Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Partie 3 - JOHNY, L’HUMILIATION FINALE

 

Une fois arrivés, je dis à N :

« Ma chérie, nettoie-le il pisse encore le sang, il va crader le fauteuil et tes vieux seront pas contents ! »

 

Elle s’exécuta, puis vint s’installer à mon coté sur le canapé. Johny était comme groggy, sonné.

Il s’était affalé sur un fauteuil et ne nous faisait plus cas.

 

Rapidement, nos langues se retrouvèrent, avides d’oublier ces fâcheux incidents. Nos mains commencèrent à fouiller nos entrecuisses et à déshabiller nos corps. Nous ne pensions plus qu’à nous. A notre amour, à nos envies. Nous sombrions dans le désir d’unir nos sexes, quand ce con de Johny essaya de me rétamer la gueule. Il se leva et son direct du droit me toucha au menton alors que je tétais le sein de ma belle. Par ricochet, il atterrit sur sa poitrine ce qui lui fit mal et la fit crier.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeeeee » hurla-t-elle.

 

Comme je me retournai, il essaya de me frapper de nouveau. Je le parais avec le bras, mais c’en était trop ! Johny devait être neutralisé. Mes doigts se fichèrent dans ses yeux. Fou de douleur, il oublia de protéger son corps.

 

Mon poing fut retrouver son nez, il se tordit, se plia sous la violence du coup. J’insistais. Ma main gauche partit travailler son foie. Il cracha de nouveau ce qui lui restait dans l’estomac. Par chance, son jet atterrit sur le carrelage. Mes coups l’assommaient et le laissèrent sans réaction.

 

De temps en temps, il crachait du sang, mais il ne combattait plus. Je continuai à le taper un bon moment. Je m’acharnai sur lui, me vidant ainsi de ma haine en son envers. Le Bâtard avait pourri la soirée, il fallait qu’il paye cher son impudence. De temps en temps N se joignait à moi, Elle lui prodiguait de grands coups de pieds, de poings, au hasard...

 

Il n’était plus rien pour elle. J’avais gagné définitivement.

Je demandai à N :

« Va me chercher du scotch. »

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le grand oiseau était allongé à même le sol, il saignait comme le porc que l’on égorge. J’étais assis sur lui, pratiquant un dérivé de "gyaqu jimé" (étranglement) puisqu’il était face contre terre, ses bras coincés sous mes jambes.

Je résistai de toutes mes forces à l’envie de l’étrangler, »ad vitam eternam ».

Je lui nouais pieds et mains dans le dos.

 

N m’aidait dans cette tâche. Elle était mienne, totalement mienne et en même temps actrice. Nous étions hors du temps, hors de nos corps, hors du monde. Rien ne comptait que de maitriser ce gros nul. Johny est passé prés de la mort ce soir-là, et moi de la prison, car j’étais à deux doigts de le crever.

 

Une fois notre gigot ficelé, elle voulut reprendre nos ébats. N était surexcitée :

« Mon chéri, je t’aime. Je n’ai jamais aimé comme ça. C’est incroyable, tu es le plus grand, le plus fort, le meilleur…

- Tu sais quoi N ? On va aller prendre une douche, j’ai de la sanquette partout et ça nous fera le plus grand bien. »

 

Sous l’onde bénie de la générale des eaux, nous fusionames nos êtres. Notre amour, désormais sans limite, savourait la libération de notre prisonnier. Nous nous caressions sous un doux jet, nous savonnant avec plaisir pour nous laver, tant des saletés qui nous couvraient, que du péché commis en massacrant Johny. 

« Mon amour, me dit-elle, tu crois qu’il va encore essayer de te taper ?

- Non ma chérie, il est saucissonné et il ne peut rien faire. Surtout, il ne faut pas le toucher, même s’il se plaint. On est d’accord ?

- Oui, c’est toi qui commande. »

 

La douche prise, nous revînmes au salon et primes place sur le canapé.

 

La grande saucisse était par terre. Couchée sur le coté comme une merguez sur un grill de barbecue. Il trempait dans ses rejets et ne nous inspirait que dégout.

« Ça va Johny, t’en veux encore ou c’est bon, t’as ton compte? Si t’as envie, je peux te pourrir un peu plus tu sais ! Ça me ferait plaisir que tu te casses d’ici avec un bon souvenir. Dans tous les cas pense à un truc, le CHU est à coté ! »

 

Il ne pipa mot. Il nous regardait avec des yeux de carpe que l’on vient de sortir de l’eau et qui ne sait si on l’y remettra ou si on la fera passer à la casserole.

Celle qui y passa fut N. Sans plus attendre, je lui écartais les cuisses et entremis ma langue entre ses lèvres les plus intimes.

« Ho Johny si tu savais comme il me lèche bien, je l’aiiiiiiiiiiiiime ! Tu n’es qu’une merde, regardes toi pauvre con ! il me bouffe la chatte et je vais jouir, je vais jouir, ouiiiii ! Elle "éjacula" sur ma bouche).

"Le salaud, t’as vu comme il m’a fait venir, tu ne m’as jamais rien donné à part tes soirées de motard de merde.  T’es qu’un pauvre nul, un incapable, je ne veux plus te voir, t’es qu’un gros nase. »

 

La messe était dite. Ma chérie était entrée dans un monde qu’elle ne connaissait pas.

Celui des sens, ou l’on s’abandonne à un plaisir sans limite Celui où la limite n’a plus de sens.

 

Je la fis mettre à quatre pattes sur le canapé et la pilonnais vigoureusement. Le plus dur était de résister à l’envie de jouir, mais j’étais dans le défi. Il me fallait tenir, surtout ne pas me vider. Au bout d’un temps je lui mis le pouce dans son petit trou.

« Qu’est ce que tu fais ? dit-elle.

- Regarde, c’est comme si deux mecs te prenaient, c’est bon hein ?

- Salaud, tu niques mon cul !

- Oui je te nique par les deux trous, garce que tu es !

- Oh oui vas-y, vas-y prends moiiiiiii" !!! »

 

Je tirais ses cheveux d’or, la montant comme un cavalier enfile sa monture. Prise par deux trous elle partit dans un profond orgasme.

« OHHHHHHH, c’est bonnnnnnnnn c’qu’tu me faaaiiii, ouiiiiiii !!! »

 

Le Johny, nous matait. Il était conscient et bougeait les paupières de temps en temps.

« Ça va Jo ? T’as vu comme N prend son pied ? Alors mon con, t’es content d`être venu ici hein. T’en prends plein la vue, c’est mieux qu’un film porno. C’est pas fini, ma couille, tu vas en prendre pour ton grade ! Regarde mon p’tit Johny, je vais lui travailler le cul ! »

 

Avec mon pouce, je commençai à aller et venir. Au gré de mes poussées, je laissais filer un jet de salive pour lubrifier ce conduit si étroit. N restait coite, concentré sur un nouveau plaisir.

Johny n’avait plus les yeux de la carpe, mais ceux d’un poisson chat, ouverts, écarquillés, il souffrait du spectacle de son ex copine possédée au plus profond de son intimité.

 

Son regard ne me plut point, il nous observait et bandait comme un Ottoman devant une petite Grecque prête à subir les ultimes outrages (la paraphrase est pour quelqu’un qui se reconnaitra).

 

Je me dégageais de la lune que j’avais entreprise et vins vers lui :

« Alors, ça te fait bander que je baise N ? Tu sais que tu n’es plus rien ? Pourquoi tu bandes, ça te sers à rien, tu la chopperas plus ! C’est moi son homme. Toi t’es plus rien ! Si, une merde, un ver, un asticot ! Écoute bien, si t’arrête pas de triquer, je te fous à la Garonne avec les pieds dans le ciment. T’as compris trou du’c ? »

 

L’acception changeait de bouche.

Mon pied droit fut chatouiller ses côtes et ses tripes. Je me méfiais, car pieds nus, les coups ainsi portés peuvent faire mal à celui qui les donne. Il recommença à se tortiller ce qui me mit en joie.

« T’as vu chérie, il comprend les leçons, tape-le aussi un peu. Tu verras il va apprécier. »

 

N ne se fit pas prier. Elle lui asséna quelques coups de talons bien sentis.

 

Ce cher Johny pleurait son calvaire. Son ex le tabassait, toute à la joie d’être protégée par son nouvel amant. Son rival l’humiliait, l’offrant à son ex maitresse et profitant de son état de soumis malgré lui. Il reprit ses saignements, mais nous n’en avions cure. J’étais dans un état de forme éblouissant. Le dernier pétard, m’avait ragaillardi et tel Alexandre contemplant l’Indus je me voyais roi du monde.

N’en pouvant plus, je dis à N :

« Viens ma chérie, je vais te prendre. Attends, on va amener le tapis, je vais te prendre dessus. »

 

Je la repris en levrette. Elle écartait ses cuisses afin que j’aille le plus profond dans elle.

Cependant, je heurtais sa matrice et lui faisais mal.

« Pas si profond T, non, pas si loin, s’il te plait… »

 

J’étais contrarié. Ma mie n’acceptait que je m’introduise dans son antre jusqu’au bout de mon appareil. Diantre ! J’étais habitué à des grottes plus accueillantes en temps de rut !

 

Je la fis se tourner, et tel le missionnaire, repris mes excavations. Comme ses jambes étaient sur mes épaules, les mêmes critiques se firent sentir.

J’allais trop loin dans son nid douillet.

Le Johny fit mine de bouger. Il était à cinquante centimètres de nous, et montrait des signes de récupération.

« Et, Jonhy, t’es toujours vivant ? T’as vu N trouve que je vais trop loin.

- Oh oui Thierry, là, tu vas trop profond, tu me fais mal.

- Bien ma chérie, je vais faire attention. Et toi la larve, tu vas arrêter de nous mater, sinon tu vas en reprendre, c’est clair ? »

 

Je repris la fornication en demandant à ma chérie de mettre sa main entre nos pubis.

Le plaisir était exquis. Quand je rentrais et me retirais, je sentais la douce pression de ses doigts sur mon dard et mon gland. Elle exultait :

« Mon amour, que c’est bon, viens, viens, viens en moi, je veux que tu me remplisses, que tu te vides dans moi… »

 

Remplie, elle l’était, pour que je me vide, c’était une autre histoire. Ca faisait longtemps que l’on faisait l’amour, il devait être six heures du matin. J’étais dopé et j’avais passé le stade de l’éjaculation. Mon acte n’était plus que mécanique. Le lâcher-prise n’était en aucun cas dans mon esprit. En fait je ne pensais qu’à cette crotte de Jonhy qui était à coté de nous.

 

Ma haine envers lui était absolue. Même si je l’avais mis plus bas que terre, cela ne me suffisait pas. Terrible sentiment d’injustice mal placée. J’avais tout : son ex, son humiliation vis à vis de mes amis, ma domination. Pourtant, il me fallait plus.

Je dis à N :

« Mets-toi à quatre pattes ! »

 

Lentement j’introduisis de nouveau mon pouce dans son postérieur.

« Que fais-tu ? Arrêtes ça tout de suite, dit-elle.

- Tout à l’heure, tu en redemandais. Et bien tu vas en avoir de nouveau. Ne t’en fais pas, tu hurleras de plaisir.

- Non, non je ne veux pas, c’est hors de question !

- Mon amour, laisse-moi faire, si je te fais mal, j’arrête tout de suite. Tu as mal, là ?

- Non.

- Allez, tranquille, décontracte-toi, tu vas avoir un grand orgasme, laisse-toi aller. »

 

Peu à peu, la douce intromission produisit ses effets. Pour paraphraser Paul Féval, ce n’était plus mon doigt qui allait à elle, mais elle qui venait à moi. Elle s’empalait sur mon doigt le plus gros en gémissant, telle la truie qui se fait engrosser.  Elle était prête, pré-ouverte, libre de tout scrupule pour accepter que je l’en......

 

Je présentais mon chibre devant son opercule, quittai ma main et appuyai mon membre sur sa rondelle incandescente. Gloubs ! Son logement secret avala, tel gargantua une saucisse de Morteau, le gland que je lui présentai.

J’étais rentré dans le saint des saints. La passe était étroite, mais je laissai couler de longs flots de bave à même de rendre le conduit plus coulissant.

 

Mon membre s’immobilisa à mi-course. Il me semblait qu’elle devait trouver sa plénitude (comme dirait Ségolène). C’était sans compter sur son désir (d’avenir) d`être possédée.

Au bout de quelques secondes elle me dit :

« Qu’est ce que tu fais ?

- Je te laisse reprendre ton souffle mon amour.

- Rentre-moi tout, prends-moi à fond, je n’en peux plus ! »

 

Comme quoi, on pense que la messe est dite, alors que l’on n’a seulement écouté que le sermon. Je la pris donc entièrement comme elle le souhaitait.

 

Cette cruche n’avait pas pensé que soixante dix pour cent du reste de l’engin était en dehors de son fondement.

« AAAAAAAAHHHHHHHHHH" ! s’exclama-t-elle.

- Ça te fait te fait mal chérie ?

- Ouiiiiiiiiii, holala, c’est trop gros, ça me brule ! »

 

J’étais mort de rire (enfin, intérieurement, parce que y’avait rien d’énorme, mais c’était la première fois qu’elle faisait ça).

-Ce n’est rien, ça va passer. De toute façon, c’est pas plus gros que ce qui sort normalement par cet endroit. Il faut attendre un peu, comme ça, bien au fond. Tu vas voir, je vais me rétracter un peu et toi te dilater. »

 

Je ne pensais pas me rétracter, mais ce sont des paroles qui rassurent. Petit à petit, je sentais son sphincter s’ouvrir et accepter ma pénétration, je laissai ma bouche lâcher un nouveau jet de jet de salive à même de faciliter à l’intromission. J’allais et je venais dans ce lieu si peu propice en apparence à la copulation. Lentement, mais surement, il s’ouvrait. N, ne se ressemblait plus. Elle criait et m’accompagnait dans l’action.

« Ohhhhhh, c’est bon, vas-y, mets-moi tout, bourre-moi, mets-la, comme ça, comme ça ouiiiiiiiiiiiiiii, éclate-moi le cul salopard !

- Alors, finalement tu aimes ça hein ! Oui, je vais te ramoner le conduit encore, encore et encore. Tu verras c’est que le début. Tiens, prends, prends, prends ! »

 

Les ondulations de mon corps, combinées aux siennes allait aboutir au résultat espéré.

Comme dans "une chanson populaire" de Cloclo, je lui faisais un "ça s’en va et ça revient".

J’entrais et sortais du boyau de ma belle, omme Ali baba dans son repaire.

« Ohhhhhh putain, ouiiiiiiiii, tu me fais jouir, meeeeeeerde, je couuuuuuuule, je vieeeeens ! »

 

Elle venait de partir et de lâcher un nectar exquis.

Son orifice était comme une grotte façon poupée Barbie.

Assez grand pour rentrer ce qu’on doit,

On pouvait y passer les doigts.

 

Il était rose de partout. De ses parois perlait un jus magique qui ressemblait au vernis qu’affectionnent peindre les esclaves chinois de Mattel sur les jouets de cette marque. Bien évidement, mon membre entrait et sortait de son entre-fesse sans difficulté.

Je ne fis pas cas de son premier orgasme anal et poursuivis mon œuvre évangélisatrice de son saint orifice.

« C’est bon, c’est bonnnnnnn, encoreeeeeeeeeeeee. Vas’y mon amour... OUIIIIIIIIII à fooooooooooooond"! Oh mon dieu que c’est bon, seigneur, seigneur, seigneur, c’est merveilleux ! s’écria-t-elle.

- Prends ma chérie, cette queue est à toi, elle t’appartient, tiens, tiens, tiens ! »

 

Sa rondelle était ouverte au diamètre d’une pièce de cinq francs argent du XIXeme.

Le deuxième orgasme l’envoya dans les limbes et me précipita dans les profondeurs de la jouissance. Regardant Johny, elle dit :

« Jamais j’ai vécu ça avec toi. D’ailleurs, tu ne m’as jamais fait jouir. »

 

Ces mots sonnèrent à mes oreilles, comme le tocsin en temps de guerre. J’étais à bout. Mon amour revenait encore de parler à Johny. Même si ses propos me flattaient, le simple fait d’entendre son nom m’horripilait. Je me retirai, et m’en fus de nouveau à la douche.

 

Quand je revins, elle le frappait avec ses petits poings.

« Je ne voulais pas que tu viennes, t’as mis un gros bordel ! Maintenant je suis la conne du bahut qui a foutu la merde dans la bande, tout ça à cause de toi ! Connard, je te hais ! Tu ruines ma vie, je suis à moi, à moi. Tu comprends ? Tu n’as jamais été qu’une bite incapable et un emmerdeur. Tu me fais chier, ma vie est ici maintenant et T c’est mon mec et je suis à lui ! » (propos contradictoire avec le précédent).

 

OUFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

Tout à coup, je me sentis tout petit. Je rentrais en compétition avec la bite de l’autre et responsable du statut de N dans la "tribu" de mes amis. Je ne bandais plus. Elle m’avait coupé la chique, si je peux dire.

 

Les mots sont parfois plus forts que les actes...Elle défiait son ancien amant.

 

L’hombre d’un instant, je ne fus rien.

Absent du temps qui court comme le vent.

Je n’avais plus qu’un petit machin.

 

Mon naturel léonin reprit le dessus.

« N, ça suffit, on va aller dormir un moment, il est plus de huit heures du matin, merde ! »

 

Johny était dans la position du fœtus à l’envers. il ne bougeait plus. Dans ses rejets immondes il croupissait et se laissait aller au sommeil qui accompagne la défaite. Il avait la mine triste et les joues blêmes, il n’était plus que l’hombre de lui même (comme aurait dit Dalida).

Il était rendu a sa misère. Prisonnier de ses liens, il n’était plus rien.

 

Enfin ! Pour le moment la lutte était finie.

Je commençais à me décontracter. 

Un joint me combla et me fit oublier,

Les réponses apportées à tous ces défis.

 

Neuf heures ; il faisait jour. Nous étions crevés, au bout de nos nerfs (merci Johny) et avec l’envie de dormir.

Je pris N dans mes bras, l’embrassai tendrement et lui dit :

« Tu es ma femme, personne n’a le droit ni de te regarder, ni de te calculer.

- Oui mon chéri, je suis tienne ; es tu mien ?

- Bien sur. Ce que je prends, je donne. C’est impossible autrement. Ce qui est à moi est à toi, si ton cœur est le mien, le tien t’appartient. »

 

Nous étions jeunes, nous étions beaux, rendus à l’insouciance propre à la post adolescence.

Rien ne nous importait que notre suffisance.

 

Nous gagnâmes sa chambre et nous couchâmes bien las.

Le parfum du sommeil flottait, mais ne nous assomma pas.

Au bout d’un temps et au contact de sa peau,

je sentis mon extrémité se ragaillardir.

J’avais plus que tout, envi de la saillir.

La faire jouir, surtout sentir, sentir son eau.

 

La finir, qu’elle s’en aille au trépas

de ses sens, qu’elle n’ait qu’embarras.

Je voulais que son corps explose.

Un feu intense, une apothéose!

Enlacés en cuillère nous étions.

Son bonheur voulais dans mon plus profond.

 

Je la pris et la repris,

Parfois sans ménagement.

A chaque moment mon vit,

Allait fouiller son dedans.

Loin de tout comme dans un rêve

Nous ne pensions qu’à nous même.

 

La blatte du salon, n’était un souvenir.

Une seule chose comptait, notre plaisir.

Se prendre, se reprendre,

Essayer de se surprendre.

Tourner, retourner, virer,

Et tout cela sans chavirer.

 

J’éjaculai sans savoir pourquoi.

Tout mon corps en émoi.

Son vagin étroit m’avait régalé.

Je m’en étais allé comme un puceau,

Dans l’orifice qui m’attendait,

Comme peau d’âne attend son manteau.

 

Que c’était bon !

 

L’amour, me subjuguait.

Mes repères me fuyaient.

Je touchai le fond de mes sentiments.

Ne savais plus qui j’étais, et

M’engouffrais définitivement

Dans une passion inégalée.

 

Nous somnolâmes un instant, mais je ne tardai guètes à me lever.

 

Je devais épancher ma vessie.

Ce faisant, j’approchais de Johny.

La bête blessée dormait.

Un coup de pied dans ses cotes me le confirmât.

Sans autre façon, je pris mon objet en main et urinai sur lui.

Je dus retourner à la salle de bain car je m’étais sali.

 

De retour, l’abruti s’était réveillé. Encore saoul et de sale humeur, il m’insultait de toutes ses forces. Ma mie se leva, entra dans le salon et lui dit :

« T’es pas fou de nous faire encore chier ? Tu sais que tu vas en reprendre, connard ? Il va te mettre la tronche pire qu’un compteur bleu ! Franchement, ou t’es con, ou t’es un gros con!

Si tu comprends pas, il va te crever et moi aussi !!! « 

 

Sur ces belles paroles, elle le martyrisât, elle attrapa ses attributs à pleine main.

« Arghhhhhhh », fit-il.

 

Puis, son nez baveux et sanguinolent. 

« Mrffffffffffffff". »

 

Le frappant à la volée, elle n’avait qu’une envie : se débarrasser de lui. Assis sur le canapé, je regardais le spectacle, à la fois triste et joyeux. Triste de voir mon amour capable du pire. Joyeux qu’elle se donne sans retenue.

 

Nous repartîmes au lit. Il devait être onze heures. Je réglais le réveil sur quinze heures. Il nous fallait nettoyer le lieu de nos forfaits avant que ses parents ne rentrent. Sans parler du Johny, qui ne ressemblait plus à rien, et puait plus qu’il ne fallait.

 

Après un prompt baiser, nous allâmes nous re-coucher. Nous sombrâmes dans une nuit qui s’était faite jour. Quand nos corps se remirent à bouger car le dringggggg caractéristique du lever avait sonné.

« M’amour, il faut se lever. »

- Hein, quoi ?

- Il faut se lever, tout nettoyer parce que tes parents vont arriver.

- Meeeeeerde mes vieux ! »

 

Comme Zébulon, elle se dressa, enfila un peignoir et s’en fut à la cuisine. Elle prépara un grand seau d’eau chaude et ensemble, après avoir poussé Johny de la mare qui l’entourait, nous nettoyâmes le carrelage. Le ficelé nous observait. Il ne bougeait pas, mais je me méfiais de lui.

Le ménage fait, nous fumes nous habiller. Je revins vers le Jo.

« On t’a appelé un taxi, tu vas rester calme ?

- Oui, c’est bon…

- C’est bon qui ? lui dis-je en lui assenant une patate dans le séant.

- C’est bon, maitre T. »

 

La leçon était apprise et je me gaussais en silence de notre domination. Il se vêtit, fit un peu de toilette, rangea les affaires qu’il avait amené et sortit sur le perron. N et moi nous regardâmes.
 

A l’unisson, nos poumons inspirèrent et expirèrent. Dans un même élan, nos rires fusionnèrent. Nous nous moquions tant de Johny que de nous même, conscients d’avoir fait les cons. Nos lèvres se rejoignirent et nous partîmes dans un baiser qui nous sembla une éternité.

 

Ainsi démarra une histoire d’amour qui dura dix-huit mois et fut la plus belle de ma vie.

 

Mar 7 sep 2010 12 commentaires
C'est dur mais derrière le côté trash, violent, il ya une histoire d'amour et même un poète.
PS: j'ai compris l'allusion....
Olga - le 07/09/2010 à 07h13

Tout à fait, certaines parties sont écrites en vers.. C'est toute l'ambivalence de la personnaité de mon chrer Thierry....

Sophie de R.
malgres toute la violence c est une belle histoire d amour
romain57 - le 07/09/2010 à 08h35
belle histoir sincere et romantique mais a la foi glok avec les accer de violence mais bon s'est se ki fait le cherme de l'histoir merci pour ce reci ma foit peu conventionelle mais tres bien flicitaiton
s'est con aussi ke vous vous ete séparer d'apret les écrir vous etier tres fusionelle
vincent - le 07/09/2010 à 12h24
@Vincent et Romain

C´est vrai que c´est assez dur, mais ça c´est passé comme ça.

@Vincent

Cette romance c´est terminée car elle a du quitter la région. Loin des yeux loin du coeur dit´on... On a continué à se voir pendant un mois le week-end, mais 10 heures aller et autant au retour ça faisait trop, pour les deux jouvenceaux que nous étions.
thierry - le 07/09/2010 à 18h09
@Olga,
Le clin d´oeil ainsi que les poèmes ne font pas partie du texte originel.
;-)
thierry - le 07/09/2010 à 18h26

Mais bien sur que si, les poème en font partie  !! j'ai meme laissé la mise en  page originelle sur cette partie , quand je me suis rendue compte que c'etait ecrit en vers...

Sophie de R.
@ ma très chère Sophie,

Je répète : le texte originel ne comporte ni poèmes ni hannnnnn ni ouiinnnn ni suce moi la bite ni lèche moi le cul, Ni ce genre de commentaires.
J´ai volontairement occulté les prénoms et certains détails bien précis qui pourraient géner.
A la base, il s´adresse à mes enfants et je me vois mal leur présenter ce genre de commentaires plus vulgaires qu´édificants pour eux vis à vis de ma vie.

Un gros sm@k
thierry - le 08/09/2010 à 00h05
@Sophie

Je me suis mal fais comprendre.
Disons que j´ai rajouté ces envolées ainsi que d´autres au texte que je laisserai à ma descendance.
Dans le même esprit, j´ai supprimé des noms et des lieux qui n´interesseronnt personne à part les récipiendaires.

Un sm@k ma doudou
thierry - le 08/09/2010 à 10h00

Que tu supprimes les noms de lieux et des protagonistes est tout à fait légitime...

Sophie de R.
La dernière phrase est très belle.
Les métaphores aussi.
L'histoire est rudement comté.
Seul la soumission me révulse.
Mais sans cela l'histoire n'a plus de sens.
moricio - le 08/09/2010 à 18h23

Tu as raison, et je suis d'accord avec toi, la soumission me revolte !

Sophie de R.
@moricio

Quand on est jeune on est parfois violent.
Pour ne pas avoir à regarder toujours derrière soi, et se protéger, on est bien obligé de soumettre les facheux.
thierry - le 18/09/2010 à 20h02

Tu as pu le faire, mais ce n'est pas toujours possible...

Sophie de R.
Comme d'autres, je ne suis pas fan mais ca se passe svt comme ca de nos jours. trop de violence entre les gens.
Stan - le 22/09/2010 à 14h33

Tu as raison, et je le regrette du fond du coeur. Comment en est-on arrivé à une telle violence dans les rapports humains ?

Sophie de R.