Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
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Bises libertines,
Sophie
Voici la suite de cette superbe histoire... MAis trop longue encore pour une seule page
!
Nous sommes finalement arrivés aux Grenadines, et j’ai eu du mal à reconnaître Sylvain qui nous attendait ! Malgré son mètre quatre-vingt et sa carrure filiforme, je le redécouvrais maintenant avec des dread-locks, et doré comme un caramel. Il avait l’air en super forme, et seconde surprise, il était accompagné ! Il nous a présenté sa compagne, Méloé, une petite métisse très avantagée par la nature. Elle avait les cheveux typiques des Africaines, légers et ondulés, entourant un visage régulier et très doux. Son regard d’un noir intense était adouci par la forme de ses yeux de biche. Elle avait en plus des formes très généreuses, avec un fessier très rebondi et des seins appétissants.
Nous avons terminé la journée à la plage, discutant de ce qu’étaient devenues nos vies respectives. Sylvain n’avait finalement pas réussi à monter son projet, mais avait rapidement rencontré Méloé. Le courant était passé entre les deux et Sylvain avait décidé de rester. Elle travaillait dans un petit magasin de lingerie, et lui avait trouvé un boulot de paysagiste, sa formation initiale. Ce n’était pas la grande vie mais ils étaient heureux, et les parents de Méloé étaient visiblement aisés et généreux. Ils vivaient d’ailleurs dans une des maisons parentales, avec piscine et sans loyer !
Alors que nous nous racontions nos vies, tous les quatre allongés sur la plage, Méloé a naturellement dégrafé le haut de son maillot. J’ai senti de suite la gêne que cela créait à Émilie, car elle n’était pas très adepte de ce genre de chose, mais j’ai surtout été subjugué de voir qu’une telle poitrine n’avait pas bougé d’un centimètre malgré l’absence de soutien. Après ce qui m’a semblé être une hésitation, Émilie a fini par lui demander si elle faisait ça depuis longtemps. Méloé a répondu en riant qu’elle était depuis toute petite nue sur la plage, et que d’ailleurs nous avions dû faire la même chose dans notre enfance ! Elle marquait un point.
Elle rajouta qu’en fonction des endroits où elle se trouvait, il lui arrivait même de retirer le bas pour ressentir totalement les plaisirs de la nature, eau, air, soleil, sur sa peau. Méloé proposa ensuite à Émilie de retirer son haut de maillot à son tour, et sentant l’hésitation de ma femme, elle passa derrière elle et lui ôta le bout de tissu ni une ni deux. Émilie avait les joues rouges mais ne s’est pas rhabillée, ce qui en soit était une mini révolution. Je lui donnai un baiser, lui disant qu’elle ne devait pas avoir honte de sa beauté, et nos deux compères m’appuyèrent, ce qui eut pour effet de la faire se détendre.
C’est à ce moment-là que Sylvain en rajouta une couche, en expliquant que la mentalité dans leurs îles était très libre et que les gens aimaient profiter des plaisirs de la vie de façon générale. Il rajouta que Méloé et lui-même appréciaient passer des soirées, avec des amis, qui se terminaient généralement par des échanges corporels, selon son expression. J’ai vu qu’Émilie avait souri à ses propos, ce qui m’a fait rire intérieurement.
Nous avons continué l’après-midi à discuter de tout et de rien entre deux baignades, et je voyais bien que Sylvain portait souvent son regard sur la poitrine de ma femme. Je ne me gênais pas pour faire de même avec Méloé, cela dit. Nous sommes ensuite rentrés chez nos hôtes pour dîner. Méloé nous a préparé un repas local à base de colombo, vraiment excellent, et après un café et un dernier rhum, Méloé nous a convaincus d’aller danser dans un club proche de chez eux.
Contrairement à la veille où le bar était en plein air, la boîte était fermée et l’ambiance vraiment suffocante et enfumée. La salle était quasiment bondée et tous les gens dansaient, bougeaient au rythme de la musique, donnant la sensation d’une fourmilière sonorisée. C’était véritablement impressionnant, de voir tous ces corps à peine couverts et perlés de transpiration se mouvoir les uns contre les autres, dans des déhanchés sensuels.
Nous avons commandé à boire au bar et avons réussi à trouver un coin pour se poser quelques minutes. Émilie et moi étions surpris de voir un tel spectacle, tant nous sortions peu dans ce genre d’endroit. Puis Sylvain et Méloé ont commencé à danser à deux-trois mètres de nous. On les a regardés quelques minutes alors qu’ils se fondaient parfaitement au paysage, le temps d’avoir l’esprit assez échauffé pour les rejoindre dans ce flot de vagues humaines.
Méloé bougeait son corps élégamment et ses mouvements étaient très charnels. Bien entendu on sentait le début des préliminaires et de l’appel au sexe en la voyant ainsi, mais elle ne dégageait aucune indécence. J’ai pris Émilie par la main et nous nous sommes approchés de notre couple d’amis. Lentement d’abord, puis avec un peu plus d’ardeur, nous avons dansé à leurs côtés, cherchant à nous adapter au reste de la salle. Émilie et moi avions chacun une cuisse entre les jambes de l’autre et cherchions au maximum des frottements habiles qui faisaient grandir notre désir. Je sentais Émilie se détendre et prendre du plaisir à la situation.
À côté de nous, nos amis n’étaient pas en reste, Méloé frottant ses fesses en remontant contre le pubis de Sylvain, lui-même passant une main sous le pantalon de son amie pour lui caresser les fesses. L’excitation montait petit à petit dans mon corps et mon esprit, et je commençais à nous imaginer tous les quatre nus, continuer ces danses et terminer la nuit dans des voluptés légères de sensualité. Sylvain a alors décidé de prendre les choses en main et s’est placé derrière Émilie, me faisant signe de la tête pour aller danser avec Méloé. Immédiatement, elle a placé sa main derrière ma cuisse pour me faire suivre son rythme et me diriger dans la danse. J’ai été pris d’un subtil frisson et mon désir pour cette fille est monté en flèche, d’autant que je n’avais jamais eu l’occasion de coucher avec une métisse ou une fille noire.
Du coup, j’ai placé ma main dans le creux de ses reins pour bien m’imprégner de son mouvement, mais aussi pour la rapprocher un peu plus. Le contact direct avec sa peau a été délicieux, et petit à petit sa cuisse a commencé à toucher mon entrejambe, avant que sa main ne remonte doucement jusqu’à mes fesses. J’avais le sexe complètement compressé dans mon jean et il était bien difficile de cacher mon émoi. Elle devait bien s’en rendre compte et ça n’avait pas l’air de la contrarier outre mesure. Nous avons continué assez longtemps me semble-t-il notre petit manège, j’étais subjugué et hypnotisé par la sensualité de ma partenaire, me délectant à perdre mon regard dans son décolleté abyssal, et à caresser tendrement le bas de son dos… et peu à peu le haut de ses fesses.
J’étais à l’écoute de mes propres sensations, quand mon esprit m’a rappelé qu’Émilie et Sylvain dansaient un peu derrière moi. J’ai jeté un coup d’œil rapide, pour m’apercevoir que ma femme se laissait finalement complètement aller dans les bras de mon ami aux mains baladeuses. Il la tenait par la taille avec un bras, et son autre main lui maintenait les fesses, alors qu’elle était collée à lui, la tête renversée en arrière se balançant de droite à gauche. La position permettait à mon ami d’avoir les yeux au niveau de sa poitrine, et le mouvement faisait que leurs sexes devaient irrémédiablement se frotter au travers des tissus.
Pris dans mes délires érotiques et laissant encore mes fantasmes contrôler mon esprit, je n’ai pas ressenti la moindre jalousie cette fois-ci vu l’état dans lequel j’étais. Le plaisir physique avait pris le dessus sur toute considération d’appartenance d’un être à l’autre.
Nous avons dansé ainsi jusqu’à quatre heures du matin environ, changeant régulièrement de partenaire, mais sans faire de différence entre sa conjointe et celle de son ami, tant les barrières de la sensualité avaient été dépassées. Les dix minutes de marche qu’il nous a fallu pour rentrer ont un peu fait retomber l’ambiance. Arrivés à la maison, Émilie a immédiatement fait la bise à Sylvain et Méloé, puis est partie sous la douche. Je me suis retrouvé un peu pantois, tant j’avais imaginé une fin de soirée différente. Sylvain m’a fait un sourire désolé, et nous nous sommes souhaité bonne nuit.
Je n’étais pas calmé pour autant et mon sexe appelait toujours à sortir de son cocon, autant que mon esprit m’attirait vers la luxure. J’ai pris rapidement la place d’Émilie sous la douche en lui disant coquinement qu’elle allait passer à la casserole. Elle me rendit un sourire malicieux, puis me dit de vite sortir de la douche pour éteindre le feu avec ma lance. Cette phrase finit de m’exciter, tant je n’avais pas l’habitude d’entendre ce genre de choses de la part de ma femme.
Ma douche terminée et à peine séché, je la rejoignis dans la chambre et je m’arrêtai net. Elle était là, allongée sur le lit, nue, un grand sourire franc lui barrant le visage. Cette hilarité venait des bruits que nous entendions de la chambre voisine : Sylvain et Méloé étaient en train de faire l’amour et ne cherchaient manifestement pas à le cacher. On entendait le souffle rauque de Sylvain et le bruit du sommier frottant contre le mur commun de nos chambres. Méloé laissait aussi échapper des feulements plus aigus qui m’excitaient au plus haut point. Émilie me fit signe de la rejoindre et je me suis immédiatement jeté sur son entrejambe, plongeant ma langue dans son puits d’amour sans autre caresse préalable. Ce geste eut pour effet de lui faire pousser un petit cri, que nos voisins ne pouvaient pas manquer. Ses mains dans mes cheveux appuyaient ma tête fortement sur son mont de Vénus et ma langue la fouillait de plus en plus intensément. J’avais le souffle court, me forçant à porter ma concentration sur mes mouvements de langue pour donner du plaisir à ma femme, et sur les sons que je pouvais capter de la pièce voisine.
Il me sembla ensuite discerner les claquements des deux corps à un rythme assez élevé. J’imaginais Méloé sur le dos en bord de lit, les jambes impudiquement écartées et Sylvain qui la pénétrait, emporté par une folie voluptueuse. Cette vision me fit prendre Émilie par les jambes pour la positionner de la même façon, et je l’ai pénétrée d’un coup assuré et profond tant elle était humide. Nos deux voix se sont mélangées en un cri de jouissance presque victorieux, elle d’être enfin comblée et moi de la posséder après notre soirée haute en érotisme.
Dans la pièce d’à côté, le rythme s’était encore accéléré, mêlé à des émanations vocales qui
trahissaient une jouissance proche. Je possédais Émilie, dont la tête était tournée sur le côté, les yeux clos, les mains crispées sur les draps, quand les bruits ont brusquement cessé dans
l’autre chambre. Un cri sourd, puis ce fut à mon tour de m’écrouler sur ma femme, terrassé par un orgasme qui mûrissait en moi depuis des heures. Nos complices invisibles devaient eux aussi être
emportés par un délice orgasmique. Émilie passa ses jambes autour de moi, me dit qu’elle m’aimait et qu’elle avait pris plaisir à cette situation extrêmement excitante. Nous nous sommes endormis
ainsi l’un contre l’autre, alors qu’il me semblait entendre de façon lointaine que la chambre voisine reprenait vie…
Il était midi passé quand je me suis réveillé. Émilie dormait encore, allongée sur le côté, je pouvais voir son visage angélique. Je l’ai regardée ainsi quelques instants et me suis surpris à retomber amoureux de cette jeune femme. Il me semblait qu’elle avait évolué dans son approche de la sexualité et qu’elle la vivait de façon plus profonde, en étant plus à l’écoute de son corps que de son éducation chaste. Cette nouvelle Émilie me plaisait plus encore et je me suis demandé à ce moment-là si j’étais réellement prêt à la partager avec quelqu’un, même si cela m’aurait permis de vivre un fantasme. Ce voyage nous avait rapprochés et avait libéré quelque chose en elle, et du coup dans notre couple. Peut-être étais-je aussi en train d’évoluer ?
Je me suis levé pour laisser ma femme se reposer. Les autres n’étaient pas encore levés. Je suis allé à la cuisine et j’ai préparé le café, après avoir fouillé un peu partout pour trouver ce dont j’avais besoin. Quelques litchis m’ont rafraîchi la gorge et j’ai décidé de piquer une tête dans la piscine en attendant que le café coule. La sensation de fraîcheur était exquise et me ramenait à une sorte de renaissance. Sylvain est apparu quelques minutes plus tard avec deux tasses de café à la main. Il s’est assis à la table de jardin et m’a regardé avec un grand sourire sans rien dire. Sans un mot, il me proposa de le rejoindre en me montrant une tasse de café, qu’il posa devant la chaise vide à côté de lui. Je le rejoignis, et sans avoir quitté son sourire enjoué il me demanda malicieusement si la nuit avait été bonne.
« Fantastique, lui répondis-je après une gorgée de café. »
Il m’avoua alors qu’il avait fait l’amour avec Méloé en se stimulant mutuellement, imaginant qu’Émilie et moi étions avec eux dans la chambre. Ils avaient pris leur pied à entendre que nous leur rendions la pareille. Il me chambra aussi de nous être arrêtés si vite, précisant qu’ils avaient remis le couvert après notre endormissement, ce qui confirmait mon impression de la veille au soir. Ils avaient, selon ses dires, joué avec un gode pour simuler ma présence. Je n’osai pas poser la question qui me traversa l’esprit : avaient-ils simulé une double pénétration ? La discussion était vraiment légère et sans gêne aucune.
Je n’avais aucun scrupule à parler de l’intimité de ma femme avec mon ami, et inversement. Il me questionna alors sur ce que nous avions ressenti, notre plaisir à faire l’amour à côté d’un autre couple. Je lui expliquai que notre plaisir avait été étonnamment décuplé par cette situation. Cependant je n’étais pas sûr de savoir quelle part de plaisir avait découlé de l’imagination, et dans quelle mesure les avoir réellement à côté de nous ne nous aurait pas bloqué. Sylvain n’a pas répondu de suite, se contentant d’un sourire. Puis relevant son regard, il me dit qu’il ne restait plus qu’à essayer pour savoir. Cette proposition fit l’effet d’un tourbillon dans ma tête et je me contentai de balbutier qu’il faudrait que j’en parle à Émilie. Encore une fois, le fantasme venait de percuter ma fierté, créant dans mon estomac une boule chaude et douloureuse, mélange de peur et de jalousie.
Une heure s’était écoulée pendant que nous discutions de nos vies sexuelles, et Émilie et Méloé nous ont rejoint avec quelques minutes d’intervalle, chacune d’elle apparaissant avec un sourire radieux, témoin de l’harmonie ambiante. Méloé, après avoir embrassé Sylvain, se déshabilla et plongea nue dans la piscine. Bien que je ne la connaisse que depuis la veille, son comportement me paraissait tout à fait naturel et je vis qu’Émilie ne se souciait plus de ce qui l’aurait choquée quelques jours auparavant. Ce qui m’a le plus surpris, c’est que ce soit elle qui se soit mise nue ensuite pour rejoindre Méloé dans la piscine. Son geste avait paru spontané et elle ne semblait plus se soucier du regard des autres. Ma femme était vraiment en train de changer, de prendre confiance en elle. Nous avons passé l’après-midi à nous chamailler dans l’eau et à discuter au bord de la piscine, les femmes nues et Sylvain et moi en short de bain.
En début de soirée, Sylvain décida d’allumer le barbecue et nous proposa une dernière baignade avant de prendre l’apéritif. Ce faisant, il prit Émilie dans ses bras et se jeta à l’eau pour la surprendre. Méloé et moi les rejoignîmes en rigolant et en les aspergeant d’eau. Sylvain proposa alors de faire une bataille de cavaliers, où les femmes sur les épaules des hommes devraient faire tomber l’autre couple. Émilie monta sur mes épaules et Méloé sur celles de Sylvain, et la partie débuta. Émilie tomba plusieurs fois consécutivement et Méloé nous chambra. Elle dit que le cavalier avait aussi peu d’équilibre que le cheval ! Ni une ni deux, je lui proposai alors de lui montrer que j’avais bien assez d’équilibre pour la faire gagner si elle montait sur mes épaules. Je n’ai pas saisi immédiatement la portée de mon défi, ce qui ne l’empêcha pas d’accepter aussi sec.
Elle descendit des épaules de Sylvain et je me mis sous l’eau, lorsque je me rendis compte que les femmes étaient encore nues ! Je voyais Méloé s’approcher de moi et Émilie partir vers Sylvain. La vulve entretenue de Méloé passa à quelques centimètres de mon visage alors qu’elle écartait les jambes pour monter sur mes épaules. Je ressortis de l’eau et vis Émilie dans la même position sur Sylvain. Imaginer le sexe d’Émilie sur la nuque de Sylvain me mit mal à l’aise, et je compris pourquoi Sylvain avait voulu jouer à ça. Peut-être même étaient-ils de mèche avec Méloé depuis ce matin. Mais c’est le parfum de la jeune métisse, l’odeur de sa peau qui m’enivra à cet instant précis. Elle avait les jambes douces et mes mains ne se gênaient pas pour les caresser, vu la position que l’on avait. Le combat fut rude et j’eus l’impression de sentir l’intimité de Méloé contre ma nuque. L’idée qu’elle puisse prendre du plaisir en se frottant de la sorte réveilla encore une fois en moi mon excitation. D’autant que j’imaginais qu’Émilie n’était pas en reste. Sylvain avait dû saisir mon trouble car il me fit un clin d’œil en me souriant… juste avant de me faire un croche pied, qui eut pour effet d’envoyer Méloé sous l’eau sans que je puisse la rattraper ! Je me suis fait chambrer par Méloé, alors que Sylvain et Émilie étaient hilares.
Nous sommes sortis de l’eau et les filles sont allées se sécher et s’habiller. Pendant ce temps Sylvain partit chercher les langoustes que nous allions faire au barbecue, et je préparai l’apéritif. Les quatre ti punch servis, Sylvain et moi préparions les langoustes quand les filles sont revenues. Elles étaient toutes les deux hyper sexy. Méloé portait une sorte de nuisette noire et transparente qui marquait agréablement ses hanches, et elle nous laissait voir comme à son habitude son décolleté plongeant. Émilie portait quant à elle une légère robe satinée orangée qui devait appartenir à Méloé, car je ne l’avais jamais vue auparavant. La couleur du tissu faisait ressortir son bronzage léger, et la robe s’arrêtait juste en dessous de ses fesses, si bien qu’on apercevait la naissance de ses rondeurs lorsqu’elle se déplaçait. Voyant ceci, je me suis posé la question de savoir si elle avait mis un string, ou si elle était toujours nue en dessous.
Nous avons donc bu l’apéritif pendant que les langoustes cuisaient sur les braises du barbecue. Bien entendu, Sylvain et moi n’avons pas oublié de féliciter les filles pour leurs tenues, et de souligner leur beauté envoûtante. L’attente fut suffisamment longue pour que nous ayons le temps de boire chacun trois rhums. Autant vous dire qu’entre les effluves d’alcool, la chaleur du barbecue et la vision de ces deux beautés, nous avons rapidement dévié nos discussions sur le sexe. Encore une fois, la pression montait dans mon short et je me remis à imaginer nos quatre corps se laissant aller à nos pulsions charnelles. Sylvain partit chercher une bouteille de vin pendant que je servais les langoustes. Je servis Méloé, qui pour me remercier me caressa furtivement les fesses. Je dus résister pour faire comme si de rien n’était, légèrement gêné qu’elle fasse ce genre de geste devant ma femme, mais Émilie s’en rendit compte et me sourit. J’eus la sensation que les rôles s’étaient inversés : elle était devenue plus à l’aise que moi face à cette idée d’ouvrir notre couple à d’autres personnes. Peut-être que le fait qu’ils ne soient pas des inconnus comme elle disait, lui permettait d’appréhender la chose sereinement. Je n’étais pas sûr que ce soit mon cas.
Elle avait dû saisir mon trouble et profita que je sois en train de la servir pour me caresser doucement le dos. Je pense que le message qu’elle voulut me passer était de ne pas m’en faire, et que tout se passerait bien. Elle me dit merci pour les langoustes, m’embrassa puis me dit qu’elle m’aimait. Sylvain fit son retour triomphant en montrant la bouteille de vin ouverte, puis nous servit tous les quatre. Le repas fut délicieux et nous avons dévoré une langouste et demie chacun. Les discussions ont bien entendu continué sur le sexe, les pratiques des uns et des autres, nos fantasmes, etc.
Sylvain nous dit qu’il était très heureux de sa sexualité, qu’avec Méloé ils vivaient très souvent de nouvelles expériences et que c’était très épanouissant. Il avoua tout de même qu’un de ses fantasmes aurait été de voir Méloé faire l’amour avec une autre fille, avant qu’elles ne s’occupent toutes les deux de lui. Émilie avait les joues rouges suite à ses propos. Je me suis demandé si c’était parce qu’elle prenait la confession de Sylvain pour une demande et que ça l’excitait, ou plus simplement parce que c’était son tour de dévoiler ses fantasmes. Puis je compris que ce n’était ni l’un ni l’autre, lorsqu’elle avoua légèrement haletante que les caresses de Sylvain sur l’intérieur de sa cuisse, depuis dix minutes, n’étaient pas forcément un fantasme, mais que le fait que je ne m’en rende pas compte l’avait complètement excitée. Puis elle rajouta en me fixant droit dans les yeux qu’elle croyait que ce soir, j’allais finalement vivre mon fantasme.
C’est là que tout s’est emballé. Sans que j’aie le temps de réagir, l’esprit vaseux à cause de l’alcool mais aussi de ma grande excitation, Émilie embrassait Sylvain sans retenue, et je compris à leur gestuelle que mon ami venait de poser sa main sur l’intimité de ma femme. Cette vision extrêmement érotique fit durcir encore plus mon sexe, mais décupla cette espèce de sentiment latent de jalousie qui me faisait peur depuis quelques jours. Je n’eus pas le temps de réagir ou de dire stop que Méloé caressa mon sexe à travers mon short, et me gratifia de baisers dans le cou. Le contact de ses lèvres sur ma peau et sa main douce me firent basculer dans un monde de sensualité. Je venais de franchir la limite et il était trop tard pour faire machine arrière, je n’avais plus d’autre choix que de me laisser aller. Pourtant le doute subsistait au fond de moi…
Alors que ma femme et mon ami continuaient de s’embrasser et se caresser, je tournai machinalement la tête et rencontrai la bouche de Méloé. Nos langues se sont délicatement découvertes, avec
beaucoup de douceur et de passion. La main de Méloé me caressait les cuisses, le torse, la joue partageant la chaleur de sa peau avec toutes les parties de mon corps. Je n’étais pas encore très à
l’aise, et c’est elle qui prit ma main pour la poser sur son sein. Il était dur et tendre, donnant la sensation d’une poitrine bien pleine et agréable à caresser. J’ai alors descendu mon visage
vers ce sein que j’ai embrassé à travers la nuisette. Méloé a basculé sa tête en arrière pour apprécier pleinement cette caresse, et j’ai pu alors faire glisser la bretelle de sa robe pour
caresser et embrasser directement la peau de son sein. Ses mamelons étaient plus foncés que sa peau, ce qui changeait des variations de rose sur la poitrine d’Émilie et qui rajoutait à mon
excitation. La saveur de cette peau, sa texture, son odeur m’ont donné encore plus envie de découvrir son corps. J’ai donc pris le temps de la caresser langoureusement avec mes mains, mes lèvres
et ma langue alternativement. J’ai petit à petit exploré tout le haut de son corps, des épaules à son nombril, oubliant l’autre couple à côté de nous. Méloé m’embrassa ensuite et se leva en me
prenant par la main, pour me conduire sur un transat proche de la piscine. Je me rendis compte à cet instant qu’Émilie était tout à son plaisir, allongée sur la table pendant que Sylvain lui
dévorait l’abricot. Elle était magnifique, comme la veille au soir, la tête sur le côté, les yeux fermés, prenant son plaisir sous la langue agile de mon ami.
Méloé m’allongea sur le transat et sans autre forme de procès, m’enleva mon short, libérant mon sexe cramoisi et aux abois. Elle me regarda droit dans les yeux en se mordillant la lèvre, et descendit doucement sur l’objet de son désir. Les jambes tendues, les seins ballants, elle m’engloba d’un seul coup, ce qui eut pour effet de m’électrifier toute la colonne vertébrale. C’était si bon que je crus jouir instantanément. Je voulais reprendre mes esprits, mais voir cette jolie métisse s’occuper ainsi de moi, ses seins se baladant au rythme des montées et descentes sur mon sexe, me rendait fou. Je saisis un sein et compris rapidement qu’il me fallait occuper mon esprit pour ne pas venir si vite. Je me redressai alors et lui caressai les fesses, tout en l’attirant vers moi. Elle comprit ainsi ce que je voulais faire et passa une jambe au-dessus de mon visage, tout en se baissant. Je pus ainsi respirer la forte odeur de désir féminin qui s’échappait de son sexe.
Elle reprit mon membre en bouche, mais j’étais à mon tour concentré sur sa vulve rose qui s’ouvrait devant mes yeux. J’étais fasciné de voir que l’intimité d’une fille de couleur puisse être si rose. Sa peau plus foncée rendait la couleur de son sexe presque fluo à cause du contraste inhabituel pour moi. Je me décidai enfin à laper ses lèvres, ce qui eut pour effet immédiat de tendre son corps en un murmure d’extase. Je décidai de prendre mon temps alors qu’elle suçotait tour à tour mes testicules. Ainsi je déposai des baisers et des coups de langue autour de ses lèvres, me contentant de souffler doucement sur la cible rose. Ce traitement eut l’air de lui plaire, car pendant quelques instants elle laissa mon sexe pour apprécier mes caresses. Puis je lui donnai un coup de langue profond de bas en en haut, avant d’enfoncer ma langue dans son intimité ainsi offerte. Elle avait complètement laissé mon sexe, ce qui m’offrit un répit et l’occasion de faire durer le plaisir.
Sylvain et Émilie s’installèrent sur le transat à côté, et mon ami déposa une boîte de préservatifs à côté de ma tête. Il en enfila un et s’allongea à son tour sur le transat tandis qu’Émilie vint s’empaler sur son membre. Elle bougeait de haut en bas, s’abandonnant totalement à son plaisir, les seins ballotant, sans même m’avoir lancé un regard. Elle était belle et semblait épanouie. C’est alors que je décidai de m’écarter de Méloé et d’enfiler à mon tour un préservatif. Méloé resta à quatre pattes, la tête en direction des sexes d’Émilie et Sylvain. Elle semblait vouloir être prise en levrette et je m’appliquai à la pénétrer très profondément. Ce fut sans difficulté que mon ventre vient s’écraser sur ses fesses, et je restai immobile quelques secondes pour savourer la chaleur de sa grotte secrète. Puis je commençai de lents va-et-vient, profonds, intenses, qui extirpaient à chacun de nous des vocalises de plaisir. Les sons enthousiastes de nos quatre voix semblaient résonner comme un concerto de luxure.
Assez rapidement, Sylvain jouit et Émilie s’allongea à côté de lui en l’embrassant tendrement. Elle continuait à caresser le ventre de son amant d’un soir. J’étais à mon tour au bord de l’explosion, quand Méloé décida d’avancer un peu son corps, pour prendre en bouche le sexe visqueux et collant de son homme. Cette vision eut raison de ma volonté et je me vidai dans le préservatif, mes tempes compressées dans un étau invisible. Je m’assis, complètement exténué, sur le bord du transat, regardant Méloé redonner vigueur à son homme aidée par Émilie qui lui caressait les testicules. Émilie approcha à son tour son visage de la verge de mon ami, et c’est à deux qu’alternativement elles s’appliquaient à redonner vie à son organe d’amour. Pendant quelques instants, je fus frappé de plein fouet par la jalousie et un sentiment de solitude.
Les filles s’occupaient de mon ami pendant que je récupérais de mes ébats, et rapidement Méloé s’est satisfait de l’état de Sylvain, car elle s’est glissée sur son homme dans la même position qu’avait Émilie auparavant. Émilie a alors embrassé Sylvain puis s’est placée à genoux au-dessus de son visage pour qu’il lui lèche le sexe. Elle se frottait carrément le sexe sur son visage en se mordant les lèvres, quand elle me sourit et me tendit la main. Elle avait dû s’apercevoir de mon trouble et me permettait de revenir dans le manège. Ce geste me rassura énormément et elle m’embrassa fiévreusement. Je pouvais sentir à son goût le sexe de Sylvain, et aux soubresauts de sa langue le plaisir qu’elle prenait de la situation et de la langue de mon ami. Elle me fit me lever, et à son tour engloba mon sexe dans sa bouche. Le plaisir de sa langue chaude fut intense, car ce fut la première fois que ma femme me reprenait en bouche après que j’aie joui. E
lle le savait et me jeta un coup d’œil pour voir si j’appréciais son geste. Tout comme mon ami, je ne fus pas long à retrouver la forme. Émilie me fit alors asseoir sur le bord du transat, et vint doucement se lover contre moi. J’avais ainsi ses seins à portée de bouche, et elle serrait ses bras derrière ma tête. Je tétais ainsi les seins de ma femme pendant qu’elle imprimait le rythme de nos ébats. Elle me murmura alors qu’elle appréciait follement la soirée et qu’elle avait pris son pied avec Sylvain, me remerciant de l’avoir un peu poussée dans cette aventure. Elle passa alors sa main dans son dos pour me malaxer les bourses, pendant qu’elle continuait à monter et descendre sur mon mât de chair.
Elle me demanda ensuite si moi aussi j’avais pris plaisir à la voir avec quelqu’un d’autre, puisque c’était mon fantasme. La confusion était telle dans mon esprit à cet instant que je ne pus contrôler une seconde éjaculation, plus courte que la première mais puissante et à la limite de la douleur. Sentant mon corps qui s’arque-boutait sous cette jouissance, Émilie m’embrassa en ondulant lentement son bassin. Derrière elle, Sylvain s’était levé et tenait Méloé par les fesses, la faisant monter et descendre à bout de bras. Elle semblait apprécier le traitement et poussait « Oh oui ! » suivant la cadence des mouvements. Le spectacle était vraiment torride, et Émilie me prit la main pour que je lui caresse le clitoris.
Elle avait fait ce geste machinalement, sans même quitter le couple des yeux. Elle voulait plus de plaisir et je n’arrivais plus à avoir qu’une « demie érection », ne pouvant donc la satisfaire. Tout en la caressant, je la regardais, hypnotisée par le spectacle de Sylvain coulissant dans la matrice de sa chérie. Elle semblait envieuse et prête à se jeter sur le couple pour participer à leurs ébats.
Sylvain avait maintenant reposé Méloé sur le dos et allait à nouveau la pénétrer, quand elle le retint et lui dit de s’occuper d’Émilie. Cette fois-ci je me suis senti presque minable, tellement pas à la hauteur de donner du plaisir à ma femme qu’il fallait que ce soit mon ami qui s’en occupe. Émilie, les yeux pétillants, s’est immédiatement levée et à embrassé Sylvain en prenant son sexe en main. Après deux ou trois allers-retours, Méloé s’est approchée avec un préservatif et l’a déroulé sur le membre de son homme, y déposant un bisou. Sylvain souleva une jambe de ma femme et la pénétra debout sans se défaire de sa bouche, gardant pour lui le cri sourd qu’Émilie poussa. Il la besogna assez durement et avec peu de tendresse, mais elle semblait éprouver énormément de plaisir à se faire posséder ainsi. Les deux corps bougeaient en rythmes inverses, laissant s’échapper des grognements de plaisir sauvage. J’étais envoûté par cette scène et elle m’excitait autant qu’elle me broyait le cœur. Et si Émilie prenait plus de plaisir avec lui qu’avec moi ? Mon fantasme m’excitait et m’explosait en pleine face en même temps.
Je regardais sans bouger ce couple d’un soir et Méloé qui se masturbait sans gène en observant la scène. Mon sexe se raidit à nouveau, mais je n’avais pas le cœur à recommencer. J’avais vécu cette soirée sur un fil, sans savoir si je tomberais du côté du plaisir total ou de l’angoisse et de la tristesse, et finalement il me semblait que cette aventure ne me laisserait pas indemne…
Sylvain finit par jouir, alors qu’il prenait ma femme en levrette. Nous étions tous exténués, allongés sur les transats ou affalés sur les chaises de jardin. Seule la lune et la lumière de la terrasse nous éclairaient, et permettaient de distinguer les visages las et comblés des uns et des autres. Un lourd silence venait de s’installer, et je me demandais quelle allait être la réaction d’Émilie après cette soirée. Méloé a été la première à bouger, et après avoir fait la bise à tout le monde, elle a annoncé qu’elle allait se coucher. Nous nous sommes regardés avec Émilie, et avons décidé de faire de même. J’ai eu l’impression qu’il y avait une certaine distance entre nous, mais j’avais peur que ce soit moi qui aie créé cela en interprétant mal la soirée. Après tout, je l’avais poussée dans les bras de mon ami en lui disant que c’était mon fantasme de faire l’amour à plusieurs, et elle l’avait fait pour me faire plaisir. Il était normal qu’elle y prenne du plaisir en retour.
En sortant de la douche, j’ai décidé de briser la glace et de lui demander ce qu’elle avait pensé de la soirée. Elle me prit dans ses bras et me répondit qu’elle était comblée de ce qu’elle venait de vivre, que ça avait été une grande jouissance de faire l’amour avec un autre homme, et savoir que j’étais en train de la regarder et de veiller sur elle lui avait permis de se libérer totalement. Elle me dit ensuite qu’elle avait apprécié voir les lèvres de Méloé coulisser le long de mon sexe. Devant cet aveu, je me suis senti nul d’avoir eu des sensations négatives au cours de la soirée, mais je n’ai pas osé le lui dire. J’ai fini par lui dire que j’avais aussi pris beaucoup de plaisir à la voir faire l’amour à Sylvain, ce qui était un demi mensonge. Mais j’étais rassuré sur son amour pour moi, ce qui m’a permis de m’endormir assez sereinement contre son corps.
Je me suis réveillé assez tard dans la matinée du lendemain. Émilie était déjà réveillée et attendait que j’ouvre les yeux. Je sentais son souffle chaud et ses lèvres me faire de tendres et légers bisous dans le cou. Elle était toute mielleuse, sûrement avait-elle encore en tête nos ébats de la veille. Je me réveillai doucement, profitant de la douce chaleur de son corps, lorsque je reçus un uppercut au foie. Émilie venait de m’annoncer qu’elle voulait à présent profiter de la fin du voyage pour faire l’amour avec un autre homme devant moi. Je fus instantanément KO. Dans les cordes. Elle continua sans que j’aie répondu, que l’expérience de la veille lui avait créé ce fantasme, et qu’elle était prête à le vivre si j’étais là pour veiller que tout se passerait bien. Je faillis dire que je n’étais pas d’accord, quand elle ajouta que ce n’était finalement qu’une variante de mon propre fantasme… Le piège venait de se refermer sur moi, m’emprisonnant dans la cellule de mes angoisses les plus sourdes. Encore une fois, je n’arrivais plus à faire la distinction dans mes sentiments et je finis par accepter, poussé par je ne sais quelle force masochiste. Je lui demandai quand même si elle savait avec qui elle voulait accomplir ce fantasme, rappelant que nous devions quitter Sylvain et Méloé dans les heures à venir. Je me doutais bien de la réponse, et mon instinct fut confirmé quand elle me répondit qu’elle voulait que ce soit avec Philippe, sur le bateau en pleine mer. Je tentai alors de lancer ma dernière bouée de sauvetage, en lui disant que ce dernier n’accepterait peut-être pas. « Peu de risque » me répondit-elle en souriant. Elle avait elle aussi remarqué les regards et les caresses « malencontreuses » de Philippe, et était certaine qu’il accepterait avec plaisir. Sur ce fait, elle m’avoua qu’elle l’avait surpris avec la fille du bar quelques jours auparavant, et que la situation l’avait excitée. Elle avait depuis cette vision en tête, et les ébats libérés que nous avions eus au cours de ces deux jours l’avaient convaincue de passer le cap. Le marché était entendu et je devais me préparer à voir ma femme se faire posséder par le capitaine de notre voilier devant mes yeux, sans pouvoir participer à son plaisir.
Après un bref petit déjeuner avec nos hôtes, nous nous sommes quittés, non sans qu’ils nous promettent de venir rapidement en métropole passer quelques jours de vacances chez nous. Il est toujours difficile de quitter un ami, d’autant que ces deux jours avaient été très intenses en terme de découvertes, et qu’ils resteraient, quoi qu’il arrive, gravés dans nos mémoires. C’est pourquoi malgré la pointe de mal-être que j’avais eu, j’avais tout de même le cœur gros de laisser un vieil ami et son adorable compagne, alors que je repartais vivre à des milliers de kilomètres de là.
Arrivés au point de rendez-vous, Philippe nous attendait avec un large sourire. Il était temps pour nous de reprendre la mer pour continuer notre périple. La fin de journée fut assez lourde, et j’attendais avec angoisse le moment où Émilie passerait à l’action avec Philippe. Je pensais qu’elle s’y risquerait au moment du dîner, mais rien ne se passa. Elle n’osait pas, je le voyais sur son visage, dans ses gestes. La fin de soirée fut assez pénible, car je redoutais qu’elle me demande d’arranger la chose avec Philippe.
Une fois au lit, je lui posai la question pour savoir comment elle comptait s’y prendre. Elle me répondit qu’elle attendait juste le moment opportun pour en parler à Philippe. Elle ne voulait pas brusquer la chose, et voulait être sûre de son fait, et surtout être tout à fait à l’aise pour le faire, sans quoi ça ne se ferait pas. J’eus à ce moment une lueur d’espoir au fond de moi, alors qu’elle venait d’évoquer la possibilité qu’il ne se passe rien. Mon échappatoire psychologique venait de se déverrouiller. Je passai la nuit convenablement, apaisé par notre discussion.
J’eus l’impression que la journée suivante se passait au ralenti, suspendu aux lèvres de ma femme, redoutant que le moindre son qu’elle puisse faire naître se transforme en bourreau pour mon âme. Elle sembla tout à fait à l’aise au cours de la journée, n’hésitant pas à plaisanter avec Philippe comme si de rien n’était. Je me sentais mis à part, en quarantaine de son amour… je m’en voulais et culpabilisais en même temps. Finalement rien de ce que je redoutais ne se passa, et Émilie partit prendre une douche avant l’apéritif. Je décidai de la rejoindre et pris ma douche après elle. Le temps de me sécher et m’habiller, elle était retournée sur le pont pour préparer l’apéritif.
J’arrivai à mon tour sur le pont, et je compris immédiatement qu’il s’était passé quelque chose. Philippe et Émilie étaient assis côte à côte, et ma femme avait les joues rouge pivoine. Philippe me proposa immédiatement de me servir un rhum, l’air triomphant. J’acceptai, étant sûr au fond de moi qu’elle venait de lui parler de sa proposition. Je n’osai rien dire, attendant que l’un ou l’autre porte l’estocade en m’annonçant leur accord intime. Il n’en fut rien, et nous trinquions aux deux derniers jours de notre voyage, Philippe engageant la conversation sur un tout autre sujet. J’étais aux abois, l’esprit éveillé au moindre fait qui aurait pu trahir une information que je n’aurais pas eue. Philippe semblait se délecter de la soirée, à moins que ce ne soit de la situation… ou que ce soit mon imagination.
L’apéritif s’est passé dans une atmosphère assez tendue, puis nous sommes passés à table. Philippe a servi le vin, puis a porté un toast à notre rencontre qui lui laisserait un souvenir inoubliable. À cet instant, j’ai été sûr de ce qu’il s’était passé avant mon arrivée un peu plus tôt. Il ne tarda pas à confirmer mon impression quand, après avoir bu une gorgée de vin, il m’informa qu’il acceptait la demande de ma femme de la prendre devant moi. Mon estomac se contracta, me faisant remonter sournoisement un relent de bile acide. Ma gorge devint instantanément sèche, à l’inverse de mes yeux qui se mouillèrent. J’étais abattu mais je ne voulais pas couper ma femme dans son élan, elle se dépassait et je l’avais poussée dans cette situation. C’était à moi de me montrer digne, et d’accepter de la soutenir dans cette expérience.
Immédiatement après cette annonce, Philippe s’était rapproché de ma femme et n’hésitait pas à la peloter, caresser ses cuisses, son dos, allant jusqu’à l’embrasser dans le cou. Petit à petit, sa robe recouvrait de moins en moins son corps, se froissant et rapetissant sous les mains du marin. Nous n’avons pris ni dessert ni café ce soir-là, Philippe étant trop heureux de pouvoir jouir de ma femme, il a sorti son membre alors que nous étions encore à table, demandant à ma femme de venir goûter à son dessert. Elle semblait émoustillée de se faire traiter de la sorte, par des ordres stricts et directs, mais sans violence, ce que je n’aurais pas accepté. Je voyais le haut de sa tête monter puis descendre sur le pieu de chair de Philippe. Il se baissa un peu sur le côté pour atteindre les fesses de ma femme, et après avoir remonté sa robe, commença à lui malaxer les fesses. Je crus comprendre qu’il immisçait un doigt en elle, quand je vis son corps avoir un soubresaut puis recommencer sa fellation. Les deux respirations s’intensifiaient, et mon sexe ne restait malgré tout pas insensible à cette scène hautement perverse. Après quelques minutes ainsi, Philippe stoppa ma femme et l’allongea sur la banquette. Il me demanda d’attraper un préservatif dans le premier tiroir de la cuisine, et commença à brouter le minou d’Émilie.
Je la vis en passant, la robe remontée jusqu’au nombril, la tête en arrière, les yeux clos, toute au plaisir que la langue de Philippe lui procurait. J’attrapai un préservatif et le posai sur la table à côté de Philippe, toujours à l’œuvre. Je ne pus cependant pas m’asseoir à nouveau, restant debout à leurs côtés, comme pour me rassurer en ayant l’impression de pouvoir maîtriser les événements.
Mais force est d’avouer que j’étais aussi hypnotisé par cette scène, qui éveillait en moi des désirs animaux primitifs. Émilie avait un souffle de plus en plus rauque, synonyme d’une montée de jouissance, puis elle attrapa la tête de son amant pour la compresser sur sa vulve. Je voyais son corps se distendre sous cette caresse buccale, et comprenais l’intensité de son orgasme. Je me sentis devenir orphelin de ma femme à cet instant. Elle n’était plus tout à fait mienne, vivant sa sexualité et prenant plaisir loin de mes caresses, loin de moi tout simplement… et pourtant sous mes yeux. J’avais souvent eu cette vision qui m’excitait inexorablement, mais le passage du fantasme à la réalité laissait un goût rance dans tout mon être.
C’est elle qui prit les choses en main, complètement obnubilée par l’appel du plaisir. Elle avait le corps qui transpirait la luxure, et son regard était un appel vicieux au sexe. Elle se redressa puis s’allongea, le ventre sur la table, avec les jambes écartées posées par terre. Elle offrait sans pudeur son sexe ouvert à nos regards, et ne quittait pas Philippe des yeux. Il se leva pour enfiler le préservatif, et je me rendis compte qu’il avait un sexe plus fin mais bien plus grand que le mien. Il ne devait pas être loin des vingt centimètres, avec un gland qui me fit penser à un chapeau de champignon, tant il me parut large et rouge sur cette fine tige. Il se positionna derrière ma femme, qui se tenait les fesses écartées de ses deux mains.
J’eus l’impression qu’elle me lançait un regard, juste avant de fermer mes yeux, alors que Philippe la pénétrait doucement. Il entra en elle de toute sa longueur puis resta immobile quelques secondes, sûrement pour profiter de la sensation de chaleur de ma femme. Puis sûrement il se mit à aller d’avant en arrière, profondément, écrasant les fesses de ma femme entre la table et la fine toison grisonnante recouvrant ses abdos. Il la prit ainsi de longues minutes, pelotant tour à tour ses fesses et ses seins, puis, tout en restant en elle, il s’assit sur la banquette.
Elle était maintenant face à moi, et elle le chevauchait en accélérant le rythme. Il avait ses mains sur les seins de ma femme, et elle les lui maintenait en pressant les siennes par-dessus. Le couple ne se souciait plus de ma présence, et Émilie tourna la tête pour embrasser son amant derrière elle. Cette position était vraiment très sensuelle, et cette vision accentuait mon érection et l’excitation à laquelle je ne voulais pas céder. Philippe, visiblement encore loin de déposer les armes, se retira et coucha Émilie sur la table, mais cette fois face à lui. Il la reprit immédiatement en la saisissant par les hanches, puis se mit à caresser le clitoris de ma femme. Leur cris devenaient insoutenables à contenir, et semblaient petit à petit combler l’espace vide de la nuit qui nous entourait. Émilie s’était définitivement abandonnée à cet homme qui la possédait. Elle saisit alors le sexe de Philippe, et le fit sortir de son vagin tout en le masturbant. Elle le regardait droit dans les yeux tout en se mordant la lèvre inférieure.
Je compris immédiatement ce qu’elle voulait faire, et la vision de ce gland posé sur son anus me donna un second vertige nauséeux. Il entra en elle, lui extirpant un feulement chargé de douleur et de satisfaction. Il se cala au fond de son fondement puis commença un lent va-et-vient, alors qu’elle se tenait au bord opposé de la table. Ses seins ballottaient au rythme des coups de boutoir de son assaillant, puis après s’être visiblement retenu autant que possible, Philippe se retira et en enlevant le préservatif, se répandit sur le ventre d’Émilie. Il se laissa tomber sur la banquette pour reprendre son souffle. Je n’avais pas bougé depuis le début et je me sentais KO. Debout, le caleçon trempé d’une jouissance sourde et obscène que je n’avais su contenir. Émilie me chercha des yeux. Elle semblait perdue et confuse, dépassée par les événements et par la vague de plaisir qui l’avait submergée. Philippe se leva et nous laissa seuls, en nous souhaitant bonne nuit, visiblement satisfait de sa soirée. Je m’assis sur la banquette, le regard perdu au loin dans l’obscurité sidérale pailletée d’étoiles. Je voulus me perdre dans cet infini pour desserrer l’étau de ma douleur. Émilie ne bougeait pas, encore sous le choc des minutes passées.
Il dut se passer une heure sans que ni l’un ni l’autre ne fit un geste. Je décidai alors d’aller m’isoler dans la cabine. Émilie m’emboîta le pas et sans un mot, sans un regard, elle s’allongea contre mon corps. La nuit fut longue, et je ne parvins à trouver le sommeil que très rarement, ramené à la réalité par des images devenues trop réelles. Ces images que me renvoyait ma femme, préférant offrir sa plus pure intimité à un inconnu qu’à moi-même. Le sentiment de trahison et de dégoût m’asséchait la gorge à chacun de mes réveils. Émilie sembla avoir un sommeil très agité elle aussi.
Notre voyage s’est conclu deux jours plus tard, dans cette ambiance très lourde, et je quittai Philippe en espérant ne jamais recroiser sa route. Un gouffre s’était creusé entre Émilie et moi, et rien ne sembla nous rapprocher sur tout le chemin du retour. La vie reprit son cours, mais quelque chose s’était fendu entre Émilie et moi. Je ne supportais pas de la voir en compagnie d’hommes, je passais mes journées à me demander à qui elle pouvait offrir son corps. J’étais totalement sous l’emprise de ce cauchemar que j’avais vécu éveillé.
Il nous fallut environ trois mois pour réussir à reparler de cette aventure, et pour commencer à crever l’abcès. Émilie m’avoua avoir pris trop de plaisir à cette situation, à me savoir à côté d’elle alors qu’elle baisait littéralement avec cet homme, qu’elle en avait perdu le cours des choses, laissant son corps contrôler son esprit. Ça avait créé en elle une onde de choc qui avait décuplé son désir pour Philippe, et elle espérait ne jamais le revoir car elle savait qu’elle succomberait à nouveau à cet homme devenu fantasme. Mais elle ne souhaitait pas que cela arrive, car elle ne voulait plus me faire souffrir.
Petit à petit, j’ai cessé de la voir comme une traîtresse qui m’aurait honteusement mis plus bas que terre, et j’ai recommencé à lui faire confiance. De son côté, elle a pris l’initiative de détruire toutes les photos de notre voyage sur lesquelles on voyait Philippe ou son voilier, histoire d’éradiquer les souvenirs.
Et nous avons décidé, en relatant cette histoire, de définitivement tourner cette page qui a
failli faire voler notre couple en éclats. Preuve que toutes les expériences ne sont pas bonnes à vivre tant que l’on n’y est pas préparé. L’histoire de deux êtres faits de chair et de sang, avec
des fantasmes et des pulsions, mais aussi des faiblesses et des doutes. L’histoire d’un couple qui s’aime toujours profondément, et qui cherche à se reconstruire jour après jour.
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