Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

L’impensable se produisit. Thierry inséra son pouce, aidé par Matthias. Il écartait, en les pinçant, mes petites lèvres. Pour m’exciter encore, Charles, déjà sur pied, vint lécher mon clito bien ressorti.

 

Cette position ultime, indécente, vicieuse, me donnait le tournis. Est-ce le soleil ? L’intensité du plaisir ? Je crus vraiment m’évanouir un petit moment… Je revins à moi, Valentine me passant de l’eau fraiche sur le front.

 

Mais je ne rêvais pas, une énorme chose envahissait toujours mon vagin distendu. Thierry accentua sa poussée, et presque brusquement, força pour passer la partie la plus large, à la base des phalanges. Il fit enfin pénétrer toute sa main en moi.

 

Je poussais un hurlement dément, tant de surprise que de douleur et plaisir mélangés. Puis doucement, il bougea ses doigts en moi. Et là, ce fut une nouvelle extase, jamais connue à ce jour.

Il m’est impossible de décrire cette sensation inédite, d’être remplie à craquer, et caressée de l’intérieur, comme une bite, aussi douée soit-elle, ne le fera jamais….

 

J’ouvris les yeux, pour voir les cinq hommes debout, en train de se masturber, et Valentine, se goder avec le manche d’une canne à pêche… La langue de Charles me léchait toujours, provoquant une ultime sensation d’extase. Il régnait un silence extraordinaire, juste rythmé par le bruit des vagues sur les rochers.

 

Tout, dans cette situation, était magique, hors du temps, hors de la vie, hors de tout ce que j’avais connu. Cette main me fouillait le ventre, je me sentais comme un énorme vagin, juste ça. Je n’étais plus qu’un sexe, un sexe dilaté et rempli.

 

Je repris mon souffle, inspirant de plus en plus vite. Thierry imprima à sa main un rythme identique. Lentement, je sentais une vague monter en moi, bien plus forte que toutes celles connues auparavant. Je « savais » que j’allais être dévastée.

 

Valentine, comme si elle le sentait, vint près de moi, caresser mes cheveux, me picorer le visage de tendres baisers…

 

Thierry bougeait ses doigts de plus en plus vite, Charles aspirait maintenant fortement mon clito. Comme dans une ronde infernale, je voyais les queues des autres d’agiter, prêtes à cracher leur venin blanc.

 

Et la vague déferla. Immense, infernale, outrancière.

 

Je rugis, soulevée par un spasme puissant, comme réellement soulevée par une vague.

 

Un cyclone dévasta mon ventre, ma chatte, mon clito. Je hurlais à mort, ce plaisir inouï.

 

Et ce fut le néant, le noir. Valentine me dira plus tard que je suis retombée comme une poupée de chiffon, toute molle et inanimée. On m’avait dit que l’orgasme était une « petite mort ». Pour la première fois de ma vie, j’ai compris ce que cela voulait dire…

 

Il parait que je revins assez vite à moi, avec de l’eau fraiche versée doucement sur tout mon corps. Hélas, je ne me souviens plus du retrait de la main de Thierry.

 

Par contre, en passant les mains sur mon corps, je sentis du sperme. Mes hommes s’étaient lâchés sur moi, jouissant de me voir jouir.

 

Pendant quelques minutes, nous restâmes tranquilles, à reprendre nos esprits. Je sais que chacun, y compris moi, se demandait si ce qui venait d’arriver était réel, ou s’il avait rêvé…

 

Valentine rompit le silence la première :

« Thierry, tu es le seul à ne pas voir eu ton compte… J’ai envie de toi ! »

 

Il ne se fit pas prier, et se positionna derrière la belle brune, déjà en levrette. Il la pénétra très vite, profitant du cul offert pour enfouir un doigt dans son anus étoilé. Vu comme est se tordit sous la double pénétration, elle aimait ça. Les hommes s’en aperçurent très vite.

 

Christophe m’allongea avec douceur près d’eux, et vint à son tour me caresser de sa langue, calmant de sa salive mes chairs intimes meurtries.

Juste sous mes yeux, je voyais le pieu de Thierry aller et venir, coupant en deux l’abricot blanc de Valentine. Une lame noire qui fendait une pèche blanche… Superbe !

 

Charles me demanda gentiment :

« J’ai envie de te prendre… tu sais, quand je vois ta fleur aussi ouverte, si dilatée, toute prête pour mon gros mandrin, je ne peux pas résister. »

 

Et moi non plus. Je voyais le membre impressionnant se découper sur le ciel bleu, marbré de nuages pommelés. Moi qui ne suis pas une fan des gros calibres, là, après ce que je venais de vivre, j’en ai eu envie. Je savais que je pourrais le prendre en entier, dilatée comme je l’étais.

 

Il se couvrit, lubrifia la capote trop petite pour lui. Il replia avec douceur mes jambes, et posa mes pieds sur ses cuisses, pour les ouvrir le plus possible.

Ceux qui avaient joui bandaient à nouveau. Ils nous diront après n’avoir jamais autant bandé, aussi longtemps, avant dans leur vie !

 

Charles posa son gros gland, large comme une petite pomme contre les lèvres hyper sensibles. Je frémis assez pour le faire hésiter :

« Doudou, tu es sure que tu veux ?

- Oui, vas-y, doucement. Prends-moi… »

 

Il accentua sa poussée, le gland entra en moi facilement. Je soulevais ma tête, pour voir les vingt-cinq bons centimètres s’enfouir en moi. Pour la seconde fois, j’étais envahie par un membre hors norme. Mais cette fois-ci, c’était un gros chibre raide, mais doux. Il glissait en moi comme dans du beurre, je m’ouvrais sous la poussée douce, mais ferme. Il s’immobilisa, quand il buta au fond de ma matrice.

 

Alors, commença un va et vient puissant, qui me faisais souffler profondément. Je serrais autant que je pouvais mes muscles internes, pour enserrer au mieux ce monstre de chair. Je me cambrais pour encore mieux le sentir.

Comme au ralenti, un autre orgasme vint me prendre, parfond, moins intense que le précédent, mais dont j’ai eu la pleine conscience, cette fois-ci ! Je criais ma plaisir, d’un cri rauque qui me déchira la gorge.

 

Quelques secondes plus tard, Charles jouit, se vidant avec un jet puissant de sperme. Si puissant que je le sentis à travers le latex. Il se retira vite, trop vite à mon gout. Mais il ne voulait pas risquer de « déborder » dans mon intimité.

 

A coté, Valentine n’avait pas perdu une miette du spectacle, et gémissait sans discontinuer, toujours travaillée au corps par Thierry. Il eut enfon son orgasme, ses couilles frappant violemment les cuisses de sa partenaire. Il cria fort, lui aussi, et retomba sur le coté, épuisé.

 

Mais mon amie n’en n’avait pas eu encore assez… d’un air gourmand, elle lança :

« Qui pour moi ? Et j’en veux dans tous mes orifices ! »

 

Au moins, cette invitation avait le mérite d’être claire !

Mathias se leva très vite, et vint s’allonger sur le dos. Il bandait comme un taureau, avec un sexe épais, mais assez court. Valentine s’accroupit sur lui, et s’empala sans la moindre difficulté. Sa croupe oscillait dans la lumière du couchant.

A cette époque, comme nous sommes prêts de l’équateur, el soleil décline dès 17 heures 30. A 18 heures 30, il est couché, même au mois d’aout.

 

Michel, lui non plus, ne tarda pas. Il s’approcha du cul offert, la belle s’étant couchée sur le torse de Mathias. D’un doigt expert, il pénétra la rondelle plus foncée, qui attirait l’œil, telle une cible perverse. Sans difficulté, il inséra un second doigt. La coquine devait en avoir l’habitude. Alors, sans plus de formalités, il la coucha, et vint l’enculer doucement. Sa queue fine et longue envahit progressivement l’étroit conduit. J’admirais tout cela, fascinée. J’ai rarement vu dans ma vie une double pénétration d’aussi près !

 

D’une main presque distraite, je branlais Charles, qui reprenait de la vigueur. Bon sang, comment ai-je pu « avaler » un tel calibre ? Il est presque aussi large qu’une canette de soda !

Les trois amants coordonnèrent leurs mouvements sans difficulté. Quand l’un avançait dans le vagin, l’autre sortait du conduit anal. Et inversement.

Provocante, Valentine lança :

« Qui je suce ??? »

 

Philippe fut rapide comme l’éclair, et se mit à genoux, étouffant quasiment Mathias. Mais comme cela, il avait la queue à portée de la bouche gourmande.

Il s’y enfonça avec un plaisir non dissimulé, et commença à la baiser comme il aurait fait de son vagin.

 

J’étais bouche bée devant ce tableau irréel. Cette superbe fille, aux cuisses généreuses, à la poitrine opulente, embrochée par tous ses orifices… Le paradis sur terre.

L’excitation montait en moi, de plus en plus forte.

 

Comme un automate, je me mis aussi à genoux, offrant ma chatte à celui qui voudrait…

Ce fut Thierry, désireux de me gouter ainsi.

Galamment, il me lubrifia avec sa bouche, me produisant de divin frisson. Je retins un nouvel orgasme, désireuse de prolonger ce moment magique.

 

Ma petite fleur s’était un peu refermée. Il l’ouvrit petit à petit, pour s’introduire d’un seul coup au fond de moi.

Sans que j’aie rien demandé, Charles se coucha, et se glissa sous moi, en travers. Ainsi, il pouvait gober mon clito. Je me doutais, aux frémissements de Thierry, qu’il devait aussi lécher les couilles de ce dernier. Impossible de faire autrement, vu la façon dont il s’y prenait.

 

Olivier et Christophe, accroupis, se branlaient vigoureusement, regardant alternativement vers nous deux.

 

Michel jouit le premier, dans un souffle rauque. Il se retira, laissant un orifice béant… Olivier, comme mû par un ressort, bondit, se couvrit rapidement et prit la place laissée libre. Valentine cria plus fort, sous la pénétration plus grosse et plus vigoureuse. Du coup, ce fut Mathias qui jouit dans un spasme fort, faisant hoqueter la jeune femme. Par ricochet, elle laissa ressortir de sa gorge le membre de Philippe, qui la baisait toujours.

 

Après un bref instant de flottement, elle reprit sa succion qui fit jouir aussi Philippe.

 

De mon coté, le double traitement infligé m’apporta mon ultime orgasme de la journée. Je n’avis plus de voix pour crier. Je jouis pourtant fort, sous la langue magique de Charles, et le bon pistonnage de Thierry.

Qui ne tarda pas aussi à lâcher tout son foutre dans la réservoir en latex.

 

Je roulais sur le coté, épuisée. Charles se releva, et vint se branler au-dessus de Valentine. Toujours profondément enculée, elle hululait dans la lumière du soir.

Charles éjacula sur ses cheveux, éclaboussant es cheveux bruns de gouttes phosphorescentes.

 

Cette vue provoqua la jouissance d’Olivier. Nous nous retrouvâmes tous affalés sur les pierres tièdes, fourbus, comme hébétés par ce que nous venions de vivre…

 

Enfin, nous avons vraiment fait connaissance. De façon « civilisée » cette fois…

Conversation surréaliste de neuf personnes qui venaient de baiser comme des fous, sans rien savoir les uns des autres… Le monde à l’envers, en somme !

 

Nous nous sommes séparés à regret... Je sais que je reverrai Valentine, et sans doute Charles et Thierry.

 

Je voulais une apothéose pour ma dernière journée de vacances, mais jamais je n’aurais pu imaginer une telle chose !

 

Ce soir, le lendemain soir, je sens encore ma chatte palpitante, encore délicieusement meurtrie du fist de Thierry.

 

J’ai hâte de le revoir…

Sam 13 aoû 2011 17 commentaires
Ma chère salope préférée, la suite est à la hauteur de mes attentes! Je suis heureux de voir que tu peux encore decouvrir de nouvelles sensations malgré ton experience "afrirmée" !
Bisous sur ta jolie chatte...
Michel de Lyon - le 29/09/2010 à 14h01

Merci  de tes mots pour moi, ils me font très plaisir...

Sophie de R.
Putain, quel suite. tu me fais bander comme jamais. je veux te baiser comme eux, te fister à fond. on se voi kan?
Stedy - le 29/09/2010 à 14h16

Tout depend où tu vis...

Sophie de R.
On m´a assurré que les thierry étaient les meilleurs.

Sur terre, sur mer et au lit
toujours ils disent oui.
Jamais ne se rendent
toujours en demande

mdr
thierry - le 29/09/2010 à 21h20

Tu le sais, je change toujours les prenoms de mes "complices". Je n'ai pas choisi Thierry par hasard...

Sophie de R.
Pour une fois que je vois une femme qui aime le fist.. Souvent, les femmes n'aiment pas, elles trouvent ça trop hard. moi j'aime!
Cilia - le 02/10/2010 à 00h02

En effet, avant, j'etais très opposée àcette pratique. Mais le hasard a fait que je l'ai decouverte ainsi, et je ne compte plus m'en passer !

Sophie de R.
Vous me faites trop d´honneur chère Marquise, mais je me permets d´attirer votre attention sur que le fait que mes gouts pour les amours multiples se limitent aux personnes du beau sexe ;-)
thierry - le 02/10/2010 à 08h44

Ce n'est pas grave... Mais on ne sait jamais de quoi le futur est fait !

Sophie de R.
belle suite ou tout le monde a pris du plaisir qu elle belle fin de journée
romain57 - le 02/10/2010 à 12h48

Tu peux le dire. Cette journée reste l'une des plus extraordinaires aventure que j'ai vécu.. Et ce fist... une révélation !

Sophie de R.
A ta qualité d'ecriture, il me semble te reconnaitre...
Ne serais-tu pas celle qui provoqua un scandale, car elle allait parfois bronzer nue sur cette plage de landes, non loin d'un charmant village dont le chateau recevait aussi souvent ta visite ?
Je suis presque sur de ne pas me tromper, ma delicieuse marquise perverse.
Je te decouvre sous des jours inédits, et je suis chagriné de ne pas avoir su tout ceci de toi, quelques année en arrière...
Mes hommages libertins sont à tes pieds.
Alban, duc de C.
Alban de C - le 04/10/2010 à 19h42

Aie aie aie... Si tu es celui auquel je pense... Non, ce peut pas etre toi ! Mais les initiales, le chateau avec sa cave voutée et pleine de mystères, le scandale de mes 19 ans... (nue sur la plage). Tu m'écris en privé ?

Tu as souvent hanté mes nuits, surtout après que nous ayons joué à cache-cache dans le chateau et ses oubliettes. Quand tu frolais mon bras, je tremblais comme une feuile, desireuse de bien plus...

Ne me fais pas voir de regrets, mon cher Alban !

Sophie de R.
Oui je le crie ici : je suis FAN DE TOI, Sophie ma marquise adorée.
+ je te lis + j'aime. tu me fais bander, je reve de t'embrocher comme ces mecs. Je suis jalou à mort. tu veut de moi?
Fan de - le 06/10/2010 à 21h58

Merci de cette jolie déclaration ! SI je veux de toi ? il faudrait deja que je sache qui tu es...  ;-)

Sophie de R.
Sacré Sophie,
Si je comprends bien tu es partie "t´exiler" en Guyane sur un coup de nostalgie post Landesque.
Faut dire que les Landes, ça y ressemble beaucoup.
Cet immense territoire, ancien marais asséché sous Louis le XVIeme par le très célèbre Brémontier, est le territoire quasi exclusif des moustiques (ils sont gros comme des B52´s et leur dard, s´il peut se comparer à celui des humains, ressemble plus à celui de Rocco Sifredi qu´à celui de Woody Allen).
L´humidité du pays, sans égaler celle de ton DOM est légendaire, un vrai climat vaginal (doux et humide).
Il est également bien pourvu en serpents (couleuvres, vipères) et autres "reptiles" amphibiens, j´ai nommé les anguilles.
Les
Territoire sauvage, les Landes offrent à l´indigène quantité de produits de la chasse ou de la pèche (les connaisseurs comprendront).
De temps en temps, comme à Kourou, on entend un bruit assourdissant (celui de nos mirages 2000 de la base de Mont de Marsan passant le mur du son).
Les Landes offrent de multiples carbets, tels le camping des flots bleus, merveilleusement illustrés par le délicieux Fabien Onteniente et Patrick Chirac, propices au calme et à la relaxation (entre deux parties de boules, LOL).
Pour ce qui est des caves et souterrains, je suis qu´ils n´ont rien à envier aux magnifiques galeries des garimpeiros.

Enfin, l´érosion de ses plages ressemble à celle de Mont Joly, mais les édiles locaux veillent.

Ta démarche ne serait´elle que la quête d´un paradis imaginaire, d´un phantasme basé sur une ancienne image d´une vie révée ?

Un sm@k
thierry - le 08/10/2010 à 11h12

Oh al la, que de raccourcis ! Il s'est passé plus de douze ans entre cette aventure dans le sLandes, et mon depart ici !

Joli exposé de culture générale, mais je m'inscris en faux sur ta comparaison des carbets avec un vulgaire camping !! Là, c'est un crime de lèse-makjesté ! Un carbert est isolé en pleine foret amazonienne. pas un regroupement de mobile-homes agglutinés sur un bout de plage !

Quant aux garimpeiros, ce sont des assassins, des voleurs, accessoirement des violeurs de la pire espèce. En plus, ils polluent à mort les fleuves d'ici., et cotribuent largement à la deforestation de la foret amazonienne. On ne peut les comparer en rien à ceux qui creusaient des galeries de defense dans les sous-sol des chateaux !

Enfin, je ne suis pas en quête d'un paradis imaginaire, puisqu'il existe ici... et n'est en rien comparable à ce qu'aurait été une vie d'aristocrate si j'etais restée en France !

Tendresses à toi

Sophie de R.
Sophie mon beau désir, cette suite de ta dernière journée de vacances me fait bander. Comme tu devais être belle dans la jouissance!!!
Ta découverte du fist me rappelle qu'il y a un moment qu'on ne me l'a pas fait. Ca me manque, je vais y remédier très vite.
bises gourmandes à toi
brunobi - le 09/10/2010 à 09h04

Tant mieux si mes aventures te servent d'aide-mémoire ! Au moins elles sont utiles à quelque chose !

le fist est une vraie découverte, que je ne pratiquerais pas tous les jours, mais fort agréable !

Sophie de R.