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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Si l’on m’avait pris en photo, à ce moment-là, je me demande bien quelle aurait été mon expression. Sans doute celle d’un ahuri en état de sidération absolue, statufié devant une apparition relevant de la quatrième dimension. Tout cela, alors que quelques minutes auparavant, je me trémoussais à l’idée d’oser prononcer quelques expressions égrillardes devant elle… Aussi curieux que cela puisse paraître, au lieu de la prendre au mot et de foncer devant une telle aubaine, je ne puis faire autrement que de rétrograder.

— Euh, Géraldine, vous êtes sérieuse, là ?

— Mais bien sûr que je suis sérieuse !

— Mais nous ne nous connaissons que depuis dix minutes, et…

— Holà, du calme, hein, il n’y a pas de demande en mariage, ne décollez pas. C’est juste un pari. Vous n’êtes pas joueur ?

 

Une petite voix grandissante commençait à me souffler « Redresse, ducon ! Tu vas tout gâcher à faire le timoré ! » Par miracle, je retrouvai un peu l’usage de mon cerveau.

— Si, je suis joueur, quand le jeu en vaut la chandelle.

— Alors, à vous de voir si vous êtes disposé à tester vos connaissances théoriques, et à les mettre à l’épreuve de la réalité.

 

Allez, Jacques, de l’audace !

— Eh bien, chère Géraldine, je serais enchanté de vous démontrer séance tenante que le pouvoir que vous accordez au beau sexe me semble quelque peu exagéré, et que, si douée pour l’amour que puisse être une femme, elle ne saurait être en mesure de décider à la place de l’homme du moment de son éjaculation.

— Dans ce cas, allons-y.

— Tout de suite ?

— Pourquoi pas ? Vous avez quelque chose de prévu ?

— Non.

— Moi non plus.

— Très bien, on y va.

 

Dans un état second, à la fois maître de moi et en pilotage automatique, je me levai, et Géraldine fit de même.

— Et où va-t-on, au fait ? Demandai-je.

— On peut aller chez moi, j’ai une chambre à vingt minutes de marche, si vous voulez.

— Bon, allons-y, répondis-je n’étant plus à une surprise près.

 

Pendant que nous nous apprêtions à partir, je l’observais dans l’espoir de trouver au moins chez elle quelques traces d’hésitation, mais elle avait l’air joyeuse comme une gamine à qui l’on vient de promettre un tour de manège. Alors que nous nous dirigions ensemble vers la sortie de la fac, et que nous passions pour cela devant les toilettes, je m’arrêtai.

— Attendez-moi une seconde, je reviens, dis-je en bifurquant vers la droite.

— Holà, doucement, où allez-vous ?

 

Géraldine m’avait agrippé le bras. Je frissonnai à ce premier contact.

— Mais je vais aux toilettes, j’en ai pour une minute.

— Et qu’est ce que vous allez faire là-dedans ?

 

Je la regardai une nouvelle fois avec un sentiment de panique devant la vitesse avec laquelle s’enchaînaient les situations imprévues.

— Mais comment ça, qu’est-ce que je vais y faire ? Et que voulez-vous que j’y fasse ? J’ai envie de pisser, c’est tout.

— Ah, non, pas de ça, mon cher.

— Hein ?

 

La voilà qui voulait m’interdire de pisser, maintenant !

— Mais enfin, Géraldine, commençai-je en riant, on ne peut plus pisser, c’est quoi ce cirque ?

— Vous me prenez pour une cruche ? rétorqua-t-elle, vous croyez que je n’ai pas écouté ce que vous avez dit tout à l’heure ?

— Quoi, qu’est-ce que j’ai dit tout à l’heure ?

— Vous avez dit à votre ami que pour éviter d’avoir une éjaculation précoce, il fallait se masturber avant. Et là, comme par hasard, vous filez aux toilettes !

 

Mon dieu ! J’éclatai de rire.

— Mais voyons, je ne vais pas me masturber aux toilettes ! Allons ! Et puis je n’ai pas besoin de ça !

— Taratata. Si vous voulez jouer, il faut jouer à la loyale.

— Mais je ne vais pas me masturber, je vais juste pisser !

— C’est vous qui le dites.

— Mais enfin !

— Si vous voulez aller pisser, allez pisser, mais moi en attendant, je ne vous quitte pas des yeux.

 

Je regardai Géraldine, ensorcelé par son culot. Sûrement, elle n’était pas sérieuse, son sourire ne le disait que trop. Mais je voyais aussi qu’elle n’était pas prête à renoncer à son caprice.

— Vous prétendez que vous allez entrer dans les toilettes avec moi pour me surveiller ?

— Je ne vois que cette solution.

— Bon, après tout, c’est comme vous voulez.

 

Et c’est ainsi que j’entrai pour la première fois de ma vie dans des toilettes pour homme avec une femme suspendue à mon bras. Par bonheur, il n’y avait personne. Je me dirigeai donc vers les urinoirs, toujours sous escorte.

— Géraldine, laissez-moi un peu d’espace pour manœuvrer, tout de même.

— Ok, dit-elle en s’écartant un peu, mais je vous ai à l’œil.

 

 

 

J’entrepris de sortir mon engin et de me mettre à l’œuvre, mais rien à faire, impossible, rien ne venait, et pour cause : complètement excité par la situation, je me payai une érection du tonnerre de Brest. Géraldine dans mon dos s’impatientait.

— Alors, ça vient ?

— Non, ça ne vient pas.

— Oh, pauvre chou, qu’est-ce qui se passe ? Un petit blocage ?

 

Je soupirai.

— En quelque sorte.

 

Géraldine s’approcha de moi, et sans vergogne, me poussa pour jeter un regard.

— Tiens, vous pissez vers le haut, vous ? Original, dit-elle, en tombant sur mon pénis ridiculement pointé vers le plafond. Eh bien, où est le problème ?

— Le problème, c’est que je bande, et quand je bande, je ne peux pas pisser, c’est comme ça, c’est mécanique.

— Eh bien, cessez de bander, et ça ira mieux.

Cesser de bander, vous êtes drôle, vous ! Comme si cela pouvait se commander à volonté.

— Pour quelqu’un qui se lance dans un pari où la notion de contrôle est fondamentale, vous êtes plutôt mal parti. Remarquez, avec si petit comme engin, vous aurez du mal à aller au fond …

 

Elle avait réponse à tout. Comme si cela ne suffisait pas, la porte des toilettes s’ouvrit. Je fis une prière silencieuse en entendant la personne se rapprocher, espérant qu’elle ne fut pas de mes connaissances, mais raté : je reconnus Stéphane qui vint se positionner à ma droite.

 

— Hello, Jacques, ça boume ?

Je grognai vaguement une approbation confuse, tout en me collant à la faïence de l’urinoir pour dissimuler mon état. Stéphane quant à lui venait de se rendre compte de la présence de Géraldine.

— Hé, qu’est-ce qu’elle fout là, cette fille ? Chuchota-t-il à mon oreille.

 

Géraldine, sans aucune gêne apparente, malgré la présence d’un nouveau venu, restait plantée à ma gauche en attendant que la situation se débloque.

— Rien, rien, t’occupe, bredouillai-je.

 

Stéphane haussa les épaules, et fit ce que l’on fait généralement lorsque l’on se trouve en station debout devant un urinoir, contrairement à moi il pissa tranquillement. Il avait fini alors que je n’avais pas encore sorti la moindre goutte, et tout en remballant son matériel, il me demanda sur un ton un peu perplexe :

 

— Tout va bien, Jacques ?

— Ça baigne, ça baigne.

 

La petite voix de Géraldine jaillit de derrière mon dos :

— Il va bien, il suit juste un traitement contre une forme d’incontinence.

 

La garce, la vilaine petite garce. Stéphane pouffa et me tapa sur l’épaule :

— Je vois. Allez, bon courage mon vieux !

 

Et il sortit en ricanant. Sa présence avait au moins eu un effet bénéfique : elle m’avait sérieusement refroidi, et je pus enfin procéder à la vidange tellement attendue.

— C’n’est pas trop tôt, dit Géraldine.

 

Lorsque je sortis des toilettes, la porte me parut s’ouvrir sur un magnifique espace de liberté. J’allais tourner une nouvelle fois à droite, vers la sortie de la fac, mais Géraldine continua tout droit… vers les toilettes pour Dames.

— Attendez-moi là, vous m’avez donné envie d’aller faire la même chose que vous.

 

Ah, non, tout de même, je n’allais pas laisser passer ça !

— Hé, ho, Géraldine, vous rigolez ?

— Quoi donc ? dit-elle avec un petit air ingénu.

— Mais il est tout à fait hors de question que je vous laisse aller aux toilettes sans surveillance. Qu’est-ce qui me dit que vous n’allez pas aller vous masturber frénétiquement ?

 

Elle gloussa :

— Allons, Jacques, vous savez bien qu’une femme ne peut pas aller se masturber comme ça en trente secondes… Et puis, cela ne produit pas le même effet que sur un homme.

— Et pourquoi pas ?

— Et puis, vous ne faites pas preuve d’imagination : vous ne faites que répéter la situation de tout à l’heure… Allons, écartez-vous et laissez-moi aller faire pipi.

 

Elle tentait de forcer le passage, mais je n’étais pas décidé à céder le moindre pouce de terrain.

— Géraldine, je ne vois pas pourquoi je devrais vous accorder ce que vous m’avez refusé.

— C’est de l’esprit de revanche.

— Non, c’est un esprit d’équité.

— Menteur.

— Géraldine, je ne céderai pas, je vous préviens.

 

Elle recula et sembla me jauger, puis elle me prit par la main brusquement.

— Bon, allez, on y va.

 

Elle se précipita dans les toilettes pour Dames, m’attirant dans son sillage. Sans regarder autour d’elle, elle fonça vers une cabine dont la porte était entrouverte, m’agrippa, me tira à l’intérieur et referma la porte avec le pied. Nous étions face à face, à nous frôler. Elle était plus belle que jamais. Avant de rentrer, j’avais aperçu en vitesse deux filles qui se lavaient les mains. Apparemment, Géraldine s’en foutait.

— Fermez la porte à clé, espèce de crétin, me dit-elle en chuchotant, ce que je fis.

 

Enfin, je la voyais un peu émue ! Ses joues étaient rouge vif et sa respiration haletante. Sans un mot, elle déboutonna son pantalon, le baissa d’un geste brusque et s’assit sur la cuvette. Un regard vers le bas m’apprit qu’elle avait baissé sa culotte dans le même temps. La vision de son pantalon et de sa culotte noire à ses chevilles produisit sur moi un frisson indescriptible. Je m’agenouillai devant elle, et posai mes deux mains sur ses genoux dénudés, en exerçant une légère pression pour lui écarter les jambes. Sans y mettre une franche complaisance, elle ne résista pas plus que ça. J’étais juste à la hauteur de son entrejambe, et j’apercevais son petit buisson noir en haut de ses cuisses.

— Et maintenant, chère amie, voyons si vous serez plus rapide que moi.

— Jacques, répondit-elle, vous êtes un horrible petit voyeur.

 

Je devais me retenir pour ne pas avancer les mains plus haut, je ne me contentais quelques petites pressions sur ses genoux.

— Ça vient, dit-elle au bout d’un petit moment.

 

Et en effet, la petite fontaine se mit à couler. Je penchai la tête vers l’avant pour mieux me repaître de ce spectacle inoubliable.

 

— Papier, s’il vous plait, commanda Géraldine en me désignant le rouleau qu’elle ne pouvait atteindre.

 

Elle se tamponna méticuleusement, jeta le papier dans la cuvette, puis fit mine de se lever.

— Une seconde, dis-je en la maintenant assise.

Je voulais vérifier quelque chose. Ma main droite quitta son genou pour aller caresser l’intérieur de sa culotte. La légère trace d’humidité poisseuse que j’avais cru distinguer était bien là. Je dus puiser dans toutes mes ressources pour trouver en moi la force nécessaire de me relever sans lui sauter dessus. Elle se releva, remonta sa culotte, puis son pantalon. Nous étions face à face, et je fis mine de vouloir me pencher vers ses lèvres.

— Plus tard, les bisous, dit-elle en se reculant, mais je devinai qu’elle aussi devait faire des efforts pour se contrôler.

 

Nous sortîmes donc ensemble de la cabine. Comme on pouvait s’en douter, les deux filles de tout à l’heure étaient toujours là.

— Pff, vraiment dégueu, entendis-je derrière moi, alors que nous quittions la place.

Peu importait. Le doyen de la fac, le président de la république, ou même ma mère auraient pu être présents, Je m’en foutais, moi aussi : rien ne comptait plus que Géraldine.

 

*****

 

Les minutes suivantes passèrent comme dans un rêve. Je flottais au-dessus des trottoirs, Géraldine dont je venais de faire la connaissance planait à mes côtés, et nous nous dirigions ensemble vers sa chambre pour aller tranquillement étudier combien de temps mon pénis pourrait demeurer dans son vagin sans ramollir. Incroyable. « Je vais baiser cette fille, j’y crois pas, elle se fout de moi, qu’est-ce qui se passe, où suis-je, en quelle année sommes-nous, pas de panique, je m’appelle Jacques, et je vais baiser cette fille, j’y crois pas… ». Mon cerveau était en mode veille, je cherchais désespérément à le relancer, mais pas moyen ; mes jambes s’allongeaient sous moi, et je les regardais marcher, je les regardais me conduire machinalement, complètement épaté par leur soudaine autonomie. Et voilà que nous montions un escalier, maintenant. « Tiens, d’où il sort, cet escalier, je ne l’ai même pas vu arriver, mais, on n’est plus dans la rue, là ? Je n’ai même pas vu la porte, il y avait une porte ?

 

Forcément, Jacques, forcément qu’il y avait une porte. Entre un escalier d’immeuble et une rue, il y a une porte. Reprends-toi, mon vieux… Tu te rappelles pourquoi tu es là, au moins ? Mais oui, je suis là pour faire l’amour avec une inconnue, rien de grave. Bon. Et regarde, à propos de porte : la fille en ouvre une, justement. Tu la vois, celle-là ? Mais oui, je ne suis pas aveugle. Et derrière la porte, il y a une chambre, et dedans il y a un lit, et dans le lit tu vas baiser Géraldine, à moins que tu ne préfères une chaise une table ou la machine à laver, c’est toi qui vois. » Par un miracle que je ne m’explique toujours pas, dès que je fus entré dans sa chambre et que Géraldine eut refermé la porte, les choses redevinrent plus nettes, le brouillard se dissipa. Géraldine habitait un petit trois pièces, tout à fait comparable au mien, peut-être est-ce cette espèce de familiarité avec les lieux qui me rendit ma lucidité, je ne sais.

— Voulez-vous boire quelque chose ?

— Merci, Géraldine, ça ira.

— Bon, alors…

— Alors ?

 

Elle sourit, un peu rougissante, et s’appuya contre un mur, les mains derrière son dos. Je m’approchai d’elle, lentement, toujours plus près, jusqu’à ce que nos corps s’effleurent. Elle était légèrement plus petite que moi, à peine, et je n’eus qu’à baisser la tête pour goûter ses lèvres. Celles-ci s’entrouvrirent aussitôt et je sentis sa langue chaude et douce se faufiler dans ma bouche. Une sorte de communion s’installa aussitôt. Sans que rien ne fût dit entre nous, nous eûmes envie de prolonger ce moment, et, sans nous toucher davantage, nous laissâmes nos langues se lécher mutuellement, lentement, en tournant, en épousant leurs formes et leurs textures. Géraldine avait les yeux clos, son haleine me parut fraîche comme la rosée ; j’espérais intimement qu’il en fut de même pour moi. Avec un appétit grandissant, elle aspirait parfois ma langue d’une légère succion, puis caressait mes dents.

— Hmm, vous embrassez bien, Jacques, me dit-elle, me souffla-t-elle ces mots dans ma propre bouche plutôt qu’à mon oreille.

 

 

Pour toute réponse, je glissai une main entre nous, et soulevai délicatement son chemisier pour aller à la rencontre de sa peau. Je caressai son ventre du plat de la main, et jouai avec son nombril. Elle frissonna. Elle se décolla du mur, et sa main droite caressa un instant ma cuisse avant de remonter. Elle saisit mon entrejambe, et me malaxa, à travers mon pantalon. Je n’avais pas l’habitude d’attouchements aussi directement et rapidement orientés vers le sexe ; le désir de la femme ne s’était jamais manifesté à moi avec cette impatience, et j’étais, il faut bien le dire, émerveillé.

— Elles sont là toutes les deux, je les sens, murmura-t-elle.

 

Outre l’excitation supplémentaire que me procura cette remarque, je compris que les mots seraient de la partie, avec Géraldine. Je remontai à mon tour ma main vers sa poitrine et commençai à lui effleurer les seins, délicatement, en découvrant sous mes doigts la fine dentelle de son soutien-gorge. N’y tenant plus, je plaquai mon autre main à l’endroit de son sexe, et je la caressai. Géraldine se détacha alors un peu de moi, et regarda franchement le jeu de nos mains, entre nos jambes, la sienne me pétrissant, et la mienne effectuant des mouvements en cercle. Cela semblait la fasciner.

— J’aime voir, dit-elle simplement.

— Montre-moi tes seins, répondis-je.

 

Je réalisai que je venais de la tutoyer, seulement à ce moment. Sans cesser de me caresser, elle déboutonna son chemisier de sa main libre. Dès que son soutien-gorge noir m’apparut, je fis glisser une bretelle le long de son bras, et dès qu’un sein fut accessible, je me penchai dessus et pris son mamelon dans ma bouche. Je le suçai avec avidité en faisant rouler ma langue autour. Géraldine gémit de nouveau, et son autre main s’appuya sur mon pénis. Une fièvre brûlante s’empara de nous. Je commençai à tirer fébrilement, pour ne pas dire n’importe comment, sur son chemisier, pour le lui ôter, pendant qu’elle descendait la fermeture de mon pantalon, et qu’elle appuyait sur mes hanches pour le faire glisser. Devant ma précipitation maladroite, elle entreprit également de baisser le sien.

— Garde ta culotte, lui dis-je, lui avouant par-là même l’un de mes péchés mignons.

 

En quelques instants, nous fûmes nus l’un et l’autre, moi intégralement, et elle ne gardant plus que la petite culotte noire que j’avais aperçue auparavant. Toujours debout, nous nous enlaçâmes de nouveau, et nos mains plongèrent de nouveau sur nos sexes, alors que nos langues reprenaient leur ballet. Je commençais à la sentir s’ouvrir sous mes doigts, ce qui constituait pour moi la réalisation d’un vieux rêve.

 

La toute première fois que j’avais pu glisser ma main sur la culotte d’une jeune femme, j’avais été émerveillé de la trouver humide sous mes doigts ; cette découverte du désir féminin, alors que je pensais commettre un outrage, avait véritablement changé ma vie. Dès lors, je n’avais cessé de rêver à cet instant magique. « Rien n’est plus rassurant que le désir mouillé salé d’une femme », ai-je pu lire récemment, quoi de plus vrai ? Voilà sans doute pourquoi je ne pouvais me lasser de caresser le sexe de Géraldine par-dessus sa culotte ; sentir le tissu s’humidifier et s’immiscer dans sa fente, deviner le renflement du clitoris et le gonflement de ses lèvres, tout cela me faisait littéralement flotter. Pendant ce temps, elle avait saisi ma verge, et me masturbait avec délicatesse.

— C’est par où, ta chambre ? Finis-je par lui demander.

 

Sans me répondre, et sans suspendre ses caresses, elle m’entraîna en reculant et titubant vers une porte qu’elle ouvrit d’une main passée vivement dans son dos. Je découvris d’un regard une petite chambre, minuscule à vrai dire, un peu en désordre, dans laquelle il n’y avait guère de place que pour son lit - une personne - une table de chevet, et une commode. À force de reculer, Géraldine buta sur son lit et se retrouva assise. Sans perdre un instant, elle prit mon pénis et mes bourses entre ses mains, regarda mon attirail d’un air convaincu, et commença à me prodiguer quelques petits baisers furtifs. Puis, elle fit courir sa langue le long de mon pénis, et le prit dans sa bouche. J’étais cloué au sol et commençais à haleter d’une façon inquiétante.

— Jacques, dit-elle en s’interrompant, prenez garde, je vous rappelle pourquoi nous sommes ici.

 

Elle continuait à me vouvoyer, par jeu sans doute. Je me dérobai et m’agenouillai entre ses jambes. Elle bascula en arrière, sur son lit, les pieds reposants à demi sur le sol. J’avançai ma tête vers les senteurs poivrées de son sexe.

— Je n’ai pas oublié, répondis-je. On pourrait même préciser un peu les règles du jeu, qu’en pensez-vous ?

 

En disant cela, je frottai mon nez contre le tissu de sa culotte, et commençai à la taquiner avec ma langue.

— Oui… soupira-t-elle.

 

Dans un doute délicieux, je n’aurai su dire si ce « oui » exalté était un début de réponse à ma question, ou un soupir d’encouragement à mes caresses.

— Oui quoi ?

— Oui… il faut définir les règles ; c’est très simple : vous éjaculerez quand je l’aurai décidé, et vous aurez perdu.

— Vraiment ?

 

En disant cela, j’écartai le côté de sa culotte pour enfin la toucher à même la peau. Merveille des merveilles ! Un coulis de miel tiède sous ma langue, une petite boule lisse sous mon pouce, un duvet frisottant sur ma joue…

— Oui, vous aurez perdu, perdu, perdu… continua-t-elle avec difficulté, alors que j’écartais les pans de ses lèvres intimes pour observer son clitoris à loisir.

— Vraiment ?

— Oh ! Soupira-t-elle brusquement en se cambrant, lorsque l’extrémité de ma langue titilla l’extrémité de son petit bourgeon.

— Et si vous jouissez avant moi, Géraldine, qui aura gagné ?

J’aimais lui parler tout en la caressant. Elle posa une main sur mes cheveux.

— Ça suffit, Jacques, viens maintenant… dit-elle en gémissant.

 

M’avait-elle déjà tutoyé, ou était-ce la première fois ? Je ne savais plus. Mes lèvres quittèrent son puits de douceur, et je me décidai enfin à lui retirer sa culotte, sentant que le dernier acte n’allait pas tarder à arriver. En s’étirant vers l’arrière, toujours allongée, elle parvint à ouvrir le tiroir de sa table de chevet ; elle farfouilla quelques instants et ressortit un petit paquet. Elle sortit elle-même le préservatif de son sachet, et me l’envoya. Je l’enfilai prestement. Je saisis ensuite gentiment Géraldine sous les cuisses pour la soulever un peu, et je la pénétrai lentement, en savourant la progression de mon pénis dans cet antre tiède et moelleux.

— Jacques… Pas de triche, hein ?

— Comment ça ?

 

Je ponctuai ma question d’un petit aller-retour voluptueux qui lui déroba un nouveau soupir.

Pas de pouce sur le clitoris, hein ?

 

Elle avait encore la présence d’esprit de plaisanter ; quant à moi, j’essayai de me concentrer sur la tâche à accomplir. Pas question de me laisser aller, il fallait absolument me contrôler, d’autant plus que Géraldine commençait à entrer en action, ondulant langoureusement du bassin, et répondant à mes mouvements par des plaintes aux accents extatiques. Nos sexes s’emboîtaient parfaitement, je disparaissais entièrement en elle, et les poils de nos pubis crissaient en se mélangeant. Elle mouillait abondamment, gémissait toujours plus fort, fermait parfois les yeux, ou alors redressait la tête pour regarder l’union de nos sexes. Son vagin se contractait et se relâchait autour de mon pénis. Elle leva un bras et je la vis poser elle-même un doigt sur son clitoris pour se caresser, ce qui, je ne sais pourquoi, m’excita encore davantage. Je commençais à me sentir partir et j’aurais voulu de ralentir un peu, mais Géraldine ne l’entendait pas de cette oreille. Ses mouvements du bassin s’intensifiaient, ainsi que ses cris. De son autre main, elle parvint à saisir mes bourses. Mon excitation monta encore d’un cran. « Je ne tiendrai pas » me dis-je. Mon salut n’était plus que de tenter de la faire craquer avant moi. J’écartai sa main pour prendre possession de son clitoris, et j’entrepris de la masser doucement.

— Oh oui, tu vas me faire jouir, dit-elle, ce qui n’arrangea pas mes affaires.

 

Je sentais que j’arrivais au bout de mes forces, et surtout, la volonté commençait à me manquer. À quoi bon ce challenge ? Me disait une petite voix, laisse-toi aller ! Géraldine se collait à moi avec de plus en plus de force. Sa main qui caressait mes testicules commença à s’écarter et à venir rôder près de mon anus. « Si elle fait ça, je craque, c’est sûr » pensais-je. Je pris alors les devants et quittai son clitoris pour glisser ma main sous elle ; mon majeur vint se mettre franchement sur son anus que je commençai à masser sans vraiment encore forcer le passage.

— Oh, Jacques, je vais jouir ! cria-t-elle sans retenue. Viens ! Je veux que tu éjacules maintenant !

 

Et en disant cela, je sentis les muscles de son vagin se contracter d’avantage, tandis qu’elle appuyait fort avec son doigt pour me pénétrer. C’en était trop. Tout bonnement, je fis ce qu’elle demandait, au moment où elle me le demanda : j’éjaculai indiscutablement. Qu’auriez-vous fait à ma place ?

 

*****

 

Quand le tumulte fut passé, alors que nous nous étions laissés aller, alanguis, à quelques minutes de silence, vint l’heure de faire les comptes.

— Alors ? demanda-t-elle.

— Alors, alors, je ne pense pas avoir perdu.

— Comment ? Mais tu n’as pas pu te retenir ! J’ai gagné !

— Je n’ai pas pu me retenir… je n’ai pas voulu, nuance.

— Hypocrite, c’est pareil, ne me prends pas pour une innocente.

— Attends, Géraldine, doucement ! Je te rappelle quand même que tout est parti d’une discussion sur l’éjaculation précoce.

— Et alors ?

— Eh bien, je pense t’avoir démontré que je ne suis pas un éjaculateur précoce, c’est tout.

 

D’ailleurs, ajoutai-je en lui caressant les seins, tu as joui, toi aussi, si je ne m’abuse.

— Cela n’a rien à voir, dit-elle, intraitable. Ne déforme pas le contrat : nous avons parié que tu éjaculerais au moment où je l’aurais choisi vrai ou faux ?

— Vrai, mais…

— Taratata. Si l’on s’en tient au pari initial, j’ai gagné, c’est tout.

— Oui, mais tu as bien choisi ton moment, pour me « demander » d’éjaculer ! Comme par hasard, c’était justement le moment où toi-même, tu sentais ton orgasme arriver ! Tu t’es bien gardée de me demander d’éjaculer tout au début ! Tu m’as demandé d’éjaculer au moment où j’étais justement sur le point de le faire sans que tu me le demandes !

— Ah ça, mon ami, tout le talent est là.

— Hein ?

— Mais oui, tout le talent de la femme est là. Tu ne comprends pas ?

— Non, pas bien.

— Ce n’est pas grave, je t’expliquerai, mon petit éjaculateur chéri, dit-elle tendrement en se blottissant contre moi. Nous avons le temps.

 

Le temps…

Quand je pense qu’à l’heure où j’écris ces lignes, Géraldine bouquine sur le lit, derrière moi, et que les pages de mon récit sortent du carnet … Oui, j’ai gagné 

 

 

C’est dingue, quand même…

 

 

Tigre Blanc

Par Tigre Blanc - Publié dans : Les histoires à épisodes... - Communauté : Récits Erotiques X
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