Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Ce récit étant particulièrement long, il est publié en entier dans
la catégorie : "Pages pour textes longs"
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Par Sandrine, suite de « Doux souvenirs ».
(...)
« Bonjour… »
Je croisais le regard de Roger, je ne savais quelle attitude adopter. Il était le même. Il me souriait et me prit dans ses bras pour m’embrasser sur les joues.
« Comment vas-tu, je vois que tu es déjà prête. Tu es très jolie. Voilà Alain et son amie dont je t’ai parlé. »
Je regardais Alain, un homme ayant la cinquantaine peut être plus, les cheveux ternes. Vêtu d’un costume gris sur un pull noir. Il me dévisageait un instant, je le trouvais de suite moins intéressant que Roger, plus quelconque. Nous nous sommes d’abord serrés les mains, puis il s’est approché et nous nous sommes embrassés sur les joues.
« Sandrine… Enchanté, moi c’est Alain. Et Catie mon amie, qui te donnera des conseils.
- Salut, je suis Catie, on peut s’embrasser aussi. Je t’avais emmené quelques affaires au cas où. Mais je vois que tu es déjà habillée. Ta tenue te va très bien, tu as bien sus choisir. Cela vient de la boutique non ? Je reconnais la jupe. »
Catie, avait la quarantaine, blonde les cheveux dans le cou, le visage fatigué certainement par l’alcool les cigarettes et la vie nocturne. Habillée d’une robe verte, une paire de bas ou de collants résilles. Elle enlevait son manteau après m’avoir embrassé et s’asseyait dans un des fauteuils du salon. Je ne sais pas, là qu’elles d’entre nous deux faisait plus pute. Elle avait un sac qui semblait contenir des vêtements.
Les toutes premières minutes étaient les plus difficiles je crois. Je sentais leurs regards sur moi, les deux hommes s’asseyaient à leur tour. Le silence, et une certaine gêne de part et d’autre. Je leur proposais des boissons, un verre d’alcool. C’était whisky pour tous. Je crois que j’en avais le plus besoin. Ils me regardaient faire le service, me dévisageaient. Je sentais leur regard sur mon corps, mes seins mes jambes. Je rougissais, j’aurais voulu être invisible mourir.
« Comme cela, tu veux faire la pute ? …. Ça te fait fantasmer ? »
C’est Alain qui s’exprimait. Je n’osais pas répondre. Catie c’est mise à rigoler doucement. Roger me regardait me souriait mais ne disait rien. Je m’asseyais avec mon verre au côté de Roger en remarquant qu’il était difficile de s’assoir sans être de suite indécente avec une telle mini-jupe. Les regards appuyés de Jean et Catie assis en face de moi me le confirmaient. Je serais les genoux et me mettais sur le côté. Nous avons échangé des banalités d’usages en buvant nos verres.
« Sandrine c’est ton véritable nom ? C’est joli me dit Alain. Mais tu vas t’appeler Sandie pour nous. Ce sera ton nom pour tous ceux que tu vas rencontrer, les michetons et tes consœurs. Les michetons ce sont les clients, ceux qui payent. Catie me regardait en souriant bêtement…. »
Je n’étais pas très enthousiasmée d’être baptisée par le petit nom que me donne Jean. Mais je n’osais pas aller à l’encontre d’Alain qui semblait être le chef.
« Tu es jeune bien foutue et bandante, tu as la tenue idéale pour faire là pute. Mais il ne suffit pas de fantasmer pour être une bonne pute. Montre-nous ce que tu sais faire. »
C’est Alain qui me parlait. J’étais pétrifiée.
« Allez ne sois pas timide, viens me montrer ce que tu sais faire. »
Il écartait les genoux et avançait le bassin en s’étirant sur le fauteuil. L’invitation était explicite.
« Il veut que tu le suces ! «
Catie rigolait doucement en disant cela ! Je devais me lancer, me jeter à l’eau au risque de paraitre ridicule. Je reposais mon verre et me levais sans un regard pour Roger qui ne disait rien. Je mordais mes lèvres en m’accroupissant devant lui entre ses genoux. Je sentais leurs regards sur moi. J’avais honte, mais la situation m’excitait autant qu’elle me gênait.
Je n’osais pas regarder le visage d’Alain, lever les yeux sur les siens. Je ne voyais que mes mains détacher la ceinture, puis déboutonner le pantalon et en descendre la fermeture éclair. J’avais je crois l’impression de regarder un film, je ne sais pas. Je ne me reconnaissais pas. Il portait un boxer noir, et son sexe faisait une bosse. Je le sortais, il commençait à grossir a bander. Le gland était décalotté et humide de sécrétions.
« Branle-le un peu, fais le bander puis tu lui mets une capote tiens. »
Catie déposais sur la cuisse d’Alain un préservatif rose qu’elle venait d’ouvrir. Son sexe était chaud vivant, je le serrais doucement le pressais et bougeais la main de bas en haut. Il posait une de ses mains sur ma tête, caressait mes cheveux. Il commençait à durcir, à bander.
« Mets-lui la capote maintenant. »
Je prenais le préservatif et le déposais sur le gland. J’essayais de le faire glisser.
« Tu ne sais pas faire, fais voir je te montre. »
Elle s’agenouillait à mes côtés et me prenait le préservatif des mains. Je la regardais faire, apprenant ma première leçon.
« Tu la tiens par le bout avec deux doigts et tu la fais glisser avec l’autre main. Continue. J’avais compris le principe et je la déroulais entièrement sur la verge tendue.
- Voilà, tu vois ce n’est pas compliqué, suce le maintenant. Il ne faut jamais sucer ou baiser avec un mec sans capote dans ce métier. Sinon t’es foutue, et tu finis au Père-la-Chaise. »
Elle restait près de moi. Iui, avait toujours la main sur ma tête. Je me penchai et avançai les lèvres au-dessus du gland en tenant et serrant doucement la verge devant moi. Je le prenais dans la bouche et essayais de le caresser avec mes lèvres en allant le plus loin possible.
« Tiens-le aussi en serrant à la base. Et caresses le, masse le avec l’autre main sous les couilles. N’ai pas peur d’appuyer et d’aller loin. Certains aiment les caresses sur l’anus, ils sont comme nous. Ça les fait partir plus vite.
- Laisse là, elle s’y prend bien. On voit qu’elle n’a pas l’habitude mais elle s’applique.
- Elle doit aller plus vite avec le micheton. Le temps c’est de l’argent.
- Je ne suis pas un micheton mais votre protecteur. »
Je continuais de faire descendre mes lèvres, le plus loin possible et les remonter en serrant le membre. Comme elle m’indiquait je le caressais le massais aussi sous les couilles. J’étais très excitée par la situation, la honte, la gêne n’avait néanmoins pas totalement disparu. Catie toujours à mes côtés se déplaçait dans mon dos. Je la sentais contre moi. Je continuais de sucer son mec. Elle me tenait par les hanches. Je sentais ses mains venir sous mes seins les soupeser, puis les presser.
Elle me dit :
« Ils ne sont pas bien lourds, mais j’en connais qui vont adorer les maltraiter. »
Je continuais de m’appliquer, allant le plus lentement possible. Catie, toujours collée dans mon do,s me murmurait des encouragements, des conseils tout en continuant de presser doucement ma poitrine.
« Ça suffit Sandie, vas t’occuper de Roger, Catie va finir le travail. C’était très bien. »
Comme on me le demandait je me relevais. Elle me regardait, me souriait en m’envoyant un baiser de ses lèvres. Roger avait déboutonné son pantalon. Il me faisait signe de venir m’assoir à côté de lui. Je prenais le préservatif que me tendait Catie en disant :
« Toujours mettre une capote, tu sauras faire ? Il n’y a qu’avec moi que tu n’en auras pas besoin. »
Je lui souriais et ne relevais pas la dernière remarque. Je m’asseyais aux côtés de Roger. Il avait sorti son sexe. Je le pris doucement dans ma main. Il était doux, chaud. Il bandait déjà. J’aurais aimé le prendre dans ma bouche ainsi, je déposais un doux baiser sur le gland qui m’avait donné tant de plaisirs. Je lui souriais et présentais le préservatif qui ce déroulais du premier coup. Je me penchais sur lui et ouvrais mes lèvres pour le prendre dans ma bouche. Sa main se posait sur ma nuque. Je commençais de le sucer le plus lentement et en allant le plus loin. J’avais remarqué que Catie avait pris ma place entre les genoux de son mec.
« Sandie ouvre tes jambes. »
L’ordre venait d’Alain assis en face de moi. J’écartais les jambes les genoux comme il me le demandait.
« Un peu plus Sandie, tu veux être une pute ? Tu ne dois pas avoir honte de te montrer. Roger dégrafe là s’il te plait. »
Je m’exécutais tout en continuant de donner du plaisir à Roger qui relevait sur mon ventre la mini-jupe. Sa main passait entre mes cuisses, il dégrafait mon body permettant à son ami de me voir complètement. Mon léger bronzage naturel me donne une jolie couleur de peau.
« J’aime beaucoup ton abricot. Lisse comme il est, il va beaucoup plaire Sandie. Tu as une très jolie petite fente. Il serait dommage de la cachée… ou de la réservée qu’à ton mari. »
A ces mots, je fermais les yeux, comment pouvais-je avoir un tel comportement, une telle tenue dans mon propre salon ? Je ne me reconnaissais plus. Mon comportement était celui d’une chienne en chaleur. Ce n’était pas moi Sandrine l’épouse modèle de Jean, maman d’un petit garçon. Je n’osais imaginer la réaction de Jean s’il savait. J’avais véritablement honte. Mais j’étais aussi terriblement excitée.
Je continuais de sucer le sexe de Roger en gardant les jambes ouvertes. Aux soupirs de plaisirs d’Alain se mêlaient ceux de Roger qui ne tardait pas à jouir lui aussi en me touchant. J’attendais avant de me relever, je continuais de le sucer jusqu'à qu’il me demande d’arrêter.
« Il est presque dix-neuf heures trente, nous devons y aller si tu veux travailler pour nous rembourser. »
Je me rhabillai, ragrafai correctement le body et lissai la jupe en écoutant Alain dire :
« Les deux trajets aller-retour, les péages le gasoil mais aussi la place sur le trottoir à Marseille, la chambre, la protection et surtout le manque à gagner pour Catie d’être avec nous pour t’expliquer plusieurs choses. Tu me dois mille cinq cent euros. Mais comme tu es une protégée de Roger j’ai arrondi à mille euro. Il faut que tu les gagnes ou tu en seras de ta poche.
- Je vais t’expliquer dans la voiture quelques petits trucs comme a dit Alain. »
Cette nouvelle de savoir que je devais leur donner mille euros ne me réjouissait guère. Mais jusqu’ici je n’avais pas réalisé et pris en compte le fait que je serais payée. Si l’argent que je gagnerais devait leur revenir, ce n’était pas grave. Je m’en foutais. Je ne le faisais pas pour l’argent. Mais je ne voulais pas leur devoir de l’argent, ça non. Je ferais en sorte que cela n’arrive pas.
J’allais dans la salle de bain pour me rafraichir un peu, et donner une dernière touche à mon maquillage. Catie me suivait, elle aussi voulait arranger sa coiffure. En souriant, elle me disait :
« Il ne faut pas trop t’en faire pour l’argent Sandie. Alain est très conciliant, on pourra toujours s’arranger. Quatre ou cinq michetons et tu as déjà réuni la moitié de la somme. Il suffirait que tu acceptes une spéciale pour que le compte y soit ensuite.
- Une spéciale, c’est quoi exactement ?
- Je t’expliquerai, dépêches toi.
J’étais prête. Mon cœur battait plus vite. Une boule d’angoisse extrêmement agréable prenait naissance dans mon ventre. Une dernière goutte de parfum derrière les oreilles. Un ultime regard à la fille dans le miroir, ses yeux sa coiffure ses lèvres, elle est si jolie que j’ai envie de l’embrasser. Je lui envoyais un dernier baiser en lui murmurant : Courage Sandie !
*****
La sortie de la résidence s’est faite sans aucune difficulté. Mon manteau cachait ma tenue. Je n’aurais pas trop aimé croiser quelqu’un, une de mes voisines. C’est lorsque nous avons pris l’autoroute que Catie qui était assise à mes côtés à l’arrière de la grosse berline me dit :
« Bon Sandie écoute moi, je t’explique. Le micheton va vouloir connaitre tes tarifs. C’est les mêmes partout en gros. Il les connait, mais il va quand même te les demander. C’est une façon de t’aborder. Alors la pipe seule, tu demandes trente euros. Mais en chambre c’est rare qu’il demande qu’une pipe. Je l’écoutais avec attention malgré ma nervosité et mon stress.
Pour l’amour, tu prends quatre-vingt euros, et cent si il veut que tu sois à poil. Pour ce prix ,tu le suces pour l’allumer. Quatre-vingt, tu te dégrafes et tu t’allonges sur le lit comme tu es, et il jouit dans la capote. Cent ,tu te fous à poil. Tu as compris ? Tu enlèves ta jupe le haut les bottes tu gardes les bas. Certains font vouloir finir sur toi, ton ventre tes seins. Ils enlèvent la capote et tu les termines à la main ou ils se le font eux même. Vaut mieux que tu sois à poil tu comprends ? Tu le laves avant, tu lui fais sa toilette. Il y en a qui en ont vraiment besoin. Tu lui savonnes la queue et le gland, tu l’essuies après l’avoir rincé et tu lui mets la capote. Tu as compris ?
- Oui j’ai compris, trente euros la fellation, quatre-vingt l’amour habillé, et cent si je suis nue. »
J’étais surprise d’entendre tout ce qu’elle me disait. Les tarifs, devoir laver le sexe du client avant. Tout cela était bien sûr nouveau et très surprenant pour moi.
« Bon tu n’acceptes pas d’être attachée ou menottée à moins de bien connaitre le micheton. Ce qui n’est pas ton cas. Lorsque tu es seule avec lui dans la chambre, tu refuses s’il te demande. Et tu sors en courant s’il insiste. Tu cris si tu as le moindre problème avec l’un d’eux. Gérard et moi viendrons de suite.
- Gérard, c’est celui qui donne les serviettes et qui veille sur toi. Je te le présenterai. Il y a les extras comme les godes que certains apportent avec eux et qu’ils veulent utiliser sur toi. Si tu acceptes, tu le charges de vingt ou trente euros, en fonction de la taille du gode. Tu laves le gode avant et tu lui mets aussi une capote. Si il veut être en-godé, pareil vingt euros. Si il veut t’enculée, cinquante de plus. Si tu acceptes de faire ça, te faire enculer bien sûr. Catie me regardait et attendait une réponse de ma part. »
Je ne sais pas. Cela dépendra du type, je veux dire s’il est bien, s’il est gentil. Catie rigolait de ma réponse ainsi qu’Alain. Je me sentais rougir.
« Tu l’as déjà fait au moins ? Tu t’es préparée pour ça ? Enfin, si tu as besoin, tu trouveras des tubes de gel lubrifiant dans la chambre. »
La voiture ralentissait et empruntait une sortie sur une aire de repos en suivant un camion. Nous avions déjà passé un des deux péages. Alain ce tourna vers moi et me dit :
« Prépare-toi Sandie. On va voir ce que tu as dans le ventre. Tu vas essayer de monter un des routiers. Il faut te lancer. Tu ne risques rien on te surveille, si c’est trop long Catie viendra te chercher, et si il part avec toi à bord on le fait stopper. N’ai crainte, il ne t’arrivera rien. »
Mon cœur se mit à accélérer, je tremblais et essayais de cacher mon stress mon émotion. La voiture ralentissait dans le parking. Alain la rangeait sur une place d’où on pouvait voir trois ou quatre camions stationnés l’un derrière l’autre à une centaine de mètre a peine de nous. Ils n’étaient pas éclairés directement. Mais ils n’étaient pas vraiment dans l’obscurité. Des lampadaires étaient disposés plus loin sur l’aire de stationnement des voitures.
Catie me dit :
« Tu vas en marchant jusqu’au bout du premier, la bas au fond. Tu ne marches pas trop vite et pas trop près des camions que les chauffeurs puissent voir la marchandise. Puis tu reviens en regardant les cabines. Si un des type t’appelle, tu t’approches pour lui donner les tarifs, tu montes côté passager si vous êtes d’accord. Tu lui fais son affaire et tu reviens vite fait, tu ne t’attardes pas.
- S’il le faut, tu fais deux ou trois aller-retour, ils ont besoin de temps pour se décider. Sinon tu reviens et on va à Marseille, ce n’est pas grave. Prends ta pochette. Tu as des billets de dix et de vingt, des capotes les kleenex ? Tiens des capotes et un tube de gel, mets les dans ta pochette. Enlève ton manteau. Catie ouvrait ma portière. Je sortais de la voiture et me dirigeais vers les camions. »
J’avançais dans la nuit sombre. J’étais morte de trouille. Une boule d’angoisses me tordait le ventre. J’essayais de marcher sans trop de précipitation comme me l’avait indiqué Catie. Je n’avais pas froid, mais je tremblais. Je me sentais seule, vulnérable. Je savais qu’ils me regardaient de la voiture, faisant certainement des commentaires.
J’approchais du premier camion. Ma respiration s’accélérait. Je fermais les yeux deux à trois secondes. Je n’osais pas regarder vers la cabine. Je continuais de marcher. Je longeais le second. Il n’y avait pas de vent, pas de bruit en dehors de celui sourd qui semblait lointain des voitures sur l’autoroute, et de mes talons aiguilles sur l’asphalte. J’avançais jusqu'à dépasser le second camion et continuait de marcher doucement vers le dernier que je devais dépasser d’une dizaine de mètres avant de revenir.
Il ne se passait toujours rien. Je me retournai et revenais sur mes pas. Les deux premiers camions me semblaient vides. J’arrivais à la hauteur du dernier. Le chauffeur me regardait avancer et descendait sa vitre. Je frissonnais et devais avoir la chair de poule. Je récitais très vite une petite prière dans ma tête. J’arrivais au niveau de la cabine. Le type ce pencha et dit :
« Bonsoir… Tu n’as pas peur toute seule dans la nuit ? »
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Ca, c'est sur... ce qui justifie sans doute ton mavuais caratère...
En tout cas, il est fort réussi, et j'espère le troisième voletbientot !
En effet, ce n'est pas simple de jsutifier un tel fantasme...