Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Aujourd'hui commence une nouvelle série d'histoires, que nous raconte un charmant couple. Ce sont toutes leurs aventures libertines vécues.


 

 

Chapitre 1 - La Découverte


 

J’ai trente-six ans, je suis avec mon mari depuis sept ans et nous avons les trois enfants que j‘ai toujours désirés.  
 
Maintenant, que j’ai atteint mon but de maman, j’ai repris les choses en main pour redevenir l’amante de mon mari que j’aime. J’ai presque perdu tout les kilos de mes grossesses, et je m’habille sexy quand nous sortons. J’ai dans l’idée qu’une vie familiale réussie dépend beaucoup de l’épanouissement sexuel des parents.  

J’aime que mon mari me trouve désirable. Cela me permet de me sentir bien dans ma peau et d’entretenir ma libido. Il faut dire qu’il est un merveilleux amant, il fait toujours passer mon plaisir avant le sien et est toujours à l’écoute de mes désirs, ce qui me donne envie de lui faire plaisir à mon tour.  


Je n’ai pas toujours connu des hommes comme lui. Il faut dire qu‘il y en a eu très peu.  
Je n’ai pas toujours aimé les fellations. Je le faisais au début surtout pour lui faire plaisir, mais j’avais toujours peur qu’il éjacule dans ma bouche. C‘était donc assez bref, et ce devait être frustrant pour lui qui, de son côté, sait très bien m’amener jusqu’à l’extase quand il me rend la pareille.  
   
Puis un jour où nous étions seuls, je le regardais affalé dans un fauteuil. L’envie m’est venue de lui faire plaisir.
Un peu par jeu, comme un rôle. La situation m’excitait. Je me suis mise à genoux devant lui en le regardant. J’ai ouvert son pantalon pour sortir son sexe. Ayant deviné mes attentions, il était déjà un peu dur. Je commence à lui faire quelques baisers tendres en le regardant dans les yeux. Il me sourit. Puis, j’entreprends de le décalotter un peu pour lui lécher le gland avant de le prendre en bouche. Je fais toujours attention de bien aspirer en caressant son frein avec ma langue. Le fait de faire ça sur notre lieu de travail m’excite plus que d’habitude. Je m’imagine être une employée faisant une gâterie à son patron. Cette pensée m’excite tellement, que je continue de le sucer avec la ferme intention de le faire jouir. Ses soupirs et ses mots m’indiquent qu’il apprécie ce moment intense.  
 « Tire la langue. » Il se met à se masturber dessus.  
 « Ho oui, c’est bon chérie ! »

 

Soudain, il s’enfonce dans ma bouche et je sens des spasmes secouer son sexe juste avant que son sperme ne vienne se mêler à ma salive.

« Ben, finalement c’est pas mauvais comme gout… » 
   
Tout à coup, je prends conscience de l’aspect pratique de la chose. Je n’utilise pas de contraceptif et il se retire de moi chaque fois qu‘il va jouir pour se répandre tantôt sur mes fesses, tantôt sur mon ventre, selon la situation. Fini les kleenex qui trainent sous le lit et les séances de nettoyage entre deux baises. Je peux désormais avaler et le sucer pour le « nettoyer ». Nous pourrons le faire n’ importe où. Et en plus, c’est super excitant…  
   
Cette petite anecdote fut l’élément déclencheur. Nous n’allions plus tarder à penser au libertinage. Avant notre rencontre, mon mari a eu des expériences assez excitantes. Célibataire et curieux, il a, un jour, testé un club. Il a également répondu à l’annonce d’un couple qui cherchait un garçon pour un trio. Il à même eu, une fois, une relation avec deux filles dans un «
 bar à champagne ». Ce sont d’ailleurs elles qui lui ont appris l’art du cunnilingus. J’aime beaucoup sa façon de raconter. Savoir que d’autres femmes l‘ont désiré m‘a toujours beaucoup excité.  
 
Les clubs libertins aiguisaient ma curiosité mais l’idée de me déshabiller dès l’entrée, clef de casier au poignet comme à la piscine ne m’emballait pas beaucoup.  
 
Un jour, mon mari me montre le site d’un club libertin. Une discothèque où les gens sont habillés, les vestiaires étant à l'étage avec les douches, sur un palier menant aux pièces réservées a l'amour, que l’on appelle « les coins câlins ».

Une boite presque ordinaire, mais au lieu de faire l'amour dans la voiture sur le parking, on peut le faire sur place, au chaud et même à la vue de tous le monde si on le veut.  
 
 « On peut y aller en curieux, pour voir… »

Sur le site, il y a une inscription : « Tout est permis, rien est obligatoire. »
 
Nous arrivons sur le parking assez tôt, il y a très peu de voitures. Sur la porte, une petite lucarne. Quelqu’un nous ouvre. Nous avançons jusqu’à un petit comptoir ou un homme s’assure que nous savons dans quel genre d’endroit nous sommes. Il demande alors à une jeune femme de nous faire visiter les lieux. Elle nous emmène dans les vestiaires ou un casier nous est attribué. Nous pouvons rester habillés dans la discothèque, mais devons être en petite tenue pour monter dans les coins câlins.  
 
Le vendredi soir est mixte. Le cadre est très agréable. Lumières tamisées. De jolies fresques sur les murs représentent des hommes et des femmes nus évoluant dans un jardin d’éden. Quelques salons dans des petits coins. Une belle fille avec deux ou trois hommes discutent près du bar. Une femme à forte poitrine sert les verres. Il y a très peu de monde.  
 
Nous nous installons dans un petit coin, sur des fauteuils « zèbre », observant ce qui nous entoure. A quelques mètres, un couple s'embrasse et se tripote, l’homme est assez grand et la femme, une très jolie rousse, a de superbe cheveux longs et frisés.  
Trois jeunes hommes arrivent. Une tête d'ampoule, une grande asperge fils à papa, et un autre plutôt insignifiant. J’ai l’impression que pour eux aussi, c’est la première fois dans ce genre de lieu. Nous les avons vus monter, pour suivre un autre couple. L'idée que ces trois gamins puissent nous observer, si nous décidions de monter ne m'excite pas beaucoup.  
 
Pour faire comme dans n’importe quelle boite, je danse sur la piste. Seul mon mari me regarde. Il faut dire que je n’ai pas prévu la tenue adéquate : pantalon noir sur des Converses, et tee-shirt à manches longues. Même s’ils épousent et soulignent mes formes, mes vêtements ne sont pas du tout adaptés. En plus, il fait chaud.  
   
Au bout d'un instant, je rejoins mon chéri. Je l'embrasse. Il me propose la douche. Curieuse de découvrir les lieux je me dis pourquoi pas ce n'est qu'une douche après tout, cela me rafraîchira un peu.  
 
Dans le vestiaire, il y a les jeunes garçons marchant dans les allées à la recherche de spectacle sexuel. Je dois dire que c'est ça qui est le plus gênant dans ce genre d'endroits. Des hommes qui se transforment en mouches pour suivre les femmes. Malgré mes fantasmes d’exhibition, je ne me sens pas encore prête pour le réel.
   
Dans nos casiers, deux serviettes blanches nous attendent. Nous nous déshabillons. Un homme ou peut-être deux essaient de nous observer entre les casiers. La douche se trouve dans une pièce coupée en deux par un mur de carreaux de verres nous permettant de voir si l’endroit est libre ou pas. Il y a tout juste deux places. L’eau est parfaitement bonne et il y a du savon liquide dans des poussoirs.  
   
Après la douche, curieuse, je me laisse convaincre pour visiter les coins câlins. Il n‘y a plus personne. Nous sommes en sous vêtements. Je ne suis pas d’une nature pudique. Chaque coin est joliment thématisé avec des fresques sur les murs et de jolis coussins de couleur posés sur les matelas. Tout a l’aire très propre. Il y a un lit en fer forgé caché derrière un rideau de fils, un grand lit entouré de glaces, et un autre immense complètement ouvert. Nous montons dans une mezzanine entourés par de superbes panneaux en bois sculpté permettant de voir au travers. L'endroit idéal pour observer. Nous sommes venus en curieux alors pourquoi pas commencer par un peu de voyeurisme.  
 
Sans bruit nous observons les jeunes garçons qui ont fini par remonter. Ils marchent dans les couloirs et le plancher grince sous leurs pas. Seraient-ils en train de nous chercher ?  
Mon mari me caresse, mais j'ai du mal à me mettre en condition. De temps en temps, il y en a un qui penche la tête vers l’entrée de la mezzanine. La situation est très intimidante. J’avais souvent imaginé être regardée dans mes fantasmes, mais dans la réalité c'est très différent. Je comprends que le plaisir sera dur à atteindre si des personnes nous observent pour de vrai.   
« Ferme les yeux et ne les regarde pas. »

 

Mon chéri commença à me lécher. L'idée est plutôt bonne, je ferme les yeux comme à la maison, et comme à la maison je fantasme qu'on m'observe. Sauf que là c'est pour de vrai. Surtout ne pas ouvrir les yeux, éviter que le fantasme et le réel ne s‘entrechoquent. Je commence à gémir, je sais que c'est cela doit les faire venir, mais je ne les vois pas, ils sont dans ma tête, je les imagine. Nous contrôlons les fantasmes, pas le réel. Le réel, c’est le mari qui le gère dans ces moments là.  

Mon plaisir commence à monter. A la maison, je m’imagine ailleurs et là, je m’imagine à la maison pour me sentir en sécurité et me laisser aller. J'atteins presque l'orgasme quand je sens une présence au niveau de ma tête qui se trouve près de l'entrée de la mezzanine. Le visage d'une tête d'ampoule à lunette a pénétré le lieu. Par reflexe je le repousse:  « Vous pouvez aller voir ailleurs s'il vous plait ??? »

  
Un chœur d’hommes déçus pousse un «
hooo » de frustration.  
J’ai ressenti à cet instant un mélange de sentiments : de la fierté, pour avoir osé, de la honte pour avoir enfreint les principes de la société puritaine, de la frustration de n'avoir pas pu aller au bout, même si la situation fut vraiment amusante.  
 
Nous décidons de rester encore un peu dans ce coin câlin. Toujours excitée, je me mets à sucer mon mari. Être vue dans cette situation ne me gène pas du tout. Chéri est lui aussi très à l’aise. Les hommes ont moins besoin de concentration pour jouir.  


Je réalise soudain que de là ou nous sommes, nous pouvons observer le couple repéré en début de soirée. visiblement contrairement à nous, le fait d'être observés, ne les dérangent pas. Ils sont sur le lit en fer forgé, en missionnaire, et des hommes regardent autour. Je me mets sur le ventre pour observer, c‘est amusant et excitant. Chéri en profite pour se coucher sur moi et me faire l’amour. Ce qui me procure enfin un orgasme...  
Il n'y a pas que « des mouches » dans les clubs, il y a aussi des gens plutôt sympathiques, venus là pour passer une bonne soirée et s‘amuser. Nous avons également vu des hommes plus vieux amusés par une jeune femme dont le physique nous laissa d‘abord penser qu‘elle était une « animatrice ». Elle était totalement nue, seins refaits et sexe entièrement épilé. Ils plaisantaient et riaient, créant une ambiance plutôt chaleureuse. Je pense que si nous avions pu sympathiser avec des habitués, nous aurions peut-être été plus détendus. Mais ce n’était que partie remise, nous le savions déjà…  

La Flûte Enchantée

http://club.doctissimo.fr/la-flute-enchantee/blog/

 

Dim 11 jui 2010 2 commentaires
La Flûte Enchantée? Ton début dans le libertinage monte progressivement, lentement. Presque comme du Mozart.
J'ai bien envi de savoir jusqu'où tu vas aller dans le plaisir
brunobi - le 12/07/2010 à 08h27

Elle écrit très bien, et il va falloir patienter...

Sophie de R.
beau recit et bon commencement je pense qu il ne se sont pas arreté la
romain57 - le 14/07/2010 à 08h06

Il ya aura une suite très bientot...

Mais ne plus avoir de net pendant 10 jours m'a fait prendre pas mal de retard.

Sophie de R.