Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
CHAPITRE 21 : La Lune éclipse le Soleil
« Bonjour Marc.
- Bonjour Chloé »
Bon sang ! Bonjour Chloé ? Était-ce là tout ce que j'arrivais à lui dire ? Nous nous
regardâmes ainsi et ce fut la colocataire qui brisa le silence.
« Tu sais Clo, même s'il est super craquant et que c'est vraiment mon type, je crois qu'il ne sera pas pour moi : je lui ai fait du pied pendant tout le voyage en bus et me suis
penché vers lui, mais il n'a rien remarqué, et n'a pas même jeté un coup d'œil dans mon décolleté. »
Elle avait fait ça ? Enfin... j'avais fait ça ? Mais quel con ! Elle était superbe cette nana. Son visage était vraiment beau, sa chute de rein à tomber par terre, et si sa poitrine était moins grosse que celle de Chloé, elle semblait être tout à fait convenable et bien ferme.
« Ne t'en fais pas Lucie, c'est un geek, je te l'avais dit. Il est souvent dans la Lune, mais tu es tout à fait son genre, n'est-ce pas Marc ? »
La belle inconnue avait acquis un nom, voilà qui simplifierait beaucoup son identification. J'acquiesçai en déglutissant. Alors voilà mon cadeau ? Je dois avouer que c'était là quelque chose d'inattendu. A les entendre je trouvais plutôt que c'était moi le cadeau qu'elle avait fait, mais ce n'était pas pour me déplaire. On m'avait déjà dit que la seule bonne façon de finir une relation était d'en commencer une nouvelle, et voilà qui était fait, ou presque. Ce fut dans un état second que je vis la poitrine se rapprocher et un baiser se faire sur mes lèvres. En réalité c'était Lucie, mais j'étais en train de rattraper le retard.
« Alors Marc, est-ce que ça te dirait de sortir avec moi ? »
C'était rapide, bien trop rapide pour moi. Comment savoir si elle avait des sentiments ? Ma sœur n'avait fait que lui parler de moi, je ne l'avais jamais vue ni inversement. Et la voilà qui me proposait de sortir avec elle ? Elle mettait la charrue avant les beaufs ! Et puis je n'étais pas un objet qu'on se refilait, j'étais un être humain, merde !
« Oui.
- Alors c'est décidé. Nous allons faire un tour. Chloé, je te laisse la maison. »
Oui ? J'avais répondu oui ? Mais pourquoi ? Ce n'était tout de même pas mon entre-jambes qui me commandait j'espère ! Je dois avouer qu'elle était plus qu'attirante, mais ça c'était mal... Et puis qu'allait devenir Chloé ? Pourquoi m'avait-elle fait ça ? Voulait-elle que ce fut la fin de notre relation ? C'est tout en pensant à ces choses que je me retrouvais dans la rue, marchant avec Lucie qui me tenait la main. C'est quelque chose que je n'avais pas pu faire avec Chloé dans mon village, nous nous étions toujours cachés dans la maison. Entre un frère et une sœur personne n'aurait compris, mais avec Lucie je me sentais plus libre que je ne l'avais jamais été. Pouvoir déambuler dans la rue en tenant la main d'une belle femme et afficher à tous la fierté de pouvoir dire qu'elle était mienne, c'était tout nouveau.
Cet après-midi là, nous avons juste marché dans les rues d'Aurillac. Le soleil était fort, une glace à l'italienne nous rafraîchit et nous nous retrouvâmes bientôt à discuter allongés dans un parc à l'ombre d'un chêne massif. Elle me posa mille questions sur moi, sur l'endroit où j'avais grandi, sur ma relation avec Chloé aussi. Elle ne semblait pas jalouse. Je ne mentis pas mais contournais les questions, en répondant par exemple que Chloé et moi habitions le même petit village.
Elle m'apprit qu'elle avait vingt six ans, qu'elle avait pris une année sabbatique pour s'occuper des affaires de ses parents morts dans un accident quand elle avait vingt ans, et que là elle était en stage de fin d'études d'école d'ingénieur. J'étais soufflé : elle était belle, très intelligente, mûre, et nos dix ans d'écart ne semblaient pas la gêner outre mesure. J'aurais pu me sentir écrasé par elle, mais Lucie savait se montrer chaleureuse et je fus à l'aise dès les premiers instants. Chloé s'éloignait de mes pensées.
CHAPITRE 22 : Un lien nouveau
L'après-midi se passa comme dans un rêve, et je fus presque surpris de retrouver Chloé dans l'appartement à notre retour. C'était gênant d'embrasser ma nouvelle petite copine devant elle, ce que Lucie interpréta comme de la délicatesse envers une ex, et elle se retint de le faire en sa présence. Quelque part il s'agissait effectivement de ça, notre lien de parenté n'ayant guère grand chose à voir. Moi qui pensai être comblé, je reçu de ma sœur un second cadeau d'anniversaire : un téléphone portable avec 6 mois de communication pré-payées. Ainsi j'allais pouvoir communiquer plus facilement avec ma nouvelle petite amie, et surtout ne pas lui donner mon numéro de téléphone fixe. Elle aurait certainement trouvé curieux qu'il s'agisse du même que de celui de Chloé.
Cette lui là je dormis dans la chambre d'amis. Lucie me proposa bien de partager sa chambre, mais avec ma sœur tout proche je n'étais pas très à l'aise. Une fois encore elle prit cela comme un signe de délicatesse, s'excusa auprès d'elle et sembla m'apprécier d'autant plus. Je fis un rêve étrange dans lequel j'étais à un mariage, le mien, mais où il y avait deux banquets, et je ne connaissais personne. J'étais sûr d'être le marié, mais impossible de retrouver la mariée, et j'avais grand peine à bouger, comme si j'étais englué. Le petit-déjeuner à trois fut très agréable et bien plus équilibré qu'à la maison : du thé, du pain frais, du beurre et des fruits. C'était frais du matin et ça donnait beaucoup d'énergie. Mon bus était en milieu de matinée, Lucie me raccompagna jusqu'à l'arrêt et m'embrasse jusqu'à satiété. Je dois pour cela vous dire qu'elle a un bel appétit.
Au cours du voyage du retour, je reçu deux texto de deux numéros de téléphones différents, le premier me
disait :
« Bonne journée mon amour, je pense très fort à toi. »
et le second :
« Tu y as échappé pour cette fois, mais la prochaine tu passes à la casserole ! »
Super... je me doutais bien que l'un des deux était à Chloé et l'autre à Lucie, mais que répondre ? J'étais complètement perdu. Si seulement elles avaient pensé à me donner leur numéro... mais moi-même, je n'avais pas pensé à le leur demander, et maintenant j'étais bloqué. Et puis l'un des deux était forcément à Chloé, et cela voulait dire qu'elle n'avait pas renoncé à moi ! Cette pensée me gonflait le cœur de joie, mais Lucie ? Elle ne me laissait pas indifférent, ça c'était certain. J'allais devoir faire un choix entre les deux. Elles étaient trop amies pour que je puisse m'amuser à jouer double jeu, même si l'idée était très tentante. Il me restait une solution.
Arrivé à la maison j'appelai l'appartement de Chloé et Lucie. Ce fut ma sœur qui me répondit.
« Allo ?
- Allo ? Chloé ? C'est Marc ! Dis-moi, c'est quoi ton numéro de téléphone portable ?
- Tu abuses, je t'ai envoyé un texto !
La traîtresse... Il allait falloir ruser.
« Je découvre encore le fonctionnement du téléphone, et je l'ai effacé d'une mauvaise
manipulation.
- Bon ok, je te renvois ça, gros bisous. »
Un nouveau texto... Je pouvais mettre un nom sur chacun désormais. Voilà qui était mieux. Ce qui était nettement moins cool c'est que je ne pouvais pas voir ma petite copine avant le mois prochain, vus les contrôles qui allaient me tomber dessus. J'étais reparti pour une nouvelle et bien longue attente, c'était trop dur !
CHAPITRE 23 : On ne badine pas avec l'amour
Cela faisait deux semaines lorsqu'on toqua à ma porte très tard, me réveillant. Je m'étais endormi depuis peu de temps et me réveillai donc dans un brouillard assez épais. La pièce était plongée dans l'obscurité.
« Oui ? Entrez ! »
Je n'avais pas parlé trop fort, pour ne pas réveiller la maison, mais assez pour que la personne à la porte puisse m'entendre. Était-ce papa ? Maman ? Pourquoi me réveiller ? La lumière de la Lune gibbeuse qui brillait à travers la fenêtre me révéla une forme féminine qui s'approchait. Les courbes étaient pleines et belles, une jeune femme désirable aux seins ronds et fermes. Un rêve ? Peut-être, mais plus réaliste qu'aucun autre alors. La lumière révéla le visage de ma sœur qui me souriait. Dans l'encadrement de la porte apparu Lucie, nue elle aussi, et tout aussi désirable. Elles s'approchaient toutes deux du lit, Chloé en ayant fait le tour. Elle se pencha sur moi, me caressant de sa poitrine nue, et me chuchota coquinement à l'oreille :
« Debout gros paresseux, tu vas être en retard en cours ! »
Ma mère me secouait vigoureusement. Merde ! Une saleté de rêve ! Et pourquoi devait-il y avoir école, j'avais l'impression de m'être endormi quelques minutes à peine auparavant ! On était jeudi matin et il faudrait attendre samedi pour que j'aille voir Lucie. La journée s'annonçait bien difficile, et en réalité elle le serait. Mon rayon de soleil m'arriva à la pause de midi via un texto de ma petite copine :
« j'ai acheté une webcam, rendez-vous ce soir à vingt et une heure précises pour un petit avant goût... »
Je me précipitai le soir sur mon PC comme s'il s'agissait d'un exemplaire dédicacé de Dragon Ball par Akira Toriama. Ce fut terriblement dur d'attendre, mais à vingt et une heures précises, Lucie se connecta, j'étais aux anges ! Presque simultanément Chloé aussi de connecta, et je reçu ainsi deux invitations de webcam.
S'étaient-elles entendues pour m'emmerder ? Après tout il n'y avait pas de mal à accepter une invitation, hein ? Profitant de mes deux écrans, j'ouvris une invitation sur chacune d'elle et prétextai une panne de micro pour éviter les soucis. Chacune était dans sa chambre et j'eus droit à deux strip-tease simultanés. Je ne savais plus où donner de la tête. Mon seul réflexe fut d'enclencher le petit logiciel servant à faire des enregistrements. Ces deux vidéo m'aideraient beaucoup pour toutes les soirées où je serait seul.
Chacun des deux écrans montrait un spectacle magnifique. Toutes deux dansaient à moitié tout en se déshabillant. Leurs seins durs, leurs tétons dressés, leurs yeux brillant, tout montrait un désir très fort. Un élan de modestie me poussa à penser qu'une réaction si forte chez deux si belles créatures n'était pas poussée par mon seul physique, mais aussi par une abstinence prolongée. Elles m'étaient très certainement fidèles. C'était très bien de la part de Lucie, mais Chloé n'était-elle pas libre ? Pourquoi s'offrait-elle ainsi à mes yeux ?
Évidemment, j'appréciais cela au plus haut point, mais j'étais confus. Je sentais au fond de moi que je l’aimais toujours, et la désirais toujours sauvagement, mais elle m'avait rapproché de Lucie, pourquoi ? Toutes deux finirent à peu près en même temps, Chloé avec un tout petit peu d'avance. Elles se déconnectèrent ensemble également, mais Chloé avait laissé un dernier message avant d'éteindre : « fais-moi un enfant ».
C'était la seule chose qui pouvait me plonger plus profondément encore dans la confusion. Après tout ce qui s'était passé, elle en voulait un ? Ce ne pouvait être que du dépit, elle n'avait pas du tirer le trait sur ce qu'elle avait vécu. Avant Lucie et maintenant un enfant, mais à quoi jouait-elle ? Cela fit renaître au fond de moi des sentiments que je croyais déjà enfouis. Des souvenirs remontèrent. La fierté d'être père, la joie de voir ma « petite femme » qui me souriait et caressait son ventre innocemment. C'étaient là des souvenirs heureux qui, tout d'un coup, m'avaient fait terriblement mal. Je ne voulais pas le revivre, mais cette joie, elle me manquait terriblement.
Peut-être m'avait-elle mis à l'épreuve ? Était-ce pour me faire choisir entre Lucie et elle, entre une vie d'adolescent banal et la joie de la paternité ? Non, ce ne pouvait être cela : Lucie pouvait tout autant devenir mère que Chloé... Ou était-ce pour me faire comprendre qu'elle en souffrait encore et qu'elle désirait partager cette souffrance, même si c'était maladroitement ? Mais il aurait mieux fallu en parler, et Lucie, que deviendrait-elle dans tout ça, y avait-elle pensé ?
Ces pensées me tourmentèrent la nuit entière, tant et si bien que je n'en fermais pas l'œil. Le contrôle de vendredi était de mathématiques, heureusement. Il s'agissait d'une matière ne demandant aucune réflexion, qu'un robot pourrait réussir, et c'est en robot que j'y répondis. La journée entière, je fus absent, dans la Lune. Je répondis également mécaniquement aux textos d'amour de Lucie qui m’exprimait son impatience de me voir le lendemain. Ce que je voulais, c'était un message de Chloé, mais elle restait silencieuse, et aucune réponse ne venait à mes demandes d'explications.
Un enfant ? Voulait-elle vraiment un enfant de moi ?
CHAPITRE 24 : Le ruissellement sous le masque
Vendredi soir, de retour de cours, je trouvai Chloé discutant avec papa et maman dans la cuisine. Je restais estomaqué et il me fallu quelques secondes pour réussir à parler. Elle voulait passer le weekend à la maison, en famille, pour tous nous revoir. Évidemment, cela m'arrangeait beaucoup : ça voulait dire que je serai seul à Aurillac avec Lucie. Je sortais avec elle, mais jamais je n'avais pu la caresser, lui faire des câlins ou quoi que ce soit du genre, et ce n'était pas l'envie qui m'en manquait. Je fus très rassuré : elle avait du plaisanter par cam, et elle me laissait vivre mon histoire avec sa colocataire. Après tout ce n'était qu'à trente minutes de voiture, donc la chose n'était pas si gênante. A cause d'elle j'avais vécu l'enfer, ne sachant pas quoi penser, mais là elle était souriante, gentille, comme je l'avais toujours connue. Une page se tournait enfin pour moi.
Elle avait présenté sa venue comme une envie du moment, les parents n'étant pas prévenus. Ils l'accueillirent cependant très fort, heureux de revoir leur fille qui ne pensait jamais qu'aux études. Je partis faire des courses avec papa pendant que maman et Chloé discutaient. En fait nous n'avions pas grand chose dans le frigo, il fallait le remplir, au moins pour le weekend. Papa était vraiment un amateur de bonne chair, et jamais je n'ai su résister à ses pulsions culinaires.
C'est ainsi qu'avec les courses, nous nous retrouvâmes dotés d'un bel éventail de charcuterie et de pas mal de fromage pour faire une fondue savoyarde. Il ne faisait pas particulièrement froid, mais la fraîcheur était, aux yeux de papa, suffisante pour justifier ce choix de dîner. Maman allait encore râler sur le tour de ventre de papa qui évoquait plus le chanteur bavarois que Tarzan, mais peu importait, le dîner serait festif. Et puis papa aurait droit à une semaine de régime pour compenser... et moi avec puisqu'elle cuisinait toujours la même chose pour tout le monde et dans les mêmes quantités.
Après un repas gargantuesque, nous nous installâmes dans le canapé du salon pour regarder Bambi tous ensemble. Cela faisait partie des rituels familiaux, comme de guetter la larme à l'œil de ma mère au son du coup de fusil, chose qui ne manquait jamais et qui la faisait nous taper à coup de coussin pour ne pas avoir « respecté ce moment d'émotion ». Le film était suffisamment long pour me permettre une bonne digestion.
J'avais évité de trop forcer, je ne voulais pas mal dormir par la suite. Chloé aussi avait été raisonnable, et seul papa avait mangé comme un ogre, suivi en cela par maman à son corps défendant : dès qu'elle tournait la tête il la resservait et elle mettait toujours un point d'honneur à finir son assiette. A la fin chacun regagna sa chambre, et moins de deux minutes après j'entendis de puissants ronflements venant de la chambre des parents. Malgré une capacité thoracique certaine et un embonpoint très honnête, papa n'avait jamais réussi à ronfler plus fort que maman. Une légende familiale voulait que l'absence de souris dans la maison était due à la capacité des ronflements de maman à faire trembler les murs, ce qui ne manquerait pas d'affoler ces petites créatures. Maman désignait plutôt notre chat, Patapouf. Celui-ci portait vraiment bien son nom, autant vous dire qu'il était d'une parfaite innocuité pour quelque rongeur que ce soit.
Je regagnai donc ma chambre pour mettre mon pyjama, qui se résumait en un caleçon, et allai ensuite à la salle de bain pour m'y brosser les dents. Chloé m'y rejoignit, sortant de l'ombre du couloir vêtue d'une nuisette transparente qui la déshabillait plus qu'elle ne voilait quoi que ce fût. Elle me fit un sourire mi-espiègle mi timide avant d'aller à l'autre lavabo pour se mouiller le visage. Elle se redressa ensuite et se tourna vers moi, prenant une pose suggestive, les deux mains jointes sur le rebord du lavabo de façon à mettre en valeur sa poitrine.
« Est-ce que tu me trouves belle ? »
Surpris, je ne sus tout d'abord quoi répondre. Elle était bien venue pour me laisser seul avec Lucie, non ? Mais alors pourquoi m'aguicher comme ça ? Oui elle était magnifique, et je mentirais si j'essayais de le nier ou de nier quelque attirance pour elle. Je bégayai difficilement un « oui ». Totor me faisait déjà comprendre qu'il était à l'étroit et qu'il n'aurait pas été contre un peu de place. Elle s'approcha pour se coller à moi. Mes mains vinrent instinctivement se poser sur sa poitrine. Elle était ferme, les tétons dressés.
« Est-ce que tu as aimé mon cadeau ?
- Oh oui ! Merci pour le portable !
- Je parle de Lucie, là.
- P-pardon ?
- Elle te trouve sincèrement à ton goût et ignore qu'elle est mon cadeau... Mais que tu restes à moi, ce sera notre petit secret... »
J'eus du mal à répondre : Elle s'était glissée contre moi, jusqu'à être à genoux et m'avait libéré le sexe pour entamer une fellation.
« Attends Chloé, qu'est-ce que tu fais là ? »
Elle cessa de me lécher le sexe pour me masturber et ainsi pouvoir parler.
« Tu m'appartiens à moi et à moi seule. Dis-le-moi. »
Dans un moment pareil, je lui aurais dit n'importe quoi. Le plaisir était si fort que je me tenais au rebord du lavabo pour ne pas tomber.
« Ou... Oui !
- Très bien... Jamais tu ne me quitteras, hein ? »
Cette dernière phrase avait un ton étrange. Sous un vernis coquin je pouvais sentir une plainte, un désespoir profond. Elle avait peur, peur d'être abandonnée, elle se sentait seule. Comment n'avais-je pas senti une telle souffrance ?
Chapitre 25 - Orage et ciel pur
J'étais bouleversé par ce qu'elle m'avait dit. Elle avait peur de me perdre, que je l'abandonne. Jamais je
ne l'aurais fait, c'était ma sœur après tout. Il y avait autre chose, mais quoi ? Pour le moment il me fallait la rassurer. Si elle m'avait fait subir ça, c'est qu'elle souffrait, j'en étais
sûr. Elle n'avait peut-être même pas eu conscience de ce par quoi j'étais passé. Toutes ces pensées je ne les ai eues cependant qu'après. Je vous laisse deviner à quoi peut penser un garçon de
seize ans à qui s'offre ainsi une si ravissante créature... Oui, vous l'avez deviné : à rien du tout.
« Jamais je ne te quitterai, tu es à moi. »
J'avais dit ça comme ça, en réponse à sa question. Ses yeux brillèrent alors d'un autre feu. Ce fut un soulagement immense que j'y vis et une gratitude à la même mesure. Après avoir remis mon
caleçon en place, elle retira sa nuisette, se retrouvant entièrement nue devant moi. Ce fut d'une voix douce, suppliante, qu'elle me demanda :
« Redites-le moi, Maître. S'il vous plaît.
- Tu m'appartiens. »
Un frisson de satisfaction la parcourut et elle vint se blottir contre moi. Le baiser qu'elle m'offrit alors fut vraiment doux, me rappelant les toutes premières fois. Alors que ce baiser durait,
sa main glissa sur moi pour venir sous mon caleçon caresser mes testicules. J'étais plus que tendu et cet attouchement me rappela aussitôt la furieuse envie que j'avais. Elle me prit la main et
m'emmena dans le couloir d'un pas dansant et un peu pressé. Nous nous retrouvâmes dans sa chambre dont elle ferma la porte derrière moi, puis elle vint se mettra à quatre pattes, dos à moi, sur
le bord du lit, les hanches bien cambrées. Son sexe ouvert et trempé semblait respirer. C'était comme s'il m'appelait, comme s'il n'y avait plus que lui dans cette pièce emplie d'une odeur de
femme et de désir. Debout sur le bord du lit je vins la prendre la prendre par les hanches et glisser en elle sans réfléchir. Elle était très prête et la pénétration se fit sans le moindre mal.
Ses mains serrèrent les draps quand je touchai la porte de son saint des saints de mon bélier.
A ce moment-là, j'avais envie d'elle de façon purement animale. Je la pris comme un mâle en rut monte une femelle en chaleur. Grognant de plaisir, je la baisai sans retenue, sans douceur, je donnais de grands coups de bélier en cherchant à aller toujours plus loin pour satisfaire mon désir charnel. Elle dut très vite prendre un oreiller pour étouffer ses cris de plaisir, et c'est elle-même qui vint, à chaque ralentissement, s'empaler sur mon pieu d'un coup de hanches bien senti. Je ne sais plus ce que je dis à ce moment là. Il y eut des gémissements, des demandes de soumission de la part de Chloé et des exigences de domination de ma part.
Je crois que c'était une façon de me libérer de toute cette tension, de me venger sur elle qui était à ma merci. Tout ce dont je me souviens est qu'il avait été questions « d'engrosser ma chienne », et c'est profondément en elle que je jouis. Cela avait été très fort, éprouvant physiquement, et j'en étais sorti vidé de toutes les manières.
Physiquement, évidemment : vidé de toutes mes forces, de ma semence, du reste de mon énergie, mais
mentalement également. Je me sentais vide, sans émotion, comme si ce qui m'entourait était étranger. J'étais étranger à tout ce que je regardais, comme s'il s'agissait d'un film impersonnel. Je
m'endormis très vite.
Au réveil, la première chose que je vis ce furent les yeux de Chloé qui me regardaient amoureusement. L'étrange lueur avait disparue et elle était redevenue ma sœur adorable... et nue sous les
draps tout contre moi.
« As-tu bien dormi, Marc ?
- Comme une pierre, j'étais crevé. Je suis dans ton lit, là ?
- Oui, mais ne t'en fais pas : j'ai expliqué aux parents qu'on avait discuté très tard et que tu t'étais
endormi là, comme quand on était petits. Attends-toi à ce qu'ils ressortent les surnoms de quand tu étais gamin, mais ce n'est pas grave, non ?
- Ce réveil en vaut la peine.
Je penchai la tête vers elle et l'embrassai tendrement. Ma main glissa sur sa hanche nue.
Tu peux m'aider à me débarrasser de cette vilaine érection matinale ?
Je crois que c'est jouable.
Son regard pétillait, sa voix était douce et aimante... J'avais retrouvé ma sœur, celle que j'aimais plus que tout au monde. Mon cœur débordait de joie.
A suivre...
Signé : Sélénime, sur Doctissimo.fr
Ca, tu peux le dire, elle n'est pas claire du tout dans ses actes !
Je me pose une question: dans le fond quand deux êtres s'aiment vraiment, pourquoi un lien de parenté devrait-il l'empêcher de s'épanouir?
C'est juste une question!!!
Parce que les regles existent, bonnes ou mauvaises...
Moi aussi, j'aime toujours autant, meme si elle est "border line..."
Les unions consanguines sont porteuses de troubles physio et psychologiques pour leurs fruits.
C´est pour cela qu´elles furent interdites par Rome.
Scientifiquement parlant, si mes souvenirs sont exacts, il semble que seuls les enfants nés d´une fratrie, d´ascendant descendant, voire d´un cousinage au premier degré posent problème (le vrai soucis, c´est quand le schéma se reproduit trop souvent dans une même famille).
Psychologiquement, il s´agit d´une rupture de tabou qui induit généralement à terme séparation avec le corps social, isolement et dépression.
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En tous cas, bravo à l´écrivain car c´est très bien écrit.
Je reconnais bien là ton esprit d'analyse...
Je partage tout à fait ton point de vue sur ce sujet assez tabou.
La question que je me posais était du domaine de l'idéal, de l'utopie,en excluant bien entendu tous les risques que peuvent provoquer la venue d'un enfant issu d'un inceste.
Meric de ces precisions....
J'adorerai, mais je pense que tu es trop loin pour ça ! Pourtant, rien que d'y penser, j'en fremis...
Dans quelques jours, ne t'inquiète pas... merci de ta fidélité !