Sophie, marquise de
R.
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Bises libertines,
Sophie
Les vacances de Pâques étaient presque finies. Normalement, nous aurions dû, avec Jean mon mari, remonter en voiture rechercher notre fils. Il était chez ses grands-parents à Vichy, mes beaux-parents. C’est eux qui étaient descendus à Toulon avent les vacances, et qui après avoir passé quelque temps avec nous, l’avaient emmené. Nous aurions dû allé le rechercher et passé ensemble quelques jours dans cette jolie petite ville. Mais Jean est marin à bord d’un des navires de la Marine Nationale.
Et, lorsqu’on est dans la Marine, bien souvent, on ne peut pas faire ce que l’on veut. Un appareillage d’urgence, et je me retrouve seule. Seule pour m’occuper de la maison, de l’éducation de notre enfant. Je le savais avant d’épouser Jean il y a quatre ans. C’était à notre retour de la Réunion où, il y avait été affecté durant deux ans.
Nous nous sommes connus sur cette île magnifique d’où je suis originaire. J’avais tous justes dix-neuf ans, je suis de suite tombée sous son charme. Remarquez, lui aussi n’était pas insensible au mien. Je suis plutôt mignonne, légèrement typée. Les cheveux noirs très courts, coupés presque comme un garçon. J’ai un regard profond et sombre. Petite, mais un corps parfaitement proportionné, je fais beaucoup de sport. Je me trouve jolie, et Jean aussi me trouve ravissante.
C’est, à mes yeux l’essentiel. Remarquez, toutes les filles de l’île de la Réunion sont toutes très jolies d’ailleurs. Bref, il ne nous fallut que deux ou trois danses ce soir-là, pour que l’on tombe dans les bras l’un de l’autre. Depuis, la jolie petite Réunionnaise et le beau marin ont un petit bout de chou. Petit bout de chou que je devais allée rechercher seule, car le papa avait été rappelé par son unité à l’improviste.
Mais, faire l’aller-retour en voiture seule ne me disait trop rien. Ce n’est pas que je sois mauvaise conductrice, non. Mais c’était l’hiver, et avec tous ces camions sur les routes je ne me sentais pas trop rassurée. Alors j’ai pris le train sur un coup de tête sans prévenir mes beaux-parents. Je n’étais pas trop enthousiasmée de me retrouver toute seule. J’avais eu le cafard. Puis je voulais faire une surprise à mon fils en venant le retrouver deux jours avant. Il ne savait pas encore que son papa était reparti plus tôt en mer. Je ne voulais pas obliger mes beaux-parents à revenir sur la côte, à faire le déplacement pour ramener notre fils. Ne rien leur dire était préférable. Mais la rentrée était proche et je devais impérativement y aller.
Lui, était monté à Avignon. Il avait la soixantaine passée, très grand, maigre presque décharné. Ses cheveux étaient gris et rares, un regard très clair, une peau presque translucide, comme un vieux parchemin. Le costume gris lui donnait un air important. Il s’était installé sur la banquette face à moi. Le wagon de première n’était pas plein, mais les numéros des places faisaient que c’était la sienne, donc. Depuis Toulon j’avais fait le voyage seule, et il ne me semblait pas être de mauvaise compagnie. C’est lui qui, au bout d’un petit moment engagea la conversation.
Il venait de passer deux ou trois jours chez son fils à Avignon et regagnait Lyon, ou il y vivait seul, étant veuf, depuis un certain temps. Je lui expliquais le but de mon voyage. Il me parla de lui, de sa vie. Il était en retraite et s’occupait d’une ou plusieurs associations. Il connaissait très bien la Réunion pour y avoir été en poste comme instituteur bien des années auparavant. Il me parlait de ses souvenirs, je lui racontais une partie de ma vie. Il était charmant et très agréable. Des yeux bleus magnifiques et ses mains étaient presque jaunes avec des doigts très longs. Des mains de pianiste m’avait-il dit un moment.
Le contrôleur qui passait, nous demanda nos billets, et j’en profitas pour lui demander des renseignements sur les correspondances. Je savais que je devais changer à Lyon, un contrôleur me l’avait dit ce midi à Toulon. Je n’en savais pas plus. Lorsqu’il me répondit que je devais changer de gare et, que de toute façon ma prochaine correspondance pour Vichy via Saint-Germain-des fossés nécessitait plus de cinq heures d’attentes. J’étais pour le moins surprise et ennuyée. Je lui demandais d’avoir la gentillesse de bien vouloir vérifier.
J’avais bien cinq heures d’attente et n’arriverais que le soir tard à Vichy. Je m’en voulais d’avoir pris à midi le train sur un coup de tête. Sans avoir au préalable demandais plus de renseignements. Jean m’avait bien dit que si je devais y aller en train, je devrais changer à Lyon et à Saint-Germain-des faussés. Mais j’aurais dû partir plus tôt pour avoir une meilleure correspondance. Je ne le savais pas. Je pensais que les trains, c’était comme les cars a la Réunion, ils y en avaient toute les trente ou quarante minutes.
Mon nouveau compagnon de voyage qui m’avait dit son nom, Roger comprenait mon désarroi. Ce n’est pas très agréable de passer plus de cinq heures dans le hall d’une gare ou en salle d’attente. Surtout en hiver, depuis mon départ ce midi, le temps c’était dégradé. Et, plus on approchait de Lyon plus il faisait gris.
Il tenta de me redonner confiance en me disant qu’il fallait se renseigner à Lyon sur d’autres correspondances. Et que de toute façon, il lui serait agréable de me recevoir chez lui ce laps de temps. Qu’il vivait à quelques minutes de la gare. Il me raccompagnerait à la gare, en taxi le moment venu. Je déclinais l’invitation bien sûr. Je ne voulais pas l’importuner et le déranger. Il était trop gentil.
A Lyon, dans cette gare immense, il m’aida à trouver les renseignements. J’étais un petit peu perdue. J’y serais arrivée seule, bien sûr. Mais bon, avec lui je me sentais moins vulnérable. La catastrophe, c’est qu’il y avait bien qu’une seule direction pour aller à Vichy. Et qu’il y avait bien cinq heures d’attentes et que je devais en plus changer de gare. Les prochaines correspondances étaient le lendemain matin et une vers les onze heures. Je m’en voulais. J’étais en colère après le type de Toulon qui ne m’avait pas suffisamment renseigné. Roger me dit qu’il était vain de se lamenter. Il me demanda de le suivre d’un ton légèrement autoritaire. Je ne pouvais pas rester cinq heures ici à attendre.
Je protestais un petit peu. Il en avait trop fait pour moi, je ne voulais pas le déranger. Je prenais néanmoins mon sac de voyage et le suivais comme il me l’avait demandé. Nous sommes sortis de la gare et dirigés vers la station de taxi. Je me laissais guider. Je ne savais pas trop où aller. Et c’est vrai que rester cinq heures assise dans une salle d’attente, n’avait rien de très réjouissant. Roger était beaucoup plus vieux que papa. Il avait en plus un coté paternaliste et sûr de lui qui me mettait en confiance.
Je ne connaissais pas Lyon. Le trajet en taxi jusqu'à chez lui ne dura guère que quelques minutes. Il y avait peu de monde dans les rues. Le soir tombait, il faisait froid. Nous sommes passés devant de très beaux bâtiments qui étaient éclairés. La voiture s’est arrêtée à la fin d’une rue très longue et étroite qui était vide. Roger me demanda de le suivre après avoir payé le taxi qui s’en allait. Lui aussi, avait qu’un simple sac de voyage. Un long couloir étroit menait à une petite cour intérieure. L’immeuble était ancien. Il n’y avait pas d’ascenseur. Roger s’arrêta devant une porte double au deuxième ou troisième étage, je ne sais plus.
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L’appartement était dans l’obscurité. Un long couloir sombre avec plusieurs portes, le salon, et la salle à manger étaient dans la pénombre. Je posais mon sac de voyage sur une chaise. Roger allumait çà et là des lampes sous abat-jour. Malgré les lampes allumées l’atmosphère était étrange. Les plafonds étaient très hauts, des meubles anciens étaient disposés harmonieusement, c’était magnifique. L’appartement, les meubles étaient d’une autre époque. Roger me dit qu’il en avait hérité de ses parents. Le seul élément moderne devait être la télévision. Il me proposa de me débarrasser de ma veste, ayant laissé un minimum de chauffage durant sa courte absence, la température était relativement correcte.
Il me proposa un thé. Je voulais l’aidé, mais il déclina mon offre. Il servit le thé avec un gâteau que lui avait donné sa belle-fille. Durant notre conversation qui s’en suivit, il me demanda de bien vouloir rester coucher cette nuit. Je prendrais le train de onze heures demain matin et, n’obligerais pas mes beaux-parents à venir me chercher à la gare en pleine nuit. Je déclinais gentiment son offre. Disant que d’ici un moment j’appellerais un taxi pour me rendre à la gare.
Puis, il m’a beaucoup parlé. Je ne sais plus les termes exacts de ses paroles. Je comprenais ce qu’il voulait, que je reste coucher cette nuit, mais dans son lit. Il m’a dit tour à tour que ma famille me croyait à Toulon. Que j’étais loin de chez moi, dans une ville inconnue avec un inconnu. Personne ne saurait jamais quoi que ce soit. Il me trouvait jolie, désirable. Avouant qu’il m’avait emmené chez lui dans le seul espoir de me coucher dans son lit.
Il était assis en face de moi, et me parlait normalement comme si ce qu’il me disait était naturel. J’étais bien sur troublée. Je ne me sentais pas en danger. Je savais que si je me levais et reprenais mon sac il ne ferait rien pour me retenir. Qu’il s’excuserait pour ses paroles. Je lui répondais que ce n’était pas possible. J’étais mariée et jamais je n’avais seulement pensé à tromper Jean. C’était en plus la vérité. Je n’étais pas fâchée, mais embarrassée. Je voulais me lever et partir.
Son téléphone sonnait. Il décrochait, c’était son fils. Je restais assise, j’étais perdue dans mes pensées, mes doutes. Ce monsieur qui avait presque deux fois l’âge de papa voulait coucher avec moi. Cela serait très agréable pour nous deux avait-il dit. Mais comment lui faire comprendre que sa demande ne me choquait pas, au contraire.
Il reposait le téléphone. Il me regardait, me souriait en silence. Mon portable se mit à son tour à sonner. C’était mon fils. Je m’accrochais à lui comme à une bouée de sauvetage. Roger m’écoutait parler à mon fils, il me dévisageait. Je sentais qu’il me déshabillait du regard. Il est venu s’asseoir à mes côtés. Je parlais à mon fils. Je n’osais pas bouger. Je fermais les yeux. Je disais à mon fils que papa était parti en mer. Roger avançait vers moi. Son visage se posait sur ma nuque. Je n’osais pas bouger. Je disais à mon fils que je viendrais le chercher. Je sentais sa bouche sur ma nuque dans mon cou.
« Je partirais demain matin mon chéri pour te chercher. J’aurais voulu le repousser. Ses lèvres venaient à la limite de mes cheveux. Il déposait de doux baisers sur la nuque…
– Non mon chéri, maman ne peut pas prendre le train cette nuit. »
Je mordais mes lèvres. Il avait posé son bras autour de moi….
« Oui mon trésor, je t’aime moi aussi. »
Il me serait doucement. Je ne le repoussais pas. Je n’étais pas trop fière de moi….
« e dois raccrocher trésor, maman t’aime beaucoup, je serais à Vichy demain à midi. »
Je fermais mon portable en silence. Il avait posé une main sur mon genou.
Il me demandait tout bas si c’était vraiment la toute première fois. Je n’osais pas lui répondre. Je restais prostrée, n’osant plus bouger. J’étais vraiment gênée. Je voulais m’éviter de penser à mon fils, à Jean. Je restais un long moment perdue dans mes pensées, mes doutes, mes appréhensions. Son bras posé sur mon épaule, lui aussi a gardé un moment de silence. Il me regardait. Puis il a murmuré.
« Tout se passera bien poussin… Je vais te faire couler un bain… Il faut te détendre poussin… Cela sera très agréable…. »
Je ne répondais pas de suite. Puis j’ai dit tout bas, que oui, c’était vraiment la première fois. Je crois qu’il a murmuré qu’il allait bien s’occuper de moi.
Il me laissa seule avec mes pensées. L’eau du bain coulait. Je me levais et regardais les meubles, les tableaux. J’ouvrais mon sac et en sortais mes affaires de toilette dans leur pochette, ainsi que la chemise de nuit que j’avais emmené pour dormir à Vichy. C’était celle que Jean venait juste de m’offrir pour mes vingt-quatre ans. En satin et dentelles bleu-nuit, elle est très subjective, et m’arrive à mi-cuisses. Mais de savoir que lui, allait la voir, la toucher, la froisser et aussi peut-être la souiller ne me laissa pas indifférente. Dans mes fantasmes, il y avait souvent un ou deux hommes murs dans mon lit. Mais bien-sûr, ce n’étaient restés que des fantasmes. Fantasmes que je n’avais même pas avoué à Jean.
L’eau avait cessé de couler. Il est revenu, me chercher. Mon bain était prêt. Il me parlait tout bas. Me demandait si cela allait ? Il me dit que je devais prendre mon temps, nous avions le temps, nous avions toute la nuit… Il avait préparé un drap de bain à mon intention, ainsi qu’un peignoir en tissu éponge rose qui avait dû appartenir à sa femme. Il me laissa seule dans la salle de bain, refermant la porte. Instinctivement je tirais le verrou. La salle de bain était petite mais haute de plafond. Il y avait une petite fenêtre aux vitres dépolies.
La baignoire en fonte, le lavabo, le WC et un bidet étaient d’un autre âge. Je restais un moment sans bouger. Je me regardais dans le miroir dépoli. Ce matin, j’étais loin de me douter de ce qu’il m’arriverait. Je devais réagir. Je me déshabillais entièrement. Sous la mousse bleu et odorante, l’eau était chaude, agréable. Je m’allongeais dans l’eau. Une sensation de bien-être de chaleur et de confort m’envahit. J’étais bien. Je fermais les yeux et me laissais aller. Je me souvenais de mes fantasmes. C’était flou dans mon esprit, il était difficile de les transposer à l’instant présent. Mon appréhension, mes doutes, c’était de ne pas être à la hauteur.
Je regardais mes mains, et en voyant l’alliance en or je me mordais les lèvres. Je l’enlevais, ainsi que mes boucles d’oreilles, la fine chaîne autour du cou et mon autre bague. Je déposais tous mes bijoux sur une petite tablette en verre. Il était temps de me préparer. Trois petits coups frappés à la porte me firent sursauter.
« Cela va poussin ?
– Oui très bien, j’ai bientôt fini.
– Prend ton temps, Sandrine. »
C’est la première fois qu’il m’appelait par mon prénom. Je sortais de l’eau et m’essuyais. Je trouvais dans ma trousse de toilette un flacon de crème odorante pour le corps que j’avais pris ce matin sans m’en rendre compte. Pour lui aussi, je voulais être parfaite, la peau toute douce et délicatement parfumée. Je passais ma chemise de nuit. J’hésitais à mettre ou pas une petite culotte. J’avais avec moi une culotte de rechange en coton très blanc, très fine et douce.
Finalement, je ne voulais pas paraître trop impudique, je l’enfilais. Voilà, j’étais prête. Mais, je ne voulais pas sortir ainsi. Je pris le peignoir et le mis. Je sortais de la salle de bain en peignoir, pieds nus avec mes vêtements et chaussures dans la main.
Il m’attendait devant la porte d’une chambre.
« J’ai déposé ton sac ici poussin.
– Je te laisse, je fais ma toilette, je ne serai pas long. »
Il me montra mon sac sur un fauteuil, puis sur la table de nuit un petit verre et un cachet.
« Je t’ai préparé un verre d’alcool et un léger soporifique. Tu serais plus détendue, prends-le uniquement si tu sens que tu en aurais besoin. Je te laisse poussin. »
La chambre était comme les autres pièces de la maison, grande et froide. Le lit était très haut et très grand, avec une tête de lit en fer et des boules en cuivres. Il y avait aussi une grande armoire avec un miroir. Au-dessus du lit, il y avait un immense crucifix. Un fauteuil crapaud et deux tables de nuits en étaient le reste du mobilier. Une lampe avec abat-jour était allumée, il l’avait recouverte d’un tissu bleu qui donnait à la pièce un air lugubre.
Le crucifix au-dessus du lit n’arrangeait rien, bien au contraire. Les draps étaient propres. Il venait certainement de les changer. Je quittais mon peignoir et le posais sur mes affaires qui étaient sur le fauteuil. Le lit était froid. J’étais plus trop rassurée maintenant. Une boule d’angoisse commençait à me nouer le ventre. Je ne touchais pas à l’alcool, mais je pris le cachet et le laissait fondre sous ma langue. Il était légèrement amer.
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J’attendais, couchée dans le lit les draps relevés jusqu’au menton. Je l’entendais dans la salle de bain prendre sa douche. J’essayais de ne pas trop réfléchir. J’étais un peu anxieuse. Je regardais le crucifix qui semblait m’observer. Ce n’était pas fait pour me déculpabiliser, bien au contraire. Je frissonnais, il sortait de la salle de bain. Il est rentré dans la chambre avec un peignoir blanc. Il l’a enlevé et laisser tomber sur le sol. Il était entièrement nu. Je ne pouvais pas ne pas le voir.
Maigre et grand, la peau très blanche il avait la poitrine en partie recouverte de poils gris et blancs. Son sexe en demi-érection sous l’effet d’une pilule de viagra semblait plus long, mais moins épais que celui de Jean. Le gland entièrement décalotté de couleur presque violette était humide. Il s’asseyait sur le lit avent de venir sous les draps et de se tourner vers moi. Mon cœur allait d’un coup un peu plus vite. Je lui demandais de bien vouloir éteindre, que cela m’aiderait au début. Il voulait bien, et me comprenait.
L’obscurité la plus totale dans la chambre, pas un seul bruit ne venait de l’extérieur, le silence. Il s’est approché de moi. Il s’est collé contre moi, son corps contre le mien, m’a prise dans ses bras. J’ai senti son visage contre le mien. Sa bouche qui venait sur mes yeux, mon front et mes lèvres. Ses lèvres, son souffle sur mon visage, je le prenais dans mes bras. Il est venu en parti sur moi. Je sentais son sexe contre ma hanche.
Ses lèvres sur les miennes, premiers baisers doux, rapides. Puis son visage dans mon cou, il respirait mon odeur, puis me mordait doucement, me léchait. Je le suppliais à voix basses de surtout ne pas me faire de suçon. Il me le promettait. Sa main venait sur mes bras nus, puis sur mon corps. Elle descendait sur mes hanches, le long de ma cuisse nue et remontait jusqu'à mes seins. Il frottait doucement son corps contre le mien. Je sentais son sexe devenir dur contre moi.
Il pressait mes seins doucement. Me murmurait qu’il les aimait. Je le serrais contre moi. Je donnais mes lèvres lorsque je sentais qu’il les recherchait. Je caressais son dos ses hanches ses reins. Il était chaud, doux. Sa main est venue contre moi, au bas de mon ventre. J’ai écarté ma jambe doucement. La chemise de nuit le gênait. Je l’aidais à la remonter sur mon ventre en soulevant les hanches. Je lui demandais s’il voulait que je l’enlève entièrement. Non, il voulait que je la garde encore, mais au-dessus du ventre.
Sa main est passée sous la chemise de nuit remontant sur ma poitrine. J’ai une petite poitrine, mon sein tenait dans sa main ouverte. Il me pétrissait les seins doucement. Il les comprimait en remontant. Il écrasait de ses pousses le bout de mes seins. Puis sa main est venue sur mon ventre. Consentante, j’ai ouvert un peu plus mes jambes, remontant un genou. Sa main ses doigts sont passés sur mon sexe puis à l’intérieur de ma cuisse ouverte pour revenir entre mes cuisses. Je sentais qu’il cherchait les contours de mon sexe à travers le fin tissu. Pendant un moment, il m’a caressé doucement à travers ma petite culotte. Il me parlait tout le temps à voix basse. Me complimentant sur ma poitrine, mes seins, il me demandait si cela allait, si j’étais bien, m’encourageait doucement, il me disait que j’étais douce, que je sentais bon. Il m’avait demandé si mon mari me parlait et si je lui parlais pendant l’amour.
Il a baissé ma culotte le long de mes cuisses et de mes jambes. Je l’aidais à l’enlever entièrement avec mes pieds. Il était très dur contre ma cuisse. J’osais doucement le caresser. Ma main est venue sur sa hanche puis devant, sur son sexe que je touchais doucement. Je le tenais doucement comme me l’avait appris mon mari. J’avais l’impression qu’il était moins épais mais plus dur et long. Je le lâchais. Sa main sur mon ventre, entre mes cuisses allait et venait tout doucement. Il appuyait légèrement, cherchait mon petit bouton. Ouvrait mes petites lèvres humides. J’avais envie de lui. Malgré l’obscurité, je fermais les yeux. J’entendais sa respiration dans mon cou.
« Tu veux poussin.
– Oui je veux faire l’amour avec toi. »
Il est venu sur moi. Je le prenai dans mes bras, j’ouvrai et relevai mes cuisses. L’obscurité aidant, j’osais lui murmurer des mots doux, des mots d’amours. Je lui demandais de me prendre, de me faire l’amour, je l’appelais mon amour et lui disais plusieurs fois que je l’aimais. C’est lui qui a guidé son sexe contre le mien. Il a frotté doucement le gland entre mes lèvres durant quelque secondes qui me paraissaient trop longues, tant je désirais être pénétrée. Je le serrai de toutes mes forces, alors qu’il glissait doucement dans mon ventre, je sentais les parois vaginales s’écartaient sous la pénétration. Lui aussi me murmurait des mots d’amour, il cherchait mes lèvres pour de longs baisers.
Lorsque Jean me pénètre, il bouge de suite, me fait l’amour avec vigueur presque immédiatement. Lui, Roger, est resté un long moment immobile une fois dans mon ventre. Il me parlait me caressait le corps les seins, mais ne bougeait pas. Je sentais son sexe vivre en moi. Je contractais mes muscles vaginaux pour le sentir. Puis, il a commencé à bouger, mais doucement. Il venait tout doucement en moi. Mais chaque fois, j’avais l’impression qu’il voulait venir plus profondément en moi. Qu’il voulait venir jusqu’au fond de mon ventre. Il forçait, il appuyait avec ses reins, me remontant sur le lit. Je me tenais à lui. Je le sentais en moi comme je n’avais jamais senti Jean.
J’endentais, je recevais son souffle sa respiration contre dans mon cou à chaque mouvement. Il avait soulevé ma chemise de nuit au-dessus de mes seins. Je me tenais toujours à lui. Je gémissais doucement à chaque fois qu’il butait au fond de mon vagin. Ses mouvements étaient plus amples, mais plus lents, plus profonds. J’avais l’impression des fois qu’il voulait me faire mal. Il pétrissait mes seins avec plus de force. Je continuai à lui murmurer des mots doux. J’ai senti que j’atteindrais l’orgasme très vite. J’essayais de ne pas y penser, d’attendre, de le repousser. Je m’en sentais incapable. Je lui murmurais que j’allais venir. Je crois qu’il a répondu « je t’aime », je ne sais plus. Doucement je me suis senti partir. Je l’ai serré très, très fort lui disant que je venais. Puis la délivrance une fois le point de non-retour franchi. Je me suis laissée glisser dans le bonheur.
Ce que j’aime aussi dans l’amour c’est ces quelques secondes qui suivent l’orgasme. Cette impression de n’être plus maître de soi. J’aime m’abandonner ainsi. Je me relâche complètement, et suis incapable de faire le moindre geste durant quelques secondes.
IL est resté un moment sans bouger. Il caressait mes cheveux, mon visage, prenait mes lèvres. Il m’a demandé tout bas, si cela allait.
Puis lentement il a recommencé à bouger doucement. Je ne sais pas combien de temps il m’a fait l’amour. De temps en temps il pressait un de mes seins. Ou, il soulevait et écartait une de mes cuisses. A voix basses toujours, il me demandait de me laisser aller. Il m’appelait « mon poussin », « ma chérie », « mon amour ».
Il me disait très souvent « je t’aime ».
Cela me faisait étrange de lui murmurer des mots d’amour, de lui dire moi aussi je t’aime. Puis, je me suis senti partir de nouveau. Je le serrais très, très fort, je lui disais que je venais. A cet instant, il a accéléré ses mouvements. Sa respiration est devenue plus rauque. J’ai compris que lui aussi allait jouir. J’ai essayé de toutes mes forces de ne pas partir, de me retenir encore quelques secondes. Mais c’était impossible. Je suis partie et dans le même instant, j’ai senti que lui aussi se contractait et éjaculait dans deux à trois jets importants. Il a murmuré
« Petite pute, tu m’as fait jouir »
« Il y a si longtemps »
« … ».
J’étais morte. Il est resté un long moment en moi sans bouger. Sa tête dans mon coup ses lèvres contrent ma peau. Je le sentais toujours dans mon ventre. Puis, je suis tombée dans les bras de Morphée sans m’en rendre vraiment compte. Je me souviens uniquement qu’il avait rallumé la lumière et l’impression érotique que l’on me suçait les seins. Je me réveillais le lendemain matin. J’étais seule dans un lit inconnu, entièrement nue, ma chemise de nuit à côté de moi. Les volets étaient entrouverts et la clarté du jour rentrait dans la chambre. Je reconnais qu’il m’a fallu deux à trois secondes pour comprendre et me souvenir où j’étais. Je me levais, j’avais la pointe des seins beaucoup plus sensibles. Je mis le peignoir qui était toujours sur mes affaires et suis sortie de la chambre. J’avais besoin d’aller à la salle de bain.
Il était dans la cuisine. Me souriait en me disant bonjour et en déposant un petit baiser sur mes lèvres. Je filais à la salle de bain, et prenais une douche bien chaude. Je suis sortie propre et nue sous mon peignoir. Il m’attendait dans le salon devant un plateau de petit déjeuné. Il avait déjà pris sa douche et était lui aussi nu sous son peignoir. Il souriait et me demandait si cela allait. Disant qu’il avait eu tort de me donner un soporifique hier soir.
Je m’étais endormie trop vite. Il avoua qu’il en avait profité pour m’examiner entièrement avec beaucoup d’attentions. Je n’osais imager son examen. Nous avons déjeuné tous les deux. Il restait plus de trois heures avent d’aller à Perrache. Il alla chercher sa plaquette de Viagra. Il me disait qu’il l’avait depuis des années. Il en manquait deux, une qui avait été utilisée hier soir. Et une qu’il avait prise en faisant le petit déjeuné. Je comprenais ce que cela voulait dire.
Le petit déjeuné était terminé depuis un moment déjà. Il s’est levé et a pris ma main, m’obligeant à le suivre dans la chambre. Je me suis assise et ensuite allongée sur le lit. Il s’est penché sur moi. A dénouer la ceinture du peignoir, en a écarté les pans. Il a regardé mon corps. Sa main est venue sur mes seins, mon ventre entre mes cuisses qu’il a écarté. Il s’est penché sur moi. Il a posé ses lèvres sur mes seins, puis sous mon nombril.
Son visage sa bouche sont venues à l’intérieur de mes cuisses. Je regardai le crucifix alors que ses lèvres humides et chaudes, que sa langue humide et chaude ce posaient sur mon sexe. Je serrai les draps, je caressai sa tête, je regardais cette chambre inconnue. Je me levai pour le voir, pour voir que le type qui me léchait n’était pas mon mari.
Sa langue venait autour de mes lèvres. Puis, elle les a écartées, cherchant mon petit bouton d’amour. C’était bon, je le guidais à voix basse. J’aime lorsque le bout de la langue humide effleure le clitoris. De temps en temps, il me pénétrait et revenait exacerber mon petit clitoris. Je me suis laissée aller aux plaisirs sans essayer de le retenir. C’était bon, merveilleux, de me voir dans cette chambre sous cet homme. Puis il est venu sur moi. Sa bouche avait le gout, l’odeur intime de mon sexe.
Il s’est allongé sur le dos. Son sexe était dur. J’ai attendu de reprendre un peu mes esprits. Puis, je suis venue sur lui. Je me suis mise à genoux sur lui, face à lui, mes genoux de chaque côté de son corps. Le peignoir est tombé dans mon dos. Il me regardait, regardait mon corps, mes seins, mon ventre. Son sexe était devant moi, contre mon bas ventre. Je me suis relevée sur les genoux, j’ai pris son sexe dans ma main, et je l’ai dirigé entre mes cuisses. Il me regardait faire. Je me suis pénétrée doucement.
Je bougeais à mon rythme. Il me regardait. Il me tenait et serrait ma taille, mes hanches. De temps en temps il tenait mes seins. Il serait aussi mes cuisses, ou prenait mes bras et me tirait vers lui. Ses mains caressaient alors mon dos, mes fesses. Il appuyait et me massait tout doucement entre les fesses mais, sans jamais aller au-delà. De le voir lui., de voir son regard, ses yeux sur moi sur mon corps, dans mes yeux accentué mon désir, je me sentais partir doucement.
Il m’encourageait de la voix avec des mots doux. Qu’il puisse me voir ainsi, dans cette attitude, dans ce moment, cela me gênée terriblement et cela avait aussi un très fort pouvoir érotique et stimulant. J’ai pris mon plaisir en le regardant. Il a pris mes bras et m’a tiré contre son corps. Je me suis blottie contre lui, dans son coup, il me serrait, les derniers soubresauts de mon orgasme finissaient Il ne m’a pas laissé trop de temps pour revenir.
Il m’a retournée sur le lit, sur le dos. Il est venu sur moi, entre mes jambes. De nouveau une pénétration profonde mais à un rythme plus intense que la veille. De nouveau je le serrais de toutes, toutes mes forces. De nouveaux il me murmurait que j’étais une adorable petite pute. Je ressentais de nouveau, deux longues éjaculations.
Nous sommes restés un long très long moment tous les deux nus l’un contre l’autre, à discuter à voix basse. Il me parlait de lui, de sa femme disparue. Je lui parlai plus intimement de moi, de mon couple. Je répondai à ses questions parfois très indiscrètes sur mes fantasmes, ma vie sexuelle. Mais l’heure avançait inexorablement. J’ai repris une douche réparatrice. Nous nous sommes rhabillés.
Et gentiment il m’a raccompagnée jusque la gare en taxi. Il m’a donné son numéro de téléphone. Je n’ai pas voulu lui donner les miens, trop dangereux. Je lui promettai de le rappeler à Toulon avec une carte prépayée que j’achèterai. Il me disait qu’il regrettait hier soir de ne pas avoir regardé dans mon sac, plutôt qu’entre mes fesses alors que je dormais. A Toulon, j’ai écrit son numéro deux chiffres, par deux chiffres au crayon dans les marges de plusieurs feuilles d’un livre. Je ne l’ai pas encore rappelé.
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Dans un récit comme celui-ci, il y a toujours une part de vérité et une part de fantasmes ou de récits. Celui-ci c’est :
- 95 % de vérité. L’histoire en elle-même, la rencontre dans le train, Lyon, les correspondances, le taxi, son appartement, le thé, la salle de bain, le bain, les bijoux, la chemise de nuit, sa chambre, le crucifix, le soporifique, l’obscurité dans la chambre, le nombre d’orgasmes, pour moi, pour lui, les positions du soir, du matin, les mots doux et d’amour, le petit déjeuné et son dialogue, le viagra, sa description, son âge, mon âge, ma description sauf une toute petite partie. Oui c’était la toute première fois que j’ai fait cela avec un autre homme que mon mari.
- 4,9 % de récit, sont mes pensées à un instant donné. Comment se souvenir de ses pensées ? Je n’ai pas retranscrit mot à mot, et phrase à phrase nos dialogues. Je ne peux pas m’en souvenir avec une telle précision. Je les ai beaucoup abrégé, notamment ceux du train, du thé, du petit déjeuner et ceux de la fin. Mais pour le reste, ils restent plausibles même si ce n’était pas exactement ces phrases qui ont été employées. Je n’ai pas pris de note aussi concernant la chronologie du temps et des actes sexuels. Mais ils se sont passés ainsi ou quelque chose d’approchant.
- 0.1 % de mensonge concerne certains prénoms et le nom de certains lieux précis, une petite, toute petite partie de mon physique (cheveux)
Dernière précision : Pourquoi ? Le voyage en train en sa présence, il était relativement bel homme, et il a bousculé ma libido. Le train et lui, ont eu un pouvoir érotique sur moi. Son âge, correspondait à certains de mes fantasmes qui me sont revenus. Une ville inconnue, être moi-même une parfaite inconnue dans une grande ville. Beaucoup de gènes et de doutes de ma part, celle de ne pas être à la hauteur, de ne pas lui plaire, une toute petite pointe d’anxiété. Beaucoup, beaucoup de plaisirs. Un seul petit regret, de ne pas être restée une journée et une nuit de plus.
Signé : Sandrine G.
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