Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Non non, il n'y a pas de faute dans le titre de cette nouvelle...
Merci à mon chéri, Maxx, d'avoir mis des mots sur mon fanasme favori...
Il fait nuit, la route encore humide de la dernière pluie reflète la lumière de la lune. Le taxi avance doucement dans l’allée de gravillons de la propriété. Deux gardes attendent devant la grande porte. Leurs tenues sombres leur donnent des airs d’ombres se détachant à peine de l’obscurité. Leurs masques dorés brillent dans la lumière des phares de la voiture qui s’arrête au bas des marches. Le chauffeur descend et ouvre la porte, la
Marquise en descend.
Son ample manteau d’une couleur indéterminée semble briller sous les rayons de lune. Elle gravit les marches avec une élégance royale. Elle semble voler jusqu'à la porte que les deux cerbères lui ouvrent sans un mot.
A l’intérieur, ses invités l’attendent. Dix hommes tous différents, mais réunis dans l’antre de la marquise. Une grande pièce Drapée de tentures rouge, au centre une arène au milieu de laquelle trône une couche recouverte de satin noir, contrastant avec le carrelage aux reflets de marbre rose.
Les hommes attendent tous derrière une balustrade que la marquise s’installe. Sous son manteau qui est en fait en velours pourpre, elle cache un léger ensemble noir et très près du corps ne cachant rien des délices de son corps. Chaque couture dessine amoureusement ses courbes et formes généreuses.
Son bustier souligne ses seins lourds et imposants, ses tétons dressés annoncent son désir, leurs aréoles roses et parfaitement circulaires sont comme des appels à la luxure. Ses hanches arrondies attirent les yeux de ses dix vaillants chevaliers, invités pour son unique caprice.
La Marquise aime se donner du plaisir sous les yeux de spectateurs et ainsi les exciter jusqu'à jouir de les voir se masturber. Elle adore cette domination et le pouvoir dont elle abuse, cette puissance hypnotique la met en transe. Ce soir, tous ont rendez-vous dans l’antre de la marquise, une scène où elle peut se donner en spectacle et combler ces valeureux gaillards qui dressent leurs dards comme des épées lors d’une haie d’honneur.
Elle s’allonge sur sa couche, les jambes écartées, commence à faire glisser ses doigts sur son ventre, et glisse doucement sur son pubis vierge de tout poil. Son index dessine des cercles autour de son clitoris, son autre main pince son téton. La tête penchée en arrière, les yeux mi-clos, elle s’envole doucement.
Ses dix voyeurs se rapprochent et forment un cercle autour d’elle et commencent à masser leur partie virile. Ce délicieux spectacle la ravit et les effluves de senteurs de mâles en rut la transportent. Ses gémissements se mêlent aux râles des hommes et rebondissent contre les murs.
Les moins valeureux d’entre eux crachent rapidement et se retirent de la place. Les cinq derniers sont invités à se rapprocher, et à caresser à leur tour le corps de la marquise. Elle est au bord de l’extase. Elle glisse sa main sous le satin noir et en sort un magnifique jouet, un sexe d’ébène strié pour plus de sensations, et l’enfonce profondément dans sa fleur. Chaque strie provoque en elle des secousses, ses mouvements de va et vient finissent d’achever les hommes restants. Ses derniers cris de spasmes la secouent, elle est parcourue de frissons et des tremblements de l’orgasme. Le dernier guerrier debout jouit lui aussi à ce moment.
Elle se lève de sa couche, se tourne vers le dernier debout et lui dit :
« Reviens demain. »
Sur ces mots, elle remet son manteau et se dirige vers la grande porte qui se referme derrière elle, laissant ces cavaliers du soir se rhabiller et revenir au monde réel.
Maxx
Oh que oui, et j'espère bien enfin le réaliser cet été !
Ravie que ca te plaise ! tu as le même fantasme ?
Tu me fais trop d'honneur ! mais trouver des hommes qui accepteront de me regarder sans me toucher, pas sure de trouver...
Je n'attends que ça !!!
Et moi donc ! le plus dur va etre de trouver les volontaires, qui sauront se plier à nos regles !
Oh que oui, je l'imagine très bien aussi !!!!
Merci, tu vis où ? tu accepterais de ne pas me toucher du tout ? Que je ne touche pas du tout non plus ?
Dommage que tu sois si loin, sinon, je te recrutais d'office !
Ah !! pourquoi ne viens-tu pas te promener vers chez moi ???