Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
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Bises libertines,
Sophie
Sandrine fait ses premières passes sur le trottoir de Marseille.
La voiture remonta une longue rue en sens unique et s'arrêta devant un immeuble ancien.
« C'est là que tu vas travailler. Descends Sandie. »
Je descendis de la voiture avec Catie. Alain et Roger nous laissaient seules pour aller jouer dans un club. Je suivis Catie dans le hall. L'immeuble était vétuste, un ancien hôtel borgne transformé en hôtel de passe depuis bien des années. Le couloir était sombre, un escalier en bois aux marches usées montait au premier étage et menait à un petit palier. Sur la droite et la gauche un couloir, là aussi faiblement éclairé. Devant, sur le pallier une porte était ouverte. De la lumière émanait de la pièce, ainsi que le son d'un poste de télévision. Un homme était assis sur une chaise et regardait l'écran.
« Salut Gérard, je te présente Sandie, celle dont je t'ai parlée. Elle n'est là que pour cette nuit. En principe…. »
Gérard était un grand type brun athlétique d'une trentaine d'années. Il me regarda, me dévisagea et me fit un petit signe de la tête en murmurant certainement des paroles de bienvenues que je ne comprenais pas. Je lui rendis son bonjour timidement.
« Tu fais attention à elle, elle est nouvelle dans le métier. »
Puis, s'adressant à moi.
« C'est ici que tu amènes le client. Il paye la chambre et Gérard te donne une serviette et une capote. Mais tu as aussi des capotes dans la table de nuit. C'est surtout pour leur faire comprendre que la capote est obligatoire. Tu vas dans cette chambre qui est là, à côté. Et au moindre problème tu hurles pour le prévenir.
- Je serais la, immédiatement, si tu as le moindre problème avec un client.
- Oui, tu n'as rien à craindre il viendra de suite. »
Je les écoutai avec attention. Catie me demanda de la suivre dans la chambre où je devais officier. Petite et sombre, je regardai le lit recouvert d'un couvre-lit rouge. Il y avait une table de nuit une chaise et un fauteuil usé, un paravent rouge sensé cacher un lavabo et un bidet blanc hors d'âge. C'était sombre sordide, les rideaux et les volets étaient fermés. Une lampe avec un petit abat-jour rouge au-dessus du lit contre la cloison livrait une lumière jaune et triste. Combien de débats tarifier depuis un demi-siècle sur ce lit, dans cette chambre ?
« Regarde, t'as un flacon de gel antiseptique sur le lavabo. Tu t'en sers hein ! Certains en ont besoin, en plus ça mousse et cela sent bon. Tu appuies dessus sur la pompe, tu connais ?
- Oui, je vois.
- Tu penses aussi à bien remettre en place le couvre-lit après chaque passe, et à ramasser la serviette et les capotes, que rien ne traine. Faut que la chambre soit correcte pour le suivant, tu comprends ? Enlève ton manteau je vais te prêter un blouson, viens. »
Je suivis Catie dans une autre chambre plus loin dans le couloir. Sa propre chambre certainement, car mieux aménagée avec une armoire, un semblant de décoration qui la rendait un peu moins lugubre que la précédente mais toute aussi sordide.
« C'est celui d'Andrea, elle n'est plus là. Mets-le, car avec ce que tu portes tu aurais froid. »
Je posai mon manteau qu'elle prit et rangea sur un cintre. Elle me tendit un blouson en latex de couleur rouge vif. Je le passai et me regardai dans le miroir de l'armoire. Avec la mini-jupe en latex noire les bottes, j'avais déjà l'air d'une pute mais là !… Le doute n'était plus permis. Je me regardai et me mordis les lèvres. Je me trouvai sexy, me demandai si beaucoup d'hommes voudront monter avec cette petite pute. Ma respiration s'accéléra, j'eus la frousse, un moment de panique. Catie me rappela à la réalité.
« Allez Sandie, le tapin n'attend pas.
- Je suis morte de trouille. Catie j'ai peur. J'ai honte.
- Rassure-toi, cela se passera bien, on est toutes passées par là. Tu t'es très bien débrouillée avec le routier ! Ici, c'est pareil. Evites de t'envoyer en l'air avec chaque micheton, car tu ne tiendras pas la nuit. Elle se mit à rire doucement. »
Je la suivis dans le couloir. Nous repassâmes devant Gérard qui c'était rassis devant son programme. Elle lui lança un sourire en passant. Mon cœur se mit à battre plus vite.
Nous redescendîmes les escaliers. Dans le couloir du bas je croisai une jeune femme brune avec un homme, eux montaient. Elle me regarda et nous échangeâmes un petit bonjour et un sourire qui se voulait complice.
« C'est Sabrina, elle tapine un peu plus bas avec une autre. »
Je la suivis du regard dans les escaliers ou elle disparut avec son client. La porte puis la rue, Catie se mit sur le mur de droite et me demanda de venir à ses côtés. Il ne faisait pas encore froid, mais le temps était à la pluie. La rue était en sens-unique, très longue, on voyait les voitures venir d'assez loin. Le stationnement ce faisait de l'autre côté de la rue. Il y avait quelques personnes à pied. Certains passants ou passantes changeaient, préférant le trottoir d'en face.
Catie me dit que ceux qui restaient sur notre trottoir, étaient ceux qui étaient le plus susceptibles d'être intéressés par nos services, des clients des michetons. Parmi les hommes bien sûr, je souris. Les voitures qui ralentissaient aussi, celles qui n'avaient qu'un passager masculin. Elle m'expliqua que certains avaient besoin de repasser plusieurs fois devant nous.
Trop timides, ils n'osaient pas nous aborder du premier coup. Il y avait aussi le risque des flics, d'une vérification d'identité. Je devais vite rentrer dans le couloir lorsqu'elle me le dirait. Je n'étais plus trop rassurée.
***
Je regardai les voitures qui montaient doucement du bas de la rue. Certains conducteurs, les hommes seuls le plus souvent, nous regardaient. Lorsqu'une voiture ralentissait avant d'arriver à notre hauteur, les regards étaient plus insistants. Ils nous dévisageaient un instant, et si nous semblions leur convenir, leur regard alors descendait sur nos corps pour de nouveau se poser sur notre visage.
D'autres, la plupart, passaient sans ralentir et sans même nous regarder, sans nous voir. Pour eux, nous devions être, je ne sais pas…. Par rapport à eux, Je me sentais honteuse. Il y avait quelque chose de malsain mais aussi de terriblement pervers, d'érotique, à mes yeux. J'étais devenue une marchandise. Une marchandise que l'on regarde, dont on juge la fraicheur la qualité. J'étais devenue un objet sexuel que l'on pouvait louer. Je vendais mon corps.
Des passants, des hommes seuls passaient devant nous aussi. Là aussi ils nous regardaient de bas en haut, nous souriaient et passaient leur chemin.
« Combien tu prends ? »
La question prononcée avec un fort accent magrébin me surprit presque. Je me sentis rougir. Il s'adressait à moi. Un homme basané la quarantaine ou plus, le visage brun, une petite moustache noire les sourcils épais et des cheveux noirs, habillé d'un costume gris. Il venait de s'arrêter devant moi et me regardait. Je regardai Catie, elle détourna le regard me laissant me débrouiller.
« C'est trente euros la fellation, je veux dire la pipe et cent l'amour, cent euros pour l'amour. »
Je sus que j'étais rouge de confusion. Je prononçai ses quelques mots presque à voix basse. Je n'osai pas le regarder. Je portai mon regard sur la rue, sur les voitures qui montaient.
« Tu te mets toute nue ? »
Je mordis mes lèvres, mes jambes tremblèrent. J'eus du mal à répondre. Je le regardai.
« Oui bien sûr, pour cent euros je me déshabille entièrement.
- C'est bon… viens. »
J'allais m'évanouir encore une fois. Je regardai Catie et nous échangeâmes un bref regard. Aucune aide morale à attendre d'elle. Je me vis comme dans un film. Je passai devant elle et pris le couloir, le type me suivit sans un mot. Au pied de l'escalier, Sabrina, elle redescendait avec son client. De nouveau nos regards se croisèrent. Je pris l'escalier, j'imaginai le regard du type derrière moi sur mon corps. Je fermai les yeux.
Je lui laissai payer la chambre sans prononcer un mot. Gérard me tendit une petite serviette blanche ainsi qu'un préservatif enveloppé. Je n'osai pas croiser son regard. J'eus si honte à cet instant, devant lui. J'ouvrai la porte de la chambre pour laisser entrer mon tout premier client. Je la refermai en ne faisant qu'un tour de clé comme me l'avait indiqué Catie. La porte pouvait toujours s'ouvrir de l'extérieur mais le client lui, ne le savait pas. J'étais perdue, je regardai le type qui enleva sa veste. Je dus réagir. Je déposai la serviette sur le lavabo ainsi que le préservatif. En chemise, il me tendit un billet de cent euros.
« Tiens, déshabille-toi complètement. »
Je pris le billet et le glissai dans ma sacoche que je posai sur le fauteuil. Il me regarda tout en déboutonnant sa chemise. Je me sentis rougir. Une agréable boule d'angoisses et de désirs prenait naissance au creux de mon ventre. Pour moi, la situation était aussi gênante qu'excitante. J'enlevai mon blouson et le posa sur le dossier du fauteuil. Il ne me quitta pas des yeux, tout en se déshabillant.
Je m'assis sur le lit et entrepris d'enlever mes bottes une à une, après en avoir descendu les fermetures éclairs. Le type regarda mes cuisses, ma poitrine. Il baissa son pantalon après avoir quitté ses chaussures. Je me levai et lui tournai le dos pour descendre ma mini-jupe. Je la posai sur le fauteuil, et fis descendre les bretelles du body. Je dégageai les bras du body et le baissas sur mes hanches, mes cuisses. Je le déposai sur la jupe et, me retourna. Il était nu à l'exception de ses chaussettes. Il m'attendait devant le lavabo, un habitué de ce genre de relation. Cela me rassura, je n'aurai pas su lui demander. Je m'avançai.
« Mets-toi toute nue, enlève aussi tes bas. »
Je me sentais rougir. Gênée, je murmurai :
« Excusez-moi, oui Monsieur. »
Je m'exécutai devant lui en restant debout. Je posai mes bas sur mes vêtements. Nue, entièrement je m'avançai contre le lavabo. Je dus le laver, lui faire sa toilette. Catie m'avait expliquée. Je n'avais jamais fait cela auparavant. Ce ne fut pas évident, surtout avec un inconnu. J‘étais confuse. Je pris son sexe dans la main après avoir ouvert et réglé la température de l'eau. Il s'avança au-dessus du lavabo et passa son bras sur mes épaules. Il me regarda dans le miroir. Son sexe décalotté était de couleur plus brune que son corps dans ma main, il ne bandait pas. Je le mouillai et le savonnai de l'autre main. J'essayai de m'appliquer, de faire comme Catie m'avait dit. Il caressa mes cheveux mes épaules, sa main descendit sur mon dos, mes hanches. De temps en temps, nos regards se croisaient dans le miroir. Je n'osai pas me regarder sans une certaine gêne.
La situation fut inédite pour moi. Je étais plus vraiment sure de moi, de la gêne plus que de la honte, le désir étais présent au creux du ventre. Sa main caressa mes fesses. Je me dépêchai de le rincer en le pressent doucement. Je pris la serviette pour l'essuyer, nous nous firent face. Ses mains étant posées sur mes hanches, l'une d'elles est venue sur mon bas ventre. Il me regarda, je fini de l'essuyer.
Sa caresse devenait de plus en plus précise et douce. J'eu un mouvement de recul, ma respiration me trahissait. Je voulu me reprendre, il me poussa contre le lavabo qui était contre mes fesses. Je le tenais par les hanches, le repoussai mollement. Il commença à bander, je tournai la tête pour chercher le préservatif. Il se fit plus insistant, sa caresse plus profonde. Son autre main se posa sur mon sein.
« Non, attendez s'il vous plait, non s'il vous plait… pas ici, non il faut mettre un préservatif. Non lâchez moi, ou je crie. »
Il me lâcha, je repris ma respiration. Il me regardait toujours et bandait vraiment maintenant. Le temps d'ouvrir le préservatif, je repris un peu confiance. Je pris son sexe pour lui poser le préservatif. Je n'ai pas sus, avait-il compris que la situation m'avait échappée. Ses caresses ne m'avaient pas laissées indifférente, puis j'ai eu un peu peur. Je me dirigeai vers le lit sans qu'il ne cherche à me retenir. J'enlevai très vite le couvre lit que je jetai sur le fauteuil. Un drap blanc, douteux était dessous.
« T'es jolie ? Française ? Allonge-toi écartes bien les jambes. Cela fait longtemps que tu fais cela ? T'es jeune, t'as quel âge ? »
Je m'allongeai au milieu du lit. Les ressorts du sommier ce mirent a grincer.
« Je suis Française oui, je viens d'avoir vingt-six ans. Je travaille là que depuis quelque temps.
- Ecarte mieux tes cuisses. Pourquoi ? »
Il s'agenouilla d'abord à mes côtés puis entre mes jambes ouvertes, le sexe tendu. J'essayai de ne pas trop paraitre émotionnée, d'être naturelle.
« J'ai vraiment besoin d'argent. Je ne trouve pas d'autre travail. Mais, c'est trop difficile de faire ça. Je ne veux pas faire cela longtemps. Je cherche autre chose. »
Il me regarda. Il se mit au-dessus de moi, en partie allongé sur mon ventre. Son corps était chaud. Il prit et présenta son sexe contre moi. Je posai mes mains sur ses épaules, ferma les yeux. Je senti qu'il était sur le point de me pénétrer. Je me tendis et ouvris la bouche pour plus d'air alors que mes chairs cédèrent sous la poussée de son membre dans mon ventre. J'ouvrai les yeux je me serrai contre lui. Je détournai mon regard du sien.
« J't'ai fait mal ? T'es sensible toi.
- Non, non ça vas… ce n'est pas ça. Enfin si un peu, oui un peu mais ce n'est pas grave. Doucement, s'il vous plait, faites-le doucement…. Oui doucement. »
Moi qui avais attendu, qui avais fantasmé sur ces instants, sur ce moment précis depuis des jours. J'étais sur le point de jouir d'avoir un nouvel orgasme. Il bougea lentement. Je fermai les yeux, essayai de repousser ce désir qui je sentais monter. Sa tête au-dessus de la mienne, il me regarda.
« Comment t'appelles-tu ?
- Sandrine,… Sandie. Je m'appelle Sandie. »
Il posa sa main sur mon sein gauche. Le pressa, la légère douleur fut agréable. Ses mouvements devinrent plus rapides, beaucoup plus rapides et forts. Les grincements cadencés du sommier devaient parvenir jusqu'aux oreilles de Gérard. Ma respiration s'accéléra, je le lâchai, écartai les bras sur le lit, agrippai les bords du matelas pour me tenir. Je refermai les yeux, contractai mon visage en une grimace de douleurs. Je ne pus retenir quelques gémissements.
Ma respiration qui se faisait plus forte et plus rapide trahissait mon état. Chaque coup de rein me rapprochait de l'orgasme que je sentis grandir. Le type pressa mes seins encore plus fort, chercha ma bouche de la sienne. Je détournai la tête à droite à gauche afin d'éviter ses lèvres sur les miennes. Je ne voulais pas qu'il m'embrasse.
« Laisse-toi embrasser Sandie, les autres filles acceptent bien. »
Je sentis que l'orgasme était très proche. Il me tint la tête d'une main. Sa bouche se posa sur la mienne, j'abandonnai la lutte. Sa langue avait un gout de cigarette froide. Je serai très fort le bord du matelas. Il me donna deux à trois coups de rein encore plus forts plus appuyés, se raidi et éjacula en poussant un gémissement. Presque simultanément, l'orgasme me délivrait d'une tension devenue trop forte.
Il me fallut quelque secondes pour reprendre mes esprits. J'avais réussi de me retenir et de repousser l'orgasme presque depuis le début. Je me sentais bien, détendue soulagée. Je le repoussai gentiment. Il se releva en me regardant d'une drôle de façon. Sa verge toujours recouverte du préservatif rose contenait une quantité importante de sperme. Je me levai et le laissa se débrouiller seul. J'allai sur le bidet me rafraichir pour le client suivant.
Chacun d'entre nous se rhabilla de son côté. Il me regarda refaire le lit, remettre le couvre lit. J'ouvris la porte, il me suivit et patienta lorsque je remis la clé et la serviette à Gérard. Nous descendîmes les escaliers ensemble, il me quitta sans même se retourner.
A
suivre...
Bravo à tous les deux, vous faites un duo de choc très efficace !
Merci pour cette première suite qui en appelle d'autres....la nuit n'est pas finie....
Bisouxxx
En effet, et la suite sera... particulière !
J'ai relu la deuxième partie pour bien me remémorer.
Une gentille petite maman, pudique,qui n'a jamais osé, trompe son mari (avec regrets)et raconte son fantasme à son amant d'un soir...
Ayant compris qu'elle avait manqué beaucoup de sexe et de plaisir décide malgré son éducation de vaincre les tabous.
Faire la pute... nous attendons tous la suite avec impatience. Le matou t'as proposé ses mains et crois moi que s'il te rencontre, il ne se servira pas de ses mains que pour écrire.
Tu as raison, ce n'est pas simple de réaliser ses fantasmes, surtout quand ils sont aussi "particuliers" que celui-là...
Oui, il y en a une, et vous l'aurez, c'est prmois.. mais pas tout de suite...
Je le pense aussi, et je remercie Sandrine de nous confier ainsi son vécu....
Souvent, la rencontre virtuelle permet un echange et une magie que ne donnent pas le réel.. et on en voit le superbe résultat !
Tu nous raconteras, si vous passez à l'acte tous les deux ???