Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.
Mes récits sont protégés par e-auteur.com
Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !
Bises libertines,
Sophie
Je ne dus pas attendre longtemps. Thérèse arriva la première et s’installa à l’endroit que j’avais espéré.
Jacques la suivit de peu et ils commandèrent un café.
« Alors, tu étais où ? J’ai essayé de t’appeler et tu ne répondais jamais.
- J’étais trop occupée à te répondre. Pour te répondre même si je trouve ta question bien impertinente pour un esclave, j’étais en train de lécher une superbe maîtresse pendant que je me faisais prendre par un beau black ! Quelle femme cette Catherine ! Dommage qu’elle ne veuille pas continuer notre relation ! Quelle autorité et quel charme ! Je deviendrais bien sa soumise !
- Et moi ?
- Toi, pauvre cloche mais tu aurais servi de serpillère, juste bon à donner du plaisir et surtout ne pas en recevoir !
- Pas si fort, les gens peuvent entendre !
- T’es vraiment une lopette ! Bon ce n’est pas tout cela, mon détective a trouvé le propriétaire du compte.
- Qui est-ce ?
- Toi !
- Moi ?
- Ben oui, toi !
- Mais je n’ai jamais ouvert ce compte ! Comment cela se peut ?
- Juste ta carte d’identité et sur internet le tour est joué ! Tu l’as avec toi ?
- Oui, normalement. »
Jacques ouvrit son portefeuille et la trouva au bon endroit.
« Alors c’est quelqu’un qui s’en est servi. Qui peut avoir accès à ton portefeuille ?
- Beaucoup de monde ! A l’hôpital, je laisse mes affaires dans le tiroir d’une armoire dans la salle d’opérations mais je les oublie souvent car je sais qu’il n’a jamais d’argent.
- Bref, cela peut être n’importe qui ?
- Oui !
- Merde ! Toujours pas reçu d’autres messages ?
- Non, on dirait qu’il m’a oublié.
- Ou qu’il prépare un coup plus important ! Au fait et ta pouffiasse de femme, elle rentre quand ?
- Demain ! Pourquoi ?
- Parce que demain soir, je veux que ce soit moi qui soit à sa place dans son lit !
- Et… elle ?
-Tu la vires ! Ou tu fais ce que tu veux avec elle. »
Entretemps, ils se retrouvèrent seuls sur la terrasse si bien qu’ils parlèrent plus librement. Ainsi, après avoir vérifié leur solitude, elle lâcha :
« Ou tu la fais disparaitre… définitivement !
- Que je la …
- Ta gueule ! Tu as compris ! En tant que médecin, une piqûre bien placée avec le bon produit, c’est facile. Non ?
- Mais… tu es folle ? Tu me dis de la tu…
- Merde, tu fermes ta gueule ! Et alors, tu as déjà eu des patients qui sont morts sur la table d’opération.
- Ce n’est pas la même chose !
- Un mort reste un mort. Donc demain, je veux que lorsque j’arrive au soir, je puisse entendre que je suis la seule dans ta pitoyable vie !
- Et ton mari ?
- Ce pingre qui ne me laisse que des miettes ? Il mérite aussi la même punition mais il attendra un peu sinon cela paraitra suspect !
- Parce que tu veux que je …
- Un de plus ou de moins, quelle importance ?
- Et si c’était toi que j’avais au bout de la seringue ?
- Alors mon avocat enverrait quelques films intéressants et surtout des aveux écrits de ta main.
- Lesquels ?
- Ceux-ci. »
Elle lui tendit un papier.
« Mais je n’ai jamais écrit cela !
- Non mais en prenant des mots écrits de ta main et un très bon logiciel, on n’y voit que du feu !
- Salope !
- Oui ! J’adore ! Tu ne sais même pas à quel point cela me fait mouiller ! J’en jouirais presque sur place ! Bon, on est d’accord alors ?
- Je n’ai pas d’autre choix que de dire oui !
- Bien, pour ton obéissance, j’ai bien envie que tu me baises. Allons quelque part où tu pourras me défoncer ! J’ai la chatte en feu ! »
Ils se levèrent et partirent. J’étais coite devant ce meurtre programmé. Comment on pouvait agir de la sorte ? Sans preuve, je ne pouvais pas aller à la police. Il fallait agir seule. Ce fut à ce moment que je reçus un coup de fil.
« Allo ?
- …
- Bonjour Catherine. Tu as les renseignements ?
- …
- Des photos ! Parfait.
- …
- Ok ! Je les trouverai dans la boîte aux lettres de la villa.
- …
- Quoi ? Tu quittes Caroline ?
- …
- Ok ! Je lirai le message. Bonne chance alors. »
Catherine quittait Caroline pour partir au loin. Pourquoi ? Enfin, ce n’était rien par rapport à ce qu’il se tramait dans le dos de celle-ci.
J’arrivai à la villa et trouvai l’enveloppe contenant les photos, une lettre pour moi et une autre pour Caroline.
« Chère Gwendoline,
Oui, je pars ! Cela faisait longtemps que l’envie était là. J’en ai marre de cette vie de domination, de soumission. Je veux vivre simplement pour moi. Au gré de mes rencontres, je me détestais un peu plus chaque jour, il fallait que cela cesse.
Il y a quelques temps, j’ai rencontré une femme qui me plait et à qui je plais loin de tout rapport de force entre nous.
Elle part vivre en Espagne et m’a demandée d’être du voyage. J’ai dit oui ! Là-bas, on pourra vivre notre amour librement.
On a chacune assez d’argent pour finir nos jours paisiblement.
Tu donneras la lettre à Caroline. Je crois qu’elle comprendra.
Tu es une belle personne ! Reste comme tu es !
Bisous
Catherine.
PS : une place de secrétaire se libère. »
J’étais à la fois triste et contente pour elle. Je pris les photos et je vis la Thérèse harnachée pas possible en train d’être prise ou de dominer des femmes et des hommes. Chaque photo me donnait un haut-le-cœur. On y voyait parfois Jacques.
Bien que je respecte le choix de chacun, ici, il y avait une forte impression de violence gratuite et aucun respect de l’autre.
Je m’installai dans un fauteuil un café à la main en cherchant une solution.
Ne trouvant rien, j’ouvris l’ordinateur et m’apprêtai à vire ce que Jacques m’avait si gentiment versé sur un autre compte que je fermerai aussitôt après avoir re-viré la totalité de la somme.
J’arrivai à la bonne page web, virai l’argent sur un nouveau compte dans une autre banque et m’apprêtai à le supprimer lorsque je reçus une question du site :
« Voulez-vous apparenter ce compte avec les autres comptes bancaires ? »
Je cliquai sur « oui » et là, la solution m’apparut. Une quinzaine de compte plus ou moins fourni en euros se présentaient sur l’écran. Les dix premiers au nom de Jacques et les cinq derniers au nom de Thérèse.
Fébrilement, je regardai les comptes et compris très vite qu’ils n’étaient que les comptes où Jacques faisait virer les sommes cachées par les patients. Je fis le total des cinq et j’obtins la somme suivante : un million trois cent mille euros et quelques.
Heureusement que j’étais assise ! Je me levai et chose inhabituelle, je me servis un verre d’alcool que j’avalai d’une traite !
Je le tenais par les couilles ! Ni une ni deux, j’ouvris une multitude de nouveaux comptes dans différentes banques européennes et versai la totalité de l’argent en prenant soin de répartir les sommes afin que le montant versé ne dépasse pas le maximum autorisé. Car, par exemple, en Belgique, au-delà de quinze mille euros versés, vous devez donnez la provenance de cette somme. Bien entendu, certains pays acceptent de plus grosses sommes sans donner quelques explications ! Bref, au bout d’une grosse heure, j’arrivai à répartir la totalité de l’argent. Demain, je n’aurai plus qu’à les fermer après avoir viré l’argent sur les autres nouveaux comptes que j’avais crées mais ceux-là à mon nom !
Je me sentais euphorique.
Il fallait jouer serré. Je pris les photos, les scannai, les travaillai un peu et les envoyai à Jacques sur son e-mail avec le message suivant :
« Salut Jacques !
Voilà quelques échantillons où l’on peut très bien te reconnaître ! Ainsi que ta chère Thérèse !
J’ai oui dire que vous prévoyez d’éliminer une personne gênante à votre gentil petit couple. Surpris que je le sache ? Non ? Comment je le sais ? Mystère !
Bref, je ne te demanderai pas d’argent cette fois-ci ! Non, je ne te demanderai qu’une chose :
Quitter ta femme Caroline et ne plus revenir ! Mais avec classe ! Tu lui raconteras que tu en aimes une autre et que tu prends toutes les charges du divorce à ton compte. Classique, quoi ! Tu partiras à Paris ou à n’importe quel autre endroit sur le champ.
Pourquoi demande-je cela ? Parce que Caroline est bien trop bien pour toi ! Ne t’inquiète pas, j’aime Caroline mais pas comme tu peux le penser. Je suis juste un ou une amie.
Maintenant, si tu n’es pas parti disons, ce soir ! Demain arrivera les mêmes photos sur l’e-mail de ton chef, sur celui du mari de ta chère Thérèse (que tu peux emporter), sur celui de Caroline et sur celui de beaucoup d’autres personnes !
Tout bien considéré, il va les recevoir maintenant. Il mérite de connaître la vraie vie de sa chère salope d’épouse.
Je te laisse une chance mais je n’ai pas beaucoup de patience. Thérèse non !
Bien entendu, ne préviens pas la police, qui croirait-elle ? Un enregistrement de vous deux parlant gaiement de meurtres (les terrasses de cafés ne sont pas très intimes) ou la parole d’un couple débauché ?
Bien à toi,
Un ami qui ne veut que ton bien ! »
Je l’envoyai avec une adresse e-mail nouvellement créée. Je pianotai et trouvai facilement l’adresse e-mail du mari de l’autre. Je joignis au mail les dernières photos ainsi que les quelques petits films. Jacques et l’autre salope étaient bien visibles ! A eux d’assumer ! Sur le message, je lui expliquai que je ne voulais pas d’argent mais juste protéger une amie. A lui d’en tirer les conclusions. Je ne me sentais pas coupable pour un sou !
Je me resservis un verre et attendis le message de retour des deux hommes. Ce fut le mari qui me répondit le premier :
« Qui que vous soyez, je vous remercie. J’avais beaucoup de suspicions mais maintenant j’ai les preuves ! Et si un jour, vous voulez me rencontrer ce sera avec une joie non dissimulée »
Jacques répondit presque dans la foulée.
« Je ne comprends pas votre hargne à me démolir mais vous avez gagné ! Je quitterai ma femme ce soir ! Sachez seulement que si je découvre qui vous êtes, je vous tuerai de mes propres mains ! »
Je lui répondis aussi vite :
« Si j’étais toi, j’abandonnerais l’idée de me retrouver. J’ai en ma possession et ne l’oublie jamais un enregistrement révélateur ! Et puis c’est ce que ta pouffiasse de salope voulait : t’avoir pour elle toute seule ! Non ? Alors tout est bien qui finit bien. Sauf qu’elle n’aura plus les miettes de son ex-mari. Mais on ne peut pas tout avoir.
Alors, n’oublie pas : ce soir, tu pars ! Sinon…
Amusez-vous bien ensemble, enfin tant qu’elle n’aura pas marre de toi. Adieu !
PS : Si tu avais un peu de jugeote, tu comprendrais qui te fait chanter ? Quelle est la seule personne qui a pu me donner tant de renseignements ? Je n’en vois qu’une ! »
Il ne me répondit pas. Mais maintenant il allait sûrement en vouloir à sa Thérèse et elle allait se retrouver vite très seule !
Je vérifiais mes comptes et remarquai avec joie que l’argent avait déjà été viré. Je pus ainsi les vider et les clôturer. J’étais maintenant une femme riche.
La sonnerie retentit. J’allai ouvrir et vis Rodrigue une bouteille de champagne à la main.
« Salut ma belle, je suis venir te dire que j’avais enfin réussi ! J’ai le budget pour mon hôpital. Je suis libre d’Emma car j’ai réussi à trouver l’argent sans l’aide de son paternel. Et aussi libre tout court car celle que j’aimais m’a quitté pour un autre. »
DERNIER CHAPITRE
C’était il y a deux ans !
Quelle soirée ! Après que Rodrigue m’ait fait l’amour et pour la première fois de la plus romantique et sensuelle des façons, Jacques arriva chez lui.
Il monta dans sa chambre, fit ses valises, laissa un mot à l’attention de Caroline et partit. Mais sur le pas de la porte au moment même où il l’ouvrit se tenait Caroline qui était revenue un jour plus tôt.
« Qu’est-ce que tu fais ? dit-elle.
- Je pars !
- Où ?
- Je pars définitivement d’ici.
- Pourquoi ?
- J’en aime une autre !
- Je sais, répliqua-t-elle.
- Tu le sais ?
- Oui, je sais que toi et Thérèse vous couchiez ensemble !
- Et depuis quand tu le sais ?
- Cela fait un bail !
- Et tu ne m’as jamais rien dit. Pourquoi ?
- Je n’en sais rien ! Mais j’y ai trouvé mon compte en te rendant la pareille.
- Quoi ?
- Tu es bien le seul à ne pas t’en être aperçu. Si tu savais le nombre de fois que je me suis envoyée en l’air avec aussi bien des femmes que des hommes !
- T’es vraiment une salope !
- Pas plus que toi ! Je suis aussi au courant de tes soirées spéciales avec ta pouffiasse. »
Jacques devint rouge de honte et de colère.
« Je suis heureuse que tu partes de toi-même ! Cela m’évitera de te foutre à la porte. C’est ce que j’avais décidé durant mon séjour à Paris ! Bien entendu, je garde la villa, les voitures, l’appartement dans les Alpes et l’autre à Knokke !
- Mais je les ai payés aussi !
- Sache que, à part celui de Knokke, les autres m’appartiennent à moi seule !
- Mais non !
- Tu ne te rappelles pas les papiers que je t’ai fait signer un soir en te racontant que c’était mieux pour les enfants et que nous y gagnerions aux impôts ?
- Oui… salope ! fit-il en comprenant la ruse de Caroline.
- Quel doux nom ! Tu as en fait cédé ta demi-propriété de tous ces biens à tes enfants chéris ! Tu n’as presque plus rien ! Mais je vais être gentille, je t’abandonne l’appartement que tu exècre à Knokke. Ce sera un bon souvenir de moi.
- Tu peux le garder ton foutu appartement.
- Oh le grand cœur !
- Tu m’écœures ! Adieu !
- J’espère que tu as un bon avocat ?
- Pas besoin ! Tu verras les papiers déjà signés sur ton bureau !
- Tu m’étonnes là ! Tu pars en me donnant le beau rôle ?
- Oui car…
- Car ? »
Mais Jacques ne répondit pas et partit au volant de sa puissante berline allemande.
Caroline entra, posa ses valises et en s’asseyant sur elles, elle se mit à pleurer. J’allais la prendre par les épaules lorsque je vis Florence entrer et directement la prendre dans ses bras.
« Mon amour ! Calme-toi ! Pleure tant que tu le veux ! »
Les gestes tendres et amoureux de Florence calmèrent rapidement Caroline. Elle tourna ses lèvres vers celles de Florence et l’embrassa langoureusement.
Me sentant un peu de trop j’allais partir lorsque Caroline m’interpella.
« Non, reste ! Je veux que tu l’apprennes la première. Florence et moi nous avons, enfin, compris que nous nous aimions. D’ailleurs durant tout le séjour, ce ne fut pas comme je te l’avais raconté une longue partie de jambes en l’air mais une lente découverte de l’autre. Bref, nous avons décidé… Non, dis-lui toi !
- Ben, Caroline et moi avions décidé qu’elle allait quitter Jacques et que dès le divorce prononcé, nous allions te demander une chose, » dit-elle en souriant, le visage tourné vers Caroline.
Celle-ci répondit au sourire et inclina la tête en signe d’assentiment.
« Quelle chose ? fis-je intriguée.
- Veux-tu être mon témoin ? dit Florence.
- Ton témoin, dis-je un peu perdue.
- Mon témoin de mariage !
- Tu vas… vous allez vous marier ?
- Oui, tu comprends vite, fit-elle en riant.
- Mais c’est merveilleux ! Félicitations ! Proficiat ! Qu’est-ce que je suis heureuse pour vous deux !
- Merci, firent-elles en cœur.
- Je propose, fis-je de boire une coupe de champagne ! Cela s’arrose !
- Tu en as ?
- Oui, en fait celui de Rodrigue qui est venu me voir cet après-midi !
- Te voir ou te sauter ?
- Les deux ! » dis-je en riant aux éclats.
Le divorce fut rapidement jugé enfin dans les prescriptions légales et le mariage arriva trois mois plus tard. Quelle fête ! Bien que cela choqua une partie des gens bien pensant de la bourgeoise, ils ne se privèrent pas de venir boire et manger sur le compte d’un autre.
Caroline et Florence s’associèrent dans la vie privée et professionnelle. Le bonheur total !
Enfin, presque ! Caroline tomba subitement malade. On chercha longtemps et un soir, elle apprit qu’elle avait un cancer des seins ! Le choc ! La thérapie fut longue et épuisante. On ne sait toujours pas comment mais le lendemain, Jacques réapparut et insista pour aider Caroline à combattre sa maladie.
Il fut là chaque jour pour lui remonter le moral. Il appela les meilleurs spécialistes à venir la consulter. Il assista le chirurgien lors de l’ablation des deux seins de Caroline. Et lors de la chirurgie réparatrice, il insista pour lui-même faire l’opération. Le résultat fut parfait et, bien qu’elle eut auparavant une superbe poitrine, celle-ci la dépassait largement.
Grâce à cette maladie, Jacques redevint un familier. En fait, il avait largué sa pouffiasse presque aussi vite qu’il était parti. D’ailleurs, une fois, il fit une remarque qui m’était adressée sans qu’il le sache.
« Cette salope m’a pompé doublement. Mon jus et mon fric. »
Si j’avais bien compris, il la soupçonnait de lui avoir escroqué l’argent qu’il avait sur ses comptes. S’il le savait. D’ailleurs, je fus à deux doigts de lui rendre son fric tant il avait si bien aidé Caroline lors de sa maladie.
N’en pouvant plus de garder cela pour moi seule, j’en fis part à celle-ci. Elle m’écouta longuement et termina par ces mots :
« Garde l’argent ! Si tu t’inquiètes pour lui, il ne faut pas ! Je crois savoir qu’il en possède presque le décuple en Suisse. Et la somme que tu as, j’en suis sûre, il l’a déjà refaite. C’est moi qui dois te dire merci de l’avoir fait partir. Même si maintenant, nous avons des relations amicales lui et moi, je lui en veux du mal qu’il t’a fait. Oui, je sais qu’il a failli te violer. Cela je ne lui pardonnerai jamais !
- Moi non plus », fis-je.
Caroline abandonna son cabinet d’avocats. Florence devint la patronne mais s’attacha plus à profiter de la vie que de bosser à en perdre la tête et la santé. Elle ne supervisait plus que les comptes trimestriels.
Depuis, elles voyagent entre les maisons de Caroline ou vers des lieux paradisiaques. Elles sont simplement heureuses.
Emma, elle, a complètement changé d’orientation. Elle est devenue hôtelière. Elle est allée rejoindre Natacha dans sa maison et elles vivent ensemble.
Un jour, elles ont décidé d’ouvrir un restaurant et un petit hôtel dans le bâtiment laissé par la grand-mère de Natacha.
Caroline les a aidées financièrement et moi aussi. Si bien que nous sommes associées à quatre. Le début fut lent mais Emma, grâce à ses relations, réussit à faire venir des célébrités qui elles-mêmes revinrent toutes seules. Il faut dire que le chef est un fameux cuisinier et la cave à vin est d’un délice.
Bref, elles travaillent d’arrache-pied afin d’élever encore le niveau de l’hôtel et du restaurant. Et, je crois, qu’elles vont y arriver.
Steven est toujours aux études. Sa vie est nonchalante. Il me téléphone souvent pour donner des nouvelles. Il se partage entre sa meilleure amie qui est aussi son amante principale et son copain du moment. Il a décidé de ne plus choisir entre les hommes et les femmes. Il prend les deux !
Bref, il vit sa vie.
Jacques, lui, à part les quelques semaines passées auprès de Caroline, vit dans le sud de la France où il opère et donne cours. Il a trouvé l’amour dans les bras d’une Asiatique, médecin comme lui. Ils ont l’air heureux, enfin, d’après ce que nous avons vu la seule fois où on les a vus ensemble.
D’ailleurs, nous avons reçus tous une invitation à son mariage prochain.
Catherine a donné un signe de vie il y a quelques mois. Elle vit à Barcelone avec son amie. Et cela a l’air d’aller.
Voilà, je vais terminer mon histoire. Je sens que le sommeil m’envahit. Encore que la jolie hôtesse qui me sert depuis le départ ne m’est pas indifférente. Comme je suis la seule en première classe, elle pourrait s’occuper autre chose que de mes boissons ou repas.
Cela fait drôle de terminer mon histoire. J’ai vécu de merveilleux moments à l’écrire. Je la posterai peut-être un jour sur ce site de récits érotiques. On verra.
FIN
Qui sait, peut-etre que l'auteur nous fera une surprise en forme d'apothéose ?
mais merci à l'auteur pour cs longs moment de lecture si plaisante !
Le message est passé ! j'attends de voir s'il réagit... ;-)
Change vite d'avis afin qu'on se régale encore de tes
chaudes aventures.
J'espère qu'il te lira...
Je viens de lire les quelques commentaires et je les en remercie tous.
Je vois aussi qu'il vous manque l'épilogue de mon histoire que je vous transmettrai demain.
Merci à vous de m'avoir publié.
Un mariheureux
Je la publierai dès que je l'auraii reçue ! merci encore à vous de nous avoir offert tant de plaisirs !