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  • : Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Cette belle histoire de Bruno est plus "soft" qu'à l'accoutumée, et j'espère que vous y trouverez autant de plaisir que moi à la lire !

 

Wouah !! Wouah !! Wouaaah !! Euh !! Veuillez me pardonner, j'oublie facilement que vous ne parlez pas chien. Je traduis donc : Bonjour !! Bonjour !! les Humains !!! Je me présente, je m'appelle Fellow. Je suis un chien Boxer, haut sur pattes, bien musclé (de partout) et pour peu que la jolie femme que j'héberge veuille m'inscrire à un concours, je suis certain que je gagnerais le grand prix. Mais elle ne veut pas et c'est bien dommage car j'aurais pu y rencontrer de jolies petites chiennes.

J'ai un ami humain qui se nomme Bruno, je ne sais comment, mais il parle chien couramment. Je lui ai raconté un jour ma vie et il a décidé avec mon accord de vous raconter une de mes aventures les plus intéressantes. Ainsi, vous ne vous poserez pas la question de savoir comment je peux parler humain aussi bien !

Cette femme s'appelle Eveline, longs cheveux blonds. Je la trouve très jolie et gentille. Elle me caresse souvent, j'adore ça, elle a des mains très douces quand elle les pose sur moi. Pour lui montrer que j'aime ça, je me couche sur le dos et elle me caresse le ventre. Mais est-elle ingénue ou y a-t-il un soupçon de perversité dans ses gestes ? Je l'ignore mais à chaque fois sa main tourne autour de mon sexe et ça m'excite beaucoup. Très souvent, je commence à bander. Cela la fait sourire et lui fait me dire d'une voix faussement en colère :
« Ben alors, mon Fellow, vilain toutou que tu es! T'as pas honte, dis ? »

Elle est marrante et si je lui en faisant autant moi ? Et si j'allais coller ma truffe toute fraiche sur sa chatoune toute lisse ? Ce ne serait pas difficile d'ailleurs car elle est souvent nue à la maison. Ça ne la gêne vraiment pas. Moi ça me rend tout chose, elle dégage de ces odeurs à certains moments, qui me rendent tout frémissant.

Elle me reproche de bander, mais elle continue quand même à me prodiguer des caresses accompagnées de mots idiots, comme si j'étais un chiot. J'ai cinq ans. Je suis adulte. Et souvent, elle insiste tant que ma queue sort de plus en plus de son fourreau. Une fois même, elle était complètement sortie, et j'étais tellement excité que je commençais à éjaculer. Du coup, Eveline s'est arrêtée de me caresser pour regarder ça. Elle avait l'air toute surprise et même presque admirative. Je m'en souviens comme si c'était ce matin. Même qu'elle m'a dit :
« Ah !! Mon Fellow !! Si mes amants pouvaient juter autant que toi et aussi longtemps, qu'est-ce que je serais heureuse ! »

Il y avait comme du regret dans sa voix, mais je ne peux pas vous le jurer, je ne vous comprends pas toujours, vous les humains. Vous avez l'air de bien vous compliquer l'existence.

Nos voisins de droite vivent chez une superbe levrette afghane. Elle a une longue crinière blonde, haute sur patte et corps élancé. Elle a une allure extraordinaire. Je suis fou amoureux d'elle et elle me le rend bien. Hélas pour nous, Eveline boude un peu ses voisins. Malgré ses airs de femme délurée, elle est timide. Je vais m'occuper de ça, je vais tout faire pour que mes voisins et Eveline se rencontrent et aient des relations de bon voisinage, sinon je ne pourrai jamais concrétiser avec Maud, ma levrette chérie. Nous vivons elle et moi dans des belles villas séparées par une haie. Il est très rare que nous nous rencontrions à l'extérieur, car sous prétexte que nous avons un grand jardin, il était très rare que nous allions nous promener, mais à travers la haie nous nous parlons très souvent.

Maud et moi nous nous aimons, aussi nous avons mis un plan au point pour obliger « nos » humains à parler entre eux, enfin. Comme elle est rapide à la course, et qu'avec de l'élan, elle peut franchir la haie et me rejoindre chez moi, pour que nos humains nous surprennent tous les deux dans mon jardin. Pour ce faire, nous attendons le bon moment, à savoir le jour où tous les trois, « ils » seront absents pour la journée. Les quelques jours qui se déroulent avant que cela se fasse nous semblent longs, si longs que nous désespérons qu'il arrive. Enfin après dix jours interminables, le moment est là... Alors ; aussitôt que les portes claquent ; nous laissant seuls ; et que le bruit des voitures cesse au coin de la rue, Maud va au fond de son jardin, prend son élan et fonce vers la haie et saute par dessus. Je vois son corps arriver chez moi. Sa crinière vole au vent. Bon sang qu'est-ce qu'elle est belle! De la voir ainsi voler, légère et sexy, je suis fou de désir pour elle.

Mais je ne lui saute pas dessus comme ça, brutalement. Nous ne sommes pas des humains, non mais!! Nous nous reniflons, avec gourmandise. Hmmm ! Qu'est-ce qu'elle sent bon ! Son parfum est « Je te veux », il me rend fou. Maud me hume elle aussi puis me regarde. Nous sommes sur la même longueur d'onde. Pourquoi ne faites-vous pas comme nous hein vous les Humains ? C'est très convivial, cela renseigne sur l'autre, immédiatement et sans risque d'erreur. Oui! je sais bien que vous le faites vous aussi, mais contrairement à nous, pour que vous mettiez le nez dans les affaires de l'autre, il faut que vous vous connaissiez. C'est idiot ça, mais bon ça vous regarde, n'est-ce pas ?

Maud et moi sommes tout à fait prêts à nous faire l'amour. Je me place derrière elle et la renifle avec gourmandise. Elle est toute humide de désir, aussi je la lèche à grands coups de langue. C'est si bon que je fais durer le plaisir, mais je n'y tiens plus, je monte sur elle et la pénètre, et après quelques coups de reins, je sens que je suis bien ancré en elle. Nous ne faisons plus qu'un. Je m'arrête un bref instant et reprend ma saillie de plus belle.

Je me vide de ma semence à un point que je crois que la source sera tarie à jamais, tant j'ai envie de cette belle levrette. L'amour fait, nous restons collés l'un à l'autre quelques minutes. Prolongeant ainsi un peu le plaisir que nous nous sommes donnés. Quand enfin nous nous séparons, nous nous allongeons sur la pelouse, pour reprendre notre souffle. Puis nous passons notre temps à jouer ensemble.

Enfin, j'invite Maud à partager mon repas. Je sais qu'elle va se régaler car Eveline est une excellente cuisinière. Après ce festin, nous retournons dans le jardin. J'y ai un coin à moi où j'aime à me prélasser quand le temps est doux. J'y invite Maud. Nous faisons une longue sieste. Au bout d'une petite heure, le désir me reprend encore, et j'entreprends ma Maud, gentiment. Elle est très réceptive et nous refaisons l'amour. Mais alors que nous venions de finir et que nous étions encore unis, j'entends Eveline qui rentre.

Étonnée de ne pas me voir l'accueillir et lui faire fête comme de coutume, elle m'appelle avec comme une angoisse dans la voix...
« Fellow ! Fellow !! Où es-tu mon toutou !! » crie-t-elle tout en parcourant la maison.

Qu'est-ce qu'elle peut m'agacer avec ces « mon toutou ! » Je n'suis plus un chiot, nom d'un humain !

Elle arrive dans le jardin et nous voit, Maud et moi, encore collés l'un à l'autre. Je vous passe les commentaires moqueurs qu'elle fit à notre adresse. Pour me défendre, je lui ai fait deux Wouah ! Wouah ! Mais ils manquaient sans doute de conviction car Eveline se mit à rire à gorge déployée. Pendant ce temps, nos émotions s'étant calmées, Maud et moi avons pu nous désunir. Je me suis alors approché d'Eveline pour lui faire la fête. Elle m'a caressé tout en me parlant gentiment et me demandant comment Maud pouvait être dans notre jardin. Comment voulez-vous que je lui réponde ? Elle ne comprend pas un mot de ma langue.

Mais pour moi cela n'avait aucune importance. Le but recherché était atteint. Maud et moi nous nous sommes fait un clin d'œil car le dénouement n'allait pas tarder à arriver. En effet, par dessus la haie plus d'une heure après l'arrivée d'Eveline on a pu entendre Samantha et Robert, nos voisins, courir partout en appelant Maud d'une voix affolée. Ma chérie me regarda en souriant et après avoir fait durer le plaisir un moment aboya pour prévenir qu'elle était avec nous. Eveline héla nos voisins par dessus la haie pour leur dire que Maud était là.

Elle alla ouvrir la porte, mais elle le fit alors que Samantha, main en l'air allait actionner la sonnette. Derrière elle se tenait Robert, qui la dépassait d'une bonne tête. Eveline leur fit un grand sourire. J'ai senti un grand trouble chez Eveline quand elle vit Samantha. Celle-ci et son mari sourirent eux-aussi, mais Sam elle aussi sembla un peu troublée, Bob, lui se comportait naturellement. S'en suivit une brève conversation où chacun se présenta. Samantha était à peu de chose prés de la même taille qu'Eveline, elle était brune et semblait très jolie à mes yeux de boxer, en tous cas elle dégageait une odeur qui me grisait. Son mari Robert était un grand gaillard aux cheveux grisonnants qui sembla lui aussi troubler un peu Eveline car son odeur changea d'un seul coup, un peu comme ma Maud quand elle s'approche de moi.
 

Une fois entrés dans le salon, tous les 3 en vinrent à se poser la question de savoir comment Maud avait pu arriver chez nous. Ils supposèrent plusieurs éventualités sauf la bonne bien entendu. J'eus alors une idée. Il fallait que ma chérie retourne chez elle de la même manière que tout à l'heure pour me rejoindre. C'est ce qu'elle fit et une fois franchie la haie elle aboya jusqu'à ce que nos trois humains me rejoignent dans le jardin. Un peu inquiète, Samantha appela :
« Maud ! Ma louloutte ! Qu'as-tu ? Hein ? Dis-moi ? »

Ma Louloutte ! J'te d'mande un peu !! Décidément ces humains, ils sont tous un peu nunuches. Quand je pense qu'ils se prennent pour la race supérieure !!! Enfin...... Samantha réalisa enfin que Maud était retournée chez eux.
« Mais comment as-tu fait ? Dis-moi ! »

Alors, j'adresse des Wouah ! Wouah ! Wouah ! à Maud pour lui dire de revenir en sautant.

Nos trois humains en voyant Maud sauter par dessus la haie poussent des Ho ! Ho ! et des

« Ah ! Ah ! » admiratifs qui me paraissent un tantinet idiots. Puis ils éclatent de rire.

 

Chapitre 2

 

 
Maud et moi, nous avons célébré notre victoire comme des gamins. Nous nous poursuivions dans le jardin en jappant de joie. Nous étions pleinement heureux, nous allions pouvoir nous rencontrer très souvent maintenant car je comptais sur la beauté d'Eveline pour plaire à nos voisins. D'après Maud, ils étaient sympathiques et très liants. Ces trois-là étaient faits pour s'entendre. Et ci cela tardait à éclore ma chérie et moi étions prêts à réitérer notre petit jeu de cet après-midi. Oh ! Nous n'avions pas besoin de ce prétexte pour nous câliner, je sais bien, mais nous faut bien justifier nos actes. C'est comme ça que vous procédez vous, non ?

Eveline détendue et surmontant inconsciemment sa réserve, proposa à Samantha et Robert de prendre un verre. Ces deux-là sont deux personnes très conviviales qui acceptent volontiers cette offre. Comme nous sommes à la belle saison, Eveline les installe sur la terrasse puis va chercher bouteilles et amuse-gueule.

Pendant qu'elle prépare tout ce qu'il faut, Samantha et Robert parlent d'elle. Ils la trouvent très sympathique. Samantha ajoute même :
« Je la trouve très belle, qu'en dis-tu mon chéri ? »

Robert lui répond :
« Oui, moi aussi, et très sexy aussi, elle me plait beaucoup ! »
Samantha rajoute alors : « Il faut qu'on essaie de savoir si elle aimerait passer une petite soirée avec nous. J'aimerais beaucoup qu'elle accepte, je la trouve tout à fait à mon goût !
- Oui, moi aussi, mais il faut y aller doucement, la brusquer risquerait de la choquer et ce serait dommage. Quand elle va nous rejoindre, il faut qu'elle nous trouve en train de nous embrasser comme si nous étions seuls. Ok ?
- Oh !! Oui mon chéri !! »

Ils tombent d'accord pour s'y prendre avec douceur et patience. Maud et moi allongés prés d'eux les écoutons en souriant, heureux que notre stratagème soit couronné de succès. Nous rions bien en écoutant ces humains parler. Ils n'ont pas conscience que nous comprenons tout ce qu'ils disent et plus la vie passe, plus je me dis que je suis fier d'être chien, notre vie à nous est tellement plus intéressante. Vous avez l'air vraiment bien compliqués. Franchement vous y gagneriez beaucoup à observer ce que nous faisons, nous vos compagnons à quatre pattes comme vous nous appelez.

Eveline arrive de la cuisine, aussitôt Samantha et Robert, presque couchés sur le canapé s'enlacent et s'embrassent à pleine bouche. Leurs mains se baladent sur leurs corps. Eveline, un instant surprise se reprend très vite, pose le plateau sur la table et hèle ses invités sur un ton enjoué dans lequel on sent un trouble certain.
« Voilà mes amis, je vais vous servir ! »

Rien en elle ne semble montrer qu'elle a été le moins du monde choquée. Oui, mais moi qui la connais bien, je peux vous dire que ce spectacle l'a particulièrement émoustillée. Nous autres chiens sommes sensibles aux odeurs. Sachez que ce qu'elle vient de voir l'a excitée car elle...euh... comment dites-vous déjà ?... Ah ! Oui ! « Elle mouille beaucoup », oui, c'est ça. Elle mouille beaucoup. Je ne peux m'empêcher de m'approcher d'elle pour régaler ma truffe de plus prés encore. Bon sang qu'est-ce qu'elle peut être enivrante cette Eveline !! Il faudra qu'un jour je m'approche encore plus pour mieux humer ce nectar divin.

Nos invités se redressent. Samantha a son chemisier froissé et un bouton a sauté, laissant poindre un sein. Elle ne fait rien pour rectifier sa tenue. Robert, lui, a les cheveux en bataille. Tous deux ont les joues roses et ne prennent même pas la peine d'avoir l'air gêné. Elle se borne à dire à Eveline:
« Tu sais, nous nous sentons si bien ici que nous avons fait comme si nous étions à la maison !
- J't'en prie Sam, tu as eu raison. Des gens qui s'aiment c'est beau à voir et assez émoustillant, je dois dire ! » lui répond Eveline tout en remplissant les verres de son whisky préféré.

Comme elle est d'origine pied-noir, elle a préparé la sacro-sainte « kémia », mélange de charcuteries diverses, d'olives pimentées et autres « mendiants » disposés dans des soucoupes. Cela donne soif et donc incite à boire un peu plus. Et si j'en juge par des apéritifs précédents, cela a le don de mettre Eveline dans un état euphorique et primesautier, qui lui fait faire des choses que je trouve étranges. Un peu comme ma Maud quand elle est en chaleur, et qu'elle me fait des avances au cours desquelles elle sort complètement de cette réserve qui fait tout le charme qui m'a fait craquer.

J'attends donc avec impatience de voir quel va être son comportement après deux ou trois verres. Peut-être va-t-elle hâter le moment où elle va réaliser le rêve de Samantha et Robert plus tôt qu'ils ne l'espéraient ? Je suis pressé de voir ça et en même temps, j'aimerais que cela n'arrive pas trop vite car, ainsi Maud et moi pouvons rester ensemble plus longtemps. Quand je pense qu'il n'y a même pas une semaine que Maud et moi avons mis au point notre stratagème pour qu’Eveline fasse amie avec Robert et Samantha pour que nous soyons ensemble plus souvent, s'il aboutit ce soir, nous serons les plus heureux chiens amoureux du monde.

Les verres sont vides, Robert s'octroie le titre de chef de meute. Oh ! Voulez-vous bien me pardonner ce terme, j'oubliai que je dois parler humain. Robert donc s'octroie le titre de maître de cérémonie et remplit à nouveau les verres. Eveline, en grande conversation avec Samantha, n'a pas réalisé le geste de Robert et s'empare de son verre pour absorber une gorgée. Après la troisième, son comportement change légèrement. Ses rires se font plus fréquents et plus sonores et pas toujours justifiés. De plus elle semble souffrir de la chaleur car elle déboutonne son chemisier ce qui permet à ses invités de pouvoir admirer sa poitrine.

Samantha et Robert se regardent et se font un sourire entendu. Eveline ne remarque rien, elle commence à être grise. Sa demi-conscience lui permet de se retenir, car quand elle est dans cet état elle se caresse la poitrine avec insistance. Tout en parlant avec ses invités elle déshabille Samantha du regard. Cette femme est très jolie et Eveline la trouve à son goût au point que ses yeux la fixent sans cesse et Samantha s'en rend compte, le rose lui monte aux joues. Je sais que cela l'émeut plus qu'elle ne veut le laisser paraître, car je sens une odeur épicée qui émane d'elle, différente de celle d'Eveline mais toute aussi excitante.

J'ai dû être humain dans une vie antérieure pour être aussi sensible aux effluves de vos femelles. Maud me regarde d'un œil coquin pour me faire comprendre qu'elle a bien deviné elle aussi ce qui se passe en moi.

Eveline est assise entre Samantha et Robert et chaque fois qu'elle se penche pour saisir le ravier d'amuse-gueule, elle pose sa main sur la cuisse de Samantha. Celle-ci au bout de quelques gestes de cette sorte, retient la main d'Eveline gentiment, les deux femmes se regardent un instant, les yeux dans les yeux, sans mot dire, puis alors que ses lèvres esquissent un sourire coquin, Samantha fait remonter la main de son amie lentement, très lentement jusqu'à ce qu'elle disparaisse sous sa jupe, puis elle relâche sa prise laissant à Eveline le soin de faire ce qu'elle veut. Les vapeurs du whisky effacent un instant sa timidité, elle laisse sa main remonter discrètement un peu plus haut pour atteindre l'entrejambe de Samantha.

Mais un reste de lucidité ajouté à sa réserve naturelle permet à Eveline de retenir son geste et, reculant un peu, rectifie sa position et tire un peu sur sa jupe qu'elle trouve trop remontée. Samantha est légèrement déçue mais n'y laisse rien paraître, elle sait qu'en insistant un peu, elle réussira à créer une brèche dans cette muraille derrière laquelle se réfugie Eveline. Celle-ci, pour se donner une contenance, tend les raviers d'amuse-gueule à ses hôtes. Robert accepte volontiers et prend une poignée de cacahuètes, sa femme, elle, prend délicatement deux noix de cajou, et déguste le champagne qui emplit sa flute. Et la conversation reprend sur un mode banal. Ces trois humains semblent avoir quelques atomes crochus et mon puissant odorat de chien d'élite (et je vous interdis de vous gausser) vous le confirme car émanent de leurs corps des odeurs de rut assez intenses.

Quand je pense que vous vous prenez pour la race animale supérieure sous prétexte que vous vous déplacez sur vos pattes arrières. Franchement, pôv' zumains que vous êtes !!! La station debout devrait vous permettre de voir loin alors qu’une fois passé le bout de votre truffe, pardon, de votre nez voulais-je dire, il semble que ce soit le grand vide. Pourquoi vous embarrassez-vous de contingences idiotes. Vous n'avez aucune idée du calvaire que nous les chiens mâles subissons. C'est que comme vous nous avons toujours envie de faire l'amour alors que nos femelles n'ont leurs chaleurs que quelques jours par an. Alors, croyez-moi, profitez de cet avantage énorme qui vous permet de faire des câlins quand vous le voulez.

La soirée se passa ainsi avec des rires de plus en plus forts et qui se déclenchaient pour trois fois rien, conséquences de l'alcool absorbé. Décidément, vous allez dire que c'est une obsession chez moi, mais je n'arriverai jamais à comprendre pourquoi il vous faut absolument le secours d'éléments extérieurs pour que vous éprouviez de la joie ou du plaisir. Mais bon puisque cela fait partie de vous, il faudra bien que je m'y fasse, n'est-ce pas? La nuit est bien avancée quand Samantha et Robert décident de prendre congé. Ils ont l'air un peu éméché.

Eveline n'est pas en reste qui chancelle légèrement en raccompagnant ses nouveaux amis à la porte. Avant que la porte se referme sur elle Samantha dit à Eveline après l'avoir embrassée
« Eveline, ma chérie, il faut absolument que tu viennes passer une soirée chez nous. N'est-ce pas Bob chéri ? »

Celui-ci enchérit en ajoutant :
 « Ah! Oui, j'y tiens beaucoup. Disons Vendredi prochain, entendu ? Nous comptons sur toi, nous te trouvons plus que très charmante et nous aimerions beaucoup que cette soirée soit TA soirée !! »

Eveline accepte avec joie cette invitation spontanée, car elle a beaucoup apprécié ses voisins elle aussi, et le leur dit. Elle referme la porte et revient vers le salon. Elle n'est toujours pas très stable sur ses jambes et demande de l'aide aux murs et aux meubles pour se rendre jusqu'au canapé où elle s'affale avec gourmandise. Il a encore l'empreinte et l'odeur de Samantha et Robert. Elle se débarrasse de son chemisier et caresse sa poitrine en chantonnant. Elle tourne sa tête vers moi et me fait signe de la main. Je me hâte de lui obéir car je l'aime beaucoup et je vais avoir droit à quelques caresses.

Il faut que vous sachiez que je suis pour Eveline une sorte d'exutoire. Elle aime caresser mon poil ras et soyeux. C'est pour elle un remède miracle. Il lui sert à apaiser ses tristesses quand elle en a et à calmer ses envies de câlins quand elle est seule. La douceur de mon pelage semble la panacée pour elle. Je dois vous avouer aussi que j'adore quand elle me caresse. Ses mains sont longues et fines et elles parcourent mon corps avec douceur et presque de la sensualité. C'est bien simple, si j'étais chat, je ronronnerais de plaisir.

Nous sommes restés ainsi un très long moment à nous régaler de câlins gentillets puis dégrisée et somnolente Eveline s'est levée pour gagner sa chambre où pour une fois faisant fi de sa manie du rangement, elle se dévêtit et éparpilla string, minijupe et escarpins à travers la pièce et se jeta sur son grand lit pour s'endormir d'un seul coup d'un sommeil de plomb. Elle en oublia même de fermer portes et fenêtres. Heureusement que je suis là pour veiller au grain moi. Je vais dormir d'un œil en pensant à ma Maud et à nos amours, cela m'aidera dans ma garde.

 

 

A suivre....

Par Bruno Bi - Publié dans : Bruno, le libertin - Communauté : Histoire érotique
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