Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
« Dis maman ? On peut être sœurs avec Agnès ? »
Cette question, c’est moi qui la pose à ma mère. Je dois avoir cinq ans. Agnès, c’est ma nouvelle amie de classe depuis la rentrée en maternelle, et on est devenue tellement copines qu’on ne comprend pas pourquoi nous ne sommes pas des sœurs. Il y en a autour de nous, alors pourquoi pas nous ?
Ca fait rire Maman, mais moi, ca me fait pleurer. Bon il est vrai qu’après, j’ai fini par comprendre, mais je doutais un peu quand même. Bref, Agnès c’est ma copine, depuis cette année là, et ensuite, nous ne nous sommes que très rarement éloignées. Le primaire, pendant deux ans nous ne sommes pas dans la même classe, ce qui nous a fait bien couiner, et même quelques moments on était plus copines, na ! Puis ensuite, même collège, et même lycée.
Petites, c’est déjà très fréquent de dormir chez l’une ou chez l’autre, comme toutes les petites filles. Puis vers l’âge de douze ans, comme nous sommes inséparables, elle commence à venir avec nous en vacances, dans notre maison en Espagne. C’est l’âge où l’on commence à se faire de gros bisous tendres le soir avant de s’endormir. Aussi, on se tient toujours par la main et on se fait des câlins, très gentils, et encore des bisous toute la journée.
A cette époque, et pendant presque deux ans, dans cette maison de vacances, mes parents ont abandonnés, et à regret, cette habitude que l’on avait tous de vivre nu dans notre maison de vacances. Pour ne pas trop choquer Agnès. Mais nous continuons malgré tout d’aller sur les plages naturistes du coin, où les premières fois, elle n’osait pas se mettre sans maillot, et je faisais de même pour ne pas la gêner. Pour nous c’était depuis toujours une habitude, mais pour elle, non. Elle regardait les gens autour de nous avec curiosité et observait mes parents aussi. Pas du tout gênée, juste curieuse et étonnée. Puis petit à petit, elle s’y est habituée, et à quatorze ans, dés le premier jour de nos vacances, c’est devenu naturel.
Son premier petit déjeuner, nue sur la terrasse. Je la tiens par la main en sortant de mon petit studio, et mes parents, sans un mot, rentrent vite à la maison se mettre comme nous, et ressortent nus, de façon à ce que cela soit naturel.
Du coup nous avons tous repris notre façon de vivre, et sur la plage, et dans la maison, c'est-à-dire pratiquement nus du lever au coucher. Elle m’avoue très vite combien elle trouve cela agréable, même si au début, voir mon père dans cette tenue lui fait un peu « drôle », sans pour autant la choquer.
Sa première matinée, elle la passe à nous regarder évoluer ainsi, et le midi, complètement conquise, elle rigole en nous expliquant que pour elle le plus amusant c’est de se retrouver autour du barbecue et de la table dans cette tenue, si naturelle. Elle rit aussi en avouant ne pas imaginer son père, réparer et bricoler un vélo, nu dans le jardin, comme papa l’avait fait ce matin. Elle nous demande simplement de ne pas le dire à ses parents, pour qui le moindre sein nu ou mes jupes déjà beaucoup trop courtes de l’époque les faisaient réagir. Promesse tenue.
C’est l’âge où nous avons déjà bien changé aussi. Je grandis beaucoup, plus qu’elle, qui m’a rattrapé, ou presque, depuis. Une poitrine bien dessinée toute les deux. Moi déjà ferme et ronde, et elle une jolie poitrine « en poire ». Poitrines que l’ont porte fièrement sous nos petits hauts déjà très sexys. J’aime la vision de mes seins moulés dans un teeshirt, ou pointant sous une brassière. Et la vision de la poitrine d’Agnès, nue sous ses petits hauts, me fait un peu d’effet déjà. Le cadre de vacances nous permet de nous promener dans des tenues bien plus légères qu’on ne peut le faire par chez nous, et en ville, quand des yeux se portent avec insistance sur nous… On ne cache pas trop notre satisfaction.
Alors on s’amuse, déjà un peu coquines, à porter des choses de plus en plus sexys. Shorts moulants, et surtout des petits hauts dans dessous. Je commence à prendre un vrai plaisir aux regards des autres, et les sourires amusés et complices de la plupart des gens que je croise, me rassurent et me donnent de plus en plus envie d’être ainsi observée. Se faire belle et sexy n’est pas considéré comme un mal, surtout dans ces lieux de vacances ou la liberté semble être le but de tous. Alors j’apprécie et j’en joue. Ma collection de mini jupe grandit de jour en jour. J’aime bien me promener ainsi et aller le soir « parader » aux terrasses du bord de mer.
C’est déjà à partir de cette année que nous restons parfois des heures dans le jardin, à essayer de bronzer parfaitement, tous les quatre, et qu’on observe papa aller et venir, nu, et que l’on se chuchote des bêtises à son sujet. Maman et moi, sommes épilées déjà. Elle m’avait autorisé et aidé à le faire un jour où je l’avais regardée dans la salle de bains et que je lui avais posé pas mal de questions à ce sujet.
Elle m’avait simplement expliqué que pour elle c’était devenu une habitude, pour se sentir mieux, et aussi que, à son avis, cela était plus hygiénique. Du coup, avec sa permission et son aide, je m’y suis mise, et entre le coté agréable et doux, et le coté esthétique de la chose, j’ai adopté du premier coup. Agnès profite de ces premières vacances où elle vit nue, pour le faire aussi. Elle adopte aussi très vite et se trouve également plus jolie ainsi, même si à cette époque, nous n’étions pas trop ennuyées par les poils. Habitude qui ne nous lâchera plus. D’autant que papa le fait lui aussi depuis très longtemps, et que nous trouvons cela bien plus joli aussi comparé à tous ces messieurs sur la plage qui promènent des sexes poilus qui nous paraissent être moins hygiéniques et moins esthétiques.
Jeu d’observation sur la plage aussi. Et jeu de « comparaison » par rapport à tout ces corps nus qui passent devant nous. Observation portant aussi bien sur les femmes que les hommes. A notre âge, observer les gens, nous permet de répondre à pas mal de questions. Comme un cours supplémentaire de sciences naturelles. Et un cours de la vie aussi. Nous en tirons quelques émotions très agréables. Et puis un jeu de gamines, qui s’amusent à noter les gens, avec des critères un peu aléatoires. Critères de beauté propres à nous.
Rien de méchant. Il nous arrive de nous promener sur le bord de l’eau, à la recherche de celle mais surtout de celui, qui sera élu « notre Monsieur plage » du jour. Cachées derrière nos lunettes, nous scrutons tout ce que la plage nous propose, regrettant parfois que certains ne soient pas nus. Et il nous arrive de rester un moment assis dans l’eau quand nous avons repéré un superbe athlète. Si en plus celui-ci nous retourne notre sourire… nous repartons avec une certaine émotion.
Nous avons encore en mémoire deux ou trois messieurs très musclés, très bronzés avec des corps tout lisses, tout huilés et avec des outils de taille et d’allure qui ne laissaient d’ailleurs peu de monde insensible. Maman remonte souvent ses lunettes de lecture pour admirer avec nous ces athlètes qui passent près de nous, ou même elle fait un détour en remontant de la baignade, pour aller voir de plus près les « merveilles » de la plage.
Nous faisons le même détour, et avec une joie à peine dissimulée quand ces sublimes créatures nous suivent du regard. Et de rajouter souvent un peu de déhanchement dans la démarche, innocentes, quand ces regards nous accompagnent jusqu'à notre serviette. Et même d’en rajouter un peu dans la façon de s’allonger et de se poser. Coquines un peu. Joueuses déjà.
Il va de soit que les jolies filles aussi, nous les notons, et que souvent, je le fais remarquer à papa, qui s’empresse d’ajouter un point à notre note, quand l’élue le séduit plus que nous. Certaines le séduisent tant, que maman lui fait signe de se mettre sur le ventre… pas utile de montrer à quel point elle est jolie la nouvelle élue du jour…
C’est aussi à partir de cette année, même avant les vacances d’ailleurs, qu’Agnès et moi, osons avoir des gestes plus doux et plus tendres qu’avant. En fait, nous hésitons sur notre conduite à tenir. Nous nous aimons comme de très bonnes copines, mais en plus nous sommes attirées par nos corps, nous avons besoin de nous toucher. Surtout au coucher bien sur, moment où le bisou se fait de façon plus appuyé. Les douches, nous les prenons ensemble. On se lave mutuellement, sans encore de gestes ou de pensées érotiques, mais tout de même des sensations fortes quand les gestes deviennent caresses. Quand nous nous lavons les seins et qu’ils gonflent tous seuls. Et si une main se perd entre les cuisses de l’autre… Chaque contact nous provoque une belle bouffée de chaleur, et nous recherchons cela en permanence. Se toucher, se provoquer ces petites chaleurs trop agréables…
Notre premier plaisir, c’est de dormir nues toutes les deux, et cela déjà depuis un petit moment. Mais maintenant, nous sommes nues mais surtout enlacées pour nous endormir. Nos corps chauds, l’une contre l’autre, sans encore parler de véritable sexualité, nous amènent quand même un certain plaisir. Une forte sensualité, accompagnée de chaleur au creux des reins, et cette humidité agréable entre les cuisses. Belle émotion. Déjà aussi, en discutant au lit, souvent nos mains se promènent sur nos ventres, nos seins. S’endormir seins contre seins, et une jambe de l’une entre les jambes de l’autre. Sentir son sexe humide sur le haut de la cuisse et s’endormir ainsi. Sans chercher autre chose qu’une sensation agréable à partager.
Nous avons pris l’habitude aussi depuis cette année, de nous embrasser sur la bouche et non plus la bise de simples copines. Et de bises, nous passons au baiser, tendre, amoureux où nos langues se mêlent et nous provoquent des frissons dans le ventre, des vibrations dans tout le corps. Notre premier baiser langoureux devant quelqu’un, c’est ici, en vacances, et devant mes parents. Debout sous la douche du jardin, nues et enlacées, sous leurs regards étonnés. Etonnés, mais accompagnés d’un sourire comme une approbation. Ce qui nous donne confiance et nous permet d’assumer notre désir. Nous savons que souvent, pour des parents, voir leur fille choisir cette voie féminine n’est pas très bien perçue et du coup, nous somme heureuses de voir à quel point notre choix leur convient. Déjà une forte complicité qui s’installe entre nous tous. Nous en parlons ouvertement à table, et la conclusion est simple : être ensemble toutes les deux comme nous avons envie de l’être.
Complicité aussi quand, dans le jardin, sur les transats, nous nous passons l’huile l’une à l’autre. C’est un jeu qui devient vite un rituel, et le restera encore aujourd’hui. Un moment privilégié. Un instant bien à nous, rien qu’à nous. Souvent, celle qui se laisse enduire, se positionne déjà sur le ventre et l’autre lui enduit tout le corps avec un geste plus proche de la caresse que du massage. Les fesses ont droit à un traitement particulier et si nous n’osons pas encore descendre complètement sur le bel abricot offert au regard, l’envie en est assez forte, et nous portons l’une comme l’autre, un regard très appuyé sur ce merveilleux fruit.
Puis elle se retourne, pour continuer l’opération « huilage » sur le devant, en n’oubliant pas d’être très tendre avec la poitrine et le ventre aussi. Attention particulière au pubis, plus blanc souvent, et l’intérieur des cuisses. Nous nous regardons dans les yeux avec déjà une réelle envie de faire de ces jeux, quelque chose de plus sensuel. Ce petit jeu n’échappe à personne évidement, et même provoque quelques réactions, naturelles, au seul mâle présent dans ce jardin. Réaction qu’il camoufle au mieux et qui déclenche souvent un fou rire complice. Cette ambiance de vacances et de nudité nous donne des petits frissons. Nous en tirons un plaisir aussi fort que nos caresses au lit
Puis ce jeu est presque devenu une habitude. Un moment à part. Une confiance et une complicité dans ce jardin et à ces heures de bronzette s’est installé, et eux aussi se passent de l’huile réciproquement et avec des gestes tout aussi tendres que nous, et aussi parfois avec une vrai sensualité. Il n’y a qu’à ce moment et à cet endroit que nous partageons cette intimité. Et parfois les réactions visibles quand la main de maman s’applique à huiler le sexe qui se tend naturellement nous amusent et lui, doit vite se cacher pour rester présentable.
Et puis l’année de nos quinze ans.
Depuis notre retour de vacances, nous sommes encore plus proches. Nos jeux de séduction avec nos tenues légères, le naturisme avec elle, et aussi les moments complices avec mes parents sur nos transats, tout ces petits secrets rien qu’a nous, nous amusent, nous donnent des frissons quand nous en parlons, surtout dans nos moments d’intimité.
Ces moments d’intimité sont de plus en plus forts. Nous continuons de prendre nos douches ensembles, de nous laver mutuellement mais avec des gestes plus appuyés. Moments très intenses. On s’embrasse aussi désormais. Tendrement. Et on ne se cache plus. On a des envies dans la tête, mais sans trop savoir quelles envies. Avec nos amis, et amies, nous affichons nettement notre complicité. A la maison aussi.
Papa nous regarde nous embrasser avec un petit sourire, et toujours aussi ravi. Maman aussi. Les parents d’Agnès eux sont outrés. Et comme nous en faisons une sorte de provocation, pendant quelques temps elle a du mal à venir dormir à la maison. Moi je ne vais plus chez elle. Pour eux je suis celle qui détourne leur fille du droit chemin. Je ne savais pas qu’il y en avait un. Je découvre.
Nous comprenons que nous sommes attirées d’une façon différente. Nos copines sont attirées par les garçons, nous pas vraiment. Nous nous aimons toujours de la même manière, mais en plus toujours cette envie de nous enlacer, nous toucher, nous embrasser. Nos corps nus au lit s’attirent de façon plus évidente et beaucoup plus forte. Tout est prétexte pour qu’’une main se promène sur un sein, une fesse, ou mieux, entre les cuisses de l’autre. Nos corps brûlent. C’est un véritable besoin. Et en plus, l’envie de le montrer, de provoquer puisqu’apparemment c’est provocateur notre façon d’être. Et ces jeux de provocation attisent encore plus nos envies. Les regards sur nous, renforcent nos désirs.
Et cette année, nous changeons encore. Je grandi toujours. Le tennis me fait des jambes assez musclées, fuselées, des fesses fermes. Une cambrure naturelle donne à mon allure et mes postures un coté très sexy que je suis fière de développer. J’abandonne quasiment tous mes jeans pour ne porter que des robes et surtout des mini jupes. Elles sont courtes, très courtes pour certaines.
J’aime le regard que ces tenues attirent. Ces yeux qui me suivent quand je descends de la voiture en ville, dans la rue quand les garçons se retournent sur mon passage, ou ces messieurs quand je suis à la terrasse d’un café ou au cinéma. Au collège, quand, assise en cours je croise mes jambes et qu’elles sont nues et que les autres attendent un mouvement qui me dévoile encore plus. Les profs aussi. J’aime le jour ou je suis en jupe très courte, me mettre sur le bord de l’allée. Je sais que je suis admirée et cela me donne des frissons.
Quand nous sommes dans le parc du château, le long du canal, un endroit de rendez-vous de tous les collégiens et lycéens, assise dans l’herbe, pour manger ou réviser, et que des touristes me tournent autour pour vérifier nos tenues. Assise en tailleur dans l’herbe, on peut, si je ne laisse pas un livre ouvert sur mes genoux, découvrir la couleur de mon string. Il en devient souvent humide. Je reste assise ainsi en attendant qu’ils passent et repassent parfois, en faisant semblant de rien. Petit jeu excitant. Les garçons qui viennent discuter et qui fixent, parfois en rougissant le haut de mes cuisses… Les copines aussi. Je découvre le plaisir de me sentir admirée. Et le plaisir d’en jouer. Les frissons…
Agnès me suit dans mes jeux, mais elle un peu moins provocante que moi. C’est moins son style qu’elle trouve. J’ose me trouver jolie et attirante. Puis mes copains me le disent aussi. Les regards dans la rue également. J’ai décidé d’assumer cette allure, ce coté « jeune et jolie jeune fille sexy » qui fait plaisir. J’assume et j’en joue. Dans mes tenues, j’ai aussi décidé de ne porter des soutiens gorges que si nécessaire. Et à voir mes seins pointer sous mes vêtements cela me fait monter quelques frissons très agréables. Le regard des autres me fait frissonner aussi. Je suis contente de moi. Je m’arrange pour montrer cette poitrine dés que je peux, dans la rue, en cours, partout. Agnès à une jolie poitrine, mais plus lourde que moi et de ce fait moins a l’aise pour m’imiter. Elle le fait aussi, mais pas tous les jours. Mais elle raffole de me voir ainsi.
A la maison, nous avons parlé de mon attirance pour Agnès qui ne laisse plus de doute. Mes parents, à l’inverse des parents d’Agnès, trouvent cela tout à fait normal, naturel, mignon, et papa a même ajouter : « très beau » !
Ma mère m’avoue qu’elle a eu elle aussi des rapports avec des amies, quand elle avait dix-huit ans, au point de rester avec une copine une année entière, et qu’elle pensait que vu notre complicité avec Agnès, cela ne pouvait difficilement en être autrement et que si nous étions amoureuses, ou même simplement attirées, il ne fallait pas trouver cela « anormal ». Elle conclue en disant que si ma sexualité est ainsi que je la vive sans tenir compte de la soi-disant « normalité ». Ma vie et mon plaisir avant tout. Elle ajoute que le plaisir est une question de bien être, de personne, qu’elle soit homme ou femme. Et que beaucoup ont autant de plaisir avec l’un qu’avec l’autre… J’y pense encore très souvent aujourd’hui.
Nous avons évoqué aussi mon changement de tenues, mon coté sexy et séductrice. Ils m’ont mise en garde tout de même sur les limites à ne pas franchir, surtout à mon âge, et surtout au lycée. Les limites entre être sexy et être vulgaire. Papa m’a même avoué qu’il trouvait que j’étais fortement jolie, mais que beaucoup d’autres que lui le trouveraient aussi, et souvent me le diraient avec peu d’élégance, et qu’il me fallait être méfiante pour ne pas aller trop loin dans ces jeux de séduction. Encore un sourire de sa part en m’avouant cela, qui me donne un nouveau frisson. Année de plaisir…
Donc avec Agnès, nos rapports évoluent, et de complices, nous devenons progressivement amantes. Les soirées que nous passons ensembles sont de plus en plus tendres. Nous écourtons nos sorties pour nous retrouver plus vite toutes les deux. De plus en plus de gestes intimes. Mes parents s’en amusent à nous voir nous embrasser en flirtant, nos langues emmêlées, nos mains partout et souvent sous les hauts, à nous toucher les seins.
Puis au lit, progressivement nous osons. De longs moments à nous embrasser, nues, corps contre corps, et nos mains plus expertes de jours en jours. Maintenant, nos caresses sont plus précises. Le corps, les seins, et nos sexes, que depuis peu, nous fouillons avec plaisir.
Nous découvrons quelque chose que l’on ne pensait possible qu’avec un garçon : DU PLAISIR ! Elle me guide dans mes gestes et je fais de même. Plus de complexes. On se dit tout concernant les ressentis, et de ce fait nos gestes sont très efficaces, très étudiés. Des jouissances au début, un peu retenues, et de plus en plus fortes. Nous essayons, nous tentons. Nous nous endormons souvent brûlantes de désirs. Trempées de plaisirs. Agréables sensations qui durent et qui reviennent au matin, au réveil, et que nous entretenons à nouveau avant de nous lever.
Et puis nos bouches sur nos sexes, nos langues de plus en plus agiles, précises. Plus de retenues dans nos plaisirs. De la gourmandise. Un régal que d’ouvrir le minou de l’autre, y glisser un doigt puis enfouir la langue et gouter en sentant l’autre tressauter sous les coups de langues de plus en plus précis. Des heures à jouer avec nos corps entiers. A nous gouter, nous savourer.
Des face à face, sexe contre sexe, dans des positions de plus en plus expertes. Nous savons faire venir des douceurs inouïes, avec nos petits boutons que nous savons titiller de plus en plus. Et maintenant on se lâche sans soucis. Je m’offre, elle me prend, elle se donne, je la dévore. Nous passons des moments très longs à nous fouiller, nous masser, triturer nos sexes avec énergie ou avec tendresse. Sans oublier nos seins qui sont depuis peu très réceptifs aux caresses et sucions. Nous restons au lit des après midis à nous donner des plaisirs, à jouir de nos caresses.
Notre plaisir intense, c’est l’une assise, ou presque, sur la bouche de l’autre. Dans cette position, celle de nous qui se trouve au dessus peut guider au mieux l’autre pour son plaisir. Offrir son bouton, ou l’intérieur de son minou, bien ouvert et réceptif dans ce cas là. C’est un baiser d’une chatte à une bouche. Cette langue qui fouille, cette bouche qui avale la chatte de l’autre, qui mange, qui boit, qui dévore et aspire, là où l’on a envie ! On se fait l’amour. On jouit ensemble. Dans « notre » lit.
Cette étape franchie avec beaucoup de plaisir, s’affiche aux yeux de tous. Nous sommes un couple maintenant. Certains se demandent, d’autres nous dédaignent, et en fait nos amis et amies les plus proches sont heureux de nous voir ainsi. Y compris les amis masculins qui avaient l’idée de nous draguer. Notre image de filles à l’aise et qui ont trouvé leur bonheur est installée, avouée, reconnue. Appréciée aussi par certain.
Afin d’être tranquille, nous ne nous cachons uniquement des proches d’Agnès. Il est devenu impensable de ne pas passer une nuit ensemble un weekend. Nous avons un besoin de faire l’amour, et ce, de plus en plus souvent. Donc éviter au mieux de choquer ses parents et qu’elle soit tenue de rester chez elle.
Notre refuge, c’est à la maison. Là nous pouvons vivre tout cela en totale liberté. Agnès passe des weekends entiers à la maison où nous vivons comme pendant les vacances précédentes. Libres et complices. Petites folles courant nues en sortant de la salle de bains et croisant un père nu, surpris mais amusé. Déjeuners du dimanche matin en très petites tenues, ou sans tenues selon le temps, avec des parents hilares de nous voir comme des amoureuses et partenaires très enjoués.
Nous faisons « nos belles ». On ne parle pas ouvertement de nos nuits agitées, mais on les évoque à demi-mots, et ils comprennent. Nous ne nous cachons pas pour rejoindre ma chambre et y faire l’amour, et surement que certains petits cris n’échappent à personne. Aux beaux jours, nous revivons nos jeux de transats, et cette fois nos gestes sont plus provocateurs.
Et c’est ainsi qu’avec Agnès nous avons connu nos vrais grandes émotions. Et que nous connaissons toujours, et avec toujours autant de passion.
Grandes émotions d’amour, et de plaisir sexuels.
A suivre…
A ce point ?? Il est vrai que l'auteur écrit très très bien...
Oh que oui, c'est très très rare !
Et la suite va te donner plus que raison, mon cher Romain :
Très beau texte, mais j'avoue que je reste insensible aux charmes feminins...
Je suis tout à fait d'accord avec toi. Merci de venir enfin sur mon blog, et d'y laisser tes impressions... A bientot, bisous
Oui, apr le passé, mais ce n'est pas à eux que je trouve le plus de plaisirs....
C'est un bonheur de decouvrir le plaisir avec autant de douceur... trop peu de femmes ont cette chance...