Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.
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Bises libertines,
Sophie
GLOSSAIRE
Nous avons jugé inutile d’expliquer les mots : con, fente, moniche, motte, pine, queue, bitte, couille, foutre (verbe) foutre (subst.), bander, branler, sucer, lécher, pomper, baiser, piner, enfiler, enconner, enculer, décharger, godemiché, gougnotte, gousse, soixante-neuf, minette, mimi, putain, bordel.
Ces mots sont familiers à toutes les petites filles.
À LA CHAMBRE
Si l’on vous surprend toute nue, mettez pudiquement une main sur votre visage et l’autre sur votre con ; mais ne faites pas de pied de nez avec la première et ne vous branlez pas avec la seconde.
Ne pissez pas dans le calorifère, allez aux W.-C.
Ne suspendez pas de godemiché au bénitier de votre lit. Ces instruments-là se mettent sous le traversin.
À LA MAISON
Ne vous mettez pas au balcon pour cracher sur les passants ; surtout si vous avez du foutre dans la bouche.
Ne pissez pas sur la plus haute marche de l’escalier pour faire des cascades.
Ne fourrez pas un godemiché dans la bouche d’un petit bébé pour lui faire téter le lait qui reste dans les couilles de caoutchouc, quand vous n’êtes pas tout à fait sûre que votre gougnotte n’a pas la vérole.
À L’OFFICE
Quand vous vous êtes servie d’une banane pour vous amuser toute seule ou pour faire jouir la femme de chambre, ne remettez pas la banane dans la jatte sans l’avoir soigneusement essuyée.
Ne branlez pas tous vos petits amis dans une carafe de citronnade, même si cette boisson vous paraît meilleure additionnée de foutre frais. Les invités de monsieur votre père ne partagent peut-être pas votre goût.
Si vous videz subrepticement la moitié d’une bouteille de champagne, ne pissez pas dedans pour la remplir.
Ne suggérez pas au serveur de faire l’amour dans le cul d’une poularde cuite, sans vous êtes assurée par vous-même que le serveur n’est pas malade.
Ne faites pas caca dans la crème au chocolat, même si, étant privée de dessert, vous êtes sûre de n’en pas manger.
À TABLE
Si l’on vous demande ce que vous buvez à vos repas, ne répondez pas : « Je ne bois que du foutre. »
Ne faites pas aller et venir une asperge dans votre bouche en regardant languissamment le jeune homme que vous voulez séduire.
Ne faites pas minette à un abricot fendu en clignant de l’œil vers la tribade la plus célèbre de la société.
Ne prenez pas deux mandarines pour faire des couilles à une banane.
Si vous branlez votre voisin dans sa serviette, faites-le si discrètement que nul ne s’en aperçoive.
Si votre gougnotte ordinaire est placée en face de vous, ne lui faites pas de scène de jalousie à travers la table.
Quand une grande personne raconte une histoire leste que les petites ne doivent pas comprendre, ne vous mettez pas à pousser des cris inarticulés comme une petite fille qui décharge, même si l’histoire vous excite au plus haut point.
Si vous trouvez un cheveu suspect dans votre potage, ne dites pas : « Chic, un poil du cul ! »
Ne cachez pas un godemiché dans la jatte de fruits pour faire rire les jeunes filles à l’heure du dessert.
Quand on vous servira des bananes, ne mettez pas la plus grosse dans votre poche. Cela ferait sourire les messieurs, et peut-être même les jeunes filles.
Si vous êtes encore impubère, ne vous écrasez pas une poignée de fraises entre les jambes pour aller ensuite montrer à tout le monde que vous avez vos règles.
II est du dernier mauvais goût de glisser un godemiché sous la serviette d’une jeune fille à la place de son petit pain.
JEUX ET RÉCRÉATIONS
Ne demandez jamais à une dame la permission d’aller jouir avec sa fille. Dites « jouer », qui est plus décent.
N’invitez pas vos jeunes amies à pêcher des petits poissons de foutre dans le bidet de madame votre mère quand vous jouez à la dînette.
Pour tirer à la courte-paille, ne demandez pas à une jeune fille de se couper cinq ou six poils, surtout si vous savez qu’elle n’en a pas un.
Si vous jouez au doigt mouillé, ne le mouillez pas entre vos cuisses, à moins que vous ne soyez dans l’intimité.
Si vous proposez de jouer à « montre-moi ta pine, tu verras mon cul », assurez-vous d’abord que les grandes personnes ne vous surveillent pas.
De même quand vous jouez « à celle qui pisse le plus loin possible », surtout si vous prenez des petits garçons comme arbitres.
De même si vous jouez « à l’accouchement » avec une petite poupée de porcelaine dans le con.
De même encore quand vous jouez à celle « qui fera la plus grande saleté ». C’est le jeu favori des petites filles ; mais les parents ne l’approuvent jamais.
À la main chaude, si vous êtes à genoux devant un jeune homme, ne lui sucez pas la queue, vous ne pourriez pas répondre aux questions du jeu.
Se mettre du miel entre les jambes pour se faire lécher par un petit chien, c’est permis à la rigueur, mais il est inutile de le lui rendre.
Ne masturbez jamais un jeune homme par la fenêtre. On ne sait jamais sur qui cela peut tomber.
Ne sautez pas à cheval sur le cou d’un monsieur quand vous n’avez pas de pantalon fermé. Pour peu que vous soyez excitée, vous tacheriez le col de sa redingote.
Relever ses jupes, s’asseoir sur une quille debout, la faire entrer où vous savez, et s’enfuir avec en la tenant par la seule force du « casse-noisettes », c’est un exercice des plus indécents, qu’une jeune fille bien élevée ne doit pas imiter, même quand elle l’a vu faire avec un succès d’estime.
Si vous jouez « au bordel » avec plusieurs petites filles, ne vous charbonnez pas le ventre et les cuisses pour faire le rôle de la négresse.
Si vous jouez « à la putain » avec quelques petits garçons, n’empruntez pas vingt-cinq morpions à la fille du jardinier pour vous faire un vrai con de pierreuse.
En jouant à cache-cache, si vous vous trouvez seule avec une jeune fille dans une cachette impénétrable, branlez votre compagne ; c’est l’usage. Et si elle fait des manières, branlez-vous devant elle pour l’encourager.
Si vous faites de l’équitation auprès d’un beau cavalier et si la selle vous prouve tout à coup une émotion débordante, vous pouvez soupirer : « Ah !… ah !… » pourvu que vous ajoutiez tout de suite : « C’est pour vous que je le fais, monsieur. »
En jouant à colin-maillard, ne fouillez pas sous les jupes de votre capture en disant que vous allez la reconnaître tout de suite. Cela la compromettrait beaucoup.
Lorsqu’on propose de jouer à « chat coupé » ou à « chat perché », ne vous mettez pas à rire. Toute plaisanterie là-dessus serait du genre facile.
Texte tiré de : Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, de Pierre Louÿs, 1917, publié en 1927.
En effet ses écrits sont très étonnants....
merci de les faire connaître