Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Tout en me parlant, il cherchait à m'embrasser. Il me caressait les cuisses, le corps. Je ne savais que dire que penser. Je n'osais le croire, et le voulais de tout mon cœur. Il me touchait doucement. Je bandais pour la première fois sous la caresse d'un homme. Je me taisais et écoutais ce qu'il disait tout bas pour m'exciter encore plus ; Il me fit remarquer que cela faisait plus de dix minutes qu'elles étaient parties, que si cela n'avait pas marché entre elles, ma femme serait déjà revenue. La porte du couloir privé était toute proche.

 

Il me confia qu’ils nous avaient remarqués à l'extérieur du club. Tous les deux avaient flashé sur Maeva, avant de s'apercevoir que nous aussi nous nous rendions au sauna. Je fermais les yeux pour visualiser ce qu'il me racontait… Qu'elles étaient nues, l'une contre l'autre, que chacune connaissait maintenant le gout des lèvres, de la sueur de l'autre. Je sentais qu'il ouvrait ma serviette mais je gardais les yeux clos. Je me demandais pourquoi ils avaient agi ainsi. Je me sentais profondément frustré, car mon rêve le plus cher, mon fantasme le plus érotique le plus fou se déroulait à quelques mètres de moi sans que je puisse le vivre. J'aurais voulu être avec elle, la voir, l'entendre l'aider pouvoir lui tenir la main, mais son épouse voulait être seule. Elle préférait être seule avec des jeunes femmes. Au lieu de vivre mon rêve, je me retrouvais dans les bras du mari. Pour Maeva comme pour moi c'était une grande première.

« Plus tard, si vous le voulez toujours », me murmura-t-il.  

 

Il me tenait et me serrait doucement dans sa main, il cherchait mes lèvres, et murmurait toujours des propos rassurants et excitants.

 

« Elle se fait branler en ce moment la jolie Maeva... comme toi. Comme toi, je suis sûr qu'elle aime... Comme toi elle se laisse faire... Elle va se faire lécher., est-ce qu’elle aime ça ?

- Oui elle adore que je lui fasse minette, » répondis-je, troublé.

 

Je m'attendais à chaque instant la voir, à l'entendre surgir en trombe. J'en avais peur et le redoutais. Comme s’il lisait dans mes pensées, il me dit tout bas :

« Ne t'inquiète pas, Elle prend son pied ta jolie petite femme. »

 

Je n’en pouvais plus de l'imaginer en ce moment avec une autre femme. Et son mari persistait à m'embrasser, léchant les gouttes de sueurs dans mon cou. Il me caressait doucement, me racontait tout bas ce qu'elles faisaient toutes les deux. Nous ne pouvions plus les rejoindre. Le couloir était fermé à clé. Cela ne prendrait plus beaucoup de temps maintenant. De toute façon, sa femme ne voulait pas que je sois là.

 

L’homme continua de me décrire la situation :

« Elles sont l'une contre l'autre maintenant, bouche contre bouche. Elles se font l'amour en frottant doucement leur corps, leurs seins, leur ventre. Elle la serre très fort contre elle. Elle va jouir en frottant sa chatte contre la sienne, contre ses jolies cuisses. »

 

J'imaginais, je devenais fou, je me laissais faire. Je l'écoutais. Cela n'avait plus aucune importance qu'une personne homme ou femme rentre, ou même que Maeva rentre et me voit. Je n'en pouvais plus. Moi, l’hétéro convaincu, j’étais en train de désirer un homme !  Il se mit accroupi devant moi, et emboucha mon sexe bien dur. Il commença à me sucer comme aucune femme ne l’avait jamais fait avant… Ce salaud faisait durer le plaisir stoppant sa caresse, alors que j'étais au bord de l'orgasme. Il me disait que lui aussi, elle le faisait bander, lui aussi aimerait la tenir, la forcer « se la faire ». Il hoquetait entre deux coups de langue qu'il aimerait la baiser, la faire jouir. J'étais si excité qu'au bout de quelques secondes, j'ai joui dans sa bouche.

 

Je suis resté un long moment sans pouvoir comprendre, sans pouvoir faire le moindre geste. Il me regardait, il me disait qu'elle aussi devait jouir en ce moment. Il s'est levé me disant et m'invitant à le suivre pour prendre une douche froide. Je le suivis sans mot dire, étourdi parce qu’il venait de se passer.

 

Plus tard, assis au bar, je n'arrivais pas à croire la réalité de ce qui se passait en ce moment. Comment Maeva, elle si timide, si réservée, pouvait être depuis trois quarts d'heure dans les bras d'une autre femme qui aurait pu être sa mère, et, cerise sur le gâteau, je sortais de ceux de son mari. Je trouvais le temps long. Elles ne revenaient toujours pas. Il me dit de ne pas m'inquiéter, que certainement elles avaient fini maintenant... et se reposaient l'une contre l'autre puisqu'elles avaient une heure de location de l'alcôve. Effectivement, au bout de longues minutes, elles sont sorties. Maeva se dirigea vers les douches sans un regard vers moi. Sa femme, qui nous avait vus, vient nous rejoindre et donna à son époux la clé qu'il devait rendre pour ne pas avoir à payer une heure de plus. Elle lui donna en plus la petite culotte blanche de Maeva qui était trempée de son excitation

« Tiens, garde-là en souvenir, » dit-elle à son mari.

 

Puis, s’adressant à moi :

« Votre femme est délicieuse... dans tous les sens du terme. Timide un peu au début, mais je ne déteste pas. »

Sidéré, je ne pus articuler un mot…  

Elle alla rejoindre Maeva sous la douche. Le mari rendit la clé et vient me chercher pour rejoindre les femmes. Il tenait la petite culotte en boule dans sa main, et de le voir la porter à son visage pour en respirer l'odeur m'excitait à nouveau. Maeva était sous la douche, les cheveux lâchés. Elle était belle. La femme à ses côtés l'aidait à se savonner. Elle nous tournait le dos, et nous montrait ses jolies fesses. Ma femme chérie avait un visage impassible. Je ne savais pas ce qu'elle pensait. En la séchant, je lui demandais si elle allait bien. Un petit « oui » fut sa seule réponse. Le type la regardait avec des yeux gourmands. C'est sa femme qui lui dit qu'elle était fatiguée.  Ils nous accompagnèrent dans les vestiaires. Nous nous sommes rhabillés chacun de notre côté. Elle dut enfiler son collant sans la petite culotte qui était de toute façon trempée et que gardait précieusement le mari. 

Ils nous invitèrent à boire un dernier verre à l'extérieur. Je ne n'osais pas lui parler devant eux. Je lui prenais la main. Elle était comme à l'ordinaire, et ne semblait pas m'en vouloir. Au bistrot, il sortit de son sac la petite culotte, et la porta de nouveau en boule à son visage en regardant dans les yeux ma femme qui rougissait. Sa femme lui demanda d'arrêter de l'ennuyer. Puis s'adressant à elle, elle lui demanda si cela allait. Plus bas, elle lui dit qu'elle avait beaucoup apprécié de passer un moment avec elle, tout en lui faisant remarquer que cela n'avait pas été aussi pénible que cela, qu'elle aussi avait apprécié ses instants.

Maeva rougissait de plus en plus et n'osait pas croiser et soutenir mon regard. J'avais mille questions à lui poser, mais je voulais être seul avec elle. La femme s'adressa à son mari à voix basse. Puis, elle nous proposa de rester ensemble encore un peu, de louer une chambre d'hôtel, ou alors de venir chez eux pour le reste de la journée, voire la nuit… J’étais abasourdi par une telle proposition. Nous étions loin de nos plans initiaux ! I Ils habitaient Aix-en-Provence, et je ne pouvais pas prendre de décision seul. Je demandais à ma femme de venir avec moi un peu plus loin pour que l'on en discute. Je la pris dans mes bras et lui demandais à voix basse si cela allait bien. Si cela c'était bien passé avec elle. Le regard et le sourire qu'elle me rendit me soulagea. Un petit « un, un » était agréable à entendre. Je n'osais pas lui dire ma propre expérience. Je lui demandais si elle voulait aller plus loin. Elle n'osait pas répondre et faisait la moue. Puis me dit qu'elle ne voulait pas aller jusqu'à Aix-en-Provence maintenant. A ce moment, la femme qui elle aussi discutait avec son mari, nous interpella pour nous dire qu'elle ne verrait aucun inconvénient à nous laisser seuls avec son mari, car elle devait faire des courses à Marseille, et que nous étions certainement appelés à nous revoir.

 

J'attendais une réponse de Maeva. Je savais qu'elle ne me la donnerait pas. Elle me sera dans ses bras et murmura :

« Fais comme tu veux c'est toi qui décides. »

 

Je lui répondis à l'oreille que le type la désirait vraiment... Nous sommes revenus à la table du bistrot. Je voulais la voir dans les bras d'un homme, de cet homme...

 

Je leur fis part de notre décision, et nous sortîmes tous les quatre du bar. Nous avons laissées les voitures en stationnement sur place, et avons pris un taxi avec le mari uniquement. Nous devions nous retrouver au même endroit d'ici une heure ou deux avec sa femme. Il paya le taxi et la chambre d'hôtel. Depuis le départ nous n'avions pas échangé le moindre mot. Je serrai très fort la main de ma femme, l'ascenseur, le couloir interminable, la porte, la chambre avec ce lit immense…  C’était irréel ! Il ferma les rideaux, je pris ma chérie dans mes bras. Nous échangeâmes enfin notre premier baiser depuis une éternité. A ses yeux, à son regard je vis qu'elle était nerveuse, un peu anxieuse. Notre amant du jour se déshabillait entièrement dans son dos. Je prenais ses lèvres une nouvelle fois. Nu, l’homme s'est approché d’elle dans son dos. Il la prit par les épaules, comme moi quelques heures avant. Il caressait les épaules, les bras les hanches. Puis il a soulevé sa robe, la faisant passer sur sa tête. Elle tremblait un peu, elle n'était pas si rassurée. Il a dégrafé le soutien-gorge, et je l'aidais à l'en débarrasser. Je la serrais contre moi. Je sentais les mains du type collées dans son dos venir sur ses seins, les presser un moment avant de descendre sur les hanches. Elle était littéralement prise en sandwich entre nous.

 

Elle avait la bouche entrouverte et les yeux fermés et respirait plus rapidement. Les mains de l’homme sont venues entre nous, au bas de son ventre. Je sentais contre moi qu'il la caressait à travers le fin collant. Elle avait plus tôt de nouveau relevé ses cheveux sur la tête. Il avait le visage dans son cou. Il l'embrassait, la mordait doucement respirait l'odeur de sa nuque de ses cheveux. Je bandais aussi en ressentant ses doigts qui bougeaient entre moi et elle sur son sexe. Elle gémissait tout bas. Elle me tenait, car elle avait du mal à se tenir debout seule. Il l'a poussée doucement vers le lit, en l'aidant à s'allonger. Il est venu dans son dos. Il est resté collé à elle en « petites cuillères ».

 

 Elle avait toujours son collant en voile noir sur elle. Ils étaient allongés sur le côté. Je pouvais voir qu'il le désirait très fort, il bandait comme un taureau. Elle pouvait le sentir sur ses reins, ses fesses. Il bandait vraiment dur contre elle. Il l'a masturbée un très long moment à travers le voile du collant. J’étais hypnotisé par ces doigts étrangers qui la caressaient… Elle avait les yeux fermés et serrait le couvre lit dans sa main. Il semblait être sûr de lui. Il la regardait et lui léchait le cou. Il bougeait ses doigts doucement de bas en haut. Cela devait lui être très agréable car elle gémissait, ronronnait doucement. Puis, il a baissé son collant juste ce qu'il fallait, dégageant uniquement les fesses. Elle a relevé les genoux, et s'est penché sur l'avant. Il a pris son sexe et l'a guidé sous le collant. Je me suis agenouillé sur le sol devant elle et je lui ai pris les mains.

Elle a gardé les yeux ouverts tout le temps. J'ai pu voir son regard, ses yeux au moment où il la pénétrait, où il s'enfonçait dans son ventre. Puis, ce qu'elle ressentait. J'ai pu suivre sur son visage, dans ses yeux la montée de son plaisir. Elle semblait souffrir de temps en temps, elle était vraiment belle. Je lui disais que je l'aimais. Elle avait de petits gémissements, de petites plaintes qui sortaient de sa bouche entrouverte au même rythme qu'il lui imposait. Il lui serrait les seins, ou la tenait par les hanches, il lui mordait l'épaule. Elle me serrait très fort les mains. Par moments, j'avais l'impression qu'il voulait réellement lui faire mal, la faire souffrir. Il venait en elle de façon brutale, la maintenait sur le lit. Il était sur elle, et elle presque allongée sur le ventre, soumise à son désir.  

 

Puis, enfin, j’eus le plaisir et la douleur mélangés de la voir, de l'entendre jouir avec un autre homme dans son corps, dans son ventre. La voir se donner, s'abandonner sans limite. Je vis sa bouche ouverte, puis ses yeux à ce moment précis, je la vis se crisper, et ce fût l’un des plus beaux moments de ma vie. Sans fin, je l'entendais gémir, et sa respiration à ce moment torride. Je regardais fixement le visage du type contre elle, qui lui aussi qui semblait souffrir, tout en jouissant dans le corps de ma femme. Ils sont restés un long moment sans bouger. Elle semblait endormie. Puis, il s'est dégagé d'elle doucement, laissant sur ses fesses, sur le collant et sur le lit une épaisse trace blanche et odorante de sperme. Il est resté contre elle, la main sur le bras ou les hanches.

 

 

 

Elle était épuisée. Il parlait à voix basse, me disant que j'avais beaucoup de chance d'avoir une aussi jolie femme. Doucement, elle est revenue à la réalité. Elle s'est levée sans un mot et a filé dans la salle de bain, non sans avoir récupéré sa robe et son soutien-gorge. Nous l’avons écoutée en silence prendre sa douche. Lorsqu'elle est revenue, elle avait remis sa robe mais sans ses collants qui étaient tachés.

Nous sortîmes tous les trois de l’hôtel, pour retrouver sa femme dans un bar.

Nous la retrouvâmes, et cette dernière ayant remarqué qu'elle aimait les jolis sous-vêtements, et sachant qu'elle avait bien involontairement perdu définitivement sa petite culotte, considérée comme une prise de guerre, elle lui offrit un cadeau qui s'avérait être un magnifique ensemble slip et soutien-gorge en voile transparent blanc, d'une très grande marque. En lui offrant, elle ne manqua pas de lui souffler à l’oreille qu'elle devrait le porter à leur prochaine rencontre…

 

Curieusement, elle engueula son mari pour les collants souillés… Elle voulut même aller de suite en acheter une autre paire, ainsi qu'une petite culotte pour rentrer, car elle savait que sous sa jupe, elle était maintenant nue. Nous avons refusé, ce n'était pas si grave que cela. Elle nous demanda avec malice si cela c'était bien passé, et comment son mari trouvait Maeva. Pour eux elle, était très jolie et ils avaient hâte de nous revoir, mais plutôt chez eux à Aix-en-Provence. Nous avons échangé nos numéros de téléphone avant de nous séparer. Ils s’éclipsèrent, non sans nous embrasser chacun avec une grande tendresse…

 

Je n'osais pas poser de questions trop précises à Maeva durant le trajet de retour vers Toulon. Elle me dit simplement qu'elle ne regrettait pas cette expérience. Chez nous, à peine arrivés, nous nous sommes jetés sur notre lit, sans même nous déshabiller, tant nous étions excités. Nous fîmes l’amour avec une passion que je ne nous connaissais pas !  Les jours suivant nous faisions l'amour avec plus de vigueur encore je crois que les fois précédentes, en nous remémorant les moments fous de cette journée. Je savais maintenant les moments qu'elle avait vécus dans cette alcôve sordide, et j’en étais encore plus excité !

 

Ce sont eux qui nous ont recontactés. Nous ne voulions pas le refaire tout de suite. Nous ne voulions plus nous rendre dans un sauna aussi lugubre. C'est, je crois, au moins deux mois plus tard que nous avons accepté l’invitation chez eux.

 

Et ce fût torride, croyez-moi !

  

Signé : Jean-Claude, corrigé et légèrement modifié par Sophie