Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Aujourd'hui commence la publication d'une très très longue histoire écrite par "Un mari heureux"... Elle va vous tenir en haleine très longtemps, je vous le promets !
Bonne lecture et pleins de plaisirs à vous !
Chapitre 1 – L’embauche
J’étais assise dans le taxi m’emmenant vers des
vacances tant attendues. Cela faisait déjà trois ans que j’en n’avais pas prises.
« Trois ans… » dis-je dans un soupir.
Et qu’est-ce qu’il s’en est passé des choses en trois ans.
L’aéroport apparut assez vite puis le checking et l’embarquement vers une île paradisiaque. J’avais
quatre heures devant moi. Je pris le carnet que j’avais acheté dans la librairie et commençai à réfléchir.
Par quoi allais-je débuter mon récit ? Je ne savais pas trop ! Peut-être par me
présenter.
Je m’appelle Gwendoline, j’ai vingt-huit ans et suis une femme heureuse. Il y a deux ans,
lorsque je travaillais encore dans une grosse boîte, j’étais, enfin je le croyais, comblée. J’avais un boulot passionnant, un petit ami craquant et charmant et une flopé de copines et de
copains. Puis arriva le hic.
Délocalisation ! La boîte ferma en deux mois de temps.
Chômage ! Je perdis le salaire qui me permettait une vie confortable. Mais pas que cela.
Je perdais aussi les soi-disant copains et copines qui
ne manquaient jamais de dire :
« En cas de coup dur, on est là ! »
Je ne sais pas ce qu’ils appelaient « coup dur ». Tant est si bien que du jour au
lendemain le gsm arrêta de sonner, les invitations se firent de plus en plus rares. Bref, heureusement qu’il y avait Fabrice, mon mec.
Enfin… pendant un mois car un samedi soir, je reçus un sms me disant :
« J’ai enfin trouvé le grand amour. C’est fini entre nous. Envoie mes affaires
chez moi ! »
Il était en séminaire avec son entreprise. C’est ce qu’il m’avait dit. J’ai su qu’il était
avec une de ses collègues.
Ses affaires furent envoyées chez lui comme il me l’avait si aimablement demandé, mais juste après le
passage de ciseaux bien affûtés ! Il n’osa rien dire.
Vu les maigres économies que j’avais faites en trois ans de boulot, je pouvais tenir quelques temps
mais c’était sans compter sur ce connard de propriétaire qui sous prétexte de la crise augmentait le loyer tolus les trois mois.
Et puis arriva le déclencheur. Un courrier de l’office du chômage m’annonçant que, suite aux
restrictions budgétaires, le montant de mes indemnités allait être divisé par deux si je ne trouvais pas un emploi dans les trois mois qui suivaient. Là ce fut la panique ! Qu’allais-je
faire ? Je ne pourrais plus payer mon loyer et les charges y afférentes.
L’employée de l’agence d’intérim me reçut froidement comme toujours avec ce petit sourire en coin.
Elle me refit son laïus, me disant que j’aurais du accepter le boulot précédent, que cela me pendait au nez, qu’il n’y avait pas que moi sur le marché,…
Bref, les conneries habituelles qui vous rendent coupable encore un peu plus.
Je lui répondis que vu ma formation d’universitaire, je n’allais pas accepter n’importe
quoi.
J’étais dans l’impasse et elle le savait très bien. Je crois même qu’elle y prenait du plaisir.
Elle fit semblant de regarder son écran et me lança :
« Non ! il n’y a aucune demande dans votre branche. Désolée.
- Mais j’ai besoin d’avoir un boulot sinon de quoi vais-je vivre ? Pas d’argent, pas de loyer et
ce sera la rue car il ne me fera pas crédit !
- Que voulez-vous ? Ce n’est pas de ma faute ! »
Dans ces moments-là on doit pouvoir mettre son orgueil de côté et c’est ce que je
fis.
« Même pas un boulot comme nettoyeuse ? Même les ménages ?
- Si, j’ai quelque chose qui s’en approche. Femme de ménage chez des particuliers.
Attendez ! »
Elle extirpa un carton d’un tiroir stipulant vouloir une fille de bonne présentation qui savait tenir
une maison.
« Mais je doute que vous conveniez car vous n’avez aucune référence dans ce domaine-là
!
- Tant pis ! Je convaincrai cette personne.
- Vite dit ! Si vous êtes engagée, vous serez la dixième qu’elle demande.
- Vous ne me connaissez pas !
- Bien, je préviens la personne et je prends un rendez-vous.
- Merci !
- Je ne fais que mon boulot mademoiselle. »
Je partis chez moi, attendant qu’elle accepte un rendez-vous. J’attendis deux jours et enfin,
elle m’annonça :
« Elle ne fut pas facile à convaincre, mais vous pouvez vous présenter chez elle dans deux
heures. »
Elle me donna l’adresse. C’était dans les beaux quartiers au sud de Bruxelles. J’avais juste le temps de me changer et de prendre le tram. Je
m’habillai classiquement : jupe bleue foncé, chemisier blanc et veste assortie à la jupe.
Je trouvai facilement l’adresse. J’étais cinq minutes à l’avance. La porte d’entrée s’ouvrit.
Une femme se présenta sur le pas de la porte. Elle était d’un âge indéterminé, à l’allure stricte, le
chignon parfaitement fait, une poitrine saillante et libre de toute entrave faisait presque exploser le chemisier. Elle portait une jupe lui arrivant à mi-cuisse dévoilant une longue paire
de jambes bronzée. Les mains manucurées étaient fines et révélaient un âge certain.
« Hm… J’aime lorsque les gens arrivent à l’heure. Cela change de la dernière. Entrez !
- Merci. Bonjour Madame fis-je en présentant la main.
- Bonjour fit-elle en ignorant celle-ci. Venez ! »
On entra dans un bureau à la droite du hall qui était grandiose. Elle alla vers son bureau et s’assit
sur le bord.
« Tournez-vous, fit-elle.
- Pardon ?
- Faites un tour sur vous-même pour voir de quoi vous avez l’air. »
Je m’exécutai sans rien dire.
« Pas mal ! Mais si vous devez travailler chez moi j’exige deux choses : un, la jupe doit être plus
courte et deux, pas des chaussures à talons plats comme vous portez. Je veux des talons aiguilles ! Ensuite, le chemisier doit être plus seyant et pas bouffant comme le vôtre. Enfin,
si j’accepte que vous travailliez. Bon, maintenant convainquez-moi !
- Euh… »
Je ne savais quoi dire après ce déshabillage visuel.
« Dépêchez-vous ! J’ai un
rendez-vous dans dix minutes. »
Je me ressaisis et jouant la franchise, je me lançai :
« Voilà ! Je vais être franche avec vous ! J’ai besoin de ce boulot sinon je perds une partie
de mon chômage. Faire le ménage ne me rebute pas, même si mes études me donnent le droit d’espérer mieux. Mais si vous m’engagez, vous ne serez pas déçue. Bien entendu, dès que je
peux avoir un travail correspondant à mon diplôme, je partirai. Et en ce qui concerne le ménage, vous pouvez venir chez moi et vous verrez que je sais tenir une maison propre. Et six années
dans un pensionnat vous apprennent une certaine discipline. »
Il y eu un blanc. Elle ferma les yeux.
« Cinq cents euros !
- S’il vous plait ?
- Cinq cents euros ! Votre salaire !
- Mais… mais… c’est peu ! A ce prix-là je resterai au chômage ! Je toucherai plus ou moins la même chose sans
rien faire ! Gardez-le votre emploi ! Au revoir Madame ! »
Je pris mon sac et allai partir quand elle m’interpella
« Attendez ! Vous ne vous laissez pas faire ! J’aime bien ! Cela change des mijaurées
que j’ai eues précédemment. Les cinq cents euros, ce sera pendant la période d’essai, disons quinze jours. Ensuite, ce sera mille euros. Vous serez nourrie ici. L’horaire est de sept
heures à dix-neuf heures, du lundi au samedi sauf le jeudi et le vendredi. Ces jours-là, vous terminerez à midi. Vous préparez le déjeuner et le souper. A midi, personne ne mange ici, même
lorsque je reste. Votre travail consistera à surveiller les femmes de charge lorsqu’elles seront là. Vous seule ferez les chambres et personne d’autre. Vous vous occuperez du linge : chemise,
costume,… etc. Vous irez chercher les courses que j’aurai commandées, le linge au pressing et quelques autres babioles. Le menu des repas sera affiché dans la cuisine. Comme il n’y aura
personne la plupart du temps, je vous fais confiance pour respecter l’horaire, mais si je devais m’apercevoir ou apprendre un manquement quelconque, ce sera la porte sur le champ !
Compris ?
- Oui madame.
- Enfin si vous acceptez bien sûr !
- J’accepte. Merci !
- Attendez avant de dire merci. Bon si vous êtes d’accord je propose que vous commenciez demain ! Je ferai le
contrat ce soir et vous le signerez demain.
- Je serai là demain matin à sept heures.
- Venez vers neuf heures demain, et je vous expliquerai les us et coutumes de la maison.
- Bien.
- Ce sera tout pour aujourd’hui. Vous pouvez retourner chez vous.
- Bien Madame.
- Et cessez de m’appeler Madame. Dites simplement Caroline.
- Bien… Caroline. Moi, c’est Gwendoline mais vous pourrez dire Gwen si vous le souhaiter.
- Si vos parents vous ont donné un prénom ce n’est pas pour le raccourcir. Ce sera Gwendoline ! Bon, mon
client va arriver dans deux minutes. Partez !
- Au revoir Caroline.
- Au revoir. »
Je quittai le bureau et atteignis la porte d’entrée lorsqu’elle m’interpella :
« Gwendoline. Tenez. Vous irez acheter des vêtements convenables et des chaussures dignes de ce nom
! »
Elle me tendit un billet de cinq cents euros.
« Merci mais…
- Ce sera votre prime d’entrée. A demain.
- A demain dis-je en fermant la porte. »
Chapitre 2 – Florence, Emma
Ce jour-là, je fis les boutiques comme jamais. Je m’achetai deux
minijupes noires qui m’arrivaient mi-cuisses. Des chemisiers blancs très près du corps comme elle le voulait, et des souliers noirs vernis avec des talons aiguilles.
La vendeuse me fit remarquer lorsque j’essayai les chemisiers, que mon soutien-gorge était trop
voyant. Il fallait soit en choisir un de la même couleur, ou alors l’enlever. Je lui répondis que je verrais, mais cette idée d’être nue sous ce chemisier me plaisait de plus en plus lors de mon
retour à la maison.
Et je le fis !
Le soir, afin de fêter dignement mon boulot, je m’offris un resto. La sensation bizarre que tout
le monde vous regarde m’envahit lors de mon entrée dans le restaurant. Les seins déjà assez gros, je fais du 95C, semblaient avoir doublé de volume. La situation m’excitait car une boule chaleur
envahit mon bas-ventre.
Le serveur vint prendre ma commande, et je dois dire que son sourire étincelant me fit craquer.
Son pantalon noir lui moulait parfaitement les fesses et j’essayai de m’imaginer l’autre face. Cela faisait longtemps que je n’avais plus fait l’amour. A part mon vibro qui assouvissait mes
envies, plus aucun sexe fait de chair n’était venu rendre visite à mon petit abricot.
La dernière fois fut le soir de ma rupture. Je me rappelle que folle de rage, je sortis en boîte et
m’enivrai comme jamais. Je me réveillai le lendemain dans un lit et une chambre inconnus, complètement incapable de me souvenir de quoi que ce soit, une main de femme tenant mon sein gauche, et
de l’autre côté, un homme ronflant comme pas deux.
L’esprit complètement embrumé par l’alcool, je réussis à m’habiller dans une espèce de crainte. La vue
de quelques capotes usagées au pied du lit me conforta un peu. Je partis comme une voleuse et, ne sachant pas où j’étais, je pris un taxi pour rentrer chez moi.
Le serveur vint m’apporter mon plat et glissa une carte sur laquelle se trouvait un numéro de gsm et
une heure, suivie des mots : »fin de service ». Afin de connaître la personne, je téléphonai au numéro inscrit. Une sonnerie retentit. Elle provenait de la poche de mon
serveur.
Plus le repas se déroulait plus la faim de sexe s’amplifia. Je payai mon addition en état d’excitation
avancée. Le serveur osa un : « A ce soir ? »
Je lui répondis positivement par un clignement des yeux. Bien que je ne sois pas une fille facile, ce
soir-là, j’avais envie de baiser.
A l’heure dite, le serveur sortit du restaurant en me cherchant des yeux mais, m’étant cachée, il
haussa les épaules et partit à pied dans les rues encore animées de la capitale. Je le suivis. Il entra dans un café bondé de monde. Je m’y engouffrai aussi. Il était au bar accoudé,
attendant une bière. Après le bar, se trouvait une immense pièce très sombre, d’où émanait de la musique techno. On ne voyait que les éléments fluos des vêtements
étinceler.
Je vins près de lui, et sans dire un mot, je le pris par la main et le conduisis vers un coin de la
piste de danse. Je le fis asseoir sur un sofa. Et l’enjambant, je vins me blottir contre son torse. Mes seins arrivant à la hauteur de son visage. Il me regarda dans les yeux et de mon sac
je sortis une petite pochette en aluminium. Il comprit ce que je voulais. Il me poussa un peu, ouvrit son pantalon et sortit son membre déjà bien dur et surtout bien grand. Il l’enveloppa avec la
capuche en latex, puis me prenant par les hanches, il me souleva un peu. Je m’empalai littéralement sur ce membre chaud.
Les pans de ma robe cachaient notre petit jeu, qui ne dupa pas certains, mais je m’en foutais
complètement. Nous n’étions ni les premiers et ne serons ni les derniers à le faire. J'ondulais lentement mon bassin afin de faire sortir le plus possible le long engin que j’avais entre les
cuisses. Des frissons envahirent mon ventre comblé par tant de présence. Lui, n’y tenant plus vint plaquer ses main sur mes fesses nues de tout textile. Il imprima le mouvement et sans plus
aucune retenue, je montais et descendais sur ce chibre bouillant et ô combien envahissant.
Mes seins nus sous le chemisier frôlaient à chaque montée et descente le visage de mon amant. Cela les
fit encore plus durcir. Je sentis assez vite l’orgasme arriver. Les gémissements, d’abord discrets, se changèrent en râles bruyants couverts par la musique
assourdissante.
Je ne sais pas après combien de temps, mais l’orgasme arriva comme un tsunami. Mon serveur endurant
n’avait pas encore joui, et sans tenir compte de mon premier orgasme, il continua à maintenir la cadence. Le deuxième arriva presque immédiatement, ce qui lui fit rendre les armes et à travers la
fine pellicule en latex, je sentis les spasmes de son plaisir.
On se calma lentement. A notre gauche, un couple sûrement émoustillé par notre manège, nous imitait.
La fille avait même fait sortir ses seins de son tee-shirt, et c’est à pleines mains que son mec lui pinçait les tétons.
Je me soulevai, remis ma jupe correctement, et en lui faisant un baiser sur la joue, je pris congé de
lui.
A peine sortie du bar, je reçus un sms. Il disait : « Ce fut délicieux ! A bientôt
peut-être. Jean »
Je répondis par un « peut-être. »
Je retournai chez moi, et m’endormis calmement comme je ne l’avais fait depuis des
mois.
Le réveil sonna à sept heures. Je pris une douche et pris un soin particulier à m’épiler. La sensation
d’être nue sous mon chemisier me donna l’idée de faire de même avec mon petit abricot. Il fut vite aussi lisse qu’une coquille d’œuf. Lorsque je mis un string, je sentis mon sexe s’humidifier de
plaisir.
A huit trente, j’étais dans le bus en repensant à mon serveur et amant d’un soir.
Neuf heures plie, je sonnai à la porte.
Caroline vint m’ouvrir et me fit entrer dans son bureau comme la veille.
« Bonjour, me dit-elle en me tendant cette fois la main.
- Bonjour », répondis-je.
La douceur de sa main me fit tressaillir. Elle perçut ce léger trouble, mais ne dit rien. On
entra dans son bureau, elle s’assit et tout en me regardant enlever ma veste, elle esquissa un sourire.
« Le chemisier et la jupe vous mettent en valeur. C’est beaucoup mieux qu’hier. Vous avez un
beau corps, et il serait dommage de le cacher. Mais bon, trêve de bavardages. Voici le contrat que j’ai concocté hier soir. »
Je le pris et lus tout le texte lentement. Il y avait les horaires à prester, le salaire et ensuite
quelques remarques d’usage.
« Je suis d’accord, fis-je.
- Parfait. C’est rare les gens qui lisent tout le texte avant de signer. »
Je signai et elle fit de même. Un exemplaire dans mon sac, elle m’invita à faire un tour de la
maison.
Elle était immense, décorée avec goût. Il y avait au
rez-de-chaussée un bureau, Caroline y recevait parfois ses clients, une salle à manger splendide, un salon cosy et une buanderie superbement équipée. Le hall d’entrée était la pièce la plus
grande et était ornée par un escalier en chêne qui donnait la direction des chambres.
A
l’étage, il y avait six chambres, toutes avec salle de bain et toilettes. Celle de Caroline et de son mari était en fait double car il y avait un boudoir et ensuite la chambre.
Comme nous étions jeudi, je pus partir à midi.
Le jour suivant, au déjeuner, je rencontrai les deux enfants. Emma, vingt-deux ans, avait tout l’air de
la fille de bonne famille. Blonde, pétillante, toujours souriante, grande, les formes avantageuses, bien habillée, elle détonnait par rapport à son frère Steve. Bien qu’âgé de dix-sept ans, il en
paraissait trois ou quatre de moins. Les cheveux en bataille, les vêtements mis n’importe comment avec n’importe quoi, une tronche jusque par terre, il ne s’exprimait que par des
borborygmes. La seule chose qui les rassemblait était la haute opinion qu’ils avaient d’eux-mêmes. J’étais la femme de chambre et rien d‘autre. Je ne m’en formalisai pas, mais Caroline leur fit
quand même la remarque en partant.
Le mari, Jacques, chirurgien-plasticien renommé, travaillait une semaine sur deux à Paris. Je ne le vis
que la semaine suivante. Il était arrogant, prétentieux, râleur et j’en passe. Jamais satisfait des autres, il ne jurait que par lui.
Bref, à part Caroline qui me souhaitait une bonne journée ou me disait bonjour, les autres ne daignaient pas
m’adresser la parole.
Au bout de deux semaines, Caroline vint me dire qu’elle me gardait, et qu’elle était contente de moi. Je
dois avouer que le travail pénible auquel je m’attendais se faisait rare. Tous les vêtements étaient portés au pressing. Je devais juste m’occuper de la lingerie. A part le déjeuner, les
soupers se faisaient rares. J’allais chercher les courses tous les jours au matin. Le nettoyage se faisait pas les deux femmes de ménage qui venait deux matinées par semaine.
Le jeudi, le jardinier venait entretenir l’immense parc entourant la maison. Il était grand, musclé, des yeux
noirs. Bref, un beau morceau.
Le premier mois se déroula parfaitement si on met de côtés les remarques quotidiennes du père et le mépris des
enfants.
Un lundi, j’arrivai en pleurs et en retard.
« C’est à cette heure-ci que vous arrivez, me fit Caroline en colère.
- Excusez-moi, fis-je en pleurant. Mais… «
Me voyant bouleversée, Caroline me prit par le bras, m’installa devant une bonne tasse de café et me dit
:
« Que ce passe-t-il ?
- Ce matin, j’ai rencontré le propriétaire de l’immeuble dans lequel je loue mon appartement. Il m’attendait
devant chez lui car il habite au rez-de-chaussée. Il m’a averti que le mois prochain, il augmentait le loyer car la crise se faisait sentir. La crise a bon dos, il joue tout au casino oui !
Je lui ai répondu que je ne pourrai pas payer un loyer si élevé. Il m’a rétorqué que si je n’avais plus les moyens, il me chasserait. Je lui ai dit que le loyer avait encore augmenté il y a
quelques mois, et que cela faisait beaucoup. Il s’est mis en colère en me disant que si je n’étais pas contente, je n’avais qu’à partir. Puis il m’a pris le bras et en se rapprochant de moi, il
m’a dit que si cela tenait qu’à moi et si j’étais très gentille avec lui, il oublierait l’augmentation. Aussitôt, il a posé l’autre main sur mon sein en disant que si j’étais encore plus sage, il
en oublierait le loyer. Je me suis débattue, il m’a giflée. Puis il m’a prise par la taille, et m’a mis les mains aux fesses. Je sentais son haleine fétide provoquant la nausée. J’ai alors vomi
sur lui. l m’a encore giflée. Alors, il m’a dit de foutre le camp, et qu’il ajouterait les frais de pressing à mon loyer que je dois payer ce soir. Et je suis partie en
courant. »
Les pleurs reprirent de plus belle.
« Calme-toi, fit Caroline en me tutoyant pour la première fois. On va arranger cela.
- Mais je n’ai pas assez d’argent pour payer ce loyer. Et j’ai peur de lui.
- Tu ne paieras pas, crois-moi. Calme-toi et attends-moi. »
Elle partit dans son bureau. Cinq minutes plus tard, elle revint.
« Dans deux heures, une de mes amies viendra te chercher. Elle est avocate comme moi spécialisée
dans les baux. Elle te donnera des conseils et t’aidera à résoudre ce problème.
- Mais cela coûte cher un avocat…
- Laisse tomber. C’est une ancienne assistante et elle me doit quelques services. Comme je n’ai pas
envie que tu ais des problèmes, tu logeras ici dorénavant. Du moins tant que tes problèmes subsisteront. Au deuxième, il y a une chambre aménagée. Tu y seras bien.
- Merci.
- C’est normal. Bon, assez pleurniché ! Remettez de l’ordre dans votre tenue. Je dois partir travailler.
Prenez votre matinée ! J’irai moi-même chercher les courses. A ce soir ! »
Elle partit en me laissant seule.
Vers onze heures, une voiture s’arrêta en crissant des pneus. Elle klaxonna. Je sortis et vis une
superbe femme dans une Porsche décapotable.
« C’est toi, Gwendoline ?
- Oui, Madame.
- Florence ! Allez ! Monte ! »
A peine assise, elle démarra sur les chapeaux de roue. Pendant le trajet, je lui exposai mon
problème.
« Tu as un bail oral ou écrit ?
- Oral ! L’ancien propriétaire, le père de celui-ci, n’aimait pas les papiers. D’ailleurs, il n’a
jamais augmenté le loyer durant sa vie.
- C’est normal un bail oral ne peut être augmenté ou alors sous certaines conditions. Il était neuf ou
vieux.
- Je suis la première locataire de cet appartement.
- Bien. Depuis combien de temps ?
- Neuf ans !
- Toujours le même papier peint ?
- Oui et interdiction d’y toucher m’a dit le fils.
- Ma chérie ! Tu vas et récupérer ton argent payer indûment mais on va aussi lui réclamer quelques
indemnités.
- Ah ? fis-je interloquée. Comment ?
- Laisse-moi faire. «
On arriva chez moi. Elle prit des photos de mon appartement et de l’immeuble en général.
« Qui habite le deuxième ?
- Une femme seule !
- Et elle est dans le même cas que toi ?
- D’après ce que je sais car je l’ai entendue une fois dans le couloir, elle paie en nature son loyer et elle
avait l’air d’aimer cela.
- Ok ! Je vois. Bon, j’ai fini. Prépare ta valise. »
Je partis dans la salle de bain chercher mes affaires de toilettes et je revins dans le living. Plus personne
!
« Coquine ! fit-elle depuis ma chambre.
- Mais…
- Excuse-moi mais je voulais te donner un coup de main, et ce que je vois là à l’air appétissant », me
dit-elle en tenant un vibro que je m’étais acheté par correspondance.
Je ne sus quoi répondre car elle l’engouffra dans la valise en disant :
« Le meilleur ami de la femme avec la carte Visa ! »
Je terminai ma valise quand elle me demanda :
« Tu veux un café ? J’adore les cafés de ce cher Georges
- Euh… oui, dis-je un peu énervée qu’elle regarde partout chez moi. »
Arrivant en trombe dans le living, elle me télescopa avec ma tasse de café. Je reçus le liquide brûlant
sur mon chemisier. Cela pinçait !
« Vite, enlève ton chemisier ! » dit-elle en allant chercher un essuie trempé d’eau.
Comme cela brûlait j’en oubliais que je ne portais aucun soutien-gorge et c’est la poitrine nue qu’elle me
vit. Sans réagir, elle appliqua l’essuie trempé sur mon sein gauche. Cela apaisa la morsure légère mais présente de la brûlure.
D’une voix rauque, toujours en massant le sein, elle me dit :
« Tu as de beaux seins !
- Merci », balbutiai-je.
Bien que la sensation de brûlure soit partie, je la laissai continuer, car une autre sensation envahissait mon
corps. Elle le comprit, car en prétextant qu’il y avait peut-être eu du café sur l’autre sein, elle s’appliqua à les masser tous les deux. Je perdis pied et en fermant les yeux, je laissai
partir un petit gémissement….
Subitement, elle lâcha :
« Il est tard, il faut partir. Habille-toi
! »
Un peu déstabilisée, je réussis avec peine à trouver un autre chemisier et à prendre ma valise.
Dans l’ascenseur, Florence est en face de moi. Juste quelques centimètres nous séparent. Le trouble m’envahit. Aimerais-je les femmes ?
On monta dans la voiture, et démarrage en trombe. Pendant le trajet du retour, elle posa sa main
sur ma cuisse entre deux changements de vitesse. Arrivées devant la maison, elle me dit :
« Au revoir ! Je donnerai des nouvelles bientôt.
- Au revoir !
- On se fait la bise ?
- Ok ! »
Je me penchai vers elle pour l’embrasser sur la joue lorsqu’elle tourna son visage et c’est sur ses
lèvres brûlantes que mon baiser s’écrasa. Surprise, j’ôtai rapidement ses lèvres des siennes. Elle me regarda fixement en en riant, elle m’invita à quitter la
voiture.
En partant, elle m’envoya un baiser.
Je rentrai dans la maison. Caroline m’attendait derrière la porte et n’avait sûrement rien raté
de ce qu’il s’était passé dans l’auto mais elle n’en fit pas mention.
« Venez, je vais vous montrer votre chambre. »
On prit un autre escalier que celui du hall d’entrée et on atteignit le deuxième étage. La
chambre était spacieuse. Deux grandes fenêtres l’éclairaient et j’avais une vue superbe sur le jardin. A chaque fenêtre s’adossait un balcon. Le lit à baldaquin me paraissait gigantesque par
rapport au mien. J’allais être bien.
« J’espère que cela vous plait.
- Oh oui ! Merci pour tout.
- Ce n’est rien. Je vous laisse vous installer. Je dois partir. A ce
soir.
- Caroline ?
- Oui !
- Il faudra me dire combien de loyer je dois vous donner.
- Rien. Par contre je vous demanderai certains jours de week-end lorsque nous recevons de bien
vouloir rester et de faire le service. Sinon votre horaire restera le même. Tenez ! Voici deux clés. Elle ouvre la porte tout en bas de l’escalier, juste en face de celle que nous avons
prise. Elle donne dans l’allée du jardin. Et celle-ci ouvre la porte entre le jardin et la rue arrière. Je vous conseille d’aller voir car il ne fait pas très clair au soir si vous voulez
sortir. Ainsi vous serez libre de faire ce que vous voulez. Ah oui ! Juste une remarque : personne ne doit venir ici à part vous ! Donc pas d’invité nocturne ! Compris !
- Oui !
- A ce soir, alors ! »
Elle partit et je défis mes valises. N’ayant rien à faire de manière urgente, je décidai de faire le
tour du jardin. Je pris l’allée et cherchai la petite porte que je trouvai assez facilement. Je l’ouvris, et surprise, elle ne faisait aucun bruit contrairement à l’état général de la barrière.
On avait huilé parfaitement les gonds.
Je continuai mon petit tour et aperçus une grande cabane en bois. Elle devait abriter les outils de
jardin. J’y jetai un coup d’œil et là je fus scotchée sur place. J’y découvris bien entendu les tondeuses ou autre bêches, mais je vis aussi Emma, nue, en train de goûter activement le sexe d’une
autre femme !
Cela faisait déjà un long moment qu’elle devait butiner le sexe luisant
de son amante car celle-ci émit un long râle annonciateur d’un orgasme. Maintenant la tête d’Emma sur son sexe, elle hurlait plus qu’elle ne criait son plaisir croyant sûrement être seules dans
le jardin.
Le calme revenu, ce fut au tour d’Emma de se coucher et d’écarter les jambes. C’est vrai qu’elle a un
beau corps, pensai-je, un peu jalouse. Son sexe était surmonté d’un duvet blond vénitien comme ses cheveux.
« Une vraie blonde ! »
La femme ne prit pas de préliminaire et attaqua directement le bouton tout gorgé de sang. Emma
réagit au quart de tour. Je la vis les yeux fermés gémir tant et plus. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais au lieu d’enfouir une main dans mon string et d’assouvir cette envie de
sexe qui me prenait le ventre, je sortis mon gsm et en activant la vidéo, je les filmai.
La femme tendit le bras et attrapa un long et gros godemiché. Lentement, elle l’enfonça dans le
fondement d’Emma. Elle avait l’œillet bien facile ! Le gode entra complètement, j’en étais abasourdie. Puis, sortant de je ne sais où, elle pris un gode ceinture et
s’harnacha.
Elle l’approcha du visage d’Emma qui mimant une fellation, enduisit de salive le membre en latex. J’ai
toujours trouvé cela obscène dans les films pornos, mais là, j’avouai que cela m’excitait à mort. Puis, elle descendit et s’enfonça sans ménagement dans le sexe humide. Emma se cabra un peu
afin de sentir l’intromission. La femme entama un long va-et-vient. Pendant ce temps, Emma se pinçait un sein d’une main et de l’autre s’astiquait le bouton. Ce manège ne dura pas longtemps avant
qu’elle ne jouisse comme une furie. Tellement que le membre enfoncé dans son cul ressortit tout seul.
Les cris se firent plus doux. Elle tressaillait encore sous les reflux de l’orgasme. Puis, se
levant, elle faillit me voir mais rapide, je m’écartai de la petite fenêtre. Sans demander mon reste, je m’éloignai et me cachai dans les buissons. Elles sortirent de la cabane discrètement et
partirent vers l’entrée au fond du jardin.
« Je ne suis pas la seule à m’en servir », fis-je pensive.
Je retournai dans ma chambre et en copiant la vidéo sur mon ordinateur je me branlai frénétiquement
assouvissant le désir qui tenaillait le ventre.
Retrouvez "un mari heureux" sur Doctissimo.fr
http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/recits-erotiques/chambres-secrete-bourgeoise-sujet_10973_1.htm
Et la suite sera très bien aussi.. Désolée de repondre aussi tard, mais je n'ai toujours pas de conneciton internet, et ca fait 6 jours que ca dure !!! je craaaaaaque !!!
Et tu vas etre servi, cette histoire ets très très longue !!!
Ma voisine charmante et accueillante n'est donc pas une exception? Je vois qu'en Belgique "on aime vivre"!!