Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
CHAPITRE 5 – Les jeux dangereux
Le lendemain, je revis Emma au déjeuner. Visiblement, elle tirait la gueule. Caroline lui demanda si elle avait mal dormi ?
« J’ai eu du mal à trouver le sommeil.
Tu as un problème ?
Rien de grave !
Explique !
J’ai vu un bel ensemble hier à l’avenue Louise et…
Combien ?
Mille six cents euros…
Je le savais que c’était encore une histoire de fringues. Donne-moi mon sac. »
Elle lui tendit. Caroline sortit quatre billets de cinq cents euros.
« Tiens. Tu pourras acheter autre chose avec le surplus.
T’es chouette maman, merci !
C’est normal. Il faut bien en profiter. »
Caroline partit conduire Steve nous laissant seules Emma et moi.
« Tiens poufiasse !
Merci !
Tu me le paieras un jour.
Tu y tiens tellement ? »
Elle était assise sur un tabouret devant la table surélevée de la cuisine. Son père arriva et s’assis, sans un mot, sur le tabouret d’en face. Il ne pouvait pas voir les jambes d’Emma. Je servis le déjeuner du père et m’assis à côté d’elle. Je pris une tasse de café dans la main gauche et lisais discrètement un article du journal.
Emma mangeant ses Spécial K avait un peu écarté les jambes. Ne portant qu’une mini jupe à carreau, celle-ci remonta un peu dévoilant un string blanc. Prétextant un manque de place, je me retournai vers Emma. Je bougeai le journal et rapidement, je plaçai ma main droite sur l’entrejambe d’Emma.
Sans lui laisser le temps de faire quelque chose, j’écartai le string et plongeai un doigt dans son sexe. Elle faillit s’étrangler. Accentuant mon intromission, je plaquai un autre doigt sur le clitoris. Elle voulut serrer ses jambes mais c’était trop tard.
« Ca va aller ? demanda le père.
Euh oui ! répondit-elle. J’ai mal avalé.
Fais cela en silence. A propos, comment va Rodrigue ? »
Je profitai de ce moment-là pour bouger mes doigts. Elle allait répondre mais la pression sur son clitoris lui empêcha de parler. Je stoppai.
« Décidément, cela ne va pas aujourd’hui ! Rodrigue va bien, il va passer ce soir.
Parfait, mais bon Dieu, mange correctement. »
Je remis en branle mon mouvement. Mais elle mouillait la salope. Sans la regarder, je sentis qu’elle ouvrit ses jambes et s’approcha de mes doigts inquisiteurs. Elle voulait que j’entre plus profondément. Mais le père, pressé comme toujours, se leva et partit. J’enlevai mes doigts afin qu’il ne voit pas le manège. Lorsque la porte d’entrée claqua, elle me dit :
« Salope ! »
Cela ne me fit ni chaud ni froid, mais je fus interloquée lorsqu’elle me susurra :
« Continue ! »
Je la regardai. Elle avait les jambes carrément ouvertes et écartait son string déjà tout trempé. Je pris une banane dans le panier à fruits, et sans ménagement, je lui enfonçai. Au lieu de résister, elle émit un gémissement d’approbation.
Mais au lieu de continuer, j’ôtai ma main et lui dis :
« Ne crois surtout pas que je vais te soulager. Tu me prends pour qui ? Si tu en as envie, fais-le toi-même. »
Je quittai la cuisine. Arrivée à l’étage, je l’entendis jouir.
« Complètement lubrique, cette fille. »
Elle partit aux cours, et lorsque je revins, il y avait son string poisseux sur le tabouret avec les pelures de la banane.
Je portai le string à mes narines et sentis son odeur de femelle. Cela sentait bon. Je sentis qu’une boule de chaleur envahissait mon ventre, mais il fallait que je parte faire des courses, et vu le peu de temps, je ne pus soulager cette envie.
En mettant mon manteau, je me dis tout haut :
« J’en tiens un ! Plus que trois ! Le prochain, ce sera Steve ! Vous vous croyez tous plus importants que moi, mais bientôt, vous me mangerez tous dans le creux de la main. »
Je claquai la porte d’entrée et pris le tram.
Pendant mes courses, je reçus un coup de fil de Caroline me demandant de la retrouver cet après-midi dans une rue chic de Bruxelles.
L’heure venue, j’étais devant la boutique qu’elle m’avait indiquée. J’attendais là depuis un quart d’heure lorsqu’un homme vint m’interpeller.
« Mademoiselle Gwendoline ?
Euh… oui, dis-je surprise.
Madame Caroline vient de nous téléphoner et s’excuse, mais elle arrivera en retard. Voulez-vous entrer ?
C’est que je ne sais pas si je peux. Je ne sais même pas pourquoi elle m’a fait venir.
Je suppose que ce devait être une surprise, mais malheureusement on ne fait pas ce que l’on veut. En fait, madame voulait vous offrir deux ou trois ensembles. »
Stupéfaite, je ne pus prononcer aucun mot. Sachant que le plus petit prix à la vitrine correspond à un mois de mon salaire, j’étais vraiment sur le cul ! Je suivis l’homme et fut accueillie par une petite femme assez boulotte.
« Bonjour Mademoiselle !
Bonjour Madame.
36 ?
Oui !
Vous avez une idée précise, ou vous me laissez faire ?
Écoutez, il y a encore deux minutes, je n’en savais absolument rien de tout ceci. Alors, je vous fais confiance.
Parfait. J’arrive. Mais avant, une chose. Pierre ! Servez une flûte de champagne à Mademoiselle.
Bien Madame. »
Elle partit dans son arrière boutique et revint avec une dizaine de robes plus belles que les autres pendues sur un cintre. Elle prit la première, une longue robe noire. Elle me la tendit.
« Venez l’essayer. »
Je me déshabillai et mis la robe d’un très chic couturier. Le dos était décolleté jusqu’au milieu du dos. Le devant, en carré, faisait ressortir ma poitrine. Elle m’allait comme un gant. Le tissu de la robe satiné caressait chaque parcelle de mon corps. Cela me troublait.
« Enlève ce string, fit la voix de Caroline.
Pardon ? »
Je me retournai et vis Caroline, un verre de champagne à la main.
« Madame à raison. Le string blanc, même s’il vous va comme un gan, gâche un peu la robe.
Allez ! Enlève-le. »
J’essayai, mais n’y arrivant pas à cause de la robe, Caroline se mit devant moi, s’agenouilla, et sans me demander quoi que ce soit, elle passa se mains sous la robe, agrippa le tissu et tira. Je ne sais pas pourquoi mais je suis persuadée qu’elle a laissé glisser exprès ses doigts le long de mes jambes. Un petit frisson m’envahit.
« Voilà ! C’est mieux, dit-elle en mettant mon string dans la poche de sa veste.
Parfait.
Tu aimes ? me demanda-t-elle.
Et comment mais je ne…
Tais-toi ! C’est un cadeau. Je ne veux pas que tu aies l’air godiche aux fiançailles d’Emma. Parce que ce jour-là, tu seras invitée, cela va de soi.
Oh ! Merci.
Bon, enlève-la et essaie celle-ci.
Mais…
Un problème ?
C’st que je n’ai plus mon…
Entre femmes, on s’en fout un peu. Allez, déshabille-toi vite. Je suis pressée. »
Je me déshabillai donc et me retrouvai nue devant Caroline et la femme. Celle-ci me tendit un ensemble rouge. La veste croisée me serrait un peu trop à la poitrine. Ce ne fut pas l’avis de Caroline.
« Arrête ! Tes seins sont superbement exposés. Tu as une belle poitrine, fais-en profiter les autres, dit-elle l’œil pétillant. Mais attends, ce sera mieux comme cela. »
Sans gêne, elle prit chaque sein et sans ménagements, elle les remonta. J’exhibais encore plus mes seins. C’était presque provocant mais tout en restant chic.
« Voilà ! C’est mieux. Peut-être que celui-là… »
Je fus à ce moment-là, sûre qu’elle le faisait exprès, car le sein ne bougea pas, mais sa main resta plus longtemps que la première fois. En faisant ce geste, elle réussit à pincer le téton entre deux doigts. Je sentis mon sexe s’ouvrir.
La jupe m’arrivait mi-cuisse. J’étais superbe.
« Adjugé ! Ainsi, si tu pourras changer de tenue après le repas. Ce sera plus facile si tu veux danser. Maintenant voyons… Celle-là ! Oui, tu vas être sublime », fit-elle d’une voix rauque.
Je pris la robe et la mis. Elle m’arrivait juste en dessous de mes fesses. D’ailleurs, on pouvait voir le début de celles-ci. Le devant, drapé et suspendu par deux fine bretelles, arrivait à moitié de mes seins si bien que penchée, on les voyait tout entiers. C’était indécent ! Le satin de la robe me fit frissonner. Caroline se tenant derrière moi mit ses mains sur ma taille et m’attira vers elle.
« Tu es à croquer. Celle-là n’est pas pour les fiançailles mais pour une autre occasion. Tu verras bien ! Avec cette robe, personne ne te résistera. »
Je sentis ses doigts se crisper et descendre. Elle les fit glisser le long du bord et effleura mes fesses. Je mouillais.
Je remis mes vêtements normaux. Caroline paya.
« Je me sauve. Je vais être en retard au tribunal. A ce soir », fit-elle en me faisant la bise.
Je fus étonnée, mais pas Caroline qui claquait déjà la porte du magasin.
« Voilà c’est réglé, fit la vendeuse. Nous vous les livrerons demain matin.
Au revoir.
Au revoir Mademoiselle. »
Je quittai la boutique et retournai à la maison. L’attitude étrange de Caroline me perturbait et ce fut la sonnerie du portable qui m’extirpa de pensées pas très catholiques.
« Allo ?
Allo Gwen ?
Ah Florence ! Comment vas-tu ?
Bien !
Et ta maman ?
Cela va mieux. Merci. En fait je t’appelle pour notre affaire. Elle est réglée à ton avantage.
Chouette, et qu’est-ce que je dois faire ?
Rien ! Juste encaisser le chèque j’ai donné à Caroline aujourd’hui.
Ah ? Parce que je vais toucher quelque chose ?
Oui !
Combien ?
Quinze mille euros.
Combien ?
Quinze mille.
Comment cela se fait ?
C’est assez complexe, et je t’expliquerai un jour, mais pas pour l’instant car j’ai trop de boulot. Et puis, on se voit la semaine prochaine aux fiançailles.
Chouette !
Bon, je te laisse, le boulot ! Gros bisous ma chérie.
Bises et merci.
Au revoir Gwen.
Salut !
Elle raccrocha. Quinze mille euros ! Je n’avais jamais eu une telle somme entre mes mains. L’ennui, c’est que j’allais devoir quitter la chambre chez Caroline. Je m’y plaisais bien.
J’arrivai devant la maison. Je vis Rodrigue arriver au volant de son bolide. Un peu cachée par le grillage devant l’entrée, je le vis sonner. Caroline le reçut. Puis en regardant rapidement à gauche et à droite, elle le fit entrer.
Intriguée, je décidai de rentrer par le jardin. J’ouvris la grille, et me cachant le plus possible, j’arrivai dans la maison. Délicatement, j’entrai. Des bruissements me firent comprendre qu’ils étaient dans le bureau. La porte était fermée, mais j’avais pu remarquer que par le balcon de la salle à manger, on pouvait voir en partie ce qu’il s’y passait. Je marchai pieds nus, arrivai sur le balcon, me penchai légèrement et les vis. Ils étaient là, tous les deux.
Caroline, assise sur le bord de son bureau et la jupe retroussée se faisait embrocher par le dard imposant de Rodrigue. Elle ahanait de plaisir. Machinalement, je pris mon gsm et remerciai secrètement ce foutu vendeur de m’avoir embobiné afin d’acheter ce téléphone muni d’une caméra. Je tendis le bras et filmai la scène.
Rodrigue limait sans ménagement la maîtresse des lieux. Celle-ci appréciait le traitement. La fenêtre entrouverte permettait d’entendre les cris de plaisirs. Emportée par la curiosité, je me suis avancée un peu de trop sans voir le petit vase à mes pieds. Il tomba de la terrasse et alla s’écraser sur la terrasse en contrebas.
Ils s’arrêtèrent et rapidement, Rodrigue vint à la fenêtre. Je me plaquai contre le mur et cachée par le lierre, il ne vit pas. Caroline, laissée en plan, lui dit :
« C’est sûrement la chatte du voisin. Viens t’occuper de la mienne, elle miaule de plaisir.
Rodrigue quitta son poste d’observation.
« Retourne-toi que je m’occupe de ta rondelle. Ainsi tu surveilleras la fenêtre.
- Pas la peine, la chatte a du avoir peur et est partie.
Tétanisée par la crainte d’avoir été vue, je décidai de quitter le balcon. De toute façon, j’avais assez sur mon petit film. Je repassai devant la porte du bureau.
« Putain ! Tu dois te faire mettre souvent ! Même à sec, on entre dans ton cul comme dans une motte de beurre. T’es vraiment une salope !
Entre deux râles, j’entendis Caroline :
« C’est mon petit secret. Et toi, toujours prête !
J’ai été scout autrefois !
Au fait, j’ai une question, dit-elle péniblement. Tu t’es envoyé ma femme de chambre ?
La Gwendoline ? Pas encore ! Mais cela ne saurait tarder !
Pourtant l’autre jour…
Pas eu le temps ! Cela te dérangerait ?
Non ! Même que j’aimerais participer la prochaine fois !
Bordel ! Vous êtes une famille d’obsédées.
Et j’adore cela ! Pistonne-moi ! Je sens que je vais jouir ! »
Je fus rassurée par la réponse de Rodrigue. Il avait quand même un soupçon de galanterie. A ce moment, j’entendis une voiture au moteur puissant rouler sur les graviers de l’entrée. Je vis Jacques, le père, arriver. Comme toujours, il alla directement vers le garage. Caroline et Rodrigue s’envoyaient toujours en l’air. Et les cris de Caroline avaient sûrement couvert le bruit du gravier. Il fallait faire quelque chose.
Je sortis de la maison rapidement et sonnais à la porte de manière assez poussée. J’espérais que Caroline ou Rodrigue entende le carillon. J’attendis un long moment et c’est Jacques qui m’ouvrit la porte !
« Et vos clés ? grommela-t-il.
Je les oubliées tout à l’heure en partant.
Qu’y a-t-il ? » fit Caroline.
La jupe bien mise, le teint un peu rosi, mais ne laissant rien paraître, elle se tourna vers moi.
« Ah Gwendoline. C’est vous !
Oui, j’ai oublié mes clés en partant cet après-midi.
Cela arrive. Faites attention, la prochaine fois !
Oui, Caroline. »
Elle partit vers on bureau. Je remarquai que la démarche était un peu difficile mais Jacques, plus pressé de voir Rodrigue qu’autre chose, ne le remarqua pas.
« Ah Rodrigue, comment allez-vous ?
Bien ! Merci !
Que nous vaut cette visite ?
J’avais un avis à demander à votre épouse.
Je peux savoir lequel ?
Oh ! C’est simple. J’ai un problème avec une chatte.
Une chatte ?
Oui ! Celle de mon voisin. Elle n’est jamais satisfaite, toujours en demande de nourriture. Et elle miaule sans arrêt devant mes fenêtres. J’appris que mon voisin ne lui prodiguait pas les attentions qu’elle demande sans cesse. Alors, je venais voir si je pouvais la prendre chez moi sans l’avis du voisin. Elle est tellement craquante lorsqu’elle se love contre moi.
Vous aimez les animaux ?
Oui ! J’avais une chienne très affectueuse. »
En disant cela, je vis Caroline se troubler. Il parlait d’elle et je crois qu’elle n’avait pas réussi à jouir. Et au lieu de m’en vouloir de les avoir troublés durant leurs ébats, elle me remercia sans le savoir.
« Heureusement que Gwendoline a sonné car trop occupée par régler l’affaire de Rodrigue, je n’avais pas entendu que tu rentrais.
Vous restez souper avec nous ?
Non, je dois partir rejoindre votre charmante fille.
Allez seulement !
Merci. Bonne soirée. Pour notre affaire, Caroline, nous la reprendrons là où nous l’avons laissée.
Venez demain à mon cabinet. Ma secrétaire est absente et je n’ai pas de plaidoiries. Donc j’aurai tout le temps à vous consacrer.
Bien, je viendrai vers dix heures.
Parfait !
A demain !
A demain. Au revoir Jacques. »
Il partit et en passant la porte, discrètement, il m’envoya un clin d’œil. Je montai dans ma chambre.
A suivre
un Mari Heureux, sur Dotissimo.
Oups, j'ai fait une boulette ! je me suis trompée !
Du coup, aujourd'hui,; il y aura deux chapitres pour le prix d'un ! je viens de mettre en ligne le chapitre 4 !
bravo pour ton sens de l'observation !
Désolée pour cet oubli ! lol
Tu as raison, cette histoire est superbe !