Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Alice raconte.

 

Au mois de septembre, après plusieurs mois de chômage, j’ai enfin décroché un contrat à durée déterminée. Un remplacement de quatre mois dans une grande entreprise qui occupe plusieurs étages d’une des tours de bureaux de La Défense dans la banlieue ouest de Paris. C’est un poste d’hôtesse d’accueil qui me convient parfaitement.

 

Je suis contente de cet emploi, la société est vivante, son personnel nombreux est dynamique et sympathique. Ainsi, je retrouve avec plaisir ce travail qui m’a toujours plu au contact des autres.

 

A trente-cinq ans, j’ai toujours ma silhouette longiligne de jeune fille. Grande brune avec de cheveux lisses taillés en carré tombant à quelques centimètres des épaules et les yeux bleu foncé, j’ai une poitrine menue et des hanches étroites. Je partage ma vie depuis plusieurs années avec Tony, un espagnol d’origine qui, hélas, trois fois hélas, est très souvent absent de la maison pour des raisons professionnelles.

 

Lorsque nous nous retrouvons, parfois après deux ou trois semaines de séparation, nous nous offrons des parties de jambes en l’air qui me laissent épuisée, tellement c’est un amant fougueux et endurant. Avec lui, je suis parfaitement heureuse et comblée.

 

 

Le lundi matin de la seconde semaine, mon téléphone a sonné. C’était un cadre de l’entreprise que je n’avais pas encore vu. Il revenait d’un déplacement à l’étranger d’une dizaine de jours et il m’a demandé de monter dans son bureau pour prendre un dossier et quelques notes pour rédiger un courrier. J’ai pris rapidement mon bloc notes et je suis montée à l’étage supérieur.

 

Lorsque j’ai frappé à la porte, une voix forte et chaude m’a invitée à entrer. Tournant le dos à la porte et regardant par la fenêtre, il y avait une silhouette à la carrure impressionnante.

 

« Je suis Alice, l’hôtesse d’accueil que vous avez demandé. »

 

L’homme s’est retourné face à moi. Il ne devait pas être loin des deux mètres, des épaules larges et pour autant que je puisse en juger une taille mince pour sa carrure. J’ai tout de suite pensé qu’il s’agissait d’un métis, antillais peut-être : le teint mat et ses cheveux courts ondulés me l’indiquaient assez clairement. Avec ses yeux noirs perçants, sa voix au timbre chaud et puissant, il était impressionnant d’autorité et de supériorité au point que mes jambes ont commencé à trembler.

 

« Venez, installez vous, je vais vous dicter quelque notes que vous mettrez au propre et me rapporterez pour 14 heures précises. »

 

En fait de quelques notes, j’ai pratiquement rempli un bon tiers de mon carnet de sténo. Je suis redescendue à mon poste de travail et quand j’ai montré à Véronique ma collègue à l’accueil, ce que j’avais noté, elle m’a dit de me mettre aussitôt au travail.

 

« Fais attention, c’est certainement un des cadres le plus exigeant de la boîte. S’il est satisfait aujourd’hui, après il sera un peu plus cool ! »

 

J’ai sauté la pause déjeuné et quelques minutes avant 14 heures, je frappais à nouveau à la porte de son bureau.

 

« Entrez ! »

 

Je suis entrée. Il était assis devant son ordinateur. Je lui tendis en tremblant un peu le tirage papier et le CD et il me dit :

 

« Voyons cela ! »

 

Ce devait être un habitué de la lecture rapide car en moins de deux minutes il a relu la dizaine de feuillets que j’avais écris. Par discrétion, je m’étais reculée de deux pas afin de ne pas voir les autres documents qui étaient sur le plan de travail.

 

Quand il a terminé sa lecture, il a relevé la tête et pendant un temps que j’ai trouvé interminable, il m’a regardé fixement. J’avais l’impression que son regard passait au travers de mon corps. Je ne suis pourtant pas facile à intimider, mais là, je tremblais intérieurement comme une feuille battue par le vent.

 

« Très bien ! Bon travail ! Laissez moi le tout, mon assistante se chargera de faire les graphiques avec les diverses données. »

 

Désormais, son regard me déshabillait littéralement. Je voyais qu’il posait ses yeux sur mes seins, sur mes hanches, descendait le long de mes jambes et remontait avec un petit sourire d’appréciation. J’aime bien être regardée et admirée, mais là, je n’avais surtout pas envie de jouer les exhibitionnistes comme cela m’arrive lorsque j’exécute des danses lascives pour échauffer mon homme. Pourtant, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que j’aimerais bien être prise dans les bras puissants de Lucas.

 

J’étais complètement tombée sous son charme viril malgré sa froideur, un peu comme lorsque j’avais rencontréTony. Lorsque j’ai quitté son bureau, je n’ai pas pu m’empêcher de rouler des hanches en faisant voler doucement ma jupe autour de mes cuisses pour l’aguicher. Dans les jours qui ont suivi, je l’ai rencontré à plusieurs reprises. A chaque fois, nous échangions un regard ou un sourire discret.

 

Je ne sais pas si quelqu’un s’est rendu compte de ce qui se passait. Lucas ne se cachait pas pour me regarder et il me demandait des choses en permanence, ce qu’étais bizarre puisque il avait une assistante. Véronique n’a jamais fait d’allusion alors qu’elle devait bien se douter. Plus les jours passaient, plus Lucas me hantait au point d’en rêver la nuit et de me réveiller en sueur, la chatte humide de sécrétions comme s’il m’avait fait l’amour…

 

Chaque lundi, j’avais hâte de retourner au travail pour le rencontrer à nouveau Lucas et fantasmer sur ce que nous ferions ensemble, c’était plus fort que moi. Je m’imaginais couchée sur le dos sur son bureau, les jambes pendantes et maintenues ouvertes par ses bras puissants. Il me ferait l’amour comme un fou et moi je ne voulais que ça : être prise comme une forteresse qui se rend.

 

 

 

Depuis le début de la semaine Lucas est absent. Il est en voyage d’affaires. Nous sommes jeudi après-midi, soudain mon poste téléphonique sonne et je vois s’afficher son numéro : « Alice, montez avec votre bloc ! » C’est Lucas. Pas de bonjour alors qu’il s’est toujours montré courtois. Je suis surprise. Je frappe à la porte du bureau.

 

La porte s’ouvre, c’est son assistante, une jeune femme blonde et menue que j’ai croisée à plusieurs reprises. « Venez, M. … est en vidéo conférence, il n’en a plus pour longtemps. Installez-vous. » Je m’installe, les fesses au bord du fauteuil, les jambes serrées et inclinées vers le côté, la jupe tirée au maximum sur mes genoux. Effectivement, moins de deux minutes après, Lucas qui parlait en anglais, prend congé de son interlocuteur, referme son portable et pose ses yeux sur moi.

 

Avant qu’elle ne quitte le bureau, il donne rapidement quelques directives à son assistante puis il se tourne vers moi. « Comment allez-vous Alice ? ». Je suis surprise car c’est la première fois qu’il me pose ainsi la question. « J’espère que vous n’êtes pas pressée ce soir, nous devons finir l’ébauche de ce dossier, il est certain que nous dépasserons votre heure de fin de travail ! ».

 

Il était différent ce jour là, quelque chose en lui avait changé, il me regardait comme s’il cherchait à lire dans me yeux, et moi… j’ai eu peur qu’il arrive à le faire ! Alors j’ai baissé pudiquement mes yeux… pour qu’il ne puisse pas voir ce que je voulais de lui…

 

Pendant près de deux heures, j’ai pris des notes et Lucas me disait comment présenter les choses. Il était presque 20 heures quand nous avons terminé. La tension entre nous était tangible. Il me fixait de son regard sombre et moi je n’avais qu’une envie… qu’il puisse me prendre dans ses bras.

 

Comme les fois précédentes, il lut rapidement le projet : « C’est bon ! On fera les quelques corrections demain matin avant la réunion de 14 heures. »

 

Nous nous sommes quitté le soir tard et je suis passée prendre mon manteau avant de prendre l’ascenseur, soulagée de pouvoir rentrer chez moi me changer les idées tant j’étais excitée et agitée après ce travail avec lui. Je me sentais comme trahie par mon propre corps. Mon dieu ! Je perdais la tête là ! Alors je me suis dit : « C’est bien pour aujourd’hui, au moins en partant, je ne risque pas de le revoir ! »

 

Mais, grande a été ma surprise quand les portes se sont ouvertes ! Je me suis retrouvée en face de Lucas qui l’air sérieux et avec un geste de sa tête sans me parler, m’a invitée à monter dans l’ascenseur. En m’installant à ses cotés, j’ai vu avec crainte et excitation les portes de l’ascenseur se renfermer sur nous…

 

 

Lucas raconte.

 

Lorsque ce lundi matin de la mi-septembre, j’ai vu entrer Alice dans mon bureau, j’ai eu un choc. Je ne m’attendais pas à voir arriver une aussi belle fille. Les intérimaires ne sont pas toujours au top en ce qui concerne leur présentation. Là, j’avais devant moi une jeune femme à la silhouette longiligne, brune légèrement hâlée, avec de cheveux lisses taillés en carré tombant à quelques centimètres des épaules.

 

Des yeux bleu foncé, un petit nez mutin et une bouche aux lèvres bien dessinées à peine rougies artificiellement lui faisait un visage plus qu’agréable à contempler. Elle était vêtue d’un tailleur beige en tissu léger à la jupe droite arrivant au dessus du genou et d’un chemisier en soie rouge vif assorti à ses escarpins.

 

C’est rare que je dévisage ainsi une personne, qu’elle fasse partie du personnel de la boîte ou pas. Là, j’étais littéralement subjugué par le charme tranquille de cette jeune femme.

 

Quand j’ai relevé la tête après avoir relu rapidement le travail qu’Alice venait de faire, j’ai vu qu’elle avait pali et qu’elle se tordait discrètement les doigts. Elle semblait avoir perdu sa belle assurance. Je continuais à la regarder fixement.

 

Elle passait alternativement de la pâleur à la rougeur et semblait trembler. Je devinais que pour me rendre le travail dans les temps, elle avait du sauter son repas et j’avais peur qu’elle ne fasse un malaise. Je me suis levé, j’ai contourné mon bureau pour venir près d’Alice et lui demander :

« Vous vous sentez bien ? Que se passe t’il ? ».

 

Dans un souffle elle m’a répondu qu’elle allait bien. Je lui pris la main : elle était glacée. J’ai pris la seconde et je les ai emprisonnées dans mes grandes mains :

« Laissez vous faire, je vais réchauffer vos mains. »

 

Au bout de quelques minutes, son tremblement a cessé et ses mains étaient désormais un peu plus chaudes. Elle me dit dans un souffle :

« Merci ! Avez-vous encore besoin de moi ? »

 

Sur ma réponse négative, Alice a quitté le bureau. J’allai jeter un coup d’œil par la fenêtre pour calmer mon trouble et laisser retomber un début d’érection.

 

Pour soulager un peu mon assistante, j’ai confié plusieurs fois à Alice des travaux de dactylographie. Prétexte me direz-vous ? Peut-être mais j’appréciais son travail, net, sans aucune faute, présenté avec rigueur. Cela me plaisait vraiment, même si je dois avouer que pouvoir regarder ses courbes et fantasmer à loisirs n’était pas pour me déplaire.

 

Après la scène du premier jour, j’ai l’impression qu’une certaine complicité s’est établie entre nous. Nous avons fait connaissance. Elle m’a expliqué que pour suivre mon copain Tony qui avait été embauché dans une société basée au sud de Paris, elle avait du démissionner de son emploi de secrétaire de direction à Bayonne. Je ne m’étonnais plus de sa classe.

 

Désormais, lorsque je lui dictais quelque chose, je ne restais plus figé derrière mon bureau. Je marchais en long et en large soit devant la fenêtre soit derrière elle. Là, je pouvais l’épier tout à mon aise. Je regardais son cou gracile, sa nuque toujours cachée par ses cheveux, ses fesses aux délicieuses rondeurs.

 

Un jour, elle était habillée d’un tailleur pantalon. Alors que j’étais derrière elle légèrement sur sa droite, mon regard a plongé dans l’entrebâillement de la veste. Elle ne portait pas de chemisier mais j’apercevais une bande de dentelle noire et la rondeur d’un sein libre de toute entrave. Quelle vue ! Je ne vous dis pas quelle réaction s’est passée entre mes jambes !

 

Je me suis mis à rêver ! A rêver que je prenais Alice dans mes bras, que je me penchais pour prendre sa bouche charnue, petite mais aux formes délicieusement excitantes, que je la collais contre mon torse, pressant mon ventre contre le sien pour lui faire sentir mon désir …

 

Je l’imaginais se pâmant dans mes bras et répondant à mes baisers en ondulant contre moi pour mieux ressentir le membre raide qui se dressait, impérieux dans mon pantalon. Je nous imaginais dégrafant mutuellement nos pantalons, et moi, la guidant pour qu’elle allonge son buste sur le bureau avant que je la prenne avec un mélange de rudesse et de douceur.

 

Le parfum de son corps, naturel à l’entrejambe se répandait dans l’air et allumait en moi une envie presque animale de la prendre, oui de la prendre sans me soucier des collègues qui pourraient arriver d’un moment à l’autre, poussant la porte d’entrée qui donne sur le couloir.

 

J’imaginais la chatte d’Alice comme un petit abricot, à la peau douce, rasée, toute trempée de fluides salés invitant à la dégustation. Son sexe mouillé et chaud emprisonnait ma bite qui allait et venait dedans.

 

Quand elle venait dans mon bureau, je voyais bien les regards qu’elle jetait sur mon entrejambe. C’étaient des regards indiscrets mais sans l’être vraiment. Sa curiosité naïve l’emportait sur son éducation et ses manières discrètes que j’avais tant appréciées depuis le premier jour.

 

Et moi je me laissais explorer, faisant mine de rien, portant mon regard ailleurs pour qu’elle puisse deviner entre mes cuisses les érections naissantes qu’elle provoquait avec son corps et son attitude voyeuse.

 

Alice avait surement compris qu’elle me faisait de l’effet. Oui, elle me regardait droit dans les yeux en laissant apercevoir ses dents étincelantes entre ses lèvres entrouvertes dans un sourire ensorceleur.

 

Elle était toujours habillée avec beaucoup d’élégance discrète mais cette coquine, lorsqu’elle entrait dans mon bureau, dégrafait un bouton de sa veste et de son chemisier. Elle avait remarqué que dès que je le pouvais, je plongeais mon regard dans son décolleté pour chercher à voir ses seins que je devinais mignons à croquer.

 

J’avais la tête complètement prise par cette fille. Chaque fois qu’elle sortait de mon bureau, mon sexe était dressé dans mon slip et pendant au moins dix minutes, je restais à ne rien faire que de penser à Alice.

 

Je me souviendrai certainement longtemps de l’après midi où, l’ayant appelée, elle est entrée dans le bureau. J’ai eu un choc ! Ce jour là, elle portait une minijupe noire qui lui arrivait à mi cuisse, découvrant ainsi ses longues jambes gainées de fin nylon fumé. Elle portait des escarpins noirs eux aussi, mais avec des talons d’une hauteur vertigineuse. Sa veste du même tissu que la jupe était entrouverte sur un sweet-shirt blanc très moulant, lui faisant comme une seconde peau.

 

Ayant achevé de lui dicter un petit mémo, je lui ai tendu une liasse de documents à transférer dans un autre service. Je ne sais pas ce qui s’est passé car la liasse s’est retrouvée étalée sur la moquette.

« Oh, excusez-moi, quel chaos. »

 

Alice s’est baissée pour ramasser les papiers, accroupie, les jambes un peu écartées, je pouvais plonger mon regard dans la fourche de ses cuisses et je voyais la bordure de dentelle de ses bas. Immédiatement mon sexe s’est déployé, raide comme une barre d’acier. Alice a remarqué la bosse palpitante, saillante sur le devant de mon pantalon, que je n’aurais jamais pu dissimuler.

 

Elle a rougi en le regardant droit dans les yeux, encore un regard indiscret mais complètement indépendant de sa volonté, qui a achevé de me mettre dans un état pas possible.

 

Sans m’adresser la parole, mais visiblement bouleversée par ce qu’elle venait de voir, elle a quitté précipitamment mon bureau, croyant certainement que l’idée de lui sauter dessus ou de lui faire une avance claire et nette, m’était venue à l’esprit.

 

Heureusement cet épisode était arrivé en fin de journée. J’ai rapidement rassemblé mes affaires et je suis sorti pour aller prendre l’ascenseur et quitter le bureau.

 

Je voulais me porter loin de ce bureau et surtout loin d’elle…

 

L’air frais de la nuit, -il était presque 20 heures- me ferait du bien et aiderait à calmer un peu mes envies d’elle. J’étais vraiment au bout du désespoir, je n´en pouvais plus… je croyais que je perdais la tête…

 

Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes et, soulagé, je suis monté dedans. En quelques minutes je serais ailleurs… mais quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu impuissant la machine s’arrêter à l’étage d’Alice. Elle était là, elle aussi… elle m’a regardé avec un air très surpris… est-ce qu’on avait eu la même idée ? De nous échapper l’un de l’autre ?

 

Sans dire un mot et avec un signe de tête je l’invitai à monter dans l’ascenseur, à coté de moi. Après une petite hésitation elle est montée. Et j’ai senti la folie se réveiller dans mon sang.

 

Les portes de l’ascenseur se referment sur nous. J’introduis ma clé spéciale dans le boitier de commande et, au lieu de descendre, la cabine monte ! Le regard d’Alice m’interroge et m’avançant à ses questions je fais semblant d’être complètement maître de la situation :

« Tranquille, là-haut c’est mieux…»

 

Elle hésite un instant puis, ses lèvres s’ouvrent pour articuler une réponse, mais je n’attends pas sa réaction. Comme pris d’un accès de folie, je la prends dans mes bras, pose mes lèvres sur les siennes et ma langue pénètre sa bouche, l’envahit littéralement. Elle se colle à moi de tout son corps. Je la sens prête à succomber à mes assauts. Depuis le temps que j’ai deviné qu’elle fantasmait sur moi…

 

Lorsque nous sortons de la cabine, elle découvre un lieu qu’elle ne connaissait pas, un hall immense pourvu de nombreux divans, fauteuils, tables basses. Un bar avec des vitrines fermées occupe un des angles. C’est un salon de réception qui se trouve au dernier étage de l’immeuble d’où nous avons une vue panoramique presque complète sur le quartier.

 

Je continue de la guider. Je sors une nouvelle clé de ma poche et ouvre une porte que je referme aussitôt derrière nous. Nous sommes dans une des deux suites réservées aux hôtes étrangers de la société. Nous nous enlaçons à nouveau. Nos baisers sont de plus en plus chauds. D’un geste preste, je dégrafe les deux boutons de sa veste et je la fait glisser par terre.

 

« Écoutez…Lucas…je….» me dit Alice, mais nos lèvres collées de façon impossible à séparer l’empêchait de continuer sa phrase. Les mots sont de trop.

 

D’elle-même, elle fait glisser sa jupe qui va rejoindre sa veste sur la moquette. Elle n’a plus sur elle que son soutien gorge, son string assorti, un petit haut court en dentelle, des bas tenus par le serre-taille et ses escarpins.

 

Je sens l’odeur de sa chatte monter discrètement. En fait son parfum aux senteurs complexes envahit le petit salon dans lequel nous nous trouvons. Quelle sensation de bonheur, je m’enivre de tout cela.

«J’aime ça…» me dit-elle enfin tout bas à l’oreille.

 

Elle ose finalement s’exprimer et cette confession avouée à mi-voix ne fait qu’attiser ma fougue. Je la veux, toute entière, je suis comme fou d’elle, sans savoir par où commencer à la toucher, à la caresser, comment m’arranger pour accéder au plaisir immense que promettent ses courbes magnifiques.

 

Toujours prisonnière consentante de mes bras puissants Alice ne reste pas vraiment passive. Bien au contraire, elle se love contre mon torse et ondule du bassin pour mieux sentir mon érection dont elle avait déjà deviné la présence dans l’ascenseur.

 

« Mmmmmmmmmmmmm »… Les respirations entrecoupées de ma partenaire accélèrent mon cœur et mon membre, déjà raide, durcit encore plus. J’essaye de plaquer mon corps encore plus contre le sien comme une clé et sa serrure, il ne manque qu’une petite poussée pour que ça rentre…mais elle évite la pénétration au début.

 

On est fous. D’un mouvement souple je l’enlève et la porte en travers du grand lit. Je défais rapidement mes vêtements (je devrais plutôt dire que je les arrache tellement mes mouvements sont rapides).

 

Pendant ce temps Alice a remonté un bras jusqu’à son visage et elle masque son regard. Cependant du coin de l’œil elle me guette comme une jeune fille timide à qui on a dit que la première fois il faut laisser le mâle se débrouiller…c’est fou comme elle alterne dans ses gestes naïveté et expertise sexuelle, cette alternance de rôles est très motivante.

 

Ma bite, dressée comme un pal au milieu d’une touffe de poils drus et frisés, est assez impressionnante par sa taille. Je sens qu’apparait déjà une goutte de liquide à son extrémité. Je suis tellement excité...

 

Je m’agenouille entre ses jambes (elle a les pieds sur la moquette). Je m’approche du «Saint des Saints». Lorsqu’elle sent le contact de mes lèvres sur le devant de son string, elle pousse un long soupir de contentement. Pendant de longues secondes, j’insuffle mon haleine chaude sur sa chatte au travers de la dentelle puis je fais glisser le string jusqu’à ses pieds.

 

Au passage, je caresse de mes mains ses cuisses satinées, l’arrière de ses genoux (sensibles), de ses mollets et de ses chevilles. Je joue un peu avec la chaîne en or qui orne sa cheville droite. Tout de suite, revenant vers elle, je commence un cunnilingus savant et langoureux.

 

«Ohhhhh… C’est...Booonnn!

 

Doucement mais fermement, je la place au centre du lit et en mettant mes bras de part et d’autre de son buste, je la domine de ma haute stature. J’approche ma bite de sa vulve. Je musarde un peu à l’entrée toute suintante puis, d’un long mouvement ample, je la pénètre.

 

D’elle-même elle remonte ses jambes en «  V  » pour bien sentir ma queue qui commence les va-et-vient. A chaque fois je sors de sa chatte pour mieux y replonger ensuite. Malgré l’envie que j’ai d’elle, je prends mon temps comme si ce devait être la seule et unique étreinte, je la savoure. Chaque fois que j’arrive au fond de son vagin, Alice pousse un léger cri ! Ma bite est vraiment longue ! Mais ce n’est pas un cri de douleur ! C’est le cri d’une femelle bien baisée !

 

J’ai complètement oublié qui je suis et qui elle est ! Je ne suis plus son supérieur. Elle n’est plus une employée de la société. Je suis son amant merveilleux ! Elle se livre totalement à moi, sans contrainte. Je retarde ma jouissance le plus possible mais bientôt, elle n’en peut plus.

 

Son orgasme déferle, violent, immense et il la laisse complètement tétanisée alors que je me vide en elle. Je sens mes jets de sperme venir frapper le fond de sa chatte. Elle rabaisse ses jambes et les croise sur mes reins comme pour mieux me retenir. Je suis toujours en elle et je ne débande pas !

 

Nous roulons l’un sur l’autre et elle se retrouve à califourchon sur mon bassin. Ma bite toujours aussi raide est restée en elle. Elle se redresse et Alice ôte son haut et son soutif.

 

Immédiatement je tends mes mains vers ses seins dont les tétons sont dardés au centre des aréoles. Je les fais rouler au creux de mes paumes puis je les pince doucement, plus pour la faire frémir que lui faire du mal.

 

« A….a….arrête…mmmmm…. » Ma compagne se tord de plaisir et je vois que ça lui plait au plus haut point.

 

Dans le même temps, Alice entreprend une danse lubrique sur le pal qui est en elle. Elle ondule du bassin pour faire bouger mon sexe dans sa chatte. Elle monte et descend de plus en plus vite tellement elle est excitée.

 

Je descends mes mains à sa taille pour l’aider à maintenir son équilibre. Je la regarde droit dans les yeux. Je vois son plaisir illuminer son visage. Sa cyprine ruisselle et elle mouille mon pubis. Quand elle marque une pause, je l’allonge sur mon torse et là, c’est moi qui ondule du bassin pour la pénétrer. Je vais de plus en plus vite. Mon sexe va et vient de plus en plus fort dans sa chatte et je sens que son plaisir monte, monte, monte encore plus fort jusqu’à ce que sa jouissance déferle une fois encore. Quelques instants plus tard, une nouvelle salve de jets de sperme jaillit au fond de son vagin.

 

Toujours enlacés, nous basculons sur le côté. Le lit, que dans la précipitation nous n’avons pas ouvert, est complètement dévasté. Je la serre encore plus dans mes bras et elle ronronne comme une chatte satisfaite.

 

Nous restons ainsi de longues minutes à savourer le bonheur et le comble de la satisfaction sexuelle. Mais il faut nous quitter. Nous nous rhabillons sans hâte en échangeant encore des caresses et de doux baisers, mais sans comprendre vraiment comment ni pourquoi tout cela s’est concrétisé.

 

A suivre....

 

 


Lun 15 mar 2010 Aucun commentaire