Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.
Mes récits sont protégés par e-auteur.com
Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !
Bises libertines,
Sophie
Les fiançailles arrivèrent. Le temps était splendide voire un peu chaud. Un immense chapiteau blanc était installé dans le parc. Trois cents personnes étaient attendues. Le matin fut occupé par les visites chez le coiffeur, l’esthéticienne, la maquilleuse. Caroline, me permit de profiter des mêmes personnes qu’elle. J’étais pouponnée.
J’avais fait un chignon. Le maquillage léger rehaussait mes yeux en amande. Caroline, avait coupé ses cheveux en carré car, dit-elle, en riant :
« On ne sait jamais si je rencontre un jeune homme qui me prendrait fougueusement. Ce sera plus facile à refaire ! »
Le coiffeur avait ri de la plaisanterie car lui aussi aimerait qu’un flamboyant mâle fasse la même chose. Emma était splendide. Elle avait laissé ses cheveux pendre. Des ajouts de la même couleur lui donnaient un air de princesse.
La fête arriva avec son flot d’invités : des collègues de Jacques, des amis, des connaissances, des invités « obligatoires », des hommes politiques, quelques copains de Steve, des avocats, des juges, et celle que j’attendais, car c’était la seule que je connaissais dans ce lot, ce fut Florence.
Magnifique ! Ses cheveux noirs lui tombaient sur les épaules nues. Elle portait une robe à balconnet qui comprimait sa poitrine. Après les vœux de bonheur aussi bien aux fiancés qu’aux parents, elle vint vers moi et me dit :
« Tu es superbe ! A croquer !
Chiche, fis-je en riant.
Quand tu veux répondit-elle d’une voix trouble. Tu vas m’excuser un long moment car il y a plein de personnes que je dois obligatoirement saluer. A tout à l’heure.
Oui ! A tout à l’heure. »
Je la vis partir. Sa remarque m’avait émue et un picotement annonciateur de plaisirs vint se loger au bas de mon ventre.
Lorsque tout le monde était là, on fêta les fiancés. Le champagne coulait presque à flot. La chaleur du jour et les vapeurs de l’alcool rendaient la plupart des gens gais et radieux.
J’errais au milieu de cette faune de la soi-disante « haute société ». L’aperçu que j’avais eu depuis mon arrivée m’en donnait une autre vue. Et c’est, le sourire aux lèvres, que j’imaginais tous ces gens en train de s’envoyer en l’air. Quel tableau pour certains !
Le premier flot d’invités, les moins importants, partirent après l’apéritif. Nous n’étions plus que cent cinquante. A part la table d’honneur, toutes les autres tables étaient rondes. J’avais à côté de moi un homme transpirant abondamment d’un âge certain, qui n’arrêtait pas de lorgner mon décolleté. A gauche, un homme, la cinquantaine qui minaudait en face de sa (très) jeune nièce. Nièce, mon œil. Sa femme, partie en voyage, n’avait pas pu revenir à temps. Il y avait aussi, à notre table, l’épouse de mon vieux lubrique, un couple dont la femme était plus occupée à railler les toilettes des autres femmes qu’à parler à son mari qui s’ennuyait ferme et un couple dont le mari se vantait des missions effectuées pour le compte du gouvernement. Entre la « nièce » du quinqua et moi, on avait placé un homme, la trentaine, célibataire, ni moche ni beau, et le verbe facile.
Caroline m’avait donné comme instruction de dire aux gens qui me le demandaient que j’étais une intime de la famille. C’est vrai que dire « femme de chambre », cela craignait.
L’homme à ma gauche, Pol, parlait, parlait, parlait et parlait de lui, de lui, de lui et parfois de lui. Un combat de coq s’anima entre lui et le vantard. La conversation me saoulait vachement. Florence était à la table « magistrate ». Des collègues à elles, sûrement. Le repas, enfin terminé, je pris congé afin d’aller me changer. Quel soulagement !
Je pris l’escalier vers ma chambre et arrivant à la porte de celle-ci, quelqu’un me prit par les épaules et sans ménagement plaqua sa bouche contre la mienne.
La lumière s’est éteinte en même temps que je fus embrassée. Pas moyen de connaître l’identité de la personne mais vu la rudesse de ses gestes, je fus sûre que c’était un homme. Il me plaqua au sol, remonta ma robe. J’essayais de protester mais une main opprimait ma bouche.
Morte de peur, je tendis le bras en essayant d’allumer la lumière mais en vain. C’est lorsque je commençai réellement à paniquer que l’homme alluma. C’était Rodrigue.
« Tu étais devant nous, je t’ai vu monter, et tu m’as donné envie. Excuse-moi de t’avoir fait peur. »
Sans attendre d’excuses, il s’introduit en moi brutalement. Est-ce la situation ? Ou juste de savoir que j’avais son gros sexe en moi mais cela m’excitait. Il commença à me limer sans retenue en me murmurant :
« Ne fais pas trop de bruits car Emma est dans sa chambre en train de se changer. Il faut que je vienne vite et être devant sa porte lorsqu’elle sortira. Un petit coup de main alors ? »
Savoir que je baisais le fiancé maintenant officiel de cette garce et que celle-ci se trouvait à moins de dix mètres de moi, m’excita d’avantage, et telle une furie, j’imprimai à mon bassin un va-et-vient fulgurant.
Rodrigue me regardait droit dans les yeux prendre mon pied. C’est vrai que je jouis vite la première fois et il dut un moment reprendre le mouvement.
« Tu sais ce qu’il me ferait arriver plus vite ? »
Je fis non de la tête.
« Ce serait de juter dans ton cul ! »
Pour toute réponse, je l’écartai de moi, fis glisser la robe sur le sol et à quatre, je lui présentai mon cul. Il ne demanda pas son reste et sans ménagement, il s’introduit en moi. Il me déchirait. La douleur était vive, mais sans connaître de nouveau orgasme, il jouit assez vite en moi.
A peine après avoir fini de frotter son gland contre mes fesses, il emballa son service trois pièces dans son pantalon et descendit rapidement les marches en faisant le moindre bruit possible. Il venait juste d’arriver que j’entendis :
« C’est chou d’être rester ! Cela n’a pas été trop long ?
Non !
Dommage que l’on nous attend sinon je t’aurais bien fait ton affaire ! » dit-elle en quittant sa chambre.
Pantelante, j’arrivai dans ma chambre, nue. Je m’écroulai sur le lit. Au bout de cinq minutes, je réussis à me lever. Cela faisait nettement moins mal. Rapidement, j’allai sous la douche, pris le pommeau et sans mouiller mon visage et mes cheveux, je pris une douche rafraîchissante. Ragaillardie, je me refis un peu mon maquillage et mis l’ensemble rouge qui exposait mes seins de façon affriolante. Je me sentais sexy dans cet ensemble. D’ailleurs, la frustration de ne pas avoir joui une deuxième fois m’avait permis de garder un désir sexuel constant.
« Ce soir, j’ai envie de sexe ! » fis-je.
Je descendis les marches et vis la chambre de Caroline ouverte. Des cris étouffés me firent stoppés. Je tendis l’oreille et entendis distinctement cette fois :
« Tu vas rester là pendant que je vais chercher à boire, espèce de salope. Tu m’as désobéi ce soir. Je t’avais dit que tu le devais porter aujourd’hui. Mais avant de partir, je vais te boucher la bouche, les oreilles et les yeux. Ainsi, tu ne m’entendras par arriver. Ta femme est au courant que tu te fais baiser comme une lopette ? Non ? Donc, si elle arrive, elle aura un choc ! Parce que tu crois que je vais fermer la porte à clé ? Tu ne me connais pas encore ! Tes invités ? Ils attendront ! Maintenant ta gueule ! »
Je reculai, courus vers la porte donnant dans l’escalier menant à ma chambre et attendis. La porte de leur chambre s’ouvrit. Je vis une femme, jeune, assez belle sortir de la chambre. Elle regarda à droite puis à gauche et discrètement, elle descendit les escaliers. J’avançai vers leur porte lorsque j’entendis au rez-de-chaussée :
« Thérèse ? Ma chère ? Comment allez-vous ?
Bien Caroline. Je viens d’aller me rafraîchir le visage. Avec cette chaleur ! Je me sens mieux. Et vous ?
Merveilleusement. Vous n’avez pas vu mon mari ?
Je crois qu’il est dans votre chambre en train de se reposer, m’a-t-il dit. Il avait un peu mal à la tête.
C’est bien lui. Je lui ai dit de ne pas abuser du champagne. A chaque fois, c’est pareil. Je vais aller le voir. »
L’autre ne se démonta pas en répliquant :
« Laissez-le en paix. D’ici une demi-heure, il n’aura plus rien et il reviendra parmi nous ! Et puis si vous disparaissez aussi, on se posera des questions.
- Oui ! Vous avez raison. Alors, venez ! Je vais vous présenter une amie. »
Elles partirent. Prenant mon courage à deux mains, j’ouvris la porte de la chambre. Le boudoir était désert. J’avançai à pas de loup en ayant pris soin de fermer la porte avec précaution et passai ma tête dans la chambre.
Jacques était à moitié nu. Il était à genoux sur le lit, face à la fenêtre bien ouverte sur le jardin. La chemise et la cravate étaient toujours mises. Par contre le pantalon et les sous-vêtements envolés. Encore que ne voyant que le pantalon au sol, je doutai qu’il ait porté autre chose. Il avait un bandeau sur les yeux, une corde en travers de la bouche et une boule Quiès dans chaque oreille.
Le plus surprenant fut un rond noir en latex dépassant de son cul ! Cela avait l’air de vibrer, car il tortillait sans cesse du derrière. Son sexe, pas trop grand mais fort trapu, était en érection. Je sortis mon gsm de mon sac et sans plus attendre, je flashai à qui mieux-mieux sans me faire voir par la fenêtre. Puis j’actionnai la vidéo et fis le tour du lit. Il gémissait de plus en plus et lorsque je fus presque en face de lui, il émit un long râle et jouit en éjaculant longuement.
Le sexe palpitant se mollit tout doucement. J’avais le film de l’année ! Alors comme cela, le grand chirurgien n’était qu’une lopette servant d’esclave à une femme ? Qu’il avait l’air pitoyable car le plaisir passé, je vis des larmes couler le long de ses joues. Peut-être qu’il ne pouvait pas jouir ?
Je ne me le demandai pas plus longtemps, sortis de la chambre et descendit dans le jardin. La fraîcheur de la nuit atténuait la chaleur que le soleil nous avait apporté la journée.
La soirée allait commencer par l’ouverture faite par les fiancés. Je m’approchai de la piste de danse.
« Ah Gwendoline, vous fûtes bien longue ! me lança Caroline seule.
Oui, j’ai eu un petit accroc.
Rien de grave ?
Non, j’avais trop chaud, alors j’ai pris une douche rapide.
Si je pouvais en faire de même. Je suis en nage mais j’attends un moment propice, quand mon mari sera descendu, pour faire de même.
Vous avez raison. Belle fête !
Oui ! Il est beau quand même. Enfin, je veux dire Emma et Rodrigue.
J’avais compris, fis-je.
Et vous n’avez pas trouvé de chevalier servant pour ce soir ? C’est vrai qu’Emma vous a mis à la plus mauvaise table. Pourtant, je lui avais dit de vous installer autre part.
Ce n’est pas trop grave. J’ai réussi à m’éclipser très vite. »
Et en pensée, je me dis qu’elle allait le payer chèrement cette pouffiasse.
« Bien ! Votre ensemble vous va à ravir. J’adore votre veste et vos seins qui sont ainsi mis en valeur.
Si vous le désirez, un jour, essayez-le. Nous devons avoir à peu près la même taille au niveau de la poitrine. »
Je ne sais pas pourquoi j’avais dit cela et Caroline, heureuse que j’aille dans le même sens qu’elle, me répondit.
« Ce sera avec grand plaisir, mais vous serez avec moi pour me dire tout de suite votre opinion.
Cela va sans dire. Vous aussi vous êtes très… sexy dans votre robe, dis-je en finissant timidement ma phrase.
Cela fait longtemps que personne ne m’a dit un si beau compliment. Merci. Mais attendez, dit-elle en chuchotant, de voir l’autre ensemble, je me sens en toute beauté dans celui-là. Cela vous dirait de m’aider à l’essayer ? »
Si cela n’était pas une invitation à s’envoyer en l’air, je ne comprenais plus rien. Si je disais oui, je passais peut-être pour une salope, si je disais non, elle se vexerait peut-être. Ce fut Rodrigue qui me sauva car, la première danse finie, il vint chercher Caroline pour la seconde danse. Il lui dit quelque chose à l’oreille et Caroline sourit.
Florence, m’ayant vue, vint près de moi.
« Tu es superbe ma chérie ! Tu as une de ces paires !
- Tu les a déjà vus, fis-je en souriant.
- Oui, et même touchés… ».
Subjuguée par sa bouche, je lui murmurai le plus suavement possible :
« Cela te dirait si ce soir, tu les embrassais ? J’en meurs d’envie !
Depuis le temps que j’attends cela. A chaque fois que je te vois ou t’entends, j’ai envie de ton corps. Tu mes fais mouiller comme une folle.
Mais pas tout de suite car il faut que j’aille aider Caroline à s’habiller.
Pas de problème, je suis ouverte tu sais.
A quoi ?
Que tu couches avec Caroline !
Mais je n’ai jamais couché avec elle, fis-je sèchement.
Cela viendra. Tu ne seras pas la première et encore moins la dernière.
Ah ?
Moi par exemple, je lui ai résisté un mois, mais un soir de travail, sur son bureau, au milieu des dossiers, elle m’a fait jouir comme jamais personne ne l’avait fait. A ton avis pourquoi les femmes de chambre ne restaient pas ? Soit parce qu’elles lui disaient non, soit parce qu’elles n’étaient pas capable de lui procurer du plaisir. Je parie qu’elle t’a offert ces ensembles.
Euh, oui !
Elle l’a fait avec moi. Je parie qu’elle a gardé ton string ou ta culotte. Je crois qu’elle doit en avoir une belle collection ! Elle est un fétichiste, je pense. Rien qu’à en parler, tu m’as rendue toute chaude. Je vais aller me chercher un petit rafraîchissement. J’ai un feu à éteindre mais t’inquiète ! Il ne sera pas éteint complètement lorsque je te verrai. »
Elle partit vers un groupe de femmes et d’hommes. Puis parlant à l’oreille d’une femme, elle la prit par la main, et s’enfonça dans le jardin.
Caroline vint vers moi, et me dit sans que je la voie :
« Elle est superbe ?
Oui !
Tu seras peut-être la première à réussir ?
A quoi, fis-je sans lâcher du regard Florence.
Qu’elle tombe amoureuse !
Quoi ?
Florence adore le sexe avec les femmes exclusivement mais jamais elle ne s’attache. Je la connais un peu. Au fait, je venais te dire que cela ira pour me changer. Je veux que tu t’amuses. Je me débrouillerai bien toute seule cette fois-ci.
Ah », dis-je le regard dans le brouillard.
Caroline partit. Je ne réalisai que lorsque je vis Rodrigue passer devant moi et ayant laissé Caroline prendre de l’avance, il entra dans la maison par la même porte. Je vis l’éclairage du bureau de Caroline s’éclairer et s’éteindre presque aussitôt.
« Les fenêtres fermées et le bruit de la musique ne permettront pas aux amants de jouir intensément, » me dis-je.
Je ne savais plus qui j’étais. Aimai-je Florence comme Caroline le pensait, ou était-ce juste une attirance ? Je décidai de ne pas y penser, et allai m’éclater sur la piste de danse.
Je dansai à en perdre l’haleine. Je fus draguée par quelques hommes ainsi que par une femme qui, complètement saoule, provoquait tout ce qu’il passait à portée de son regard.
J’allai prendre une bonne pinte bien fraîche. Je m’assis et vis que tout le monde regardait dans la même direction. Je tournai aussi la tête et vis une femme sublime. Les cheveux défaits de toute entrave, la bouche pulpeuse, elle marchait. Non, elle flottait. Cette déesse venait vers moi. Son regard croisa le mien et je fus subjuguée par tant de grâce.
A suivre,
Signé, Un Mari Heureux, sur Doctissimo.
Derniers Commentaires