Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Chapitre IV. - Les suites de mon année espagnole.

 

Pour les fêtes de fin d’année, je retourne passer une dizaine de jours chez mes parents. J’arrive avec plein de cadeaux dans mes bagages pour combler tous ceux qui me sont chers de petits présents achetés à leur intention.

 

Dès mon retour à Barcelone, je retrouve mes habitudes au sein de la famille. Le matin, pour ne pas perdre trop de temps, je prends mon petit déjeuné dans mon studio avant de partir à mes cours. Je fais souvent le trajet avec Luis qui poursuit ses études dans la même faculté que moi mais dans une branche différente. La littérature ibérique me passionne de plus en plus et nos professeurs nous font découvrir des auteurs qui sont quasiment inconnus en France.

 

Après la partie de jambes en l’air avec Luis, le lendemain de l’anniversaire des jumeaux, nous n’avons pas reparlé de cet épisode. Nos relations restent sur le plan d’une franche camaraderie. De leur côté, Felipe et Francesco ne sont plus venus me relancer dans mon studio. Mais certaines allusions faites Carmela à mon intention, je suis de plus en plus persuadée que ces coquins ont vendu la mèche… C’est vrai aussi qu’ils sont très complices avec leur grande sœur.

 

Il n’empêche que je suis très intriguée d’avoir découvert dans la chambre de Luis cette glace sans tain, qui donne dans la chambre des parents. S’il veut, il peut les espionner dans leur intimité. Pour en avoir le cœur net, j’en parle à Carmela qui est au courant mais elle me dit que ses parents savent et qu’un rideau opaque empêche la vision et elle m’entraine dans cette chambre.

 

Je découvre un véritable écrin précieux où les miroirs alternent avec des tentures de velours le long des murs. Le lit à baldaquin est immense, il fait largement plus deux mètres… et les parties de mur qui restent à découvert sont décorées de peintures licencieuses où je retrouve la patte de Monica. Serait-elle libertine ?

 

Ensuite, Carmela m’entraine dans sa chambre que je n’ai jamais vue jusqu’à présent. Là, je suis surprise. Alors que je la croyais ordonnée, cette chambre ressemble à un fouillis, il y a des fringues partout, sur les chaises, roulées en boule sur le sol. Dans le lit défait, j’aperçois un beau gode en silicone translucide que Carmela prend aussitôt, non pour le ranger, mais pour le caresser doucement dans sa main comme pour mimer une masturbation masculine.

 

Au bout de quelques instants, elle s’approche de moi et m’enlace doucement mais fermement en cherchant mes lèvres que je ne lui refuse pas. Sa langue fouille aussitôt ma bouche et nous échangeons une série de baiser torrides qui ont vite fait de me faire mouiller le fond de mon string. Carmela remonte l’arrière de ma jupe, et palpe mes fesses nues pour se saisir du cordon du string. Elle le fait bouge,r ce qui a le don de m’exciter encore davantage.

 

Je ne suis pas contre une joute lesbienne, je suis bisexuelle vous le savez déjà, alors, je vais profiter du beau corps de Carmela. Plus grande que moi, elle a de belles rondeurs : une poitrine opulente et des fesses bien galbées sous une taille fine et souple bien cambrée. D’une main, j’ouvre le devant de sa robe boutonnée du haut en bas, et je pars à la recherche des deux trésors cachés dans son soutif. La robe glisse sur le sol et Carmela se trouve devant moi dans toute sa splendeur de fille du soleil. Sa peau uniformément mate, sans trace de vêtement, que je connais bien me subjugue. Je mouille de plus en plus !

 

Mais au fait, qui va conquérir l’autre ? Il me semble que c’est ma compagne qui a commencé le jeu ! Elle dégrafe ma jupe, fait passer mon sweatshirt par-dessus me tête et je me retrouve en string devant elle. Nous défaisons nos derniers vêtements et, enlacées, nous nous affalons sur le lit, tête-bêche, moi sur le dos et Carmela qui me domine. J’ai sous les yeux son abricot tout lisse (elle s’est fait épiler depuis l’été) bien fendu où pointe déjà un filet de mouille. Ses globes fessiers ouverts par la pose laissent voir ses orifices, et je découvre dans son anus un joli petit Plug dont l’extrémité apparente est ornée d’un prisme coloré.

« Vas-y, fais le bouger, ça m’excite de me faire lécher la chatte avec un jouet dans mon cul. »

 

Aussitôt, je sors le Plug de ses fesses et je commence des va-et-vient de plus en plus rapides.

« Oh oui ! Comme ça ! C’est bon ! Continue ! »

 

Et là, Carmela m’explique que le soir du réveillon du Nouvel An, elle était en train de baiser avec une fille quand le copain de celle-ci était arrivé et, alors qu’elles étaient toutes les deux en 69, le gars l’avait sodomisée. Peu habituée à être prise par derrière, elle avait eu un peu mal, mais après sa jouissance avait été démentielle au point que pour habituer son anus à être ouvert, elle avait acheté ce Plug.

 

En même temps, je m’applique à bien lui lécher son abricot. De son côté, elle m’en fait autant, et je sens qu’elle a introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Si bien que nous ne tardons pas à jouir presque en même temps.

 

Nous nous rhabillons rapidement. Il était temps, car au rez de chaussée, nous entendons Monica qui parle avec ses deux fils et s’inquiète de ne pas nous voir. Nous descendons aussitôt. Je suis surprise lorsque Monica me dit en riant :

« Alors Sidonie, après Luis, c’est Carmela qui te met dans son lit ! »

 

Alors que toute rougissante (ça m’arrive), je baisse la tête, elle ajoute :

« Ne t‘en fais pas, çaà devait arriver. Ils sont aussi coquins qu’Ernesto et moi. Viens dans ma chambre, je vais te montrer des choses. »

 

Dès que nous arrivons dans la chambre parentale que je connais déjà, Monica sort de son décolleté un petite clé au bout d’une chainette et elle ouvre une commode en bois précieux. Quelle n’est pas ma surprise de découvrir dans les tiroirs qu’elle ouvre successivement, tout un assortiment de lingeries coquines, des cravaches et fouets de diverses sortes, des entraves, baillons et autres poires d’angoisse. En fouillant dans tous ces objets, Monica me demande soudain :

« As-tu déjà gouté à la cravache, as-tu déjà été fouettée ?

- Oui, j’ai reçu la cravache plusieurs fois quand j’étais en Angleterre. C’était pour me punir quand je cassais de la vaisselle dans le restaurant où je travaillais.

- Et alors ?

- Alors quoi ?

- Dis-moi ce que tu ressentais ! Ça ne devait pas te laisser indifférente ! »

 

Et là, je commence à raconter comment Mme Maria ou Guido fouettaient les employées du restaurant quand il y avait eu de la casse, et comment moi, j’avais découvert que cela me faisait beaucoup d’effet. Bref, je lui ai raconté toutes mes aventures sexuelles de mon séjour londonien.

 

Pendant tout le temps où je raconte mon histoire, Monica n’arrête pas de croiser et décroiser ses jambes gainées de bas fins et presque translucides, que j’entends crisser sous sa jupe. De mon côté, j’ai une fois de plus le fond de mon string complètement trempé, tant les évocations et l’ambiance de luxure qui règne dans la chambre m’ont émoustillée. Monica me dit soudain :

« Je suis sure que tu es aussi mouillée que moi. Va fermer la porte ! »

 

Le temps d’aller jusqu’à la porte et de revenir près du lit, je découvre Monica, la jupe troussée sur ses reins, les fesses barrées par le cordon d’un string blanc qui tranche sur sa peau mate. Elle m’offre une vision sur son fessier largement fendu qui achève de mettre le feu à ma libido.

« Viens me lécher la chatte, je ruisselle, après je t’en ferai autant.

- Oh oui, j’ai envie de vous donner du plaisir !

- Mais tu peux me tutoyer ! Vas-y, lèche-moi bien à fond ! »

 

Je m’approche et je darde ma langue entre les cuisses de Monica pour laper la cyprine qui s’écoule lentement de sa chatte. Je m’enhardis à titiller sa rondelle avec un doigt qui y entre avec grande facilité. Quelques allers-retours et Monica jouit :

« Coquine, tu m’as bien eue ! Tu sais, mon cul en a vu passer des belles queues ! J’adore ça !

- Moi aussi, j’aime bien ! C’est Guido, le fils de la patronne du restaurant à Londres qui m’a initiée.

- Viens, à mon tour de te faire jouir ! »

 

En disant cela, Monica me couche sur le dos, retire mon string qui est bon à tordre tant il est mouillé, et commence à lécher ma chatte où je la sens introduire un gode pour mieux me faire jouir. Mais ce n’est pas ce qu’elle veut, elle retire le jouet et elle place l’extrémité sur mon œillet plissé. Elle pousse doucement et bientôt le gode est entré totalement dans mon cul.

« Oh oui, c’est bon prend moi le cul !

- Ne t’inquiète pas mal belle, il va servir ton cul ! »

 

Et elle entreprend de me sodomiser tout en léchant ma cyprine, ce qui ne tarde pas à me faire partir dans une jouissance démentielle que j’exprime bruyamment.

 

Nous nous relevons, mettons de l’ordre dans nos vêtements mais au moment où je veux récupérer mon string, Monica me dit :

« Confisqué ! Il va aller enrichir la collection d’Ernesto. »

 

J’étais bel et bien tombée dans une famille de libertins et les deux jumeaux avaient de qui tenir pour venir ensemble me demander de leur faire une fellation.

 

Trois semaines passent. Il n’y a rien de particulier. Chacun vaque à ses occupations habituelles. Ernesto part chaque matin d’assez bonne heure à l’usine où il travaille comme chercheur, les jumeaux partent pour le lycée vers 7 h 45 et selon mes horaires, je me rends à l’université en bus ou avec Carmela dans sa voiture. Je croise peu Luis que je ne rencontre qu’au repas du soir. De son côté, Monica partage son temps entre la maison, son atelier et des sorties les après-midi.

 

En revenant de l’université le jeudi en fin d’après midi, je trouve posé sur le palier un colis assez volumineux mais relativement léger. Il est accompagné d’une enveloppe à mon nom, glissée sous le ruban qui noue le paquet.

 

J’ouvre aussitôt l’enveloppe écrite de la main de Monica :

« Sois prête avec ces vêtements samedi à onze heures. Je viendrai te chercher. »

 

Je déballe immédiatement le colis. Je découvre en premier un ensemble soutien gorge et string en cuir souple, des escarpins avec des talons démesurés (au moins dix centimètres), une cape en velours et un loup rigide en satin noir qui épouse la forme du nez et le haut du front. Deux orifices permettent de voir. Ensuite, dans un e boite plus petite, je découvre des menottes gainées de tissu et une longue laisse de cuir. Dans une autre boite, je trouve deux plugs de taille différentes en silicone de couleur chair et un autre en métal argenté dont l’extrémité est pourvue d’un ensemble de pierres colorées.

 

Je suis tellement surprise que j’hésite quelques temps avant d’essayer les sous vêtements et les chaussures, mais je ne peux bientôt plus résister. J’ôte mes habits de ville et j’enfile le soutif : il me va parfaitement, remontant les globes de mes seins comme pour les présenter. Le string moule bien le devant de mon sexe, et les cordons en cuir partent vers l’arrière où ils se rejoignent en une torsade qui passe dans mon entrejambe.

 

Les escarpins sont également à mon pied mais, je suis peu habituée à une telle hauteur de talon si bien que je suis obligée de marcher dans ma chambre pendant quelques temps. Lorsque je passe devant le grand miroir, je vois mes fesses cambrées comme elles ne l’ont jamais été.

 

La journée du vendredi passe dans la fébrilité. Je me demande pourquoi Monica a acheté ces objets… Je ne suis pas naïve, les menottes et la laisse me font présager un rôle de soumise, d’esclave sexuelle certainement.

 

Je passe une bonne partie du samedi à me pomponner. Après une longue douche tiède, je taille ma toison très courte puis je le mets en forme en ne laissant qu’une touffe de poils drus large de deux doigts. Les ongles des mains et des pieds sont peint d’un rouge vif et en dernier, je maquille discrètement mon visage. Seules mes lèvres sont outrageusement rouges.

 

Lorsque Monica vient me chercher, je remarque aussitôt qu’elle porte une cape presque identique à la mienne mais ses vêtements sont cachés. Nous montons aussitôt dans la voiture conduite par Ernesto, les deux femmes, installées à l’arrière.

 

Nous sortons rapidement de la ville. Monica se tourne vers moi et en me disant de ne pas avoir peur, elle passe sur ma tête un cagoule et satin noir qui m’aveugle complètement. Ernesto dit à Monica :

« Sidonie ne doit pas voir où nous allons exactement et en plus, il faut qu’elle ait la surprise des lieux. »

 

Nous reprenons notre route, et après une bonne heure, je sens la voiture ralentir et s’engager dans un chemin pentu apparemment étroit et bien entretenu. Dix minutes plus tard, Ernesto arrête la voiture, coupe le moteur et je sens Monica qui m’aide à descendre. Je pose avec précautions les pieds sur un sol gravillonné. Monica ouvre ma cape, en faisant passer les pans sur mes épaules, puis je sens la laisse se tendre. J’avance, toujours aveuglée par la cagoule :

« Ah ! Quelle fille superbe tu nous amènes ! »

 

Autour de moi, c’est un brouhaha de voix qui complimentent Monica et Ernesto. Je sens des mains qui caressent mes épaules, mes seins, mes hanches, le bas de mon dos quand soudain ma cagoule est retirée. Je ne saurai jamais par qui, mais je me trouve devant une assemblée d’une douzaine d’hommes et de femmes portant tous le même genre de tenue : pour les femmes, une cape longue qui recouvre les vêtements ou plus souvent les sous-vêtements et un loup plus ou moins petit masque le haut du visage. Pour les hommes, c’est une sorte de juste au corps uni, noir, fauve ou gris pâle.

 

Guidée par Monica qui tient la laisse, j’avance au milieu du groupe et nous entrons dans une immense bâtisse ancienne où après avoir traversé une pièce relativement fraiche, nous débouchons dans un grand patio meublé de divans, lits de repos, coussins, poufs de hauteurs diverses.

 

Nous sommes dans un lieu de luxure où tout est prévu pour une gigantesque partouze. Monica s’avance vers un homme, un véritable colosse aux épaules larges et à la taille étroite, prise dans une ceinture de satin de couleur vive. Elle s’incline devant lui et je comprends que c’est notre hôte :

« Voila Maître celle dont je vous ai parlé ! Elle est là pour partager notre fête et selon votre bon plaisir. »

 

Ce dernier s’approche de moi, je sens son regard qui me transperce mais d’une voix douce il me dit :

« N’aie pas peur mon petit oiseau ! Nous sommes entre gens de bonne compagnie, tu n’as rien à craindre. »

 

En disant cela, il me débarrasse des menottes et de la laisse qu’il donne à Monica…

 

 

(A suivre).

 

Jeu 3 jan 2013 2 commentaires
Une suite très chaude et plaisante ! Quelle famille nous avons là ;)
Veck - le 03/01/2013 à 11h18

Dommage qu'elles ne soient pas toutes sur ce modèle...  ;-)  liberté, partage, transparence... le reve !

Sophie de R.

Je decouvre tardivement cette belle suite !!! superbe, je suis fan !

Allan - le 02/04/2013 à 00h07

Ravie que ca te plaise !

Sophie de R.