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  • Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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Bises libertines,
Sophie

Me prostituer

Me prostituer.

Par Sandrine, suite de « Doux souvenirs ».

 

 

 

Cela fait maintenant plusieurs mois que je suis revenue. J’ai retrouvé Jean, mon fils, l’appartement sur les pentes du mont Faron, avec cette vue magnifique sur le village du Revêts au loin.

 

Au début, les premiers jours, les premiers mois, je ne voulais pas me souvenir de lui, de cette nuit à Lyon. J’essayais, je voulais la chasser de mon esprit, de ma mémoire. J’avais honte de moi. Il ne s’était rien passé, j’avais inventé toute cette histoire.

 

C’est ce que je me disais, ce que je me répétais à chaque fois. Lorsque j’essuyais la poussière sur les meubles, la bibliothèque j’évitais de prendre, de toucher le livre dans lequel je savais trouver le numéro de téléphone. J’avais même cachée au fond du tiroir de lingerie la chemise de nuit en satin bleu que j’avais portée. J’aurais dû la jeter.

 

J’arrivais presque à oublier cette nuit, à ne plus y penser. Puis, un soir que je sortais nue de la salle de bain. Jean était dans la chambre, il m’attendait :

« Mets cette chemise de nuit s’il te plait ! »

 

Je restais surprise, interloquée, je me tenais au chambranle de la porte. Jean tenait la chemise de nuit en satin bleu nuit en question. Je ne l’avais jamais remise. Elle était propre cachée au fond du tiroir.

« Pour, pourquoi ? Non je, je préfère rester comme cela toute, toute nue ! »

 

L’émotion me faisait bafouiller.

« Si, mets-la s’il te plait Sandie, pour moi cela fait si longtemps ! »

 

Sandie, c’est le petit nom que me donne Jean. Je faisais la grimace, la moue.

« Non, pas ce soir, je veux être toute nue.

- S’il te plait Sandie, fais le pour moi. »

 

Je n’allai pas lui dire maintenant, ce soir, pourquoi je ne voulais pas la porter. Je n’allai pas avouer la veille de son départ en mer que je l’avais trompé, avec cette chemise de nuit. Qu’elle me rappelait des souvenirs dont je n’étais pas trop fier. Oui, je le regrettais. Je pris la chemise de nuit qu’il me tendait et la passais. Je me sentais drôle, j’étais nerveuse je me sentais rougir.

« Voilà, tu es content ?

- Oui, viens te coucher Sandie. »

 

Je m’allongeai. De suite, il me prit dans ses bras.

« Titou, éteint la lumière pour, pour cette fois. »

 

J’essayais de cacher mon émotion. La nuit, la chambre est dans une douce pénombre provoquée par les lumières de la résidence. Nous ne fermons jamais les volets, n’ayant comme vis-à-vis que le ciel étoilé et la montagne au loin.

 

Jean, Titou, me faisait l’amour. Je fermais les yeux. J’étais bien. On s’aimait depuis de longues minutes. Il soulevait la chemise de nuit sur mon ventre.

 

Comment ne pas y repenser. Il avait presque les mêmes gestes. Il la froissait sur ma poitrine, sur mes seins. Je serais les dents, je le serais contre moi, je fermais les yeux fort, très fort. Je n’étais plus à Toulon avec mon mari. Ce n’était plus Jean qui me faisait l’amour qui me prenait. Ne pas ouvrir les yeux, surtout pas. Rester encore là-bas, être dans le lit dans les bras d’un autre. Loin, très loin à Lyon.

 

Comment ai-je pu faire cela. J’avais si honte de moi, de mes pensées. La dernière nuit avant une séparation qui durerait presque deux mois. Je me faisais honte, j’étais en pensées avec un autre homme que mon mari. Mais, c’était ci bon, si fort. Je murmurais :

« Je t’aime Titou, Je t’aime si fort, caresse moi reprends moi encore, j’ai encore envie de toi. Viens aime-moi. »

 

 Je fermai alors les yeux pour me retrouver là-bas près du Rhône.

 

*****

 

Bien sûr, les jours suivants furent pénibles pour plusieurs raisons. L’absence de Jean était très forte, dure, difficile à supporter, comme chacune de ses absences trop nombreuses pour un jeune couple. Au début les premiers jours, le soir après ma douche, je remettais la chemise de nuit. Je voulais retrouver, sentir l’odeur du corps de Jean. L’odeur s’estompait petit à petit jour après jour jusqu'à disparaitre.

 

Le soir, je restais de longs moments allongée nue sur mon lit dans la pénombre. Je pensais à Jean, je pensais à Lyon, à Roger. Je m’endormais avec l’un ou l’autre. Je pensais à eux deux de façon différente. Dans mes fantasmes érotiques c’était l’un ou l’autre qui était avec moi. Plus les jours passaient et plus souvent Roger m’accompagnait dans mes rêves.

 

Là, ce soir c’était différant. La tension n’était pas retombée. Le plaisir solitaire et trop rapide ne m’avait pas soulagé. Je n’arrivais pas à m’endormir. Je pensais à lui depuis le matin. Je voulais l’entendre, juste entendre sa voix un peu rocailleuse. Entendre sa voix, quelques mots un court instant. Je me levais nue et allais dans le salon. Le livre était là. Je le trouvais dans la pénombre et le ramenais dans la chambre. Je me recouchais, et attendais un long moment avant d’allumer la lampe de chevet. Je voulais être sure. Sure de moi.

 

Je lisais le titre, « Lyon mystérieux » Pourquoi avais-je mis le numéro dans ce livre sur Lyon ? J’ouvrais le livre et recherchais des numéros inscris au crayon à côté des numéros de page. Il ne me fallut pas longtemps pour reconstituer le numéro. Le plus compliqué avait été de changer la carte d’un vieux téléphone que j’avais retrouvé au fond d’un tiroir. Une carte que j’avais achetée le matin même.

 

J’avais pris soin de brancher le téléphone pour recharger la batterie. Je composais les numéros. Je raccrochais avant  la fin. J’avais peur. Mon cœur battait trop vite. Je regardais l’heure vingt-deux heures. Il devait dormir ? Non je ne savais pas. Je recomposais la série de chiffre. Ma respiration c’était accélérée. Cela sonnait quelque part là-bas, une foi deux fois trois fois.

 

Je raccrochais. J’étais morte de trouille. J’attendais plusieurs minutes, anxieuse. Je reprenais l’appareil « recomposez le même numéro » j’appuyais. Une sonnerie au loin, puis une deuxième je ne laissais pas finir la troisième je raccrochais. J’étais trop impressionnée, émotive trop nerveuse je ne me sentais pas prête, j’étais plus sure de moi. Le bruit de la sonnerie me surprit et me fit littéralement sursauté en poussant un petit cri de stupeur.

 

En tremblant je regardais le téléphone. C’était lui. Comment ai-je était aussi conne d’appeler sans cacher mon numéro ? Mon cœur allait éclater. J’essayais de respirer calmement de me reprendre. La sonnerie me rendait folle. Décrocher ne pas décrocher, je ne savais pas, quel était la bonne décision.

« Allo, … allo vous avez cherché à me joindre ?

- Allo, … oui … allo, … oui, c’est moi. »

 

J’étais morte de trouille. Je tremblais.

« Qui êtes-vous, parlez plus fort, je vous connais ? »

 

Il fallait que je me reprenne.

« Oui, je suis Sandrine, vous vous rappelez ? « 

 

Il y eu quatre à cinq secondes de silence qui me semblaient interminables.

« Bien sûr que je me souviens de toi Sandrine, comment vas-tu, j’attends ton appel depuis si longtemps.

- Oui je, je m’excuse. Je ne pouvais pas appeler. Je ne suis pas libre.

- Je comprends parfaitement tu n’as pas à t’excuser. Tu es seule là ? »

 

Je me reprenais et les quelques mots échangés me firent du bien, je m’allongeais confortablement dans le lit et éteignais la lampe de chevet.

« Oui je suis seule. Jean, je veux dire mon mari est parti pour quelque jours.

- Tu te sens seule, tu peux venir à Lyon passer quelques jours ?

- Non, non ce n’est pas possible. Je ne peux pas m’absenter. J’ai … j’ai mon fils avec moi.

- Tu peux le prendre avec toi.

- Non c’est vraiment impossible, je ne peux pas m’absenter.

- Tu veux que je vienne ? »

 

Je fermais les yeux. Je gardais le silence.

« Sandrine… tu es la, tu veux que je vienne ?

- Vous ne pouvez pas. Je ne pourrais pas vous recevoir, je suis désolée.

- Rien qu’une nuit Sandrine, et si il le faut j’irais à l’hôtel. »

 

Sa voix avait changé, elle était plus douce. Je n’osais pas répondre.

« Sandrine, … tu es-là, rien qu’une nuit, pour toi, ta nuit, ton fantasme, tu te souviens ? Tu te sens prête ? »

 

Je gardais le silence, il parlait à voix basse.

« Sandrine, tu es toujours là ?

- Oui, je suis la… je vous écoute.

- Tu es prête, tu te sens prête ?… Tu te souviens de ce que tu m’avais dit ? Tu as toujours envie de le faire devant des personnes ?…. De te sentir obligée de te prostituer ?… D’être humiliée ? »

 

Je gardais le silence. Ses paroles faisaient naitre le désir dans mon ventre.

« Sandrine, tu es toujours là ? »

 

Je répondais doucement en hésitant.

« Oui, … je suis là.

- Tu veux que je vienne un soir ?…. Sinon tu ne m’aurais pas appelée. Sandrine…. répond, s’il te plait.

- Oui… je suis là !

- Réponds, tu veux que je vienne ?

- Oui !

- Tu te sens prête ?

- Pas aujourd’hui, pas ce soir, je suis perdue, excusez-moi.

- Bien sûr pas ce soir, tu ne risques rien cette nuit. Il revient quand ton mari ? »

 

Je gardais le silence me mordais les lèvres.

« Sandrine, il revient quand ton mari ?

- Dans… dans un mois… je crois, je ne sais pas au juste.

- Ce week-end, tu te sens prête, ou la semaine prochaine ?

- Non Roger, je vous en prie. Je suis incapable de vous donner une date ce soir, je suis trop troublée.

- Ecoute Sandrine, calme-toi mon poussin. Ce n’est pas grave, je comprends ton trouble. Ecoute, nous sommes mercredi soir. Tu veux que je te laisse un peu de temps pour y réfléchir d’avantage ?

- Oui je veux bien Roger je… je vous remercie. « 

 

Je tremblai tant mon émotion était importante. Je bafouillais et répondais à voix basse.

« Ecoute Sandrine mon poussin, il faut juste que tu me préviennes deux à trois jours à l’avance. Tu comprends ?

- Oui je … je comprends.

- Il faut que je prenne mes dispositions et prévienne mes amis de Marseille. Je descendrais chez eux. De Marseille à Toulon par l’autoroute il ne faut qu’une quarantaine de minutes.  Tu es d’accord ?

- Oui Roger, je vous comprends.

- Il faudra me donner une réponse ferme vendredi matin, au plus tard. Pour une rencontre ce        week-end, et ne pas te désister. »

 

Nous sommes restés encore plusieurs minutes au téléphone. Lorsque j’ai raccroché, je me sentais heureuse et soulagée. J’avais deux nuits et une journée pour réfléchir. Roger se rappelait de notre longue discussion chez lui le matin sur son lit. Je lui avais avoué mes fantasmes d’alors.

 

Me prostituer, me sentir honteuse humilier par et devant des inconnus, était mes fantasmes les plus fort, ceux qui revenaient le plus souvent. Il s’était proposé alors de m’aider à les vivres si un jour je me sentais prête. Je devais seulement l’appeler. J’y repensais, c’est drôle il m’était plus facile d’avouer mes fantasmes à des inconnus qu’à Jean en qui j’avais confiance. Ces fantasmes étaient toujours d’actualités. Roger voulait m’aider à les concrétiser.

 

******

 

Le lendemain matin, je repensais bien sûr à Roger, à sa proposition. Je ne pensais qu’à cela. En emmenant bébé à l’école, en ville en faisant les courses, en conduisant, à la maison. Je ne pouvais avoir d’autres pensées. C’était non, c’était oui. Je changeais d’avis toute les dix minutes. Je me trouvais mille bonnes raisons de vouloir le faire, et mille excuses pour surtout ne pas faire une telle bêtise. C’était impossible à vivre. Comment choisir entre samedi dimanche ou jamais, je ne savais pas. Je sentais monter en moi cette anxiété à la fois douloureuse et délicieuse. La journée était interminable. Le soir à l’heure prévue Roger m’appela.

« Sandrine, comment vas-tu mon poussin ?

- Je vais bien, je vous remercie Roger.

- Tu as passé une bonne journée ? J’ai une bonne nouvelle. Je serai à Marseille samedi matin. »

 

J’étais surprise, à la fois contente et limite effondré. Je me mordais les lèvres ne sachant pas trop quoi répondre.

« Tu es là Sandrine ?

- Oui, je suis là. Ma voix trahissait mon trouble.

- Tu as pris une décision poussin ? Tu sais il ne faut pas avoir peur. Je comprends que tu sois anxieuse. Tout se passera bien, nous viendrons te chercher avec mes amis qui t’aideront et te protègeront. Tu n’as rien à craindre Sandrine mon petit poussin. »

 

Je ne savais quoi répondre. Cela allait beaucoup trop vite. J’avais la frousse. J’avais peur, de moi, de dire oui, de dire non.

« Je ne sais pas comment faire pour bébé, je veux dire pour mon fils. Je ne sais pas si je pourrais le faire garder.

- As-tu vraiment envie de le faire ? »

 

Je gardais le silence.

« Répond Sandrine. As-tu vraiment envie de faire la pute, d’être désirée choisie et baisée par des inconnus toute une nuit ? »

 

Je ne répondais pas. Je me mordais les lèvres. Je savais que je rougissais. J’étais gênée.

« Je suis sûr que tu vas trouver quelqu’un pour garder ton fils. »

 

Le ton de sa voix avait changé, plus douce comme pour me rassurer.

« Nous viendrons te chercher en début de soirée. Nous t’emmènerons à Marseille. Tu n’auras rien à craindre. Tu seras protégée. Nous te ramènerons à Toulon chez toi dimanche matin bien avant qu’il ne fasse jour, vers cinq heures. Personne ne remarquera, et ne saura rien. 

 

Je l’écoutais, j’étais perdue, prendre une décision maintenant de suite était trop dure.

« Tu es là Sandrine ? Réponds mon petit poussin.

- Oui.   

- Tu veux vraiment le faire ? Tu as envie de faire la pute ? Tu te sens prête ?

- Oui, je … je crois.

- Il ne faut pas croire mon poussin, il faut être sûre. »

 

Ma voix tremblait :

« Oui je sais, c’est juste pour mon fils. Mais je vais trouver quelqu’un.

- Je suis content de t’entendre parler comme cela, Sandrine mon poussin.

- Je…  je dois vous quitter Roger, mon fils. … Je vous rappelle plus tard. »

 

J’étais si troublée, si anxieuse que je mettais un terme à la communication. Il me fallut plusieurs minutes pour me remettre de mes émotions. Je me levais, j’avais besoin de marcher de bouger de réfléchir. Au bout d’un long moment je prenais l’annuaire et recherchais les noms et numéros de la femme qui m’avait déjà dépannée en gardant mon fils. Elle acceptait de me rendre ce service contre une somme disons, raisonnable.

 

C’est elle, qui viendrait le chercher avec son mari vers dix-huit heures. Ils le ramèneront dimanche vers dix heures pour que je puisse me reposer un peu. J’avais prétexté une soirée avec le club des épouses du bateau de mon mari. Club qui existe vraiment et qui nous réunis et organise réellement des matinées ou soirées entre nous. Soirées très sages ou l’on s’amuse mais qui ne durent pas jusqu’au petit matin.  Je retournais dans la chambre et attendais encore plusieurs minutes avant d’appeler Roger.

« Allo Roger ?

- Oui mon petit poussin, j’attendais ton appel.

- Voilà c’est fait. … J’ai réussi à trouver une personne pour garder bébé, je veux dire mon fils.

- Pour toute la nuit, elle viendra dormir chez toi ?

- Non, ils viennent le chercher le soir jusqu’au lendemain matin.

- Je suis soulagé. Tu dois être contente, non ? »

 

Je gardais le silence.

« J’ai parlé de toi à mes amis de Marseille. Ils ont hâte de te rencontrer et de t’aider. Ils sont, comment te dire un peu de la partie. Il vit avec une femme qui se prostitue occasionnellement. Elle serra avec toi, te donnera des conseils et te protégera. Ce n’est pas une activité sans risque. Tu le sais.

- Oui, je sais enfin moi, c’est juste pour une fois. Je ne veux pas en faire mon métier.

- Tu veux que l’on vienne te chercher à quelle heure ? Pas trop tard quand même.

- Je ne sais pas. Ils viennent chercher mon fils vers dix-huit heures. Il me faut du temps pour me préparer.

- Nous viendrons vers dix-neuf heures, à cette heure il fait déjà nuit. Tu prévois de porter une tenue spéciale ? Il faut que tu sois aguichante sexy et provocante. Des vêtements qui puissent aussi s’enlever rapidement et facilement, ne te met pas en pantalon. Porte plutôt une mini-jupe ou une minirobe. Avec un manteau pour sortir de chez toi, on ne sait jamais… Donne-moi ton adresse exacte poussin. »

 

La discussion dura encore un moment. Il me dit que la femme de son ami me conseillait d’aller dans un sexshop pour trouver une tenue adéquate. Ou alors de me rendre dans un petit magasin de Marseille dont elle donnait l’adresse. Là, j’étais sûr de trouver les tenues appropriées.

 

Ce soir-là, j’ai eu du mal à m’endormir. J’étais si anxieuse, pas très rassurée mais j’avais aussi le désir d’aller jusqu’au bout. Je sentais en moi l’excitation qui ce mêlée au doute. C’était des moments délicieux. Je ne pensais plus à Jean, à mon enfant je m’interdisais d’y penser. Je ne voulais pas imaginer cette nuit-là, me voir faire mes premières passes. Je sais déjà que j’aurais très, très peur que ce serait là honte absolue, mais que ce serais aussi terriblement excitant.   

 

***

 

Ce vendredi, de suite après avoir déposé mon fils à l’école, je prenais l’autoroute pour Marseille. Je ne voulais pas prendre le risque d’être reconnue par une amie de club ou un voisin sortant du sexshop face à l’arsenal. J’avais pris soin de noter les adresses des sexshops de Marseille sur le net et bien sur l’adresse gentiment fournie par l’amie de Roger.

 

Je décidais de commencer par cette adresse. Espérant trouver de suite mon bonheur, ainsi je n’aurais pas à passer la porte d’un sexshop. Les prix n’étaient pas donnés. Je payais quarante euros pour une mini mini-jupe noire en latex brillant, et presque cent euros pour une paire de bottes à talon haut noires brillantes. Accessoires que j’estimais indispensable qui n’étaient pas dans ma garde-robe.

 

Je retournais à Toulon, je voulais essayer la mini-jupe les bottes, m’habiller me voir en pute. Je me changeais dans ma chambre face à la glace. J’enfilais un body noir sans manche presque transparent que je possédé. Puis assise sur mon lit, une paire de bas auto-fixant en voile noire qui montait très haut. Ensuite la mini-jupe, je tremblai presque de désirs. Elle m’allait parfaitement. Je me regardais dans la glace. Je ne me reconnaissai pas. Aussi provocante aussi sexy alors que je suis plutôt classique et bon genre. Je me rasseyais pour mettre mes bottes. J’avais vraiment l’air d’une pute.

 

Ce n’était pas moi la petite brune typée aux cheveux tirés en arrière et maintenus en queue de cheval que je voyais dans la glace. Mais une jolie petite pute. Je bougeais devant la glace, prenais des poses, me regardais. Appuyée dos au mur un genou relevé, je n’en croyais pas mes yeux. Le body allait parfaitement avec la mini-jupe, mes petits seins se devinaient de façon très suggestive sans être provocants sous le voile noir légèrement transparent.  Je m’entrainais à descendre et enlever la mini-jupe. Elle était superbe, et glissais toute seule. Très rapide et facile à enlever.  De toute façon même en la gardant et en m’allongeant sur le lit, elle ne me gênait pas pour dégrafer le body.

 

Le reste de la journée fut stressant et se trainait en longueur. J’essayé différant haut, chemisier top mais retenais le body noir même si un simple soutien-gorge noir en dentelle porté seul était aussi très sexy avec la mini-jupe et les bas en voile noir. J’avais aussi essayé différant maquillage, différentes façons de me coiffer.

 

Je retenais les cheveux biens tirés en arrière et retenus par une barrette ou un choux-choux. La queue de cheval ainsi faite me donnait l’air, sérieuse tout en restant très féminine. Le soir Roger me téléphonait. Il prenait le train le lendemain matin. Je lui racontais ma journée. Lui dis que je me sentais prête même si j’avais beaucoup d’appréhensions, et que j’étais morte de trouille.  Il essayait de me rassurer.

 

Ils sont venu chercher mon fils un peu avent dix-huit heures. J’avais auparavant préparé ses affaires pour la nuit. Ils ne s’attardaient pas et ils me laissaient. Je leur en étais reconnaissante. Je voulais avoir du temps pour prendre un bain, m’habiller me préparer. Je venais juste de donner la dernière touche de maquillage lorsqu’on sonna. 

« Oui ?

- C’est moi, nous sommes en bas. On peut monter tu es seule ?

- Oui … bien, bien sûr. »

 

Je bafouillai et tremblai d’émotions devant la montée subite d’adrénaline. J’appuyai sur le bouton de déverrouillage de la porte d’entrée. Je regardai l’heure. Il était moins le quart. Il faisait nuit dehors. Je regardai autour de moi la porte de la salle de bain qui était restée ouverte. Le salon, ce qui n’allait pas, la chambre en désordre. Je n’étais pas prête, j’aurais voulu hurler. Quelques secondes pour tout ranger, c’était impossible je m’affolais. Le grincement de la porte de l’ascenseur. Les deux petits coups de sonnettes. J’allais m’évanouir.

 

****

 

« Bonjour… »

 

Je croisais le regard de Roger, je ne savais quelle attitude adopter. Il était le même. Il me souriait et me prit dans ses bras pour m’embrasser sur les joues.  

« Comment vas-tu, je vois que tu es déjà prête. Tu es très jolie. Voilà Alain et son amie dont je t’ai parlé. »

 

Je regardais Alain, un homme ayant la cinquantaine peut être plus, les cheveux ternes. Vêtu d’un costume gris sur un pull noir. Il me dévisageait un instant, je le trouvais de suite moins intéressant que Roger, plus quelconque. Nous nous sommes d’abord serrés les mains, puis il s’est approché et nous nous sommes embrassés sur les joues.

« Sandrine… Enchanté, moi c’est Alain. Et Catie mon amie, qui te donnera des conseils.

- Salut, je suis Catie, on peut s’embrasser aussi. Je t’avais emmené quelques affaires au cas où. Mais je vois que tu es déjà habillée. Ta tenue te va très bien, tu as bien sus choisir. Cela vient de la boutique non ? Je reconnais la jupe. »

 

Catie, avait la quarantaine, blonde les cheveux dans le cou, le visage fatigué certainement par l’alcool les cigarettes et la vie nocturne. Habillée d’une robe verte, une paire de bas ou de collants résilles. Elle enlevait son manteau après m’avoir embrassé et s’asseyait dans un des fauteuils du salon. Je ne sais pas, là qu’elles d’entre nous deux faisait plus pute. Elle avait un sac qui semblait contenir des vêtements.

 

Les toutes premières minutes étaient les plus difficiles je crois. Je sentais leurs regards sur moi, les deux hommes s’asseyaient à leur tour. Le silence, et une certaine gêne de part et d’autre. Je leur proposais des boissons, un verre d’alcool. C’était whisky pour tous. Je crois que j’en avais le plus besoin. Ils me regardaient faire le service, me dévisageaient. Je sentais leur regard sur mon corps, mes seins mes jambes. Je rougissais, j’aurais voulu être invisible mourir.

« Comme cela, tu veux faire la pute ? …. Ça te fait fantasmer ? »

 

C’est Alain qui s’exprimait. Je n’osais pas répondre. Catie c’est mise à rigoler doucement. Roger me regardait me souriait mais ne disait rien. Je m’asseyais avec mon verre au côté de Roger en remarquant qu’il était difficile de s’assoir sans être de suite indécente avec une telle mini-jupe. Les regards appuyés de Jean et Catie assis en face de moi me le confirmaient. Je serais les genoux et me mettais sur le côté. Nous avons échangé des banalités d’usages en buvant nos verres.

 

« Sandrine c’est ton véritable nom ? C’est joli me dit Alain. Mais tu vas t’appeler Sandie pour nous. Ce sera ton nom pour tous ceux que tu vas rencontrer, les michetons et tes consœurs. Les michetons ce sont les clients, ceux qui payent. Catie me regardait en souriant bêtement…. »

 

Je n’étais pas très enthousiasmée d’être baptisée par le petit nom que me donne Jean. Mais je n’osais pas aller à l’encontre d’Alain qui semblait être le chef.

« Tu es jeune bien foutue et bandante, tu as la tenue idéale pour faire là pute. Mais il ne suffit pas de fantasmer pour être une bonne pute. Montre-nous ce que tu sais faire. »

 

C’est Alain qui me parlait. J’étais pétrifiée.

« Allez ne sois pas timide, viens me montrer ce que tu sais faire. »

 

Il écartait les genoux et avançait le bassin en s’étirant sur le fauteuil. L’invitation était explicite.

« Il veut que tu le suces ! « 

 

Catie rigolait doucement en disant cela ! Je devais me lancer, me jeter à l’eau au risque de paraitre ridicule. Je reposais mon verre et me levais sans un regard pour Roger qui ne disait rien. Je mordais mes lèvres en m’accroupissant devant lui entre ses genoux. Je sentais leurs regards sur moi. J’avais honte, mais la situation m’excitait autant qu’elle me gênait.

 

Je n’osais pas regarder le visage d’Alain, lever les yeux sur les siens. Je ne voyais que mes mains détacher la ceinture, puis déboutonner le pantalon et en descendre la fermeture éclair. J’avais je crois l’impression de regarder un film, je ne sais pas. Je ne me reconnaissais pas. Il portait un boxer noir, et son sexe faisait une bosse. Je le sortais, il commençait à grossir a bander. Le gland était décalotté et humide de sécrétions.

« Branle-le un peu, fais le bander puis tu lui mets une capote tiens. »

 

Catie déposais sur la cuisse d’Alain un préservatif rose qu’elle venait d’ouvrir. Son sexe était chaud vivant, je le serrais doucement le pressais et bougeais la main de bas en haut. Il posait une de ses mains sur ma tête, caressait mes cheveux. Il commençait à durcir, à bander.

« Mets-lui la capote maintenant. »

 

Je prenais le préservatif et le déposais sur le gland. J’essayais de le faire glisser.

« Tu ne sais pas faire, fais voir je te montre. »

 

Elle s’agenouillait à mes côtés et me prenait le préservatif des mains. Je la regardais faire, apprenant ma première leçon.

« Tu la tiens par le bout avec deux doigts et tu la fais glisser avec l’autre main. Continue. J’avais compris le principe et je la déroulais entièrement sur la verge tendue.

- Voilà, tu vois ce n’est pas compliqué, suce le maintenant. Il ne faut jamais sucer ou baiser avec un mec sans capote dans ce métier. Sinon t’es foutue, et tu finis au Père-la-Chaise. »

 

Elle restait près de moi. Iui, avait toujours la main sur ma tête. Je me penchai et avançai les lèvres au-dessus du gland en tenant et serrant doucement la verge devant moi. Je le prenais dans la bouche et essayais de le caresser avec mes lèvres en allant le plus loin possible.

« Tiens-le aussi en serrant à la base. Et caresses le, masse le avec l’autre main sous les couilles. N’ai pas peur d’appuyer et d’aller loin. Certains aiment les caresses sur l’anus, ils sont comme nous. Ça les fait partir plus vite.

- Laisse là, elle s’y prend bien. On voit qu’elle n’a pas l’habitude mais elle s’applique.

- Elle doit aller plus vite avec le micheton. Le temps c’est de l’argent.

- Je ne suis pas un micheton mais votre protecteur. »

 

Je continuais de faire descendre mes lèvres, le plus loin possible et les remonter en serrant le membre. Comme elle m’indiquait je le caressais le massais aussi sous les couilles. J’étais très excitée par la situation, la honte, la gêne n’avait néanmoins pas totalement disparu. Catie toujours à mes côtés se déplaçait dans mon dos. Je la sentais contre moi. Je continuais de sucer son mec. Elle me tenait par les hanches. Je sentais ses mains venir sous mes seins les soupeser, puis les presser.

Elle me dit :

« Ils ne sont pas bien lourds, mais j’en connais qui vont adorer les maltraiter. »

 

Je continuais de m’appliquer, allant le plus lentement possible. Catie, toujours collée dans mon do,s me murmurait des encouragements, des conseils tout en continuant de presser doucement ma poitrine. 

« Ça suffit Sandie, vas t’occuper de Roger, Catie va finir le travail. C’était très bien. »

 

Comme on me le demandait je me relevais. Elle me regardait, me souriait en m’envoyant un baiser de ses lèvres. Roger avait déboutonné son pantalon. Il me faisait signe de venir m’assoir à côté de lui. Je prenais le préservatif que me tendait Catie en disant :

« Toujours mettre une capote, tu sauras faire ? Il n’y a qu’avec moi que tu n’en auras pas besoin. »

 

Je lui souriais et ne relevais pas la dernière remarque. Je m’asseyais aux côtés de Roger. Il avait sorti son sexe. Je le pris doucement dans ma main. Il était doux, chaud. Il bandait déjà. J’aurais aimé le prendre dans ma bouche ainsi, je déposais un doux baiser sur le gland qui m’avait donné tant de plaisirs. Je lui souriais et présentais le préservatif qui ce déroulais du premier coup. Je me penchais sur lui et ouvrais mes lèvres pour le prendre dans ma bouche. Sa main se posait sur ma nuque. Je commençais de le sucer le plus lentement et en allant le plus loin. J’avais remarqué que Catie avait pris ma place entre les genoux de son mec.

« Sandie ouvre tes jambes. »

 

L’ordre venait d’Alain assis en face de moi. J’écartais les jambes les genoux comme il me le demandait.

« Un peu plus Sandie, tu veux être une pute ? Tu ne dois pas avoir honte de te montrer. Roger dégrafe là s’il te plait. »

 

Je m’exécutais tout en continuant de donner du plaisir à Roger qui relevait sur mon ventre la mini-jupe. Sa main passait entre mes cuisses, il dégrafait mon body permettant à son ami de me voir complètement. Mon léger bronzage naturel me donne une jolie couleur de peau.

« J’aime beaucoup ton abricot. Lisse comme il est, il va beaucoup plaire Sandie. Tu as une très jolie petite fente. Il serait dommage de la cachée… ou de la réservée qu’à ton mari. »

 

A ces mots, je fermais les yeux, comment pouvais-je avoir un tel comportement, une telle tenue dans mon propre salon ? Je ne me reconnaissais plus. Mon comportement était celui d’une chienne en chaleur. Ce n’était pas moi Sandrine l’épouse modèle de Jean, maman d’un petit garçon. Je n’osais imaginer la réaction de Jean s’il savait. J’avais véritablement honte. Mais j’étais aussi terriblement excitée.   

 

Je continuais de sucer le sexe de Roger en gardant les jambes ouvertes. Aux soupirs de plaisirs d’Alain se mêlaient ceux de Roger qui ne tardait pas à jouir lui aussi en me touchant. J’attendais avant de me relever, je continuais de le sucer jusqu'à qu’il me demande d’arrêter.

« Il est presque dix-neuf heures trente, nous devons y aller si tu veux travailler pour nous rembourser. »

 

Je me rhabillai, ragrafai correctement le body et lissai la jupe en écoutant Alain dire :

« Les deux trajets aller-retour, les péages le gasoil mais aussi la place sur le trottoir à Marseille, la chambre, la protection et surtout le manque à gagner pour Catie d’être avec nous pour t’expliquer plusieurs choses. Tu me dois mille cinq cent euros. Mais comme tu es une protégée de Roger  j’ai arrondi à mille euro. Il faut que tu les gagnes ou tu en seras de ta poche.

- Je vais t’expliquer dans la voiture quelques petits trucs comme a dit Alain. »

 

Cette nouvelle de savoir que je devais leur donner mille euros ne me réjouissait guère. Mais jusqu’ici je n’avais pas réalisé et pris en compte le fait que je serais payée. Si l’argent que je gagnerais devait leur revenir, ce n’était pas grave. Je m’en foutais. Je ne le faisais pas pour l’argent. Mais je ne voulais pas leur devoir de l’argent, ça non. Je ferais en sorte que cela n’arrive pas.

 

J’allais dans la salle de bain pour me rafraichir un peu, et donner une dernière touche à mon maquillage. Catie me suivait, elle aussi voulait arranger sa coiffure. En souriant, elle me disait :

« Il ne faut pas trop t’en faire pour l’argent Sandie. Alain est très conciliant, on pourra toujours s’arranger. Quatre ou cinq michetons et tu as déjà réuni la moitié de la somme. Il suffirait que tu acceptes une spéciale pour que le compte y soit ensuite.

- Une spéciale, c’est quoi exactement ?

- Je t’expliquerai, dépêches toi.

 

J’étais prête. Mon cœur battait plus vite. Une boule d’angoisse extrêmement agréable prenait naissance dans mon ventre. Une dernière goutte de parfum derrière les oreilles. Un ultime regard à la fille dans le miroir, ses yeux sa coiffure ses lèvres, elle est si jolie que j’ai envie de l’embrasser. Je lui envoyais un dernier baiser en lui murmurant : Courage Sandie !

 

*****

 

La sortie de la résidence s’est faite sans aucune difficulté. Mon manteau cachait ma tenue. Je n’aurais pas trop aimé croiser quelqu’un, une de mes voisines. C’est lorsque nous avons pris l’autoroute que Catie qui était assise à mes côtés à l’arrière de la grosse berline me dit :

« Bon Sandie écoute moi, je t’explique. Le micheton va vouloir connaitre tes tarifs. C’est les mêmes partout en gros. Il les connait, mais il va quand même te les demander. C’est une façon de t’aborder. Alors la pipe seule, tu demandes trente euros. Mais en chambre c’est rare qu’il demande qu’une pipe. Je l’écoutais avec attention malgré ma nervosité et mon stress.

 

 Pour l’amour tu prends quatre-vingt euros et cent si il veut que tu sois à poil. Pour ce prix tu le suces pour l’allumer. Quatre-vingt, tu te dégrafes et tu t’allonges sur le lit comme tu es, et il jouit dans la capote. Cent tu te fous à poil. Tu as compris ? Tu enlèves ta jupe le haut les bottes tu gardes les bas. Certains font vouloir finir sur toi, ton ventre tes seins. Ils enlèvent la capote et tu les termines à la main ou ils se le font eux même. Vaut mieux que tu sois à poil tu comprends ? Tu le laves avant, tu lui fais sa toilette. Il y en a qui en ont vraiment besoin. Tu lui savonnes la queue et le gland, tu l’essuies après l’avoir rincé et tu lui mets la capote. Tu as compris ?

 

- Oui j’ai compris, trente euros la fellation, quatre-vingt l’amour habillé, et cent si je suis nue. »

 

J’étais surprise d’entendre tout ce qu’elle me disait. Les tarifs, devoir laver le sexe du client avant. Tout cela était bien sûr nouveau et très surprenant pour moi.

 

« Bon tu n’acceptes pas d’être attachée ou menottée à moins de bien connaitre le micheton. Ce qui n’est pas ton cas. Lorsque tu es seule avec lui dans la chambre, tu refuses s’il te demande. Et tu sors en courant s’il insiste. Tu cris si tu as le moindre problème avec l’un d’eux. Gérard et moi viendrons de suite.

- Gérard, c’est celui qui donne les serviettes et qui veille sur toi. Je te le présenterai. Il y a les extras comme les godes que certains apportent avec eux et qu’ils veulent utiliser sur toi. Si tu acceptes, tu le charges de vingt ou trente euros, en fonction de la taille du gode. Tu laves le gode avant et tu lui mets aussi une capote. Si il veut être en-godé, pareil vingt euros. Si il veut t’enculée, cinquante de plus. Si tu acceptes de faire ça, te faire enculer bien sûr. Catie me regardait et attendait une réponse de ma part. »

 

Je ne sais pas. Cela dépendra du type, je veux dire s’il est bien, s’il est gentil. Catie rigolait de ma réponse ainsi qu’Alain.  Je me sentais rougir.

« Tu l’as déjà fait au moins ? Tu t’es préparée pour ça ? Enfin, si tu as besoin, tu trouveras des tubes de gel lubrifiant dans la chambre. »

 

La voiture ralentissait et empruntait une sortie sur une aire de repos en suivant un camion. Nous avions déjà passé un des deux péages. Alain ce tourna vers moi et me dit :

« Prépare-toi Sandie. On va voir ce que tu as dans le ventre. Tu vas essayer de monter un des routiers. Il faut te lancer. Tu ne risques rien on te surveille, si c’est trop long Catie viendra te chercher, et si il part avec toi à bord on le fait stopper. N’ai crainte, il ne t’arrivera rien. »

 

Mon cœur se mit à accélérer, je tremblais et essayais de cacher mon stress mon émotion. La voiture ralentissait dans le parking. Alain la rangeait sur une place d’où on pouvait voir trois ou quatre camions stationnés l’un derrière l’autre à une centaine de mètre a peine de nous. Ils n’étaient pas éclairés directement. Mais ils n’étaient pas vraiment dans l’obscurité. Des lampadaires étaient disposés plus loin sur l’aire de stationnement des voitures.

 

Catie me dit :

« Tu vas en marchant jusqu’au bout du premier, la bas au fond. Tu ne marches pas trop vite et pas trop près des camions que les chauffeurs puissent voir la marchandise. Puis tu reviens en regardant les cabines. Si un des type t’appelle, tu t’approches pour lui donner les tarifs, tu montes côté passager si vous êtes d’accord. Tu lui fais son affaire et tu reviens vite fait, tu ne t’attardes pas.

- S’il le faut, tu fais deux ou trois aller-retour, ils ont besoin de temps pour se décider. Sinon tu reviens et on va à Marseille, ce n’est pas grave. Prends ta pochette. Tu as des billets de dix et de vingt, des capotes les kleenex ? Tiens des capotes et un tube de gel, mets les dans ta pochette. Enlève ton manteau. Catie ouvrait ma portière. Je sortais de la voiture et me dirigeais vers les camions. »

 

J’avançais dans la nuit sombre. J’étais morte de trouille. Une boule d’angoisses me tordait le ventre. J’essayais de marcher sans trop de précipitation comme me l’avait indiqué Catie. Je n’avais pas froid, mais je tremblais. Je me sentais seule, vulnérable. Je savais qu’ils me regardaient de la voiture, faisant certainement des commentaires.

 

J’approchais du premier camion. Ma respiration s’accélérait. Je fermais les yeux deux à trois secondes. Je n’osais pas regarder vers la cabine. Je continuais de marcher. Je longeais le second. Il n’y avait pas de vent, pas de bruit en dehors de celui sourd qui semblait lointain des voitures sur l’autoroute, et de mes talons aiguilles sur l’asphalte.  J’avançais jusqu'à dépasser le second camion et continuait de marcher doucement vers le dernier que je devais dépasser d’une dizaine de mètres avant de revenir.

 

Il ne se passait toujours rien. Je me retournai et revenais sur mes pas. Les deux premiers camions me semblaient vides. J’arrivais à la hauteur du dernier. Le chauffeur me regardait avancer et descendait sa vitre. Je frissonnais et devais avoir la chair de poule. Je récitais très vite une petite prière dans ma tête. J’arrivais au niveau de la cabine. Le type ce pencha et dit :

« Bonsoir… Tu n’as pas peur toute seule dans la nuit ? »

 

Mon cœur allait éclater. Je m’arrêtais et répondis à son petit bonsoir. Il me regardait. J’essayais de lui sourire. Il devait avoir la soixantaine, peut-être plus ou moins je ne sais pas. Il portait une petite barbe poivre et sel en collier une barbichette, les cheveux gris et blancs aussi. Son visage, ses yeux donnaient l’impression d’un homme plutôt sévère ou exigeant. De corpulence au-dessus de la moyenne sans être vraiment gros. Il semblait avoir sur lui une chemise jaune.

« Il commence à faire frais. Tu n’es pas bien couverte, tu ne veux pas venir te réchauffer avec moi ? »

 

Je regardais la route devant et derrière, je ne voyais pas la voiture plus loin qui était dans l’obscurité, je me sentais si seule. Je ne savais plus quoi répondre. La situation était tellement confuse à mes yeux, tellement différente de toutes celles que j’avais imaginées, fantasmées. Je sentais son regard sur moi.

« Combien tu veux ? Tu fais quoi ? « 

 

Respirer calmement, j’essayais de contrôler mon stress, ne pas m’affoler.

« Trente euros pour une fellation et cent pour coucher. »

 

Je le regardais, je devais être rouge de confusion. Je rajoutais très vite que je ne le faisais qu’avec des préservatifs.

Je ne pouvais soutenir son regard. Il attendit quelque secondes qui parures interminables à mes yeux. Il devait certainement jauger la marchandise comme aurait dit Catie.

« Monte. »

 

Mes jambes devinrent du coton. Je tremblais de tout mon corps, je frissonnais de peur. J’avais du mal à respirer. Je regardais vers la voiture mais ne voyais rien ni personne. Il refermait la vitre. Je passais devant la cabine du camion pour en faire le tour. Il faisait plus sombre de ce côté. La portière s’ouvrait avec plus de facilité que je ne l’aurais pensé. Je montais dans la cabine en m’aidant, et m’asseyais sur le fauteuil. Un plafonnier diffusait une lumière jaune.

 

Le type me regardait. Puis, il abaissa les stores, des sortes de rideau devant sa vitre et devant le pare-brise, me demandait de faire de même de mon côté. Je le regardais. Il paraissait plus vieux que m’a première impression et aussi plus fort. Il portait une alliance et je remarquais les photos d’une femme et d’enfants dans la cabine. Il me regardait et avait sortie plusieurs billets d’une sacoche.

« Tu es très jolie, et tu sens très bon. »

 

Il me dévisageait, me souriait.

« Tu n’es pas comme les autre…. Tu es Française ? Enlève tes bottes s’il te plait et passe sur la couchette derrière. »

 

Il ouvrait le rideau et je découvrais pour la première fois la couchette d’un camion, elle semblait relativement large. J’avais posé ma petite pochette noire devant sur le large tableau de bord et enlevais une à une mes bottes. Il me tendait trois billets de cinquante euros, en disant :

« Pour t’enculer, cela suffira ?

- Je, je suis oui… Non, je ne fais ça… Je veux dire je ne me fais pas en… Je ne pratique pas la sodomie. Non je ne veux pas.

- Tu as un trop joli petit cul. Je t’ai regardé marcher, tu me fais vraiment bander. J’ai envie que de ton cul. Combien tu veux ? Je ferais attention et le ferais doucement si c’est de cela que tu as peur. Combien veux-tu ? C’est assez cent cinquante euros ? »

 

J’étais perdue, trop intimidée. Je ne m’attendais pas à une telle demande la première fois. Je ne voulais pas faire ma toute première passe de cette façon. Rien ne se passait comme dans mes fantasmes, comme je l’aurais voulu, comme je l’avais mainte et mainte fois imaginé. Il y avait bien sûr ce côté de soumission et d’humiliations que je ressentais maintenant et qui était très fort. Mais pas la toute première fois, non. J’hésitais, je n’étais plus sûr de moi, trop fragile, pas ou plus assez forte mentalement pour prendre une décision. Il le savait. Je tardais trop à répondre. Il me regardait et retendit les trois billets.  

« Tu es nouvelle. Tu n’as pas l’habitude.  Il y a longtemps que tu fais ça ? « 

 

Je lui répondais « non » de la tête. Je ne pouvais plus parler, presque au bord des larmes. La tension était trop forte. Il parlait doucement :

« Je comprends. … Mais tu acceptes ou tu descends. Je te dis que ferais très attention, tu n’as rien à craindre. Tu as des préservatifs avec toi ? Sinon j’ai ce qu’il faut. »

 

Il me retendait les billets une nouvelle fois. Je les regardais et avançais la main. Je les saisis sans un mot et les glissais dans la pochette. Je me sentais véritablement honteuse, j’évitais de croiser son regard que je savais insistant. Honteuse d’avoir accepté cette transaction. Honteuse de devoir subir un acte que je n’avais pas particulièrement envie de faire.

« Installe-toi sur la couchette. Enlève juste ta petite jupe. Je m’occuperais du reste. »

 

Je me levai et enlevai ma jupe que je posais sur le siège. Il me regardait faire. Je passai sur le couchette recouverte d’un drap bleu ciel pour m’y asseoir. Le matelas paraissait relativement dur. Cela semblait fonctionnel. Il y avait un traversin blanc en dessous d’un oreiller recouvert de bleu, lui aussi.

 

Sur la cloison, un filet avec des affaires et quelque livre. Une petite tablette ou il venait de déposer un préservatif ainsi qu’un tube de crème certainement un lubrifiant. Lui, se déshabillait. Il avait enlevé sa chemise et abaissait son pantalon qu’il enlevait, ainsi que son slip. Il avait les épaules larges, un peu de ventre. Son torse était recouvert de poil gris et blanc comme sa barbe.

 

Son sexe en érection me semblait tout d’un coup menaçant. Gorgé de sang il était de couleur beaucoup plus prononcé que le reste du corps. Mais, j’avais surtout l’impression qu’il était plus fin mais plus long que ceux que j’avais pris en bouche avant de partir. Impression ou réalité, je ne savais pas. J’attendais de pouvoir le prendre dans ma main pour avoir une certitude.

 

Il s’assit contre moi et mit ses mains sur mes épaules. Il caressait mes épaules mes bras. Je frissonnais. Il caressait mes cheveux dans le dos, mes seins sans les presser, juste du plat de la main, puis les soupeser. J’avançais la main sur lui, son corps était chaud. Doucement, je pris son sexe, il était brulant. Mon impression se confirmait. Il me semblait légèrement plus long mais aussi plus mince de tous ceux peu nombreux il est vrai que je connaissais. Je le masturbais tout doucement. Il prit les deux bretelles du body et les descendait sur les bras. Il découvrait mes seins, puis mon ventre. Il me dit tout bas :

« Allonge-toi. Tu sens si bon, tu es si différente des autres filles. Il n’y a pas longtemps que tu fais cela ? Pourquoi, pour l’argent ? Tu as des difficultés ? Tu as été larguée ? »

 

Je ne répondais pas. Catie m’avait dit que beaucoup d’hommes me poseraient de telles questions. Il m’aida à m’allongé. Il continua de descendre le body sur mes hanches. Je soulevais les reins les fesses pour qu’il puisse le faire passer et l’enlevé entièrement. Il déposait le body sur la jupe devant dans la cabine. Il me caressait me regardait. Il était doux. Pressait doucement mes seins, caressait mon ventre, remontait sa main entre mes cuisses. J’écartais les jambes relevais les genoux.

 

Là encore, il était très doux superficiel, ne cherchait pas à me pénétrer de ses doigts comme je l’aurais pensé. Il m’embrassait dans le cou, respirait le parfum de mon corps de mes cheveux. Il se releva et prit le petit traversin blanc qui était sous ma tête.

« Retourne toi s’il te plait, mets-toi sur le ventre. »

 

Je me retournais sur le ventre comme il me le demandait. Il me demanda de me soulever un peu afin qu’il puisse glisser le traversin qu’il mit juste au niveau de mes hanches. Je fermais les yeux. Il allait pouvoir disposer de moi de mon corps comme il le souhaitait. Il m’avait payé pour cela. J’avais accepté et je devais honorer mon contrat.

 

Il s’allongeait contre mon corps. Je sentais son visage dans mon cou, sa main sur ma nuque dans mes cheveux. Il respirait le parfum l’odeur de mes cheveux. Je me laissais faire soumise et passive. Je suivais le cheminement de sa main sur mon corps. Elle était sur mes cuisses, remontait sur mes reins.

 

Enfin il caressait ce qu’il avait désiré et payé. Au début, c’était générale et superficiel, comme si il avait voulu vérifier en touchant ce qu’il l’avait séduit. Très vite la caresse fut plus précise. En signe de totale soumission j’écartais les cuisses et cambrais les reins un peu plus. J’ouvris les yeux et tournais la tête vers lui.

 

Il me laissa, se relevait pour prendre le préservatif. Je le regardais l’ouvrir et en recouvrir son sexe. Son sexe n’était pas vraiment droit, mais faisait une courbe assez accentuée vers le haut. Il prit le tube de lubrifiant et l’ouvrit. Je le regardais faire. Je me voulais totalement soumise. J’allongeais les bras le long du corps et ouvrais mes fesses de mes deux mains. Il déposait un peu de gel sur ses doigts.

 

Je poussais un gémissement de surprise, c’était froid. Il regardait ce qu’il faisait. Je sentais qu’il me massait doucement. Il reprit le tube et le posa tout contre moi. Je me maintenais toujours ouverte. Je fermais les yeux et ouvrais la bouche. Le plus dur était de rester détendue, ne pas se crisper ni pousser. Une petite noix de gel se déposait. Il en déposa une autre sur ses doigts et l’étalait sur la longueur de son membre.

 

Je le regardais faire. Il faisait venir sa main enduite de gel autour de son sexe. Je reprenais ma position initiale les bras sous la tête. Il se coucha contre moi après avoir remis le tube a sa place. De nouveau sa main parcourait mon corps, mon dos. Très vite ses doigts me massaient pour assouplir mes muscles. Il me pénétra d’un doigt après m’en avoir prévenu tout bas à l’oreille. Je fermais les yeux c’était agréable. Il me parlait à voix basse. Me demandait de me détendre, puis de contracter mes muscles sur son doigt, ou alors de pousser. Je m’exécutais sans un mot, lui faisait venir sont doigt doucement ou alors appuyait plus profondément. Cela ne dura pas très longtemps.

 

Il me demandait si j’étais prête à le recevoir. Il enlevait sont doigt, s’essuyait. Il venait au-dessus de moi et me demandait de bien vouloir de nouveau m’ouvrir, le temps qu’il s’introduise. J’allongeais de nouveau les bras et tenais mes fesses écartés. Je tournais la tête pour voir son visage. Il prenait son sexe dans sa main et le dirigeait contre moi.

 

Je sentais le gland enduit de lubrifiant froid contre moi. Il le frottait, le maintenait contre, il appuya doucement deux à trois secondes. J’ouvrais la bouche pour pouvoir respirer plus facilement. Il relâcha la pression un instant. De nouveau il appuya plus fortement. Il maintenait sa pression contre mon corps. Je sentais que je cédais, mon corps s’ouvrait. Je respirais plus vite. Je le regardais.

 

Son visage était crispé, il semblait accentuer ses efforts. C’était fait d’un seul coup, mon corps venait de céder. Le plus dur était passé, je n’avais plus besoin de me tenir ouverte. Je ramenais mes bras sous ma tête. Je me surpris à gémir alors qu’il s’allongeait en partie sur moi et qu’il accentuait la pénétration.

 

******

 

Je fermais les yeux. Je sentais cette gêne agréable d’être ouverte et pénétrée. Il n’y avait aucune douleur réelle. Il bougeait doucement, en partie allongé sur moi. Me tenait par les épaules ou les hanches. Sa respiration était forte. De temps en temps, il restait immobile, voulant faire durer le plaisir certainement.

 

Après avoir déplacé les cheveux, il léchait mon oreille. C’était bon, j’étais excitée je le sentais en moi. Ses mouvements étaient lents. Il se contentait d’appuyer plus ou moins fortement et de relâcher. Nos deux respirations ce confondaient. J’aurais voulu me toucher, passer ma main sous moi et caresser mon sexe. Arriver à l’orgasme plus facilement. Catie Alain et Roger m’avaient dit qu’une pute ne doit pas jouir.

 

Pour moi, la jouissance, l’orgasme n’est pas seulement dans le ventre dans le sexe le corps. Il est aussi cérébral. Un inconnu me sodomisait sur la couchette d’un camion. Il suffisait que j’ouvre les yeux que je regarde, je le sentais en moi, je l’entendais souffler, gémir. Il allait plus vite, plus fort, je tournais la tête, je voulais voir le visage de celui qui me sodomisait au moment où il allait jouir de moi, de mon corps.

 

Lui aussi voulait voir mon visage. Il me tenait par les cheveux presque avec violence. J’avais l’impression qu’il voulait me faire mal. Puis cela dura une fraction de seconde comme une décharge électrique. Il jouissait me serrant, il me faisait mal. Une petite brulure naissait et mourait très vite loin dans mon corps entre mes reins. Je me suis mise à trembler sans pouvoir me contrôler, l’orgasme traversait mon cerveau, en même temps qu’il contractait mon ventre.

 

******

 

J’aurais aimé pouvoir rester couchée sur le ventre avec lui dans mon corps, m’endormir un moment. Le sentir sur moi, sentir son sexe vivre en moi. Chacun de nous reprenait une respiration normale. Il se retira de mon corps avec beaucoup de douceur. Me demandait si j’allais bien ? Il me tendait une boite de kleenex. Je prenais trois à quatre mouchoirs pour m’essuyé. Il se rhabillait et m’aida à descendre de la couchette. Je me rhabillais à mon tour. Il voulait me revoir me demandais mon adresse mes numéros de téléphone. Je lui expliquais que ce n’était pas possible. Je le quittais après un dernier sourire et un dernier merci.

 

Je revenais vers la voiture. Reprenait ma place aux côtés de Sandie.  De suite, la voiture redémarra et reprenait l’autoroute en direction de Marseille. Catie me sourit et demanda :

« Alors ça c’est bien passé ? raconte. »

 

Je lui tendais les trois billets de cinquante euros en souriant, elle les ramassa étonnée de la somme.

Eh bien, t’es bien débrouillé pour une première. Tu sais, t’avais vraiment l’air d’une pro. Il a été correct avec toi ou il t’a …? Cela n’a pas été trop dur ? Regarde-moi, attends tu as pris ton pied ? Cela se voit dans tes yeux. Il t’a fait reluire ?

Je rougissais, je détestais les expressions de Catie. Je murmurais :

« Oui et il s’en est aperçue je crois. J’ai eu de mal à cacher ce que je ressentais, c’était trop fort. »

 

Elle a pris son pied avec le premier micheton venu! Et en plus il l’a prise par le cul. Catie, Alain et Roger rigolaient en me félicitant. Je gardais le silence et regardais le paysage défiler dans la nuit en se remémorant les moments que je venais de vivre.

 

******

 

La voiture remontait une petite rue en sens unique située derrière l’opéra. Je venais régulièrement à Marseille. Ayant une cousine très proche qui vivait dans un quartier excentré de la ville. Cette ville ne m’était pas inconnue.

 

Je savais que des prostituées travaillaient dans ce quartier. Il y avait quelques filles. La voiture ralentissait. Catie que donnait les prénoms des deux ou trois filles disposées sur une centaine de mètre. Toutes reconnaissaient la voiture et faisaient un petit signe au passage. La voiture s’arrêtait devant une porte d’immeuble ancien qui était ouverte.

 

« C’est là que tu vas travailler Sandie, descend. »

 

 

Sandrine

 

Je remercie un auteur du site qui m’a conseillée.

Qui a aussi accepté de corriger mon texte et a effectué la mise en forme. Encore merci.

 

Fin de la deuxième partie.

 

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