Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Je me prénomme Sylvie. J’ai trente ans mais je n’ai pas de temps pour penser à moi et aux garçons. Mais depuis deux semaines, il y en a un qui me prend vraiment la tête. Mais d’abord qui suis-je ?

 

Le bac en poche avec une mention « très bien », j’ai d’abord suivi un cursus de Sciences Po puis j’ai enchainé avec trois année à H.E.C. afin d’intégrer l’équipe dirigeante de la société familiale implantée sur le port de La Rochelle.

 

Notre société est spécialisée dans l’importation de bois exotique provenant de l’étranger. Elle a été crée par mon grand père au début des années 1970. Ingénieur agronome, il s’était lancé dans le courtage puis, devant les succès que ses contacts en Afrique lui permettaient, il a véritablement créé une société de négoce où d’un bout à l’autre de la filière il avait su placer des personnes de confiance.

 

Marié à près de quarante-cinq ans il n’a eu qu’un fils (mon père) à qui il a passé la main à plus de 70 ans. La société a continué de prospérer sous son impulsion, car les cadres lui sont restés fidèles. Après les décès successifs de mon grand-père et de mon père, tout le monde s’est resserré autour de moi pour que la société perdure sous ma direction.

 

Après six mois difficiles, l’exercice qui se termine semble prometteur. Les journées de seize à vingt heures, les conseils bienveillants de cadres qui avaient été embauchés tout jeunes par mon grand père ou mon père, ont permis cette réussite dans laquelle il n’y avait aucune place pour les distractions et l’amour.

 

Pourtant grande et belle brune, des cheveux mi longs encadrant un visage à l’ovale parfait (me dit-on), éclairé par des yeux bleu gris et une bouche aux lèvres minces, j’ai tout ce qu’il faut pour séduire. Encore faudrait-il en avoir le temps. Certes, à trente ans, je ne suis plus vierge. Pendant un été de vacances, j’ai eu un copain qui m’a déflorée et fait connaitre le plaisir de l’amour. Mais ce n’était qu’un amour d’été. Pendant mes études sérieuses, j’ai eu quelques amants, généralement des copains d’amphis avec lesquels j’avais des baises « hygiéniques ». Depuis, c’est le vide intégral.

 

Pour éviter de perdre un temps qui m’est si précieux, j’ai fait mes achats de Noël par internet, que ce soit pour cadeaux ou les vivres du réveillon. Lorsque je me suis présentée pour prendre mes achats au drive de mon supermarché, j’ai eu un choc.

 

Christian, le livreur qui est venu déposer les cartons et les sacs dans le coffre de ma voiture, est le type d’homme qui me fait le plus fantasmer. Grand, au moins un mètre quatre-vingt-dix, mince mais pas maigre, avec des épaules larges, les cheveux noirs légèrement ondulés, des yeux marrons au regard perçant, et des mains … je ne vous dis pas, de véritables mains de pianiste aux doigts longs et fins aux ongles parfaitement coupés. Bref des mains faites pour caresser.

 

Lorsqu’il m’arrivait de laisser mon imagination gambader vers le sexe (oh quel pêché), c’était toujours le même type d’homme qui revenait : grand et mince, je faisais une fixation sur un sexe de belle taille dont je croyais qu’il était l’apanage de ces êtres fantasmés.

 

L’été de mon amour de vacances, je préférais de loin les longs préliminaires très doux et câlins à la pénétration vaginale que mon copain aurait voulue. Je n’étais pas sous contraception et il refusait de mettre un préservatif. Aussi avons-nous trouvé un palliatif. Placé derrière moi en cuiller, il glissait sa bite entre mes cuisses, il se soulageait ainsi, crachant son sperme qui dégoulinait entre mes jambes. Il n’a du pénétrer ma chatte que trois fois en un mois. Je ne vous dis pas quelle était mon inquiétude jusqu’à ce que la venue de mes règles me libère enfin.

 

Elevée de manière stricte dans le respect des traditions, tout ce qui touche au sexe hors mariage est banni. Aussi, revenir de vacances avec un enfant en gestation, quel aurait été le scandale. Même encore maintenant lorsque mes mains vont folâtrer dans ma fourche, j’ai vite fait de revenir aux réalités de mon éducation : se masturber, quel horrible pêché !

 

Mais ce soir là (nous étions le 23 décembre au soir), en repensant à Christian, je ne peux pas m’empêcher de laisser mes mains frôler ma toison. Puis deux doigts coulissent entre mes lèvres vaginales, je suis envahie d’une douce chaleur qui ne doit rien à la couette qui me couvre. Je sens ma cyprine s’écouler doucement de ma chatte au point que faisant fi de tous les préceptes qui m’ont été inculqués, je me masturbe jusqu’à la jouissance. Que c’est bon ! Braver des interdits et en retirer autant de plaisir !

 

Le lendemain à la première heure, je passe au kiosque à journaux de la gare où je rafle toutes les publications coquines destinées aux homosexuels. Je vais pouvoir me repaître de belles anatomies exposées avec complaisance lorsque je serai dans l’intimité de ma chambre. Mais cela ne vaudra certainement pas les fantasmes que Christian fait naître en moi.

 

Pour le revoir, je passe une nouvelle commande par internet à mon supermarché. A dix-huit heures moins quelques minutes, je me rends au drive pour prendre ma livraison. Quelle chance, c’est encore Christian qui va charger ma commande dans le coffre.

 

Alors qu’il est penché pour ranger au mieux ce que j’ai commandé, je me colle contre lui, hanche contre hanche. Il ne fuit pas mon contact, bien au contraire, je crois qu’il fait le mouvement inverse pour mieux me sentir contre lui.

 

J’observe ses belles mains. Je les imagine me déshabillant lentement, caressant mes seins et mes hanches par-dessus mes sous vêtements puis, les faisant glisser pour dénuder mon corps entièrement. Soudain, je sens un frisson me parcourir. Je défaille presque.

« Quelque chose ne va pas ? Vous avez froid ?

- Non, non, c’est la fatigue, j’ai eu une rude journée. »

 

Quel mensonge éhonté ! Alors que je n’ai qu’une envie : qu’il me prenne dans ses bras chaleureusement et puis, une fois que son corps est plaqué contre le mien, ressentir que son énergie masculine comble ma partie féminine, comme une femelle en quête de son mâle.

 

Il réussit à éveiller en moi des pulsions animales que je croyais cachées ou carrément inexistantes. Je ne sais pas d’où ça peut venir mais c’est très fort et me prend la tête au point de ne plus penser qu’à lui.

 

Avant qu’il ne parte pendant ce court intervalle qu’il passe à arranger ma commande, pas mal d’idées intrusives me viennent à l’esprit, dont aller noter mon téléphone sur une carte de visite pour la lui donner en prétextant qu’il pourra trouver mon adresse plus facilement comme ça, la prochaine fois…mais c’est complètement con comme idée, je le sais et je laisse tomber.

 

Je vois évoluer ses bras puissants et l’envie d’être prise me fait fantasmer et délirer en même temps. Comme je serais heureuse s’il faisait le premier pas. Mais ce n’est pas le cas et je vois mon mec qui prend congé et ferme la porte si délicatement, si doucement avec ses grosses mains d’homme, que je ne peux pas retenir un soupir…

 

Je jette un coup d’œil à mes affaires rangées, pensant déjà à la séance de tripotage qui s’ensuivra plus tard remémorant le contact de sa peau chaude, et sa sueur luisante, que j’imagine au gout délicieusement salé.

 

====o====

 

La messe de minuit à l’église la plus proche chez ma belle sœur, puis le repas de réveillon, sont pour moi un calvaire. Plusieurs fois, je perds le fil de la conversation et je suis d’humeur plutôt morose malgré les facéties de mes trois neveux et nièce. Je n’arrive pas à enlever Christian de mes pensées. Plus les minutes passent, plus j’ai hâte de me retrouver chez moi, dans l’intimité douillette de ma chambre. Je repense aux revues cachées sous le tapis de sol dans ma voiture.

 

Vers deux heures du matin, je prétexte une migraine pour me retirer. Dès que je suis chez moi, je me précipite dans la salle de bain où je me déshabille (j’arrache plutôt mes vêtements). Une douche froide va certainement calmer ma fièvre. Mais il n’en est rien. Quand je sors de la douche mon excitation n’est toujours pas tombée.

 

Toujours aussi fébrile, je me glisse sous la couette. Les revues achetées la veille sont étalées autour de moi. Je le feuillette rapidement jusqu’au moment où je découvre une série de photos d’un mec ressemblant vaguement à Christian.

 

Instantanément, son visage et ses mains se superposent sur les images et une chaleur inhabituelle envahit mon bas ventre. D’une main, je feuillette les autres revues et de l’autre je caresse sans vergogne ma vulve que je trouve complètement noyée de sécrétions. Tant pis, le plaisir est plus fort que la culpabilité. Quel démon tentateur me hante ? Mais je me régale à contempler ces beaux éphèbes sur papier glacé.

 

Après avoir navigué dans ma fente avec deux doigts, je les laisse descendre encore plus bas jusqu’au moment où comme par enchantement, ils semblent être aspirés au fond de ma chatte.

 

Qu’auriez vous fait à ma place ? Vous les filles, je ne pense pas que vous vous seriez arrêtées en chemin ! Et vous les garçons ? Avoir la bite bien raide et sentir le plaisir monter, monter, monter, vous seriez-vous abstenus d’aller jusqu’au bout avant d’obtenir une belle éjaculation ? Foutaises !

 

Et bien moi, je ne m’arrête pas ! J’introduis même un troisième doigt dans ma chatte quelques secondes avant que la jouissance me tétanise littéralement. Je sens les palpitations de ma chatte sur mes doigts ! C’est boooon !

 

Mes sens apaisés, je m’endors comme une masse. Mais sur le matin, je fais un rêve dans lequel Christian tient le rôle de l’amant. J’ai l’impression diffuse de ses mains sur mes seins qui font rouler les tétons puis, l’une d’elle descend jusqu’à ma fourche pour la masser dans un mouvement tournant. Huummm ! Que c’est doux !

 

Patatras ! Je me réveille tout à fait ! Quelle surprise ! Ce n’était pas tout à fait un rêve ! Dans la semi conscience du réveil imminent, mes mains sont parties à l’aventure. Mes tétons sont bandés comme jamais au point qu’ils sont un peu douloureux et ma vulve est toute engluée de cyprine, pas celle du soir ! Un nouvel écoulement !

 

Sans vergogne je continue cette caresse que j’apprécie de plus en plus ! Quelle bêtise ces interdits qui m’ont empêché tout au long de ma jeunesse d’éprouver ce plaisir d’une chair en émoi. Une nouvelle fois la jouissance m’emporte dans un spasme violent où mon corps se tétanise.

 

Vous les filles, dites moi si j’ai raison de jeter par-dessus les moulins tous les préceptes qui m’ont été transmis par mes parents. Christian m’obsède de plus en plus. Je ne le connais que depuis deux jours et il emplit ma vie et j’ai même parfois l’impression que son sexe a envahi le mien.

 

Je n’en peux plus ! Il me faut autre chose ! Je dois trouver comment satisfaire la soif de jouissance que sa vue a fait naitre en moi. Mais quoi ?

 

Puisque je suis une habituée de la toile, je ne vois pas pourquoi je n’irais pas voir si j’y trouve quelque chose… En moins de trente secondes, je suis connectée sur un site de vente par correspondance d’accessoires érotiques. Waouhh ! Quel choix ! Je ne sais plus où regarder tellement il y a de gadgets pour satisfaire l’envie de se caresser.

 

Je visite ainsi plusieurs sites mais les objets présentés sont presque les mêmes alors je choisis celui qui est en mesure de me livrer dès le lundi matin. Pour une première commande, sans aucun remord, je choisis deux godes en silicone, l’un couleur chair de trente centimètres de longueur et l’autre, de couleur violine, est plus court mais aussi d’un diamètre appréciable.

 

Pour une fois en ce matin de Noël (qui est aussi un dimanche), je m’accorde une séance de farniente dans la douce chaleur de mon lit. Je feuillette toujours les revues coquines, fantasmant sur les bites en érection de mecs qui peuplent les pages. Il faut absolument que je calme ma fringale de jouissance. La caresse avec les doigts me ne suffit plus.

 

Je me lève et je cours à la salle de bain. Oui ! J’ai trouvé ! Une bombe de laque à cheveux petit modèle avec un couvercle arrondi ! Voila ce qui va ma permettre de me pénétrer mieux qu’avec les doigts. En moi-même je pense : « Cela ira à merveille, sans aucun doute ! »

 

De retour dans mon lit, j’arrange les oreillers pour m’adosser et, les cuisses ouvertes et légèrement pliées, je place le bout arrondi entre les lèvres de ma vulve. Je suis tellement lubrifiée par l’effet de mes rêveries fantasmées que la bombe de laque entre jusqu’au fond. Je suis même obligée de mettre mes doigts pour aller la saisir et commencer les mouvements de va-et-vient.

 

Oh les filles, avez-vous déjà ressenti cette impression quand vous vous masturbez avec un gode ? Ce besoin de jouer avec jusqu’à ce que le plaisir vous emporte ? C’est ce qui m’arrive.

 

Dans ma tête, ce n’est pas un succédanée qui emplit ma chatte mais bel et bien la bite de Christian. Une belle bite que j’imagine toute raide, incurvée vers le haut comme celles que j’ai vues quelque part sur la toile, je ne sais plus où. Une bite palpitante aux veines apparentes et superficielles, et au petit gland tout mignon…

 

Le lundi matin quand je me lève, je vois à quel point je ne suis pas très fraiche. Le dimanche, j’ai multiplié les caresses et les jouissances. Qu’à cela ne tienne, un maquillage un peu plus appuyé et les traces de mes folies sexuelles disparaissent.

 

Le cœur léger, j’arrive au bureau. Je suis nerveuse, anxieuse et impatiente et j’ai les mains moites. Je me demande bien si je fais une crise d’angoisse mais ça finit par s’estomper avec les minutes. Vers onze heures, un collègue vient m’annoncer qu’ils m’attendent pour commencer la réunion hebdomadaire, je monte au sixième étage pour la présider, oubliant un peu cette obsession malsaine qui me prend la tête.

 

Je suis impatiente de recevoir mon colis dont on m’a assuré la discrétion. Au moment où je regagne mon bureau directorial, un coursier à moto s’annonce. Je le fais entrer et, sans un regard, je signe son bordereau. Je sais ce que contient le colis…

 

A l’heure de la pause repas, contrairement à mon habitude, je rentre chez moi mais je fais un détour par le drive du supermarché. Hélas, Christian n’est pas là ! Il travaille de quinze à vingt et une heures.

 

Je dispose d’environ deux heures, mais, n’est-ce pas moi la patronne ? Qui me dira quelque chose si j’arrive en retard ou même pas du tout cet après midi ? Je passe dans la chambre où ma femme de ménage a refait le lit ! Il était complètement ravagé. Je vais chercher les revues cachées dans un tiroir secret de ma coiffeuse et je déballe mon colis. Les attouchements sur ma vulve reprennent, je suis comme possédée par un démon qui me ramène Christian, tout nu dans mes pensées.

 

Je ne porte plus que mon soutien gorge et une culotte de dentelle. Les mouvements de va-et-vient de mes doigts qui actionne un des godes sont de plus en plus amples. Je suis bien remplie mais ce n’est pas un sexe artificiel, c’est le sexe de Christian que j’imagine en moi.

 

Par inadvertance, un de mes doigts va toucher l’anneau plissé de mon anus. Je n’ignore pas que la sodomie est une pratique courante aussi chez les couples bisexuels. J’insiste un peu et mon index entre doucement dans mon fondement, rien qu’un petit peu, juste pour essayer. Il n’en fallait pas plus pour me faire partir dans une jouissance démentielle.

 

Désormais, j’étais résolue à jeter au feu tous les préceptes enseignés par mes parents et les religieuses de l’école privée où j’avais fait mes études secondaires. C’est tellement bon de jouir ainsi !

 

Cet après-midi là, je ne fais qu’un passage rapide au bureau pour signer quelques lettres qui ne peuvent attendre puis je vais me garer à proximité du drive. Les fêtes sont passées et c’est assez calme.

 

Bien qu’il fasse nuit, je peux observer discrètement Christian lorsqu’il charge les cartons dans les coffres des voitures. Rien que de repenser au frôlement de mains furtif que nous avons eu, j’ai la chatte en émoi. Je frotte mes cuisses l’une contre l’autre en pensant dissiper le feu qui me ronge. C’est peine perdue ! C’est encore pire car mon string s’humidifie instantanément.

 

Peu avant vingt et une heures, je déplace mon gros 4 X 4 aux vitres fumées pour aller observer la sortie du personnel sur l’arrière du bâtiment. Je vois Christian sortir et prendre le volant d’une Clio passablement déglinguée. J’entreprends de le suivre. J’espère découvrir où il habite. Nous sortons de la ville et au bout de  dix kilomètres, Christian arrête sa voiture devant une petite maison en bordure de la route au milieu de la lande. Je le dépasse et fais demi-tour un peu plus loin.

 

D’après ce que je vois, il doit vivre seul. Les pièces s’éclairent les unes après les autres et il ferme les volets. Il habite bien là et seul !

 

Je suis tellement excitée que je regagne rapidement mon domicile pour me livrer à une nouvelle séance de masturbation en imaginant que c’est Christian qui promène ses grandes et belles mains sur tout mon corps et plus spécialement sur mes seins pour faire naitre de doux frissons alors que j’ai un doigt enfoui profondément dans ma chatte.

 

Je suis raide dingue de ce mec ! Pour la première fois, j’éprouve l’envie de baiser réellement, de me faire prendre comme une vulgaire fille des rues draguée au fond d’un bistrot miteux.

 

J’ai réellement envie de lui. Je veux sentir ses mains sur mon corps, ses longs doigts jouer avec mes tétons et mon clitoris. Je veux sentir ses doigts jouer dans ma chatte pour faire couler mon élixir d’amour. Mais comment faire pour l’attirer dans mon lit ou me glisser dans le sien ?

 

====o====

 

Cela fait maintenant dix jours que tous les soirs je suis discrètement Christian lorsqu’il rentre chez lui. Heureusement, je suis moins sollicitée par l’entreprise j’ai donc un peu plus de temps pour moi et mes fantasmes.

 

Il ne se passe pas un soir où en rentrant chez moi, je ne me livre pas aux caresses les plus folles dans mon lit en pensant que c’est Christian que me les prodigue.

 

Comment faire pour l’amener dans mon lit ? Comment faire pour me glisser dans le sien ? A force de réfléchir, je trouve une solution. Je vais simuler un accrochage entre ma voiture et la sienne devant son domicile. Il faudra bien qu’il me fasse entrer pour le constat…

 

Ce soir c’est décidé. Comme d’habitude je suis Christian avec mon 4 X 4 mais je me laisse volontairement distancer. Je sais où nous allons !

 

Sa voiture est garée comme tous les soirs au pied d’un lampadaire et empiète légèrement sur la chaussée. Au moment où je passe à sa hauteur, je donne un petit coup de volant ce qui fait que les deux carrosseries frottent l’une contre l’autre. Les dégâts ne sont pas trop importants.

 

Je m’arrête aussitôt et je vais frapper à sa porte pour lui expliquer ce qui vient de se passer. J’avais bien calculé. Pour renseigner le constat, Christian me fait entrer chez lui. Ce n’est pas un taudis mais les deux pièces que je peux voir sont meublées de bric et de broc. Le réfrigérateur est hors d’âge tout comme la cuisinière à gaz. Deux fauteuils passablement défraichis sont placés côte-à-côte devant une télévision qui date au moins des années 1990.

 

Par la double porte vitrée je peux voir sa chambre meublée d’un sommier sur pied et d’une armoire à bon marché. Mais tout de suite je remarque les photos de filles plus ou moins dénudées punaisées un peu partout.

 

Tout cela n’a rien à voir avec le luxe qui m’entoure habituellement, meubles de style, bibelots anciens, etc. dans un confort douillet où je me sens bien.

 

Pendant que nous remplissons le constat, Christian m’offre un jus de fruit en s’excusant : il n’a rien d’autre ! J’en profite pour regarder ses mains longues et fines et de nouveau le fantasme de les sentir sur mon corps m’envahit.

 

Nous bavardons ensuite comme deux vieux amis qui se retrouvent. Je l’interroge sur sa vie sentimentale : un désert semblable au mien !

« Jusqu’au printemps de l’année précédente, j’avais une copine mais elle s’est lassée de voir la vie que nous menions, à toujours calculer comment nous finirions le mois. C’est vrai qu’avec le maigre salaire d’un emploi à temps partiel, la vie est difficile. Depuis bientôt deux ans, je suis seul.

- Et toutes ces photos, c’est pour te faire rêver ? »

 

Je me jette littéralement à sa tête. Nous avons le même âge à quelque mois près aussi nous passons au tutoiement. Ce soir, je porte la jupe la plus courte que j’ai pu trouver dans ma garde-robe, un corsage un peu transparent au travers duquel on distingue un soutien gorge le plus réduit possible (facile, je n’ai pas une forte poitrine).

 

Dessous, je ne porte qu’un tanga et un serre taille qui maintien mes bas. Des bottes à hauts talons montant jusqu’au genou complètent ma tenue. Je me fais l’effet d’une grue qui attend son client mais je n’en ai cure.

« Pour une fois, voir une femme en chair et en os nue devant toi, ça ne te dirait pas ? »

 

Avant qu’il ait pu répondre, interloqué par ma proposition, je commence à déboutonner le corsage que je fais glisser jusqu’au sol en même temps que ma jupe.

 

Je m’offre à lui. Je sens son regard qui parcourt mon corps et le détaille tout à loisir. Je m’approche de Christian et lui prenant les mains, je les place autour de ma taille. Il a compris le message !

 

Pendant que je relève son tee-shirt et son maillot de corps pour dénuder son torse, il remonte ses mains jusqu’à mes seins. Doucement il les masse dans un mouvement tournant qui immédiatement entraine l’inondation de ma vulve tellement j’avais envie de cette caresse mâle avec ses longues mains.

 

Puis il descend jusqu’à mon pubis et découvre combien il est humide au travers de la dentelle de mon tanga. Je suis déjà ivre de plaisir quand d’un geste ample il m’enlève dans ses bras pour aller m’étendre sur la courte pointe de son lit.

 

Je suis à lui, totalement livrée et consentante à tout ce qu’il va me faire. En quelques secondes j’ai devant moi un beau jeune homme nu, grand et svelte, à la musculature finement dessinée. Christian s’agenouille devant moi, des ses belles mains il entrouvre mes cuisses alors que mes pieds reposent au sol. Je vois son visage s’approcher de ma fourche et je ne tarde pas à sentir son souffle chaud sur ma chatte encore couverte.

 

Comme dans un des mes rêves, je sens ma culotte descendre le long de mes cuisses et des mes jambes. Je l’imagine roulée en boule sur la descente de lit. Puis, c’est une langue agile qui commence un ballet érotique dans ma fente, remontant de son entrée jusqu’au clitoris pour redescendre ensuite. Waaouhh ! Que c’est bon !

 

Pour mieux apprécier la caresse, je remonte mes jambes en plaçant mes mains sous mes genoux. Je me livre comme une catin. Des frisons de bonheur parcourent mon corps en même temps que je sens ma jouissance monter dans ma vulve pour éclater soudainement. Je n’avais jamais autant joui avec mon amour de vacances.

« Viens, j’ai envie que tu me prennes ! Je suis à toi ! »

 

Je dis cela sans honte ! Oui j’ai envie de sentir sa bite au fond moi. Elle n’est pas tout à fait comme dans mes fantasmes où j’imaginais des sexes longs et de bonne taille. Celui de Christian est long, c’est vrai, mais même bandé à fond comme il l’est, il reste plutôt mince.

 

Pendant qu’il fouille un tiroir à la recherche d’un préservatif, je me débarrasse de mon soutif et de mes bottes. C’est presque nue que je m’offre à Christian, allongée au centre du lit, les cuisses ouvertes mais les yeux fermés. Je le veux aussi bien dans mon corps que dans mon esprit ou fantasme et réalité se mélangent..

 

Je sens quand il monte sur le lit, je devine quand il vient entre mes cuisses et se penche pour embrasser successivement mes deux seins en mordillant le téton. Puis au moment où Christian pose ses lèvres sur les miennes, je sens son sceptre de chair pénétrer en moi.

 

Je n’attendais que cela depuis des jours ! Enfin je sens un sexe bien vivant coulisser dans ma chatte étroite inondée de cyprine. Oui, je découvre que je suis étroite car les parois se moulent bien sur l’épieu de chair qui l’ouvre.

« Oui, vas-y baise moi bien ! Je suis à toi ! »

 

Christian savoure autant que moi cette étreinte, attentif à la montée de ma jouissance, prenant son temps, la laissant refluer pour mieux revenir ensuite de plus en plus impérieuse jusqu’au moment où elle déferle en moi en même temps que je sens les jets drus de son sperme frapper le fond de mon vagin au travers du fin latex du préservatif.

 

Ce n’est qu’au petit matin que je regagne mon domicile, comblée de jouissance car nous avons baisé comme des forcenés toute la nuit, ne nous accordant du répit que pour mieux recommencer ensuite…

 

Christian a comblé ma soif sexuelle mais désormais, je suis en manque, encore plus qu’avant ! Sans cesse mes pensées, si je n’y prête pas attention, s’envolent vers lui, vers ses mains que j’imagine caresser les parties sensibles de mon corps, à son sexe que j’ai l’impression de sentir en moi en permanence.

 

Peu m’importe l’inconfort de son logis, ce soir encore je m’apprête à aller rejoindre Christian pour une nuit torride qui au matin me laissera épuisée mais comblée de sensations oh combien délicieuses et ayant hâte de recommencer dans une nuit prochaine. Ce que je veux, c’est du sexe pour le plaisir du sexe !

Dim 19 mai 2013 7 commentaires

Un pur plaisir, cette histore.. vraie ou inventée ?

Michel de Lyon - le 20/05/2013 à 23h58

Le Matou t'as repondu, Michel... je l'espérais vraie aussi...

Sophie de R.

@ Michel de Lyon : Ce n'est qu'une pure fiction mais je suis ravi qu'elle t'ait plu ! 

Le Matou libertin - le 21/05/2013 à 07h57

Quel dommage....

Sophie de R.

Je ne suis pas fan des récits trop long, mais là, c'est tout juste si je ne l'ai pas trouvé trop court. Vraiment super...

Cachotier - le 22/05/2013 à 01h12

Alors, nous sommes au moins trois à avoir adoré ! lol

Sophie de R.

merci pour ce superbe récit on est hypnotisé du début a la fin et franchement j avoue j ai adoré.

eddy16000 - le 22/05/2013 à 09h53

Alors, nous sommes au moins deux !

Sophie de R.

Bonsoir.

Complètement hors-sujet, mais j'ai remarqué, en lisant vos écrits, que tous vos personnages au moins de sexe féminin, sont de grande taille, feriez vous un complexe  sur votre taille?(je parle de la stature, et rien d'autre).

 

gaetan - le 23/05/2013 à 04h03

Depuis, le Matou a repondu !

Sophie de R.

@ à Gaètan : Force est de constater que les filles de maintenant sont de plus en plus grandes... Quant à ma taille : 1.83m, je ne pense pas que cela joue...

Le Matou libertin - le 23/05/2013 à 07h35

Et pas que les filles ! toute la generation actuelle de jeunes est plus grandes que celle d'il y a 40 ans...

Sophie de R.

joyeux anni...

merci pour ton blog qui me fait bander comme 1 âne

Luca - le 23/05/2013 à 22h33

Merci de tes voeux, avec un retard inadmissible.. le net continue de me jouer des tours !

et je suis ravie que les histoires te fassent un tel effet !

Sophie de R.