Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

 

1ère partie.

 

A un peu plus de trente ans, je me retrouve seul, en instance de divorce, lassé des incartades de ma chère et tendre dont j’ai découvert le manège il y a quelques semaines lorsque j’ai trouvé sur l’ordinateur des messages qui étaient sans équivoque.

 

Je n’utilise presque jamais cet ordinateur dont Blandine se sert pour faire ses achats sur les sites de vente en ligne. Cette fois-ci, cette garce a pour amant un de ses collègues de bureau. Et cela dure déjà depuis quelques mois.

  

Après une explication orageuse, je quitte le domicile conjugal dont je lui laisse la jouissance avec nos deux jeunes enfants et je m’installe provisoirement dans un hôtel bon marché en proche banlieue.

 

Quelques jours plus tard, je vais trouver la chef du personnel de la société pour laquelle je travaille pour lui demander conseil sur les démarches à entreprendre. J’ai une totale confiance en elle comme la plupart des employés de la boite. Elle est aussi conseiller juridique de formation, donc ses avis seront les bienvenus.

 

Lorsqu’elle me demande où je loge, elle me dit que cela ne pourra pas durer très longtemps vu le prix des chambres d’hôtel.

« Si cela peut vous convenir, je vais proposer au directeur de vous prêter le temps de trouver un logement, le studio aménagé au dernier étage de l’immeuble. »

 

Elle décroche le téléphone et après une brève conversation, elle me dit :

« C’est d’accord pour trois mois. On verra ensuite. »

 

Suit un nouveau coup de fil au responsable des moyens généraux pour le prévenir et lui dire que nous allons passer chercher les clés. Nous nous retrouvons tous les deux au sixième étage sous les toits pour la visite et l’inventaire des lieux.

 

Je ne manquerai de rien car le studio est complètement équipé et je serai au calme car la fenêtre principale et une lucarne donnent dans la cour intérieure de l’immeuble.

 

Le soir même, j’emménage dans le studio auquel je peux accéder directement par l’escalier de service. Mes deux valises de vêtements et objets divers sont vite rangées dans les placards aménagés.

 

Après un diner rapide d’un plat réchauffé au four à micro-ondes, je m’allonge sur mon lit où je repense à nos années de bonheur déçu. Que s’est t’il passé ? Comment en sommes nous arrivés à cette situation ? Mais je ne tarde pas à m’endormir tout habillé, fatigué de la journée et des soucis…

 

Le lendemain, après une nuit de cauchemars où je vois en rêve ma femme participer à une bacchanale, je me réveille avec la bouche amère comme si j’avais pris une cuite. Je prends une longue douche, alternant le chaud et le froid pour me donner un coup de fouet puis je vais au café du coin prendre mon petit déjeuner avant de rejoindre le bureau.

 

En arrivant, je trouve à ma place une enveloppe contenant un petit carton :

« Voici les coordonnées d’un avocat. Il vous attend à 14 h 30 cet après midi. Vous êtes libre. »

 

La matinée s’écoule lentement en activités diverses et à l’heure de la pause de midi, je monte jusqu’au studio prendre divers documents personnels. En attendant l’heure d’aller à mon rendez-vous avec l’avocat, j’en profite pour jeter quelques regards dans la cour intérieure dont je ne connais que le bas où nous garons quelques véhicules de la société.

 

Au même niveau que moi, il n’y a que des fenêtres de toit qui doivent servir à éclairer les combles. Par contre mon regard plonge vers les étages inférieurs où certaines fenêtres sont uniquement pourvues de rideaux de voilages. L’une d’elle attire plus particulièrement mon attention au 5ème étage.

 

Derrière le voilage transparent, je distingue un grand lit mais il semble n’y avoir personne dans cet appartement dont au moins deux fenêtres donnent sur la cour car rien ne bouge. Peut-être aurais l’occasion de jouer les voyeurs si les occupants ne ferment pas d’autres rideaux devant les baies vitrées…

 

En fin d’après-midi, je repasse par le bureau où depuis mon ordinateur je laisse un message à la chef du personnel et je prépare les documents que l’avocat m’a demandé de lui procurer rapidement. Puis, je regagne le studio…

 

Il fait déjà presque nuit et les deux fenêtres du 5ème étage ne sont toujours pas éclairées. Ce n’est que vers vingt et une heuress que je remarque des lumières atténuées (un éclairage indirect et des bougies certainement) qui éclairent les deux fenêtres.

 

Pour mieux distinguer les deux ombres que je vois se déplacer dans les pièces, j’éteins toutes les lumières et je vais me poster derrière la lucarne du coin cuisine.

 

Après un certain temps, je distingue mieux ce que je vois : un couple dont je ne peux déterminer l’âge mais il me semble qu’ils sont tous les deux en tenue légère. La femme ne porte certainement que son soutien gorge et un string et l’homme simplement un boxer et un T-shirt.

 

Les silhouettes bougent avec des mouvements très suspects. Bien que ce soit évident qu’ils prennent leur pied, je ne réalise pas vraiment ce qu’ils font. Ou plutôt si mais je prends mon temps pour compléter avec mon imagination ce que je ne peux pas voir directement à cause de la pénombre.

 

Très sur de ma cachette, j’ouvre un peu plus les volets de la cuisine pour me pencher un peu plus en avant dans la cour intérieure. J’entends comme un murmure venant de leur fenêtre que j’imagine être des gémissements, mais très lointains…

 

C’est elle qui gémit, la coquine, oui c’est bien elle. Ils sont debout là, je vois les deux corps confondus et j’ai du mal à distinguer les courbes féminines qui me permettent de deviner le reste. Le mec vient de plaquer sa compagne contre un mur, elle est soulevée, et appuie ses bras sur les épaules de son camarade.

 

La bouche ouverte et la respiration haletante, j’essaye de me placer encore plus près de la cour mais si je me penche plus en avant ils pourraient me voir. Là je réalise que j’ai la trique, une bosse qui palpite au rythme de mon cœur.

 

Après quelques secondes d’hésitation je sors ma verge pour me régaler, caché dans l’ombre de ma pièce. Levant lentement le regard pour constater qu’ils sont toujours là, je laisse ma main faire son travail pendant que mon regard suit les évolutions de ces deux corps presque impossibles à distinguer lorsqu’ils se frottent l’un contre l’autre.

 

Mes voisins ne sont plus debout, je crois qu’elle est assise sur lui à la fois appuyé contre un meuble. Je les vois de face maintenant mais leurs visages m’échappent toujours. Leurs petits cris sourds sont plus clairs et je vois bien que c’est la nana qui gémit.

 

Je ferme les yeux pendant une seconde pour mieux profiter des sensations jouissives que cette branlette dans le noir me provoque et ensuite je les rouvre afin de continuer d’épier ces deux inconnus voisins de palier.

 

Mais ils ne sont plus là… je me demande s’ils m’ont peut-être découvert, la main dans la verge et le torse nu… quoi qu’il en soit, je suis resté dans l’appartement pour le reste de la soirée sans oser sortir de peur de les croiser dans le palier.

 

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A suivre....

Ven 12 sep 2014 3 commentaires

Chère Sophie... Heureux de voir que ton site reprend de l'activité... Merci de publier mon histoire en seconde position après la " masturbation sous les palmiers " ! à bientôt !

Le Matou libertin - le 13/09/2014 à 08h44

A très bientot, et meme si je publierai moins qu'avant, tes recits figureront toujours en bonne palce !

Sophie de R.

Ah! le plaisir incomparable de regarder des coupls faisant l'amour.

Que de branlettes ai-je vécu dans ces situations !!

brunobi - le 20/09/2014 à 17h09

Et moi, que de plaisirs à me faire observer !.....

Sophie de R.

Ca m'étonne pas. Ceci, l'histoire est super.

Cachotier - le 30/09/2014 à 23h33

Je le pense aussi !

Sophie de R.