Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
Laure :
Depuis mon arrivée en Guadeloupe, je me sens bizarre, agacée, insatisfaite sans pourtant être capable d’identifier une cause objective. Est-ce soleil des tropiques trop violent pour être vraiment sympa, le bruit incessant des vagues qui me sature la tête, l’abus d’alcool ou le manque de sommeil ? Il faut dire sur ce dernier point, que chacun sait qu’un petit coup même rapide aide à trouver le sommeil, mais là, j’avoue, je reste sur ma faim.
Paul mon pauvre mari, la chaleur doit le ramollir de partout ! Si on réfléchit bien, en fait ça ne date d’hier mais à Paris un câlin une fois par semaine me suffisait, même si cela ne m’a jamais fait hurler au point de lui planter mes ongles dans le dos comme au cinéma. Mais je suis une cérébrale et mes pensées secrètes, mes fantasmes m’ont souvent permis d’accéder au plaisir alors même que je ne ressentais pas grand-chose. Ici, il ne me reste que mes fantasmes, il faut dire qu’il y a de quoi les nourrir, avec ces apollons de bronze qui sillonnent la plage.
C’est la troisième soirée d’une conversation languissante (la même malheureusement) ce qui n’arrange en rien mon alcoolisation. Le serveur trop souvent dérangé a fini par laisser la bouteille sur la table.
Nous avions fait connaissance il y a quelques jours d’un couple sympa, d’une bonne cinquantaine d’années, soit presque le double de notre âge. Il est chirurgien-dentiste (mon mari est orthodontiste) Au troisième jour, je suis incollable sur les combines fiscales, je vais pouvoir, une fois rentrée à Paris, démarrer une activité de conseil ! En dehors de cela, il faut aussi accepter d’entendre sans hurler le discours sur l’assistante aux « trente cinq heures » qui a le culot de réclamer ses RTT, ces salauds de pauvres à la CMU, et les sidaïques qu’il faut soigner quand même !
« Vous savez qu’il y a une plage naturiste ici ? Nous y sommes passés cet après-midi juste le temps de nous rafraichir après le golf, le site est sympa et au moins ce n’est pas bourré d’allemands et de hollandais bedonnants comme dans le midi ! »
Elle aussi, visiblement en avait marre de cette conversation. Elle ne cesse de m’étonner celle-là, avec ses airs de bourge sainte nitouche, bien foutue pour son âge par ailleurs, un peu de chirurgie esthétique a du aider mais quand même, un corps de sportive qui ne lâche rien sur sa ligne. C’est peut-être le moment ou jamais d’intervenir dans la conversation, sans ça on pourrait croire que je fais la gueule, et on ne sait jamais cela pourrait déboucher sur quelque chose d’intéressant.
« Ah oui c’est loin d’ici ?
- Non après le golf vous continuez tout droit vers la Pointe des Châteaux et c’est bien avant sur la gauche à la hauteur de l’anse des salines, de toute façon c’est indiqué.
- Je suppose que des métropolitains qui débarquent sur ce type de plage, doivent constituer une attraction, non ?
- Pas plus qu’ailleurs, il y a toujours un certain pourcentage de gens qui ne sont là que pour satisfaire un voyeurisme latent, mais cela répond en quelque sorte à l’exhibitionnisme d’autres. A l’arrivée, tout le monde y trouve son compte, je crois. Le regard des autres n’est jamais pesant, sur une plage naturiste, le regard sur la nudité c’est celui que vous avez dans un musée sur une statue Grecque. Vous avez déjà fait en France l’expérience de ce type de plage ?
- Non pas vraiment, j’ai parfois enlevé mon soutif quand il n’y avait personne à l’horizon, mais ça s’arrête là.
- Vous ne savez pas ce que vous perdez, et la richesse des sensations que l’on peut avoir en se baignant nue
- Je ne crois pas que quelques centimètres carrés de tissus puisse changer quelque chose à l’affaire… »
Là c’est mon mari qui intervient, il a sans doute imaginé tout à coup sa chère et tendre à poil devant un parterre d’apollons.
« Détrompez-vous mon cher, vos études sont encore récentes vous avez bien quelques souvenir de la représentation du corps proportionnelle à la densité des terminaisons nerveuses sensibles, avec le schéma corporel qui est là pour rétablir l’ordre… Vous souvenez vous des zones les plus riches en terminaisons ?
- Je ne souviens pas vraiment…Le visage…
- Bien avant cela les seins, le clitoris, les grandes et petites lèvres le pénis chez l’homme, toutes zones qui sont bien cachées habituellement sous la toile. Il faut absolument que vous vous convertissiez au naturisme. On vous aurait bien accompagné demain mais nous avons une excursion programmée pour Marie Galante et ensuite après-demain ce sera notre dernière journée, nous l’avons déjà programmée aussi. D’ailleurs ma chérie nous ferions peut être bien de dire bonsoir à nos amis car je te rappelle qu’on prend le premier bateau demain matin
- Aïe ! Ça va être dur ! Alors bonsoir vous deux, rêvez à vos deux corps nus au bord de l’eau.
- Ouf ! Débarrassés, Vous pourriez quand même discuter d’autre chose que de boutique quand vous êtes en vacances !
- Désolé, tu me pardonnes ?
- Uniquement si tu m’emmène sur cette plage demain
- Tu es folle ! J’espère que tu ne parles pas sérieusement !
- Non seulement je suis sérieuse, mais je suis tout à fait capable d’y aller seule si tu es réticent.
- … Ok mais si on constate qu’il n’y a qu’un ramassis de voyeur de tout poil on rentre !
- De tout poil ! Comme tu y vas, certaines seront peut-être rasées qui sait ? »
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Le site était extraordinaire, très sauvage. On traversait pour y accéder une zone de buissons épineux très dense que le sentier pénétrait, on débouchait ensuite sur une sorte de prairie d’herbe rase et maigre qui dominait la côte. De là partaient différents sentiers en direction d’une baie de sable corallien. Au large, de petits ilots semblaient fermer la baie qui l’était en fait par une barrière de corail plus lointaine, qu’on pouvait deviner au ressac des vagues.
« Tu viens, on passe par là ? »
Il se dirigeait vers le sentier le plus à droite qui nous amènerait nécessairement à la limite droite de la plage…Il n’exposerait ainsi que la moitié de sa moitié…C’était de bonne guerre. L’hôtel nous avait fourni une glacière qui contenait notre ravitaillement et de quoi nous rafraichir ce qui serait indispensable car cela cognait déjà fort. Nous nous sommes installés dans une des rares zones qui mêlait au soleil l’ombre d’un raisinier. Nos plus proches voisins étaient à plus de 20m ce qui convenait parfaitement à mon mari. J’étais pour ma part un peu déçue mais bon, c’était un début ! Je me suis mise nue sans plus attendre et sans hésiter, pour tenter de l’amener à penser que la situation était somme toute naturelle…
En fait, il jetait des regards inquiets vers le sentier qui continuait à déverser son lot de vacanciers et d’autochtones. Il faut dire que je m’étais surpassée, et que je devais être tout à fait craquante. Trois jours de bronzage intensif m’avaient doré juste ce qu’il fallait pour que mes seins et mon pubis encore blancs soulignent ma nudité et attirent le regard. J’avais soigneusement épilé mes lèvres et taillé ma toison de façon à prolonger le dessin de ma fente intime…Cra-quante je vous dis !
La situation changeait, c’était un puis deux puis quatre individus mâles bien sûr qui s’étaient allongés à quelques pas de notre serviette, heureusement c’est un couple qui finalement s’était installés au plus près, car un type à deux mètres de sa nana à poil, je pense qu’il aurait crisé grave, mon Paul. Enfin, la black est superbe avec de longues jambes fuselées et un cul à damner un moine. Il n’y a qu’elles pour avoir des culs pareils. Cela va peut-être dérider mon Paul
« On va se baigner ? »
Je m’étais redressée et j’avais l’impression d’assister à cette scène dans les documentaires animaliers, où soudain à l’approche d’un prédateur, toutes les têtes des petits mammifères qui guettaient dressés au seuil de leur terrier se tournent soudain. Putain ! Pas pesant le regard elle avait dit la dame…parle pour elle peut-être. Là-dessus mon Paul m’entraîne vite dans l’eau. Mon dieu que c’est bon, à chaque brasse, je sens la fraicheur de l’eau pénétrer entre mes lèvres intimes, la caresse du flot sur mes seins me comble qu’est-ce que j’ai pu être conne de ne pas essayer ça avant.
« C’est chouette non ? »
Il acquiesce vaguement, je m’approche sournoisement de lui, je me sens si excitée que j’ai envie de le caresser, son sexe est gonflé mais pas vraiment bandé. La situation doit quand même un peu l’émoustiller
« Arrête je vais être dans quel état pour sortir de l’eau ! »
Là il a raison, il est vrai que les femmes sont avantagée à cet égard, je vais sortir de l’eau avec les tétons assez pointus pour laisser une empreinte dans le sable et on mettra ça sur le compte de la fraîcheur de l’eau. Quand à mes petites lèvres que je sens gonflées et débordantes de jus elles sont suffisamment bien cachées pour que personne ne remarque mon état.
Pour calmer Paul je m’allonge sur le ventre et offre le bombé de mes petites fesses au soleil et à mes admirateurs.
Quel cagnard ! Même dans cette mi ombre, le soleil maintenant au zénith est terrible.
« Tu veux boire ? »
Enfin une parole censée. Sans prendre garde, je me suis instinctivement mise en tailleur pour siroter mon soda, je sens mon sexe s’ouvrir largement pour profiter de la faible brise marine. Il y en a un autre qui profite, c’est un jeune ado, beau comme un diable qui passe et repasse dans l’eau à trois pas de moi. Trop occupé à fourrager dans la glacière Paul n’a encore rien vu du manège. J’en rajoute avec insolence en écartant les cuisses un peu plus tout en levant les yeux au ciel comme si j’y attendais un improbable nuage
« Tu pourrais faire gaffe quand même ! »
Je me fends d’un « quoi » pour lequel on me donnerait le bon dieu sans confession
« Le petit jeune qui te mate…
- Tu crois ?
- J’en suis certain même. »
Sur ce, je me rallonge côté pile, ça refroidit mieux. Je sens en sus une chaleur intérieure terrible qui n’a rien à voir avec le soleil. Il me semble qu’il me suffirait d’une petite caresse de rien du tout pour que ma jouissance explose. Il faut que je me calme.
« Je retourne nager, je vais essayer de nager jusqu’à l’ilot là-bas tu viens ?
- Non, je suis bien là. »
Je prends conscience que notre voisine, la superbe black, pour échapper sans doute au regard de notre jeune voyeur, s’est tournée à 90°, offrant l’intérieur de ses cuisses largement ouvertes au regard de Paul. Je distingue nettement le rose de son intimité qui fait très érotiquement contraste avec le noir des petites lèvres entre ouvertes.
« Notre voisine y est pour quelque chose ? »
Je lui ai glissé cela perfidement dans l’oreille avant de plonger, il ne faudrait quand même pas qu’il me prenne pour une idiote! Je souris de ma duplicité tout en offrant mon corps consentant à la mer. Rapidement, je prends conscience que le traversée ne sera pas si facile. Je nage bien, mais je manque d’entrainement et la barrière de corail, tout en cassant le plus gros des vagues, les laisse quand même pénétrer, et cette houle hachée me fait boire plusieurs tasses d’une eau qui est aussi beaucoup plus fraiche qu’en bord de plage. C’est à la limite de mes forces que j’approche de l’ilot rocheux. De la plage, il me semblait facile d’accès, mais étant sur place, il semble en fait difficile de s’y accrocher d’autant qu’une multitude d’oursins m’empêchent de prendre pied.
« Par ici m’dame… »
Tiens, quelqu’un d’autre a eu la même idée, la voix est jeune presque enfantine.
Je contourne l’ilot pour découvrir une dizaine de jeunes entre dix et quinze ans, me semble-t-il. De ce côté, l’accès est facile. Au moment de sortir de l’eau, prenant soudain conscience de ma nudité, j’ai une hésitation.
« Venez-vous réchauffer, vous avez la chair de poule. »
De toute façon ; ce sont des mômes ; ils ne vont pas me manger. Par ailleurs ; je me sens incapable de repartir tout de suite dans l’autre sens.
C’est vrai que la surface du rocher, lissée par l’érosion est chaude, en peu de temps je me sens renaître.
« T’es belle madame ! »
Il a dit cela tout en caressant ma cuisse comme pour vérifier qu’il ne rêvait pas. Je suis désarmée car le geste spontané, tout en appelant une réaction vive de ma part est aussi touchant d’ingénuité. Je repousse sa main, mais ma réaction différée de quelques secondes a suffit aux autres pour suivre l’initiative, et bientôt mon corps est palpé tripoté de partout. Yeux clos, je me débats comme je peux, mais je suis submergée par le nombre. Il faut peu de temps encore, et je sens des doigts qui s’introduisent en moi. Je me sens mouillée, hérissée à l’intérieur, gonflée par mon désir différé.
Le plus âgé qui a senti mon abandon, m’enjambe et écarte délicatement mes cuisses, me sachant vaincue. Il me fouille le sexe avec sa langue, tournant la tête de côté, ma bouche effleure un sexe, mais la situation doit être si excitante pour ce môme qu’il éjacule sur l’instant, un second prend sa place et me tiens la tête pour m’enfourner sa queue dans la bouche lubrifiée par le foutre du précédent. J’ai à peine le temps d’accepter cette intrusion que je sens mon sexe pénétré sans ménagement par un sexe imposant. Mon dieu comment peut-on avoir un pareil sexe à quinze ans ? Rapidement, je sens une jouissance terrible m’envahir, je m’ouvre et sous moi, c’est comme si c’était le rocher qu’il voulait pénétrer, je me sens épinglée comme un insecte mais comblée, assouvie.
Sans compter ces autres sexes bandés qui me côtoient, ces mains qui me touchent, me baisent me malaxe. Un second entre en moi, puis un troisième, tandis qu’un doigt farfouille mon anus. Je multiplie les orgasmes, je pense qu’avant cela je n’avais jamais vraiment joui. Je ne compte plus, j’ai l’impression de m’évanouir.
« Et si on la retournait pour la prendre par derrière ?
- Moi d’abord !
« Non, je l’ai dit le premier ! »
Les voix me parviennent en écho, je suis sonnée, mais une partie de mon cerveau réalise les dernières phrases du dialogue, la sodomie est pas vraiment mon truc, et j’ai eu ma dose, je crois. J’ouvre les yeux pour découvrir une mêlée de ces jeunes mâles se battant pour moi. Le rebord est à un pas, je plonge l’eau fraîche me réveille définitivement et cette fois pas question de brasse, je sors mon meilleur crawl. J’entends quelques plongeons derrière moi, et la décharge d’adrénaline qui en résulte me fait battre tous mes records. Je les ai distancés et je peux reprendre une brasse plus tranquille.
« u as été vachement longue…
- J’étais crevée en arrivant sur l’ilot, je me suis allongée pour reprendre mes forces et je crois que je me suis assoupie. J’ai faim ! »
En fait je suis affamée, mais j’ai aussi besoin de me calmer, je me sens tremblante de partout. J’ai besoin d’un temps de repos pour tenter de réaliser ce qui m’est arrivé. Je me jette sur la serviette pour profiter de la chaleur accumulée. Comment ai-je pu me laisser faire ? C’est comme si mon corps avait pris son indépendance, et que ma tête avait abdiquée.
« Tu nous prépare les sandwichs ? »
En dévorant, je réalise qu’il y a foule autour de nous. C’est l’inconvénient du joli petit coin d’ombre : A l’heure de midi, toute la population de la plage s’y est concentrée. En tendant un peu le bras, je pourrais facilement saisir le sexe de trois de mes plus proches voisins. Cette seule pensée suffit à ranimer dans mon bas-ventre un incendie que je croyais pourtant avoir tout fait pour étouffer. Mon Paul transpire, et la chaleur n’explique pas tout. Bientôt, on nous offre le café, puis du rhum au fond de la tasse encore chaude. Cela m’achève, je suis vannée je crois que je vais m’endormir pour de bon.
Je suis réveillée par la fraîcheur des alizées qui se sont levés. Le soleil est nettement plus bas. Je me trompe ou c’est mon Paul qui discute comme cul et chemise (si on peut dire dans cette situation) avec la jolie black dont le mari a mystérieusement disparu.
« On rentre ?
- Tu as fait un joli somme dis donc !
- Je crois que ma nage de ce matin m’a épuisée. Il va falloir que je m’entraîne ! »
Par bravade j’enfile ma robe en omettant ma culote qui file dans mon sac. Le manège n’a pas échappé à Paul qui me met la main aux fesses plusieurs fois sur le chemin du retour. Je vais feindre d’ignorer dans cet excès soudain de libido la part qui est due au joli trou rosé de la black.
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« On retourne sur notre plage ? Ça a l’air de te réussir on dirait. »
Je ne sens pas chez lui un enthousiasme délirant, mais au moins il n’a pas dit non. Il est vrai que pour une fois cette nuit j’ai pris mon pied sans avoir besoin de faire appel à mes fantasmes, et j’ai senti que lui aussi y trouvait son compte. Je ne suis pas pour autant repue. Maintenant qu’on a éveillé en moi ce désir sexuel, j’ai l’impression d’un besoin permanent aussi puissant que la faim ou la soif. Si Paul savait, en me réveillant je suis partie sous la douche et je n’ai pas pu m’empêcher de me caresser en pensant au sexe monstrueux de ce jeune ado.
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Paul :
La salope elle est sans doute en train de se caresser sous la douche en pensant aux scènes d’hier. Elle me prend vraiment pour un idiot. J’ai bien vu qu’il y avait des corps qui s’agitaient sur l’ilot et j’ai vite soupçonné le pire. Quand elle est rentrée, j’étais prêt à lui faire une scène mais il y avait au moins cinquante personnes autour de nous, ce n’était pas le moment. Ensuite, elle s’est endormie.
Pour me venger, j’ai bien essayé de séduire Isis, potentiellement consentante, mais elle m’a expliqué que son mari paraissait comme ça très libéral, mais que je devrais surveiller mes arrières jusqu'à mon retour en métropole si jamais on devait s’aventurer derrière les buissons (et donc si je devais m’aventurer derrière le sien…de buisson) Nous en sommes restés là, avec ce désir de l’autre qui montait en nous.
Ensuite ; Laure s’est réveillée, et sur le chemin du retour, j’ai tenté de lui parler, mais la savoir nue sous sa robe, avec ce désir inassouvi en moi, j’ai craqué, et plutôt que de lui faire une scène, j’ai passé la main sous sa jupe légère qui virevoltait comme un papillon.
J’ai eu le temps de sentir sous mes doigts cet abricot gonflé gorgé de jus. Sans la crainte qu’on nous surprenne, je l’aurais prise là, sauvagement sur le chemin, sans même la honte de mêler ma semence à celle des autres, sans plus aucun amour propre. Ensuite la nuit pour boire ma honte jusqu'à la lie, son plaisir comme jamais, pour la première fois avec moi sans doute. Je ne sais pas jusqu’où j’irais, jusqu’où nous irons. Je ne sais même pas si un « nous » sera encore possible.
Comme hier l’anse des salines, il est encore tôt le parking est presque désert. Le chemin qui traverse les buissons, cette plaine avant la mer. Un groupe d’ados est là, le plus grand taillé comme un décathlonien est peut-être majeur, alors que le plus petit doit encore être en primaire. Il l’interpelle :
« Tu viens, il faut qu’on discute ! »
Laure reste là interdite comme si ses jambes soudain refusaient de la porter. Bientôt, il la prend par la main, elle suit comme hypnotisée. Je suis en plein cauchemar, je voudrais crier, mais une énorme boule dans la gorge m’empêche de le faire. Une angoisse terrible me terrasse à la pensée de ce qui va advenir, et que je ne me sens pas capable d’enrayer. Je suis le groupe, on s’éloigne du sentier et de la plage. Ils se dirigent en contrebas vers une terrasse isolée je les laisse et me dirige vers un surplomb qui me permettra d’observer. On pourrait croire à quelque cérémonie secrète : Laure est au centre avec son décathlonien, les enfants disposés en cercle autour d’eux. Il déboutonne délicatement un à un les boutons de sa robe mettant un genou à terre pour les plus bas.
C’est elle qui écartera les bretelles de son épaule faisant tomber la robe à ses pieds comme pour affirmer son consentement. Elle est bientôt devant lui juste parée d’un slip de dentelle blanc qu’il fera bientôt descendre le long de ses jambes. Ensuite, il se relève, la bascule comme une plume entre ses bras musclés, et l’allonge sur le sol. Elle le regarde alors, tandis qu’il se défait difficilement de son short, gêné par une monstrueuse érection. Comment un si petit corps peut-il engloutir un tel sexe ? Je vois Laure se tendre pour l’accueillir, impatiente. Le cercle des enfants s’est resserré autour d’eux, certains se sont déshabillés. Je ne distingue plus Laure, mais je l’entends gémir puis crier d’un cri qui ne saurait être celui de la souffrance…
Curieusement, je sens que je bande, même mon corps me trahi. Je ne suis plus un homme, je ne suis plus rien, la tête entre les mains, je pleure sur ma lâcheté, je pleure sur ma honte, je perds la notion du temps. Un cri, un vrai celui-là monte vers moi et me fait ouvrir les yeux. Le plus grand a repris la main, il a disposé Laure en levrette et… mon Dieu ! Il la sodomise ! Je peux le deviner à l’angle de ce sexe monstrueux par rapport à la croupe. Elle hurle sa douleur, mais dix corps la maintienne, cette fois, je cours vers eux. Le temps d’arriver, et je vois le corps de Laure qui se tend vers l’arrière pour s’empaler plus profondément. Les enfants se sont écartés à mon approche mais arborent un sourire narquois de vainqueurs. Le décathlonien sort enfin du corps de Laure, il me jette un regard dégouté, récupère son short et s’éloigne avec sa bande.
Laure s’est affalée vers l’avant, le visage entre les mains le cul encore levé au ciel dans une dernière provocation, du sperme s’écoule doucement et glisse de son anus entre les lèvres de son sexe. Son corps est encore agité de soubresauts je mets ma main sur sa nuque et lui caresse doucement les cheveux.
Nous passerons la journée sur la plage, mangeant, dormant sans échanger un seul mot. Abasourdi, anéanti par la scène que je viens de vivre, je n’aspire qu’à laisser passer le temps. Mon cerveau est incapable d’analyser ce qui s’était passé et que je m’interdis de revivre en pensée ces scènes.
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Laure :
Mon Dieu pour leur dernière soirée, ils vont remettre ça, ce n’est pas vrai ! S’ils s’étaient contentés de raconter leur virée à Marie Galante, comme cela avait commencé l’alcool aidant, j’aurais tenu le coup, mais hélas, c’est reparti pour la prothèse dentaire ! Pour un peu, je me mettrais bien à raconter ma matinée, mais j’ai peur de casser l’ambiance en leur expliquent que le matin même, j’avais une grosse bite noire plantée dans le cul, et que c’était foutrement mieux qu’un doigt dans la bouche. Je me demande encore quel genre de pantin j’ai épousé pour accepter de voir ce qu’il a vu et ensuite me caresser les cheveux en me disant ;« ca va ma chérie ? » Il ne s’agit pas maintenant de prendre son pied, mais bien de l’humilier jusqu'à ce qu’il rampe devant moi comme le dernier des lâches.
Je m’éloigne de leur conversation, la mer est à trente mètres, c’est suffisant pour que les lumières du bar m’éclairent encore. Loin à ma droite, un groupe de musiciens joue de la guitare. Je me débarrasse de ma robe et de mon slip, et j’entre nue dans l’eau noire. La sensation est divine. En m’apprêtant à sortir de l’eau, je vois que l’un des musiciens est sorti du groupe et s’approche de moi avec une serviette.
On ne peut rien dire devant une telle prévenance, si ce n’est accepter le baiser de cette bouche qui se tend vers vous, en quête de remerciement, sans doute. Bientôt, la serviette est au sol, et sa main me pétrit les fesses. A aucun moment je doute de la scène que nous offrons aux derniers consommateurs du bar. Savoir que mon mari est l’un d’entre eux m’excite d’autant plus qu’il devra affronter cette scène en présence d’autres spectateurs. Je me refuse à me laisser coucher trop vite sur le sable, voulant m’offrir en spectacle le plus longtemps possible.
Debout tendue vers l’arrière, et les seins pointés vers l’avant je laisse mon jeune amant activer sa langue avec adresse dans mon intimité humide et salée. J’ai sa tête entre les mains pour le guider et l’enfoncer au plus profond. Ensuite, couchée sur le sol, secouée par les orgasmes, je me demande encore si mes cris atteignent le bar.
En tout cas, ils ont atteint les autres musiciens du groupe qui se joignent à nous, ou plus exactement à moi. A un moment, l’un d’entre eux me retourne et je vois que le bar est désert. Une déception vite oubliée car l’un de mes amants me serrant vers lui, je sens un second sexe me pénétrer, et je sens bientôt ces deux sexes s’activer en moi, stimulant à l’excès les minces cloisons muqueuses qui les sépare. Encore une heure sur ce rythme, je ne sais combien de fois j’ai pu être prise et reprise. Nous finissons par nous endormir tous, mêlés et épuisés.
Le froid de l’aube me réveille, je suis seule, ma robe est un peu plus loin, mais pas ma culotte devenue trophée sans doute. Je me dirige vers l’hôtel. En entrant à la réception je vois Paul avec nos bagages.
« e ne savais pas si tu allais rentrer à temps. J’ai avancé notre retour, si tu n’étais pas rentrée j’aurais laissé tes bagages et ton billet à la réception.
- Je monte me doucher et me changer.
- Non on n’a pas le temps, tu sais bien qu’il faut être une heure en avance à l’aéroport. »
J’hésite le temps d’un instant, mais je ne vais pas non plus passer ma vie sur la plage à me faire tringler par le premier venu. Je monte donc docilement dans le taxi, non sans remarquer le regard du chauffeur lorsque j’ai accédé au siège un peu haut du 4x4. Finalement, nous seront en retard à l’aéroport et les bagages iront directement à l’enregistrement, exit le change donc. Je me retrouve avec les fesses à nu sur la feutrine des sièges, coincée au centre de la rangée du milieu entre un étudiant à ma droite et mon mari. La clim génère un froid de canard, et je suis obligée de réclamer une couverture supplémentaire à l’hôtesse.
Nous volons depuis plus d’une demie heure lorsque sous les couvertures, réchauffée, je m’assoupie enfin. Pas pour longtemps car je sens sur ma droite une main exploratrice qui frôle ma cuisse, s’y attarde et qui devant mon manque de réaction, se dirige vers ma toison pour découvrir, oh surprise, l’absence de toute barrière ! Un doigt s’insinue bientôt dans mon sexe encore poisseux de mes excès de la nuit, et je ne me surprends même plus à ouvrir plus les jambes pour lui faciliter la tâche. Ce faisant, ma jambe vient cogner celle de mon mari, qui va prendre cela pour une invitation à la réconciliation.
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Paul :
Comment lui résister ? Tout ira bien à Paris, j’ai pris la bonne décision en avançant notre vol de retour. Il fallait la séparer brutalement de ce lieu. C’est fini cette folie, je la sens raisonnable, vulnérable sous ses couvertures. Sa jambe vient heurter la mienne, cela ne peut pas être un hasard. Elle cherche mon pardon sans doute. Ma main se faufile entre le siège et les couvertures à la rencontre de sa cuisse que j’escalade jusqu’au bombé de son pubis. Je redescends pour rencontrer sa main. Elle se masturbait sans doute en douce, et sa jambe contre ma cuisse est sans doute un appel à participer, ce qui m’excite au plus haut point. Nos doigts entremêlés se croisent dans un liquide épais et chaud.
Dans un soupir, elle laisse retomber une des couvertures sur ses genoux et je découvre, horrifié, ses deux mains croisées sur la couverture du dessous…
Signé : JJ
Je l'envie, et j'espère en faire autant dans quelques semaines !
Il faut que l'auteur nous le dise !
Oh que oui, mais du coup, c'est dur à admettre !
j'ai adoré c'etait vraiment tres exitant et tu nous donnes envie de te connaitre plus
Merci, mais cette histoire n'est pas la mienne.. Dans deux mois, oui, peut-etre !
Oui, d'uatant plus que je vois à peu près où cela se passe, et c'en est encore plus excitant !
Le message est passé à l'auteur ! J'espère en lire d'autres, moi ausi !
Une suite est nécessaire pour savoir si Paul va se ragaillardir et enfin donner du plaisir à sa femme. Mais il aura surement fort à faire, Laure a prfis goût aux bonnes choses
Il smeble que l'auteur n'ait pas voulu en ecrire une... dommage !