Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

La nuit a été courte quand sonne brutalement le réveil de ma Maitresse. Nous avons dormi deux paires d’heures après une soirée riche, bien que le thème du gang bang n’ait pas été respecté. J’en ai raconté les grandes lignes dans un récit intitulé « Gang bang chez Maitresse Olivia ».

 

Ma Maitresse doit aller travailler. Elle m’a autorisé à rester au lit afin de récupérer de ma soirée, et je ne tarde pas à me rendormir.

Quand je me réveille, il est déjà 10 heures. Je me précipite sous la douche et remets la maison en état. Je mets mes tous nouveaux bas rouges, mes portes jarretelles et mon string.

 

A la demande de ma Maitresse, je prends la direction de la galerie marchande située sur la route pour y trouver une paire de chaussures rouges. Evidemment, je vais devoir les essayer, et je me dis un peu tard que j’aurais peut-être pu éviter de mettre mes bas tout de suite.

 

Dès la première boutique, je tombe sur les chaussures adéquates, rouges vernies, les talons ne sont pas trop hauts. Je fais tout de même un tour de la galerie pour m’assurer qu’il n’y a pas des modèles plus sexy, et je dois me résoudre à pénétrer dans ce premier magasin.

 

Le problème, c’est que le magasin est quasiment vide, à l’exception de trois vendeurs et vendeuses, en train de discuter, je vous le donne en mille, à coté des chaussures en questions, et des sièges destinées à faire les essayages. Personne ne s’occupant de moi, je prends les chaussures en questions, et j’essaye la taille 39, en prenant soin de m’assoir d’un coté où les vendeurs ne me verront pas. Je trouve les chaussures un peu grandes, et je retourne au rayon chercher un 38. Mes allées et venues attirent l’attention d’une vendeuse qui vient auprès de moi me proposer ses conseils et de l’aide. Je dois alors lui montrer les chaussures de femme que je suis en train d’essayer, exposant mes pieds gainées du nylon rouge. Très professionnelle, elle n’esquissera pas un sourire, et restera parfaitement naturelle pendant cet essayage. Je n’ose imaginer les discussions qui s’en suivront, dès lors que j’aurai quitté la boutique.

Enfin bref, mission accomplie, j’ai des chaussures rouges à ma taille !

 

Je peux maintenant me rendre tranquillement aux caves Lechapelais, où se déroulera la cérémonie de marquage de la soumise de Maitre Caïman, suivie d’une grande soirée.

 

La cérémonie consiste à marquer la fesse de la soumise avec un fer rouge, dessiné en forme de Caïman. Cela se déroulera selon le rite de la rose. De plus, afin de rendre ce moment encore plus grandiose, les invités seront vêtus en costumes du 17 ou 18ème siècle, ce qui promet un joli spectacle.

 

J’arrive comme promis vers midi, et force est de constater que rien n’est vraiment finalisé. Il faut finir de monter la croix de Saint André, organiser les tables pour le buffet, installer le vestiaire et préparer les tickets d’entrée pour la soirée qui sera ouverte au public. Quelques amis de Maitre Caïman et de sa soumise sont déjà à pied d’œuvre, et je suis rapidement employé à diverses taches. Je vais notamment passer beaucoup de temps à préparer les tickets d’entrée, qui serviront finalement assez peu.

 

Les invités commencent à arriver, et pour ma part, je commence à m’inquiéter de ne pas voir Madame Isis. C’est en effet elle qui apporte mon costume de soubrette, fabriqué sur mesure pour moi. C’est ma Maitresse qui en a eu l’idée à la signature de mon contrat, elle a souhaité me voir habillé en soubrette, mais en rouge, car c’est ma couleur.

Je saute au bras de Madame Isis quand enfin je la trouve, et elle m’aide à m’habiller. Me voilà maintenant prêt à faire le service, avec deux autres  soubrettes, et quelques soumis du cercle noir.

 

La cérémonie tarde à débuter, et j’avoue me sentir un peu seul. Tous les gens présents se connaissent et discutent entre eux. Ils ne prêtent aucune attention à une soubrette rouge et barbue, qui a certes son collier, mais pas encore de laisse. Ma Maitresse ne doit arriver que vers 21 heures. Je peux cependant admirer la beauté des convives, les femmes habillées en marquises sont resplendissantes, alors que les hommes sont tout à fait élégants dans leur costume.

 

La cérémonie débute enfin, et nous sommes conviés à passer dans la seconde salle, dans laquelle des bancs ont été disposés, ainsi qu’un autel placé sur une estrade. Maitre Philippe est le maitre de cérémonie, et place les hommes à gauche et les femmes à droites. Je m’installe instinctivement avec les femmes, rejoint d’ailleurs par les deux autres soubrettes travesties, qui ne se sont pas plus que moi posé la question.

Un cardinal nous explique ce qui va se passer, avec force discours plutôt humoristiques.

Les deux acteurs arrivent enfin, la soumise est superbe dans sa robe pourpre, et semble très émue.

 

Après la cérémonie de la rose, au cours de laquelle Maitre Caïman et sa soumise se piquent mutuellement le doigt avec une épine de rose, la soumise est intégralement déshabillée. Elle est ensuite bondagée et allongée sur l’autel à plat ventre. Elle sera ainsi totalement immobilisée, et son Maitre pourra alors la marquer au fer rouge, sans risquer une quelconque dérobade.

Le marquage est très rapide, et la soumise est chaudement félicitée par une salve d’applaudissements.

 

Chacun y va de son commentaire, la soumise est emmenée pour être réconfortée, et les invités sont maintenant priés d’aller se restaurer au buffet.

J’aurais voulu aider au service, mais les soumis du cercle noir ont trusté le buffet, et il n’y a guère de place pour moi. J’attends donc que tous les invités soient servis, et me décide enfin à manger un peu, afin d’être en forme quand ma Maitresse arrivera enfin.

 

Je suis brusquement contraint d’aller mettre un pantalon et une chemise sous ma tenue de soubrette, afin d’obéir aux ordres de Madame Isis, qui craint que je n’attrape froid dans ces caves non chauffées.

Le temps me parait interminable, ma Maitresse ma manque et je m’ennuie.

 

Je passe un peu de temps à admirer le Squale, qui est un Maitre incontesté du maniement des doubles fouets. J’admire son style et sa dextérité, j’admire les soumises qui subissent ses coups, avec une certaine envie. J’ai besoin qu’on s’occupe de moi, j’ai besoin qu’on me réchauffe, mais je n’ose demander à ces dominants de grande classe que je ne connais pas, d’autant plus que ma Maitresse n’est pas présente.

 

Je harcèle Madame Isis pour savoir à quelle heure arrivera ma Maitresse, quand soudain, elle me fait signe de la suivre dans la salle prévue pour se changer. Maitresse Olivia vient d’arriver, et je me précipite à ces pieds pour les lui baiser avec dévotion. Elle n’est pas encore dans le jeu, manifestement d’assez mauvaise humeur, et je crains le pire pour la suite. Je l’aide à s’habiller et à se maquiller, et quand elle est enfin prête, qu’elle à accroché mon collier à la laisse, je la sens parfaitement détendue. Et moi donc !

 

Nous descendons à la salle où discutent et jouent les invités, et je suis fier d’être trainé ainsi par Maitresse Olivia. D’ailleurs, moi qui étais transparent pendant toute la journée, je deviens visible. Ma Maitresse est manifestement connue de la majorité des invités, avec qui elle discute volontiers.

 

Nous croisons une dominatrice qui nous explique être assez novice dans cette pratique, et qui prend des conseils auprès de ma Maitresse. Elles discutent de mon éducation, comme si je n’étais pas là, en utilisant la plupart du temps des termes peu élogieux. Elles prennent un malin plaisir à m’humilier, mais pour l’instant, rien ne peut atteindre mon moral, car j’ai enfin retrouvé ma Maitresse, et elle me tient en laisse. Je suis sa chose, et c’est tout ce qui compte pour moi.

 

Nous changeons de salle, et ma Maitresse imagine comment elle va pouvoir s’amuser avec moi. Elle trouve un carcan dans lequel elle pourra emprisonner mes mains et ma tête, pendant que j’aurai les fesses totalement à sa merci.

Elle se lance dans une démonstration de cravache, fessées et martinets. Les coups pleuvent, les instruments changent, mes fesses rougissent. J’adore les moments où les lanières des martinets caressent mon dos et mes fesses et je trouve cet instrument très sensuel quand il est utilisé ainsi.

 

J’aime moins quand les mêmes martinets s’abattent violemment en séries de 5 coups, portés à pleine puissance par ma Maitresse, mais j’arrive tant bien que mal à étouffer mes cris. Pour les cravaches, la douleur est plus vive, et j’ai plus de mal à ne pas crier, mais je veux me montrer digne de ma Maitresse.

 

La séance va durer de longues minutes, et il m’est absolument impossible de vous en donner le décompte. Je me suis enfermé dans ma bulle, j’ai eu l’impression que cela a duré une éternité. Quand ma Maitresse me détache, j’ai du mal à tenir debout sur mes jambes, et je mets un peu de temps à atterrir. Mais il serait difficile de masquer le plaisir que j’ai pris, tant mon sourire est éloquent.

 

Après une pause au bar, ma Maitresse trouve une  place auprès d’un masseur. Moi qui suis parfaitement nul en massage, je vais tenter d’observer ses gestes, afin d’apprendre. Mais il s’agit d’un spécialiste, et ceux-ci seront difficiles à reproduire. En tout état de cause, il fait beaucoup de bien à Maitresse Olivia, qui s’abandonne à ces massages. Je suis un peu jaloux de la voir si heureuse entre les mains d’un autre, alors que je devrais simplement être content pour elle.

 

Après ce moment de détente pour elle, nous retournons au bar, où ma Maitresse discute à nouveau avec quelques invités. Elle a admiré la dextérité de Maitre Patrick, un grand spécialiste du bondage et de la suspension, et elle me propose, s’il accepte, qu’il exerce son art sur moi. Je suis totalement ravi de tenter cette nouvelle expérience, et je peux vous assurer, cher lecteur, que ce moment restera gravé à jamais dans ma mémoire, et m’aura permis d’oublier tous les moments de solitude que j’ai vécu aujourd’hui.

 

Maitre Patrick avait rangé ses cordes, mais il accepte de ressortir son attirail pour moi. Ma Maitresse lui demande de me suspendre dans une position où elle pourra jouer avec moi, où je serai à sa disposition.

 

Je me déshabille, ne conservant que mes sous-vêtements et me présente devant lui. Je me sens en confiance devant ce Maitre, qui fait tout pour diminuer mon stress. Je le vois réfléchir longuement à la manière dont il va me suspendre, étant entendu qu’il ne pratique jamais sur les hommes, et qu’il ne fait jamais le même ouvrage.

 

Il commence par entourer mon torse de cordes, s’arrangeant à laisser libres mes tétons, ma Maitresse ayant la ferme intention d’y accrocher les pinces à seins qui me font si mal. Un de ses amis arrive sur ces entrefaites avec un bambou, qui va servir à me suspendre. Il l’attache dernière mes épaules, et me montre que je pourrais m’en servir pour reposer mes bras. Le bambou est maintenant accroché au portique, et Maitre Patrick me pousse en arrière afin de me faire sentir que je suis déjà à moitié suspendu. Je peux totalement me relâcher et me détendre, je ne pourrai plus tomber.

 

Il enroule maintenant des cordes autours de mes cuisses, qu’il accroche au portique. Je me retrouve dorénavant accroché à quelques centimètres du sol, les jambes écartées de manière obscène.

Il va continuer à tirer sur les cordes, les unes après les autres, et brusquement, il me bascule vers l’avant. Je ne sais pas bien comment décrire cette position, que je vis de l’intérieur, et dont je ne peux voir le résultat. J’ai les fesses qui sont maintenant plus haut que la tête, les jambes outrageusement écartées, les bras accrochés au bambou.

Cette sensation nouvelle est tout à fait indescriptible, et me procure un grand bien être. Je ne sens plus mon poids, j’ai l’impression d’être en apesanteur, de voler, sans ressentir la moindre douleur. Quel bonheur !

 

Maitre Patrick, qui a été très proche de moi pendant tout le travail de suspension, afin de vérifier que les cordes étaient bien positionnées et ne risquaient pas de me couper la circulation, me laisse entre les mains de ma Maitresse.

 

Maitresse Olivia commence par se pencher vers moi pour m’embrasser langoureusement, se qui augmente encore mon plaisir. Elle accroche ensuite les pinces sur mes tétons encore sensibles de la veille. Elle me montre maintenant ses mains, me demandant de choisir l’une ou l’autre. Quand je lui propose la gauche, je sens bien que cela ne lui convient pas, elle me demande donc si je parle de la sienne ou de la mienne. Mauvaise réponse, je choisis la main qui contenait le poids le plus lourd. Heureusement, elle ne retrouvera pas son petit frère, et ce sont finalement les petits poids qu’elle accroche au bout des pinces.

 

J’ai maintenant les yeux fermés, je m’enferme dans ma bulle, totalement à l’écoute de mon corps, de mes sensations.

 

Quelques coups de cravache ou de martinet pour réveiller mes sens, et je l’entends jouer du briquet. Je ne suis donc pas surpris lorsque je sens les premières coulures de cire chaude bruler mon dos et mes fesses. Je donnerais cher pour admirer les dessins que ma Maitresse effectue sur mon corps immobilisé. Quelques gouttes de cire sur mes fesses rougies par le martinet m’arrachent un souffle de douleur, mais globalement, je commence à perdre pied mentalement, à vivre un moment du plaisir indescriptible.

Ma Maitresse semble contente de son ouvrage, et je l’entends à nouveau fouiller dans son sac de Mary Poppins.

 

Maintenant, c’est le froid qui m’assaille entre les fesses. De sa main gantée, Maitresse Olivia est en train de m’enduire l’anus de gel. Je sens ses doigts s’introduire un à un dans mon cul, deux, puis trois, et commence à gémir de plaisir.

 

C’est le moment que choisit une marquise soumise pour me questionner  pour tenter d’en savoir plus au cas où elle se retrouverait un jour à cette même place. Je tente de lui décrire mes sensations, et en mettant des mots sur celles-ci, j’apprécie encore plus le plaisir que je ressens. Je lui explique à quel point je me sens léger, que je ne subis aucune douleur, que je ne sens même plus la douleur des pinces qui me font tant souffrir habituellement. Cette élévation me procure un bien être proche du nirvana.

 

Maitresse Olivia introduit ses doigts un à un dans mon cul. Elle doit s’arrêter à quatre, et elle entreprend de me baiser littéralement le cul avec sa main. Suspendu comme je le suis, mon corps entame un mouvement de balancier qui accentue le plaisir de cette sodomie. Je commence à gémir de plaisir, sous le regard de la marquise. Mon cul est totalement écartelé, mon dos balafré des coups de martinets et des coulures de cire, mes seins torturés par les pinces. Je m’abandonne totalement, je deviens le jouet de ma Maitresse et mon corps est devenu un immense réceptacle de plaisir.

Je suis au nirvana, merci ma Maitresse.

 

Finalement, la suspension commence à tirer sur mes bras, et Maitre Patrick préfère me descendre en douceur. Quand mon corps touche le plancher, j’ai du mal à tenir sur mes jambes, sous le poids de l’apesanteur retrouvée.

Une fois totalement libéré de mes liens, je me précipite dans les bras de ma Maitresse, pour la serrer fort dans mes bras, les yeux embués de larmes, tant l’émotion fut intense.

 

Je sais que je viens de vivre un grand moment dans ma vie de soumis !

 

La fin de soirée approche, et nous rentrons chez ma Maitresse.

 

Je vais passer une nouvelle nuit dans les bras de Maitresse Olivia, pour mon plus grand bonheur.

 

Merci Maitresse, milles mercis pour ce week-end inoubliable.

 

Signé : Titou

Mar 10 avr 2012 5 commentaires
Oui, vraiment ce fut un très grand moment, un plaisir difficile à décrire.
Je n'oublierai jamais cette soirée si intense.
J'espère retrouver un jour une Maitresse pour revivre de tels instants de bonheur.
titou - le 10/04/2012 à 10h25

Si tu as d'autres experiences à nous faire partager, n'hesite pas !

Sophie de R.
Whaouah ! trash et vraiment hard ! comment tu fais pour supporter tout ça ???
Damien - le 10/04/2012 à 14h36

Je me le demande aussi !

Sophie de R.
Assez dur à supporter, je pense, mais je me vois bien dans le role d'une "maitrese" !
Aline - le 10/04/2012 à 16h16

Tu l'es deja, non ? tu as deja battu des gens, non ?

Sophie de R.
Trsh et hard, comme histoire, mais j'aime bien.. mon coté sombre, sans doute !
Allan - le 11/04/2012 à 15h41

Ce genre de sentimen arrive souvent.. on aime ce qu'on croit detester !

Sophie de R.
Mhumm... me faire demonter comme ça! j'en reve! meme de façon violente. Mais personne ne veut me baiser... :-(
Aline Charles - le 13/04/2012 à 15h56

Je me demande bien pourquoi !!!!

Sophie de R.