Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Première partie
Je me nomme Renan Garit. J’ai fêté mes quarante ans il y a quelques semaines. Globalement, on peut dire que j’ai réussi ma vie professionnelle. Aussitôt après avoir obtenu mon diplôme d’architecte, j’ai été embauché pendant un an comme stagiaire dans un grand cabinet puis, devant les idées innovantes que j’apportais, le directoire du cabinet a décidé de m’embaucher définitivement. Ma femme Aline travaille aussi avec moi dans mon cabinet.
Depuis le début de l’année, je dirige une petite équipe qui met au point un grand projet de construction de chalets en bois destinés à équiper plusieurs campings de grand luxe en divers endroits de France.
C’est un projet qui porte sur plusieurs millions d’euros et pour le mener à bien nous devions importer directement les kits de construction en provenance du Canada mais finalement nous y avons renoncé au profit d’une entreprise française qui vient de se lancer dans ce type de maison en bois. C’est ainsi que je me suis retrouvé à Strasbourg avec les deux avocats du cabinet pour finaliser le projet de contrat avec une entreprise vosgienne mais dont le siège social se trouve dans la capitale alsacienne.
Bien sur, avant d’en arriver là, j’ai fait de nombreuses navettes, seul ou accompagné par le directeur technique du cabinet pour mettre au point les choses. Il était en effet indispensable que l’entreprise retenue soit en mesure, une fois le contrat signé, de fournir dans les délais impartis, les kits de construction conformes au cahier des charges. Elle devait en outre former les personnels devant assembler les chalets sur les dalles de bétons coulées dans les divers lieux retenus.
Le contrat est signé au cours de l’après-midi. Cela prend pas mal de temps car, outre le contrat principal, il y a autant de contrats annexes qu’il y a d’implantations prévues. Là, les promoteurs et responsables de chaque projet participent à la séance de signatures. Cela se termine autour d’un buffet arrosé de champagne.
M. Mittelberger, le patron de l’entreprise vosgienne nous présente alors Sophie Potton, le commissaire d’une exposition qu’il soutient et nous invite à la rejoindre pour participer au vernissage qui doit avoir lieu au cours de la soirée.
Sophie est une jeune femme d’une trentaine d’années. Grande brune aux cheveux noirs de jais coupé en carré court avec une mèche revenant sur le front. Elle a un visage à l’ovale parfait, éclairé par deux grands yeux bleus qui lui font un regard magnétique et une bouche aux lèvres ourlées maquillés de rouge vif.
Le nez étroit est droit ce qui lui fait un profil très agréable. Elle porte une robe assez ajustée sur son corps aux courbes harmonieuses. Le décolleté discret, orné d’un double rang de perles, dégage un cou fin et des seins petits, comme je les aime. C’est une belle femme très agréable à voir, et très féminine aussi.
Verre sur verre de champagne, j’apprends qu’elle habite aussi Paris et qu’elle est à Strasbourg pour lancer l’exposition, c’est-à-dire une quinzaine de jours. Au cours de la soirée, nous bavardons ensemble aussi souvent que nous permettent les hôtes de marque et invités.
Cette coquine déploie tout son charme auprès de ses hôtes dans une conversation agréable, mais chaque fois qu’elle le peut, elle revient vers moi. Elle s’intéresse beaucoup à moi et en quelque sorte, cela me flatte. Elle n’épargne aucun détail sur sa vie quelque peu trépidante.
J’avoue que tout cela ne me laisse pas indifférent tant cette belle femme est séduisante et cultivée. Cela me change des propos techniques de la négociation menée avec les deux avocats… Je suis très attiré par son charisme, son charme et son assurance.
Au milieu de la conversation, quelle n’est pas ma surprise lorsqu’elle passe au tutoiement avec un petit rire et en laissant entrevoir une familiarité qui, loin de me gêner, me plait beaucoup.
Sous l’effet émoustillant du champagne, je voyais ses petites lèvres s’ouvrir et se fermer en imaginant leur saveur délicieuse. À ce moment précis, je suis déjà tombé sous son charme. Sophie n’a d’yeux que pour moi, et avant de considérer autre chose, je pense à ma femme encore une fois… La partie est perdue, d’autant plus que je suis très excité à l’idée d’explorer le corps de ma nouvelle connaissance, à la recherche d’un peu de plaisir. Pour la première fois, je vais sans doute être infidèle à Aline. Je crois que je bande, oui je bande en effet en pensant à Sophie.
Depuis que je suis marié avec Aline, je n’ai jamais fauté malgré les sollicitations sans équivoque des clientes ou des collègues de travail. Mais là, je commence à penser que si je pousse un peu mon avantage, il est certain que je lui plais, je peux envisager une nuit avec Sophie.
Au moment où je prends congé pour regagner mon hôtel, quelle n’est pas ma surprise lorsque Sophie m’invite à rester avec elle le temps de fermer la galerie :
« Inutile de prendre un taxi, je suis au même hôtel que toi ! »
Pendant que les serveurs et les surveillants des tableaux quittent l’endroit, Sophie pousse la conversation jusqu’au bout, en enchaînant des sujets de plus en plus sexy. Elle me raconte qu’elle vient de se séparer de son copain et qu’elle ne s’est jamais mariée. Elle est donc libre !
« Je n’ai pas l’habitude de rencontrer des mecs comme toi, sérieux et charmants en même temps… »
Ce compliment ne manque pas de faire son effet, car je suis très sensible aux flatteries je l’admets. Ce à quoi je réponds :
« Toi, tu sais que tu es plus que charmante,… très belle… »
En me clignant de l’œil en guise de réponse, la commissaire du vernissage part pour donner les derniers ordres au veilleur de nuit de la galerie et revient en se dandinant comme une sirène, son corps se reflétant sur le sol ciré.
On sort ensemble et m’invite à monter dans sa voiture. Une dizaine de minutes plus tard, nous entrons dans le garage souterrain de l’hôtel et après être passés par la réception, nous prenons l’ascenseur pour monter dans nos chambres. Je ne sais pas encore comment agir, car c’est la première fois que je me laisse draguer comme ça par une fille. Marié et fidèle, je ne sais pas trop comment me comporter.
Ma compagne est tellement sure d’elle-même que je n’ose rien dire ou faire, sauf un petit SMS que j’envoie aux avocats pour leur dire que je vais passer la nuit dehors, pas loin de notre hôtel et qu’ils ne croient à rien de mauvais. Nous nous retrouverons à l’aéroport.
Sophie me prend par le bras et m’entraine vers sa chambre. Son petit décolleté dans lequel j’aperçois la naissance de sa poitrine, me rend fou et je bande grave, sans autre idée en tête que de passer aux choses sérieuses, sans plus de préliminaires.
Sitôt la porte refermée, ma compagne se colle littéralement à moi de tout son corps. Avec ses talons hauts, elle est presque aussi grande que moi. Elle presse son bassin contre le mien et entame une danse lascive qui fait dresser encore davantage mon sexe dans mon boxer. Il palpite contre son ventre et puis ressort un petit peu par dessus la ceinture, se profilant comme s’il voulait agir pour son compte.
Nous nous embrassons comme des furieux, mêlant nos langues dans une joute humide à en perdre le souffle. C’est elle qui prend l’initiative. Alors que nous sommes toujours collés l’un à l’autre, elle fait descendre le zip de sa robe et la fait glisser jusqu’au sol.
Je peux admirer sa plastique irréprochable encore voilée par un soutien gorge et un shorty assorti en dentelle immaculée qui tranchent sur sa peau mate. Elle porte des bas auto-fixant fumés. Je ne réponds plus de moi, tellement sa poitrine et son petit cul m’ont mis dans tous mes états. C’est la première fois qu’une femme m’allume à ce point…
En moins de trente secondes, je suis aussi nu que Sophie. Ma queue bandée à l’extrême fait une bosse imposante dans mon boxer que la belle fait glisser le long de mes cuisses en s’agenouillant devant moi. Elle prend ma bite d’une main et l’introduit dans sa bouche pour l’enduire de salive et son autre main descend jusqu’à sa vulve qu’elle caresse doucement tout en me suçant.
Mais l’un comme l’autre, c’est désormais autre chose que nous voulons. Je la relève et je la conduis vers le lit où elle s’allonge en me tendant les bras après s’être débarrassée de sa lingerie :
« Vas-y, baise-moi ! Fort ! »
Je la rejoins et m’allonge entre ses cuisses ouvertes. Ma bite est bandée comme un épieu que j’introduis dans sa gaine humide et chaude. Comme pour mieux me retenir en elle, Sophie croise ses jambes sur mon dos pendant que j’entame le va-et-vient.
Quelle est chaude ! Chaque fois que ma bite entre en elle, Sophie pousse une sorte de feulement de contentement et je sens ses muscles internes masser mon gland quand il arrive au fond.
J’ai tout oublié ! Aline et ma fille Alicia, la fidélité et l’amour que j’ai pour elles, tout çà est passé à la trappe. Je suis entièrement subjugué par Sophie à qui je fais l’amour à grand coups de reins, sortant à chaque fois de sa chatte pour mieux y entrer ensuite jusqu’à ce que la jouissance nous emporte une première fois…
Après quelques instants de repos, Sophie me reprend en bouche pour ma faire raidir. Quelques coups de langue et quelques allers-retours plus tard, je suis à nouveau bandé comme un cerf en rut. Alors que je suis sur le dos, Sophie vient s’empaler en amazone sur mon sexe qui entre dans sa chatte pleine de nos fluides. C’est elle qui me baise, montant et descendant sur ma bite qui va buter au fond sa gaine.
Je ne pense à rien. Je savoure le moment présent. Personne ne saura que j’ai eu une nuit coquine pendant ce voyage d’affaires… et soudain Sophie se tétanise et jouit en exprimant bruyamment son plaisir qui déclenche aussitôt le mien.
Au petit matin, nous nous réveillons dans les bras l’un de l’autre. Au cours de la nuit, nous avons encore baisé une fois. Sophie a voulu que je la prenne en levrette pour achever de « me vider » selon son expression.
Nous échangeons nos numéros de téléphone et je quitte sa chambre discrètement.
Ce n’est qu’après avoir regagné ma chambre que je réalise ce qui s’est passé. Pour la première fois j’ai été réellement infidèle. Ce qui est sûr, c’est que souvent je fantasmais sur certaines femmes rencontrées, imaginant ce que nous ferions si… Mais c’était toujours resté dans le domaine du rêve.
Là, ce n’avait pas été un rêve. J’étais tombé sur une véritable femelle assoiffée de sexe, qui savait ce qu’elle voulait, du sexe pour le sexe, sans s’embarrasser d’une quelconque morale. Bof ! Pour moi, même si je n’oublierais pas de sitôt cette soirée, ce n’était qu’un coup d’une soirée… Il n’y aurait pas de lendemain.
Dans le taxi qui, quelques heures plus tard, m’amène vers l’aéroport où je dois retrouver mes compagnons de voyage, une sonnerie sur mon portable me prévient que j’ai un SMS et en l’ouvrant je peux lire : « Au plaisir de te revoir. Sophie ».
A suivre...
très bien écrit, comme d'hab'. J'ai hâte de lire la suite
Superbement écrit. je file au second.
Bravo gé.
Je joins mes propres félicitations aux tiennes !
Merci Matou vvivement la suite