Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Troisième partie
A la maison, chaque fois que le téléphone sonne, je sursaute craignant que ce soit Sophie. Heureusement, ma ligne est protégée et seuls quelques collaborateurs triés sur le volet connaissent son numéro. Le weekend se passe calmement, mais je suis angoissé. Je n’ai pas cessé de retourner le problème dans tous les sens, cherchant la meilleure solution.
A un moment, je pense tout avouer à ma femme et déposer plainte à la police, mais je finis par comprendre que cela pourrait me couter très cher : un divorce, le scandale dans l’entreprise, bref ce n’est pas le bon choix…
Dès la première heure le lundi, je contacte un ami en qui j’ai une confiance absolue, dans son jugement et sa discrétion. Je lui expose mon problème et il me conseille « d’allumer un contre feu ».
Je ne vois pas trop bien ce qu’il entend par là ! Mais il m’explique que, si je le veux il peut contacter un détective privé pour nous fournir des renseignements compromettants sur le passé de Sophie, afin de l’obliger à laisser tomber son chantage ignoble.
Ainsi, j’aurais de la matière pour la neutraliser définitivement. Mon ami me propose d’appeler lui-même l’enquêteur. Cela me soulage profondément et je le remercie de tout mon cœur. Quel bonheur d’avoir des amis comme lui !
En effet, l’enquête vient rapidement à bout et quelques jours plus tard, il m’appelle pour me raconter les résultats. Notre petite garce a des antécédents en matière de chantage, et portées contre elle, quelques plaintes qui n’ont jamais abouti à rien de concret, faute de preuves.
Mais moi, j’en ai… des preuves, surtout son courriel où le chantage est très clair. Si je me présente à la police, ils me croiront sans aucun doute, et elle sera condamnée à payer une forte amende voire à de l’emprisonnement.
Tout aurait pu finir là, mais mon ami me demande de la voir une dernière fois. Dès que notre conversation est terminée, j’appelle Sophie pour lui proposer une rencontre « en terrain neutre » le soir même. Elle m’a piégé, à mon tour de lui rendre la monnaie de sa pièce !
A dix-neuf heures, nous nous retrouvons dans un restaurant en haut des Champs Elysées, où j’ai retenu un petit salon pour diner au calme, et ensuite emmener Sophie à l’appartement (prêté par le détective) situé non loin de là dans un immeuble discret que j’ai repéré au préalable.
Sophie s’est mise en frais. Elle est splendide dans ses vêtements de prix. Elle porte un pantalon en cuir beige qui lui fait comme une seconde peau tant il est ajusté. Elle est chaussée de bottines à talons très hauts qui, lorsqu’elle se déplace, lui font une démarche chaloupée qui attire le regard des hommes.
En haut, elle porte un sweatshirt à col roulé en fin lainage qui lui moule le buste au plus près. Autour du cou, elle porte un long collier en or et son visage est maquillé avec une élégance discrète.
Après un souper léger, nous arrivons vers vingt-et-une heures dans l’appartement. C’est très bien aménagé. Le salon est meublé de profonds fauteuils et d’un vaste canapé en cuir et la chambre ressemble beaucoup à un boudoir de femme avec là aussi, de nombreux miroirs disséminés ça et là comme dans le salon...
Dès que nous sommes dans l’appartement, Sophie vient vers moi. Je la serre dans mes bras et elle me dit aussitôt :
« Enfin !
- Tranquille, on est là pour ça !… »
Nous nous embrassons et une envie folle d’elle m’embrase comme une allumette sous le feu. Je me dis que c’est le comble de la faiblesse humaine, de la désirer malgré tout, malgré le chantage ignoble qu’elle me fait subir.
La coquine se colle à moi de tout son corps, glissant une cuisse entre les miennes pour frotter la fourche contre moi. Puis elle s’agenouille devant moi, fait descendre le zip de mon pantalon et va chercher ma bite dans mon boxer.
Je m’efforce de penser à autre chose pour ralentir ma bandaison malgré la fellation savante de Sophie qui introduit mon sexe jusqu’au fond de sa gorge... Jamais encore elle ne m’a sucé avec autant d’application comme pour me dire : regarde ce que tu as perdu !
Mais ses talents de suceuse finissent par faire leur effet et bientôt ma bite est dressée comme un épieu devant moi. En me déshabillant entièrement, je ne peux freiner le déroulement irréversible de ces préliminaires. Le sexe l’emporte aussi bien dans sa tête que dans la mienne.
« Viens… »
En disant cela, Sophie ôte son sweatshirt sous lequel elle porte un soutien gorge très réduit, qui présente ses seins plus qu’il ne les soutient. Avec difficulté tant il est ajusté, elle fait glisser son pantalon de cuir sous lequel elle ne porte qu’un mini-string de dentelle assorti au soutif.
Je remarque aussitôt qu’elle a rasé ou épilé son pubis. Oh, sa toison n’était pas très fournie, mais là, découvrir son bas ventre lisse, c’est terriblement excitant… Sophie s’allonge en travers du lit, les cuisses grandes ouvertes, les pieds au sol. Toute nue et montrant son bas ventre, elle laisse tomber d’un ton très suggestif :
« Baise-moi ! »
La bite toujours bandée tant cette salope assoiffée de sexe me chauffe les sens et m’excite, je m’approche de cette belle garce. Je commence un cunnilingus très appliqué, glissant mes mains sous ses fesses comme pour la retenir alors que Sophie se livre entièrement à la caresse. Elle passe une main dans mes cheveux et de l’autre je la vois agacer les pointes de ses seins au bourgeon dressé.
Je ne veux pas la faire jouir ainsi. Je me relève et alors qu’elle est toujours dans la même position, j’éperonne violemment sa chatte toute ruisselante de cyprine, m’introduisant d’une poussée brutale jusqu’au plus profond de sa gaine humide et chaude.
« Oui ! Vas-y mon salaud, baise-moi fort ! Je n’attends que ça ! »
Je fais des mouvements amples de plus en plus rapides, sortant à chaque fois de la chatte de Sophie pour la reprendre violemment aussitôt. Elle prononce des mots incohérents auxquels je ne prête pas trop attention mais qui ne cadrent pas avec son élégance et son raffinement. Je l’avais déjà remarqué : quand elle fait l’amour, Sophie devient vulgaire et grivoise. Sophie jouit la première et je jouis aussitôt après, déversant dans sa chatte quelques jets puissants de sperme.
« Tu as eu ce que tu voulais, espèce de garce ! Tu n’es qu’une assoiffée de sexe, tu n’as aucun sentiment. »
Mais quelques minutes plus tard, je la rejoins sur le lit pour la prendre dans mes bras. Je joue le jeu à fond et nous bavardons sans engager de polémique. Surtout, ne pas l’embarquer dans un domaine épineux, c’est le conseil que m’a donné mon ami pour mieux profiter de la soirée et surtout, il m’a conseillé de ne rien lui dire sur la « surprise » qu’on lui réserve pour le lendemain.
Sophie joue distraitement avec mon sexe, faisant aller et venir sa main droite sur la hampe pour la masturber et entretenir ma bandaison. Puis elle s’allonge sur moi, coinçant ma bite entre ses cuisses dans un premier temps et ensuite elle la place entre ses seins menus pour achever de me faire dresser.
Elle est chaude comme la braise ! Elle fait tout pour bien m’exciter ! C’est vraiment une femelle gourmande de sexe… Quand je suis bien bandé et très excité par ses caresses, Sophie se dégage et s’agenouille pour m’offrir la vue de son cul levé bien haut. Je peux voir son abricot ouvert avec les lèvres proéminentes et aussi son œillet qui palpite doucement dans sa raie.
Je veux la prendre par le cul, j’en ai tellement envie, pour me venger d’elle en l’avilissant ainsi. Elle est si chaude que je suis sûr qu’elle ne refusera pas… sans savoir ce qui me traverse l’esprit.
Je n’ignorais rien de cette pratique mais c’est vrai, jamais je n’avais sodomisé Aline ni aucune des femmes rencontrées avant elle. Là, j’en avais une envie folle. Sans rien dire, je me place comme si j’allais la prendre en levrette et doucement, j’écarte ses fesses avec mes mains, en appuyant mon gland sur son orifice plissé qui s’ouvre sous la poussée.
« Oh oui ! Encule-moi ! Baise-moi le cul ! Déchire-moi de ta bite ! »
Toujours ce langage trivial ! Je me place comme si j’allais la prendre en levrette et doucement j’appuie mon gland sur son orifice plissé qui s’ouvre sous la poussée. Tout aussi doucement je m’introduis dans sa gaine étroite mais Sophie doit trouver que je ne la prends pas assez vite ou assez fort. Elle recule son cul brusquement et d’un seul trait ma bite est fichée tout au fond.
Effectivement elle est ouverte. Je suis entré dans son cul aussi facilement que dans sa chatte mais j’y suis très serré. Quand je suis arrivé au fond, Sophie a poussé un feulement sourd pour exprimer son contentement.
Je place mes mains de chaque côté de sa taille étroite et je la sodomise à longs traits, ressortant presque à chaque fois de son œillet pour la pénétrer en force comme elle le souhaite.
Puisque c’est ce qu’elle veut, je vais la satisfaire… pour qu’elle ne se doute pas que cette rencontre est la dernière… Elle n’imagine pas que nos ébats sont filmés et photographiés.
Au cours de la nuit, nous faisons l’amour quatre fois et nous finissons par nous endormir, ivres de plaisir et de fatigue tant nous nous sommes donnés…
Au matin, après une douche rapide prise en commun, nous nous séparons. Sophie dit :
« A bientôt, on recommence quand tu veux !
- Bien sur ! Quand tu veux ! »
Je dis cela sur un ton ironique qu’elle ne relève pas. Au bureau, la journée se passe dans le calme : pas de SMS ni d’appel téléphonique de Sophie… Ouf ! Quel soulagement de pouvoir travailler dans la sérénité, d’autant que j’ai pris du retard avec tous ces rendez-vous.
En fin de journée, mon ami vient me voir avec le détective pour me montrer ce qu’il a réalisé. C’est très explicite. On entend bien nos conversations et les séquences filmées et les photographies prises dans le salon sont parlantes et il me fait entendre la conversation enregistrée avec son téléphone portable lorsqu’il a rencontré Sophie en début d’après midi.
Mon ami lui expose la situation en lui remettant une enveloppe qu’elle a ouverte immédiatement : elle y trouve la copie des plaintes de ses précédentes victimes, la copie du courriel qu’elle m’a adressé pour amorcer son chantage et des photos prises la veille au soir.
Elle a pleuré puis l’a copieusement insulté abandonnant son langue de femme sophistiquée, raffinée, distinguée, pour un langage de harpie, (sale con, salaud, etc.). Elle n’a pas dissimulé sa peur que j’aille au bureau de police avec toute cette documentation, et promet à mon pote de ne plus me déranger.
Il ne me reste qu’à payer les honoraires de l’enquêteur et remercier mon ami pour son aide.
Le cauchemar est fini.
Je suis de ton avis, cher cachotier...
Très belle trilogie, avec juste ce qu'il faut de vugarité.
Excellent auteur. Bravo Gérard.