Les Mémoires Libertines de Sophie de R.

Valentin :
 
En descendant, je ne pouvais m’empêcher de me poser noirs de questions sur la nature de la demande de ma mère. Elle voulait me parler… certes, et je me doutai fortement de ses paroles. J’arrivai face à ma mère, elle était en train de préparer des partitions pour son prochain concerto.
« Tu m’as demandé, maman ?
- Oui Valentin, il faut qu’on parle...
- Dis-moi, je suis tout ouïe…
- Je viens d’avoir une discussion avec ton père, il m’a expliqué qu’il vous a découvert dans la chambre, dans les bras l’un de l’autre avec Antoine. »
 
Voila le genre de chose que je ne supportais pas. La nouvelle était en train de faire le tour de la maison, avant même, de m’en parler. J’étais en train de devenir furieux envers mon père. Je répondis sèchement à ma mère.
« Et alors ? ou est le problème ? Nous sommes majeurs tout les deux
- Oui Valentin, vous êtes majeurs… je le conçois… Mais en temps que mère, je me dois de te mettre en garde contre certaines pratiques sexuelles
- MAIS ARRETE MAMAN, je vois où tu veux en venir. Les maladies, la protection, etc.…. OK !!! Mais nous avons déjà eu ce genre de discussion quand j’étais avec une fille, et pour moi c’est la même chose.
- S’il te plait, ne t’énerve pas, je ne te juge pas. Tu préfère les garçons, c’est ton choix, je le respecte, mais je t’en supplie mon fils, protège toi, la vie est trop précieuse.
- Oui maman. Mais promet moi de ne pas me juger…
- Bien sur que non, jamais je ne te jugerai. Tu es libre, et si tu es heureux avec Antoine ou avec un autre, libre à toi…
- Et papa…. ?
- Comment ca, papa ?
- Ben qu’en pense-t-il ? Il t’a parlé, il a du te donner ses impressions ?
- Ton père est de mon avis. Nous souhaitons tout les deux, ton bonheur. Uniquement ton bonheur. »
 
Voyant ma mine déconfite, ma mère s’interrogea et me posa la question :
« Qu’est ce qu’il te fait peur. Tu doutes de notre sincérité ?
- Pas de la tienne, maman, mais celle de papa, oui…
- Allons valentin, ton père veut ce qu’il y a le mieux pour toi.
- Ben justement, connaissant papa, je doute qu’il pense que le mieux pour moi, est de faire ma vie avec un homme, surtout avec un de ses élèves.
- Tu te fais des idées, Valentin, allez arrêtons là cette discussion, nous la reprendrons avec ton père, plus tard. « 
 
Je quittai ma mère, la laissant a ses occupations et remonta rejoindre l’ange que j’avais laissé dans mon lit quelques instants auparavant
En remontant, je repensais à la réaction de mon père. Impossible qu’il soit sincère. Il avait toujours eu un comportement douteux et intolérant envers la communauté gay.  
Et là, comme par hasard, il me découvre dans les bras d’un homme, et ne dit rien.  
Au contraire, il paraissait presque heureux pour moi, allant même jusqu'à me dire qu’il avait des doutes… franchement, je doutai de sa sincérité.
 
Quand j’arrivai devant la porte de la chambre, tout paraissait silencieux. J’ouvrai la porte délicatement, la pièce est vide. Je fis demi-tour, pensant que Toinou devait surement être dans la salle de musique.  
Arrivé devant, j’ouvre la porte et….. Stupeur !!! 
Antoine est la, nu, couché en boule. Une main sur les fesses, alors que son bras gauche recouvre son visage, comme pour le cacher.
J’accoure vers lui, je ne comprends pas pourquoi il est dans cet état. Quand je l’ai quitté, il était nu, certes, mais dans ma chambre, en pleine forme.
« Toinouuuuu !!!!!!!! »
 
Je me baissai sur lui, essayai d’enlever son bras de son visage mais il s’opposa et le maintenu en position. Je l’entendais sangloter.
« Toinou ??? répond-moi, que se passe t-il ? On dirait que t’as été agressé… »
 
Contre toute réponse, il se contenta de me faire un signe positif de la tête.
« Quoi ??? Mais qui ?? Qui t’a frappé ? C’est mon père ? »
 
De nouveau, juste un signe de tête en guise de oui. Je sortis hors de mes gongs.
« Mais bordel, pourquoi il t’a frappé ? Il t’apprécie bien pourtant !!!
- Non répondit Toinou, il ne m’a pas frappé, il…. il m’a……
- Il t’a fait quoi ? Attends j’ai peur de comprendre. Ne me dit pas qu’il a abusé de toi… »
 
Signe de tête positif, et je réagis à ce que mon père a pu faire à Toinou pendant mon absence. J’allais ressortir pour m’expliquer avec lui, quand je l’entendis derrière moi.
« Ca va les jeunes ?..... hey…. Toinou mais que ce passe-t-il ? » demanda mon père en avançant d’un pas rapide vers nous, alors que j’étais en train de me relever, poing fermé….

 

 

 

Toinou :

Valentin, furieux s’approchait de son père, le poing fermé...
« Non Val, ne fais pas ca, lui suppliais-je
- Ouais t’a raison, il n’en vaut pas la peine… mais toi, dit-il en montrant son père du doigt, tu sors de cette pièce ou je fais un malheur !!!
- Mais pourquoi veux-tu que je sorte de cette pièce ?
- Sors ! OU JE TE TRUCIDE !!!!!!!!!! »
 
Je suppliais alors mon ange de ne pas le frapper et que je lui expliquerai la situation, plus tard.  Voyant que Julien venait d’être démasqué, il quitta la pièce sans rien dire.
« Que c’est-il passé mon ange? Qu’est ce qu’il t’a fait ? »
 
Je ne répondis pas et fondis en larmes de plus belle. Valentin, m’aida à me relever et m’emmena dans la chambre, avant de me préparer une douche. Il fallait que je me lave de cette salissure.
« Toinou, il faut que tu me dises… Que c’est-il passé ? »
 
Entre deux sanglots, je lui racontai ce que son père venait de me faire subir. Au fur et à mesure que je racontais, son visage se refermait, il fronçait des sourcils et fermait les poings sur les passages délicats...
Apres avoir entendu mon explication, Valentin m'emmena sous la douche. Je commençai à me laver, aidé par val, et à chaque fois que je touchai mon propre corps ou que, involontairement mon ange le touchait, je revivais ce moment.

Ce... Ce .... Ce porc avait abusé de moi, juste parce que je suis le petit ami de son fils. Il m'avait obligé à prendre son sperme en bouche !!! Ce gout restait dans ma bouche ... malgré le fait que je me gargarisais maintes et maintes fois, je me sentais souillé ... j’étais souillé ... et j'éclatai une fois de plus en sanglot.
Valentin me pris à nouveau dans ses bras. Je pleurais contre lui, j’étais bien jusqu'à ce que je remarque que…. Ooh non…non …..NONNNNNNN !!!
« Pousse-toi !!! NE ME TOUCHE PLUS !!!!!
- Mais, mon ange, c’est moi, Val !!!
- Ne me touche pas, sors, je veux me débrouiller seul.
- Toinou, voyons, mais c’est moi !!!
- NONNNN, sors !!! »
 
Val ne montra aucune résistance, se sentant vaincu, il sortit de la pièce, pendant que je finissais de me laver le corps. Il venait de me prendre dans ses bras, j’étais bien jusqu'à ce que je réalise qu’il portait une odeur… cette odeur… l’odeur de la lessive, forcement Val portais la même que son père. Elle me rappelait tellement Julien, que j’ai pris peur. Je terminais de me laver puis sorti de la douche. En sortant, je manquais de l’affaler par terre, dans un fracas d’enfer. Valentin qui devait se trouver derrière la porte, entra et s’approcha de moi.  
« Toinou... tu m’as fais peur. Ca va ? Tu ne t’es pas fais mal au moins ?
- Non, ca va… merci. »
 
Mon ange m'enlaça alors pour me réconforter mais .... OH NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN  
« S’il te plait, pars, Valou !
- Mais pourquoi ?
- S’il te plait pars, se sera trop dur sinon
- Sinon, quoi ? Que veux-tu dire ? On ne peut pas rester ensemble ?
- Oublie-moi, c’est mieux. Sors de là !!!s
 
Le gout du sperme de Julien restait dans notre bouche, je ne pouvais pas... C’était trop dur pour moi d’affronter le fils de mon violeur…
Val sortit de la pièce en trombe en hurlant :
 
« JE VAIS LE TUERRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!!!!!!!!!!!!! »

 

 

 

Valentin :
 
Voir Toinou dans cet état m’avais choqué, mais de savoir ce qu’il avait subi, et par qui, je n’en pouvais plus. J’étais hors de moi. J’en été sur, que mon père avait été faux sur ce coup là, mais aller jusqu'à le violer pour se venger…. C’en était trop pour moi.
 
Une seule question me trottait dans la tête… Pourquoi ? Même si mon père était contre cette relation, il n’avait pas à faire ca. Maintenant, à cause de lui, mon ange ne voulait même plus me voir. Je ne pouvais plus l’approcher.
Je descendis de la salle de bain, les larmes aux yeux… avec cette série de mots que je n’arrêtais pas de répéter. Je vais le tuer… je vais le tuer… je vais le tuer…
J’arrivai en trombe dans le bureau ou se trouvait encore ma mère.
« IL EST OU ?????? »
 
Ma mère leva les yeux vers moi, surprise de ma réaction brutale et me dit :
« Mais de qui parles-tu ? Antoine ? Mais il doit être dans la salle de musique ou dans sa chambre… que ce passe-t-il Antoine, tu m’as bien l’air énervé ?
- OUI JE SUIS ENERVE,  ANTOINE  EST EN HAUT, ET DANS UN SALE ETAT !
- Mais de quoi tu parles ? Je ne comprends rien
- OUAIS, COMME D’HAB, TU NE COMPRENDS JAMAIS RIEN TOI… JE CHERCHE MON CONNARD DE GENITEUR !!!!!!!
- VALENTIN !!!!!!! Je t’interdis de parler comme ca !!!!!
- Ooooh, mais excusez-moi chère madame, de parler comme ca de votre cher et tendre mari...
- ……. « 
 
Ma mère restait bouche bée devant mon énervement. Mais je continuais à m’énerver.  
Apres tout, elle avait le droit de savoir.
« T’as raison maman, je ne devrais pas parler comme ca de papa. Mon gentil géniteur, violeur… Ouais, ca lui va bien ca !!!!!
- QUOI ????
- Oui t’as très bien compris, ton mari vient d’abuser d’Antoine. Et ca, sous notre toit, devant tes yeux…  pendant qu’on parlait tout les deux…
- Valentin, tu délires… ton père ne peut pas avoir fait une chose pareil... tu es vraiment dégueulasse d’inventer des choses aussi atroces…
- Mais oui… c’est moi qui invente tout. Et puis, t’as qu’à dire que c’est moi qui ai violé Antoine, tant qu’à faire !!! Mais continue bien à le défendre… J'APPELLE LES GENDARMES !!! TU TE DEMERDERAS AVEC EUX !! »
 
Sans attendre une réponse de sa part je ressors de la pièce et me dirige à l’extérieur de la maison en espérant trouver mon père. Avec mon portable je compose le 17.
 « Vous avez demandé la police ou la gendarmerie, ne quittez pas, nous allons prendre en compte votre appel… »  
 
J’étais en train d’attendre au téléphone tout  en continuant à chercher mon père, quand une main m’arracha le téléphone de l’oreille et me retourna face à l’homme qui ce trouvait derrière moi… mon père…
« Que fais-tu avec ce téléphone ? me demanda t-il
- Ah te voila, toi !! Comment as-tu osé faire ca ? tu es une ordure, je te hais !!!!!
- Valentin… attends, je dois t’expliquer…
- Expliquer quoi ? Mais il n’y a rien à expliquer ! Antoine m’a tout raconté, et dans les moindres détails ! »
 
Mon père commençait à s’énerver en entendant mes propos.
« Valentin, maintenant tu m’écoutes et tu restes calme… ton ami, comme tu dis, m’a fait des avances, il m’a caressé pendant  qu’on répétait ensemble. Crois-moi, j’ai refusé ses avances, peut être un peu violement, mais je n’ai pas abusé de lui
- Alors explique-moi pourquoi il était nu quand je l’ai retrouvé, et pourquoi aurait-il voulu de te faire des avances ?
- Peut être pour espérer intégrer la troupe définitivement et comme j’ai refusé, il aura voulu se venger. »
 
Je regardais mon père, consterné, mes yeux se remplissaient de larmes… .Nonnn… ce n’est pas possible…. Pas lui….. Pas Antoine… Il n’aurait pas osé faire ca… Nonnnnnnn !!! Mon père essaya de me calmer et me prendre dans ses bras, mais je me dégageais de lui et partis en courant dans la propriété.  
Il fallait que je réfléchisse. Le parc était l’endroit ou j’aimais me retrancher quand je n’étais pas bien.
 
Et si mon père avait raison…oh mais non…. C’est ignoble… Antoine a osé faire ca à mon père !!! Tout ça pour une place dans la troupe ? Après tout, mon père n’avait peu être pas tout à fait tort. Il n’aurait pas osé faire une chose pareille et risquer de briser sa carrière.  
Et dire que j’allais appeler la police !!
 
C’est décidé, Antoine ne peut plus rester là, je me décidais à le chasser de chez moi.  
Je remontai dans ma chambre ou je pensais le trouver encore.  
Arrivé dans le couloir, la porte de ma chambre était entrouverte et j’entendis mon père qui disait à la personne qui se trouvait face à lui, surement Antoine :
« Si tu ne confirmes pas ma version, je ferais de toi un homme mort et ta carrière de violoncelliste sera bel et bien terminée. Crois-moi, je suis prêt à tout pour sauver mon couple, mon fils et ma carrière. »
 
De l’autre coté de la porte, j’écoutai ce que je considérais comme des aveux… alors c’était donc vrai.  Et mon père revenait à la charge en proférant des menaces…. Quel montre !!!  Je devais faire quelque chose… J’ouvre la porte en trombe, mon père se tourne, me regarde. Je suis devant lui, les yeux remplis larmes et de haine…
« Alors c’était vrai…. Antoine n’as pas menti… MAIS TU ES UNE ORDURE !!!!!!!!! JE VAIS TE......... »

 

A suivre...

 

Signé toinjuju et blondinetbi

toinoudelaon@yahoo.fr 

Sam 11 déc 2010 4 commentaires
Délicieuse promenade aux senteurs d' érotisme , les photos , les extraits et vos lignes ont remplis mon esprit , merci de partager cette intimité comme susurrée ...
Vancruxifort - le 11/12/2010 à 12h56

Vos compliments iront sans doute droit au coeur des auteurs... merci pour eux !

Sophie de R.
un rebondissement dans cette histoire je suis impatient de lire la suite
romain57 - le 12/12/2010 à 10h09
Voilà une histoire qui devient passionnante. Que va donner la suite? J'ai hâte de le savoir
brunobi - le 13/12/2010 à 09h38

Tu me fais penser qu'il faut que je publie la fin !!!! Je suis très en retard, en ce moment, comem tu peux le constater !

Sophie de R.
Ca change des autre, et je suis fan. je suis aussi très chaud en lisant cette belle histoire d'amour...
Allan - le 15/12/2010 à 12h34