Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Je l'avais suivie toute l'après-midi sous le soleil de cette ville inconnue. Nous avions traversé les quartiers les plus chics, les squares les plus secrets et les avenues commerçantes les plus bruyantes sans nous perdre de vue, mais sans nous adresser la parole.
Ce petit jeu avait commencé par hasard, et nous l'avions accepté tous les deux sans déplaisir. Elle marchait devant moi jouant les ingénues, provocante et malicieuse. Parfois, le vent m'offrait ses parfums. On eût dit la cour sauvage d'un cerf et d'une biche dans les sous-bois...
La promenade nous conduisit au port de cette ville dont je ne retiendrais que la douceur de sa peau, et au bout du quai, l'hôtel pour marins dans lequel elle pénétra. Je la retrouvai dans le hall. Une odeur de rance prenait le nez. Les murs jaunis par le mauvais tabac n'inspiraient guère confiance et sur le comptoir la crasse accumulée ne provoqua que du dégoût.
Elle saisit une clef sur le tableau, et lentement, empruntant l'escalier étroit et sombre qui conduisait aux chambres, elle m'invita du doigt à l'accompagner. Chambre numéro 7.
J'eus une hésitation. Elle entra dans cette pièce humide et aux vapeurs lourdes laissant entrouverte la porte. Le jeu se poursuivait.
Avant de pénétrer à mon tour dans cette chambre éclairée par un simple rayon de soleil filtrant des volets cassés, je regardai par l'embrasure cette fille insolente qui jetait les clefs sur un lit déjà défait. Je la regardais retirer cette petite robe d'été que j'avais suivi tout l'après-midi.
Elle ne portait rien.
Elle était nue devant moi, dévoilant des fesses rondes sous des hanches terriblement voluptueuses. Lorsqu'elle s'allongea sur le lit, n'y tenant plus, je franchissais le seuil de la porte. Je traversai la chambre lentement. Je la regardais. Elle se caressait doucement les yeux fermés. Le mouvement de sa main sur son sexe était tendre et vulgaire à la fois. Je restai debout, immobile devant ce spectacle.
Elle cessa sa caresse pour s'approcher de moi.
Sans marquer la moindre émotion, sa main saisit la boucle de ma ceinture pour la dégrafer, déboutonna mon pantalon, et faisant glisser la braguette, sorti mon sexe déjà bandé.
Sa main me branlait lentement, sa paume moelleuse et ses doigts habiles était une pure merveille. Elle me décalottait en douceur pour jouer avec mon gland tendu et rougi par le désir. Du bout de la langue, elle l'excitait avant de refermer sa bouche sur mon sexe.
Le va et viens de cette jeune inconnue entre mes cuisses était aussi inattendu que divin..
Je me contentai de profiter de ce moment, sans rien oser entreprendre.
A suivre...
La suite arrive très vite, promis !
tu es en ?? j'avoue ne pas avoir compris ? ;-)
Et la suite est prometteuse !
Je n'y avais pas pensé, tu as tout à fait raison !
Il ne faut jamais se fier aux apparences !
Sais-tu que mes collègues me croient coincée, limite frigide ?
Quoique moi aussi, tout le monde me prend pour un mec timide et coince...
Pour vivre heureux, vivons cachés !