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  • : Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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Qui suis-je ?

  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Catie était toujours à sa place, elle me sourit. 

« Alors cela c'est bien passé ? Tu vois, ce n'est pas trop compliqué. Donne… » 

 

Elle me tendit la main. Je pris le billet de cent euros dans ma sacoche et lui donna en souriant.  

« Reste plus que sept cent cinquante à gagner chérie. Raconte, il a été gentil avec toi, Il t'a eu ?

- Oui très gentil, bon au début pour le laver… je n'étais pas très douée. Puis j'ai eu peur qu'il veuille le faire contre le lavabo. Mais oui, j'ai craqué.

- Encore ! Tu en profites toi. Ils ne sont pas tous aussi gentil. Il faut faire attention. Certains veulent des trucs spéciaux. Le tarif est alors beaucoup plus élevé. Je t'ai expliqué.

- C'est ce que tu appelles les spéciales ?

- Oui, il y a une pièce isolée au deuxième étage qui ne sert qu'à ça, aux sadomasos, et une autre plus grande pour les gang-bangs. Tu demandes les clés du haut à Gérard. Mais là, il n'interviendra pas, car il y a toujours du bruit ou des cris. C'est pour cela que la pièce est isolée. Personne d'autre ne monte au deuxième, c'est vide et délabré.

- Je comprends. Il y a beaucoup de client de ce genre ?

- Non, la plupart sont des bons pères de famille ou des hommes seuls.

- Comme mon client ?

- Oui, les gang-bangs ce sont des groupes de jeunes d'une même cité ou d'un même quartier qui veulent s'éclater. Ou certains qui veulent fêter à leur manière un évènement, un diplôme ou la victoire de leur équipe. S'ils n'ont pas de copine pour cela, ils viennent chercher une de nous.

- Et les sadomasos ? »

 

La circulation avait diminué. Les voitures continuaient de passer, certaines ralentissaient à notre hauteur. Il me sembla qu'une même voiture repassait pour au moins la deuxième fois. Le chauffeur, un type d'une trentaine d'années, ralentissait et me dévisagea avec attention, puis continua sa route.

« Eux ne sont pas si nombreux à venir nous voir. On les connait tous, ce sont des habitués. Ils montent en général avec les mêmes filles. Ils ne viennent pas souvent. Par contre tu risques de connaitre Jean-Paul un ami d'Alain. Tu as pratiqué le SM ?

- Non je n'ai jamais fait. Jean-Paul ?

- Oui, un copain chaque fois qu'il y a une nouvelle, il vient la voir. Si elle lui plait et qu'elle est d'accord, il la monte en spécial. Il ne la dérouille pas vraiment, juste quelques gifles quelques claques tu vois, les menottes, de la soumission légère. Il risque de venir te voir, il doit-être avec Alain en ce moment.

- Tout de même des gifles !

- Ce n'est pas bien méchant, et tu peux aimer. Tu peux y prendre goût… »

 

Catie me regarda en souriant, je fis la grimace.

« Toutes celles qui sont montées avec lui s'en souviennent, et ne l'ont pas regretté. Même moi il m'a fait grimper aux rideaux. Toi qui décolle au quart de tour et qui a le feu au cul, tu devrais aimer. Tiens regarde, quand on parle du loup, on voit la queue.

 

Une grosse berline bleu nuit remontait la rue lentement. Elle ralentissait devant les deux filles qui tapinaient plus bas. Puis elle continua de s'approcher lentement de nous. Elle s'immobilisa juste devant nous. Le type à l'intérieur avait baissé sa vitre. La cinquantaine, brun-clair le visage maigre et anguleux, bronzé les yeux d'un bleus très clair, froid le regard fixe. Il me regarda, me dévisagea.

« Bonsoir Jean-Paul, en balade ? Je croyais que tu devais retrouver Alain à la table ? »

 

Il ne me quitta pas des yeux. Je détournai le regard vers le bas de la rue. Ce type m'impressionnait et me rappelait quelqu'un. Je me sentis rougir. Un coup d'œil rapide, il me regardait toujours.

« Si je suis avec lui et le Lyonnais à la table de poker. Il m'a dit qu'ils avaient ramené un joli petit lot de Toulon. Je suis venu pour voir.

- Oui Sandie une occasionnelle, ils doivent la ramener cette nuit. Comment tu la trouves ?

- Bonsoir Sandie.

- Bonsoir.

- Ouvre ton blouson, montre-toi. »

 

Je devais être rouge de confusion. Je descendis la fermeture-éclair du blouson et l'ouvris, lui permettant de deviner les formes de ma poitrine sous le voile transparent du body.

« Je la trouve bien, un magnifique petit lot. Des petits seins en poire comme je les aime. Une jolie petite proie timide fraiche et rougissante. Dommage que l'on m'attende pour la partie. Je l'aurais bien réchauffée une heure ou deux.

- Tu as l'air d'avoir froid Sandrine.… »

 

Je n'étais pas au mieux. Gênée, Je remontai la fermeture-éclair. J'aurai voulu rentrer me cacher. Je regardai dans le bas de la rue et remarquai la voiture dont j'étais sur maintenant, qu'elle remontait doucement la rue pour la troisième fois.

« Sandie, ou Sandrine ? Quel est ton prénom ?

- Oui, San Sandie… Sandrine, je m'appelle réellement Sandrine. Mais là, pour…. .

- Pour moi tu seras Sandrine. Elle t'a rencardé Catie sur mes goûts, mes préférences ?

- Oui un peu, je crois.

- Catie rencarde la bien qu'elle ne soit pas surprise. Qu'il n'y ait pas de malentendus. Je t'appelle ou, appelle-moi si c'est ok. Mais je ne serais certainement pas libre avant une ou deux heures du mat. Mais si je peux me libérer avant pour passer une heure ou deux avec Sandrine…. Je crois que je gêne la circulation et le micheton. »

 

Il n'avait cessé de me regarder de me dévisager tout le temps. J'en avais froid dans le dos. Derrière lui, à l'arrêt le type en voiture aussi me regardait. Cela faisait au moins trois fois que lui passait.

« Ok Jean-Paul, je te préviens de toute façon. S'il te plait, ne plume pas trop mon Jules !

- Je lève sa dette avec Sandrine en échange. »

 

Ils s'échangèrent un petit rire. Jean-Paul redémarra en me jetant un dernier regard. La voiture qui attendait derrière s'avança doucement, le chauffeur me dévisagea. Il stoppa juste devant moi.

« Combien ?

- Trente euro la pipe et cent pour faire l'amour.

- Ok je viens. Je pose ma voiture. « 

 

Il repartit en petite allure.

« Jean-Paul a l'air d'en pincer pour toi. Il ne tient qu'à toi de finir la nuit avec lui Sandie. Tu ne veux pas tenter une expérience sadomasochiste avec lui ce soir ou cette nuit ? »

 

Je fis la grimace.

« C'est une expérience enrichissante tu sais. Alain te raccompagne après.

- Je ne sais pas encore, il me fait peur. Il me rappelle quelqu'un. Mais je ne sais plus qui.

- Ou même lui peut te raccompagner à Toulon et vous faites ça chez toi. Vous serez plus tranquille et aurez plus de temps.

- Non pas chez moi, je ne veux pas.

- Pourquoi ? Tu as bien sucé Alain et Roger dans ton salon. Tu peux bien baiser avec Jean-Paul sur ton lit. Tiens ton micheton qui arrive. »

 

Je m'avançai jusqu'à la porte et attendis deux ou trois secondes qu'il me rejoigne. Il était pas mal, la trentaine brun mince il avait les mains dans les poches de son blouson. Il me regarda.

« Venez, suivez-moi. »

 

Je montai les marches, et me retournai pour m'apercevoir qu'il avait le regard sur mes fesses. Je souris intérieurement. Je ne sais plus qui disait que le meilleur moment dans l'amour était celui-ci celui ou on montait l'escalier. Il avait bien raison.

«  Vous devez payer la chambre. »

 

Je le regardai donner ses dix euros symboliques juste pour la chambre. Je souris à Gérard en prenant la serviette la clé et le préservatif. Il me rendit un sourire. Une fois dans la chambre, je refermai la porte. J'avais un tout petit peu plus d'assurance, mais étais tout de même intimidée, gênée. Je posai la serviette sur le paravent. Il enlevait son blouson. Je remarquai son alliance, il était marié.

« Vous voulez quoi exactement ?

- Faire l'amour avec vous.

- Vous voulez que je me mette nue ? Je peux rester comme cela si vous préférez.

- Non, nue je préfère nue.

- Cela fait cent euros. »

 

Je le regardai rougir en cherchant son portefeuille. J'avançai la main. Je pris le billet qu'il me tendait. Je lui demandai de se déshabiller et de poser ses vêtements sur la chaise. J'enlevai de suite le couvre lit puis me déshabillai à mon tour.

« Vous avez une très jolie couleur de peau.

- Oui, je suis originaire de la Réunion. Mon bronzage est naturel.

- Vous ressemblez beaucoup à une personne que je croise souvent. C'est pour cela que lorsque je vous ai vue, j'ai voulu vous… vous connaitre… un peu… un peu mieux. »

 

Je souris en l'écoutant et en posant le body que je venais d'enlever. Il était en boxer noir et chaussettes. Je le regardai, il était pas mal, sexy son sexe dessinait une bosse sous son boxer. Un peu timide il me plaisait bien. Je gardai mes bas et lui demandai de venir, de s'approcher du lavabo.

« Je dois vous laver. Déshabillez-vous entièrement. »

 

Il rougissait en baissant son boxer. J'adorai. Je regardai son sexe. Lui demandai d'approcher. Je m'amusai de sa gêne, de sa confusion lui dis qu'il ne devait pas avoir peur. Que je ne le mangerais peut-être pas. Il souriait, sentait bon, son sexe était doux chaud. Je lui fis sa toilette après l'avoir délicatement décalotté et mis une noix de gel odorant dans la paume de ma main.

 

Je fis en sorte d'être très douce, que cela soit très agréable pour lui. Le gel liquide ce transformait en mousse odorante. Il commençait à durcir dans mes mains. Il me dévisageait dans le miroir, mais n'osait pas me toucher.

«  La ressemblance est saisissante. Vous n'avez pas une sœur ou une cousine qui vit à Toulon ? »

 

Le ciel venait de s'ouvrir. Ne rien laisser paraitre. Le disque dur de mon cerveau marchait à toute allure. Je repassai en revue les fichiers photos des voisins, amis et autres les commerçants. Il ne me disait rien. La catastrophe.

« Non je ne pense pas. Je suis allée que très rarement à Toulon. Je vis à Aix. Vous êtes marin ?

- Non, non je ne suis pas dans la Marine. Pourquoi ?

- A Toulon ce n'est pas ce qui manque le plus, je croyais, vous êtes jeune ?

- Non, je la croise presque chaque jour. Elle est aussi jolie que vous, les mêmes cheveux noirs, vos yeux votre démarche. La même couleur de peau que j'aime. Je fantasme sur elle depuis longtemps l'imaginant nue comme vous la maintenant. »

 

Je l'essuyai, je voulais en savoir un peu plus. Je lui demandai de venir s'allonger sur le lit. J'ouvrai le préservatif et m'assis à ses côtés. Je pris son sexe dans ma main. Le masturbai doucement, nous nous regardions. Il me dévisageait toujours, il avait des doutes. Moi j'avais peur qu'il ait des certitudes. Il était dur, tendu, je déposai le préservatif et le déroulai. Une fois en place, je me penchai dessus lui et le pris dans ma bouche. Il se tendait sur le lit en gémissant. Sa main se posait sur mes cheveux.

« Mon dieu, j'imagine que c'est elle ».

 

Je continuai de le sucer en le caressant, comme me l'avait appris Catie en début de soirée. Je me relevai.

« Oui, imaginez que c'est votre jolie voisine. »

 

Je le reprenais, allant le plus doucement et plus loin possible.

« Ce n'est pas ma voisine… oh… mais une femme que je croise le matin… non… mais plus souvent le soir à l'école maternelle des Dardennes. Oh oui continuez. »

 

Je restais sans voix. Dans ma position penchée sur lui, il ne pouvait pas voir mon visage qui devait marquer une certaine inquiétude. Je guidai son sexe entre mes lèvres. Me reprendre très vite, ne pas montrer mon trouble. Il était presque à point. Je me levai et m'allongeai à ses côtés en relevant et ouvrant les genoux.

 

Je le regardai venir sur moi. Il sentait bon, je saisis son sexe et le guidai contre moi. Levai un peu les reins pour venir au-devant de la pénétration. Voilà, je le lâchai, il glissait dans mon ventre.

 

De suite, il se mit à bouger me faisait l'amour avec beaucoup de vigueur. Les grincements du sommier m'étaient désagréables. Je restai pour ma part toujours aussi dans l’expectative. Je passai dans ma tête en revue tous les hommes, les papas qui venaient déposer et récupérer leur gosse. Effectivement, je voyais parfaitement qui il était. Sa femme qui était une jolie blonde, de ses regards furtifs qu'il me lançait et que j'avais remarqués. Ne rien laisser paraitre.

 

De toute façon, ce n'est pas moi. Je suis une autre femme ici. Je respirai plus rapidement le pris dans mes bras. Je le serrais fort contre moi, je le sentis se tendre et finir dans mon ventre la tête dans mon cou. Je restai un moment sans bouger, lui laissant le temps de reprendre ses esprits. Je n'avais pas atteint la plénitude de l'orgasme, le stress certainement dû au fait que je le remettais. Mais c'était tout de même très agréable.

« Alors, à qui vous avez fait l'amour ? Elle ou moi ?

- A elle, je vous regardais et la voyais elle, je suis désolé.

- Elle a beaucoup de chance, vous allez fantasmer encore sur elle ?

- Je ne sais pas, peut-être encore plus, ou plus du tout. J'aime aussi l'imaginer avec mon épouse. »

 

Je le repoussai doucement. Il était décidément très bavard et imaginatif ! Il se releva, enleva son préservatif qui contenait une petite quantité de sperme blanc. Je faisais ma petite toilette et me rhabillai. Il m'aida gentiment à remettre le couvre lit. Je refermai la porte et rendis la clé ainsi que la serviette. Il m'accompagna jusque sur le trottoir, me remercia et me dit au revoir. Catie n'était pas là. Certainement en train de faire une passe. Je m'appuyai sur le mur. La nuit était relativement silencieuse. La chaussée était mouillée, une brève averse avait eu lieu. Il n'y avait plus de passant et que de très rare voiture.

 

***

 

 

Catie réapparue avec son client quelque minutes plus tard.

« Alors cela c'est bien passé ?

- Oui un type marié un peu timide, tiens. »

 

Je lui tendis le second billet de cent euro de la soirée à Marseille. 

« Jean-Paul m'a appelé. La partie de poker n'est pas si intéressante, si tu acceptes, il est là dans dix minutes. »

 

Elle me mettait la pression et je n'aimai pas trop cela.

« Il me fait peur. Je n'ai jamais fait cela, je veux dire de cette façon.

- C'est une nouvelle expérience pour toi. Tu vas grimper aux rideaux avec lui, crois mois. 

- Tu sais à qui il me fait penser ? Au type, l'adjudant le militaire qui enlevait et assassinait des jeunes de son régiment après les avoir violés. Il y a longtemps, je crois qu'il s'est suicidé en prison ? Cela avait fait beaucoup de bruit à une époque il y a dix ou quinze ans. Tu te souviens ?

- Oui je me souviens, effectivement il y a un air de ressemblance. C'est drôle, je n'avais jamais fait le rapprochement. Mais tu as raison. Mais bon Jean-Paul est moins con. Je te rassure. Il n'a encore jamais trucidé personne. Je crois ! Ou il n'a pas fait exprès…. Non je rigole.

- J'espère….

- Je lui dis de venir maintenant ? Sandie, tu passes deux heures de plaisirs avec lui dans la chambre du haut. Il ne va pas te tuer. Il a vraiment flashé sur toi. Toi qui cherches des expériences des sensations un peu fortes. Tu vas être servie là. J'ai envie de lui faire plaisirs. Tu montes avec Jean-Paul, on efface ta dette ! »

 

Un jeune homme blond la vingtaine s'approchait de moi en rougissant. Il avait dû attendre d'avoir assez de courage pour m'aborder.

« Je,… je peux venir avec vous ? »

 

Je regardai Catie a la dérobé, elle me sourit.

« Oui bien sûr, je suis là pour ça. C'est cent euro pour faire l'amour avec moi. Je me mets toute nue. Et autrement, je peux vous, te sucer pour trente euros et je reste habillée.

- Je pourrais vous touchez ? Vous embrassez ?

- Vous toucherez et embrasserez où vous voulez. Vous venez ? »

 

Il semblait hésiter. Catie c'était un peu éloignée pour ne pas le gêner.

« Oui, je veux bien madame.

- Venez, suivez-moi. »

 

Je regardai Catie, et lui dis :

« Appelle-le, dis-lui que c'est ok. »

 

Je pris les escaliers avec un beau jeune homme timide et rougissant. Je devinai, je sentis presque son regard, sur mes hanches mes fesses à ce moment. Essayait-il de regarder sous ma mini-jupe, avait-il envie de passer sa main sur mes cuisses pour toucher mes bas ? Je le regardai qui payait la chambre. Il avait un visage clair, un fin duvet au-dessus de ses lèvres que je j'aurais aimé gouter, mordre. J'étais presque sûr qu'il ne se rasait pas encore. Je pris la serviette et remercias Gérard d'un généreux sourire.

« Venez c'est par ici. »

 

Je refermai la porte sur nous deux. Il me regarda, je le trouvai beau.

« Tu me donnes mon petit cadeau ? »

 

Il rougissait, je m'amusai de sa gêne, de sa timidité. Je rangeai le billet dans ma sacoche et enleva mon blouson d'un geste lent en le regardant dans les yeux.

« Déshabille-toi. »

 

Il commença à enlever ses vêtements en me tournant le dos. J'enlevai mes bottes puis ma jupe. Lui était torse-nu et portait encore son pantalon. Je m'approchai de lui.

« Ote tes chaussures, laisse-moi faire, n'air pas peur. »

 

Je posai mes main sur sa ceinture et la détachas. Il sentait bon. Il regarda mon corps. Il pouvait voir mes seins mon ventre et mon sexe qui se distingués parfaitement sous la transparence du voile noir du body. Je déboutonnai son pantalon et fit descendre la fermeture éclair. Je touchais son torse. Il était chaud et doux.

« C'est la première fois ».

 

Je le regardai dans les yeux, sa voix était douce.

« La première fois que quoi ?

- Que je fais ça.

- Que tu fais quoi ? »

 

Je m'avançai, me collai à lui. Sa bouche ses yeux m'attirés, je posai mes lèvres sur les siennes. Il murmura sur mes lèvres.

« Que je fais l'amour, c'est la première fois. »

 

Je le poussai sur le lit. Il s'allongea, je baissai et enlevai son pantalon. Un autre boxer noir, décidément… j'embrassai son ventre son nombril. Je passai ma main sur la bosse de son sexe. Sa respiration s'accéléra. Ses yeux me regardaient, je le caressai doucement du plat de la main. Il tremblait de désirs. Je remontai la main sur le ventre et la glissai sous le boxer. Elle était là, chaude et dure. Je me penchai pour la voir, je la dégageai de la culotte, j'ouvrai la bouche pour la prendre. Il se tendait en arrière. J'enlevai entièrement sa culotte.

 

Je ne voulais pas qu'il jouisse dans ma bouche. C’eut été trop facile. Je montai sur lui et l'enjambai. Je me levai sur les genoux au-dessus de son ventre. Il regardait mon corps, ses mains posées sur mes hanches. Je sentis son sexe derrière moi, sur mes fesses.

« Caresse moi, n'aie pas peur. »

 

Je le regardai découvrir mon corps de ses mains de ses yeux. Timide au début, ses mains allaient de mes cuisses au creux de mes reins. Il pressait mes seins avec douceur, avançait la tête pour les embrasser. Je me penchai pour l'aider. Sa main passait entre mes cuisses. Il me touchait de façon maladroite comme beaucoup de débutant.

«  Doucement, dégrafe le body, tu y arriveras ? »

 

Je le regardai faire. Je croisai les bras et relevai le body pour l'enlever par le haut. Je restai nue les cuisses écartées de part et d'autre de son torse devant lui un long moment. Lui laissant le temps de me regarder, me toucher. Il était maladroit, brusque me faisait mal, je dus freiner certaines de ses caresses et lui en interdire d'autres. De temps en temps, je sentais son sexe sur mes fesses.

 

Je me suis assise sur ses cuisses, pris le préservatif et le déroulai le long de sa verge tendue. Relevée de nouveau au-dessus de lui, j'ai pris et dirigeai son sexe entre mes cuisses. Il me regardait faire, me tenait par les hanches. Doucement, je me suis pénétrée. Je regardai son visage ses yeux. Je bougeai doucement je contractai les muscles de mon vagin sur son membre.

 

Il était si beau, je me penchai sur lui. Je sentis ses mains courir sur mon corps. Le plaisir qui grandissait dans son ventre fut presque perceptible à la vue. Son visage, ses yeux, les mouvements de son ventre, ses mains qui me serraient les hanches à m'en faire mal, sa respiration. Il se libera en fermant les yeux le visage crispé comme si il souffrait...Je restai un moment au-dessus de lui le laissant reprendre son souffle.

 

Je le raccompagnai jusqu'à la porte du couloir ouù m'attendait Catie. Il pleuvait, il me regarda une dernière fois avant de disparaitre.

 

***

 

 

La pluie venait de reprendre et ne cessait de tomber. Je tendis Catie le billet que je venais de gagner.

« Un puceau, c'est mon premier.

- Je me suis un peu doutée qu'il était puceau. C'est souvent que les garçons perdent leur pucelage avec nous.

- Les filles, c'est plus rare ! »

 

Nous eûmes un éclat de rire. Elle regarda le ciel et fit la grimace.

« Jean-Paul sera là dans dix minutes. »

 

Je la regardai.

« Comment de dire je n'ai pas trop envie de… souffrir réellement.

- Ecoute Sandie, cela va bien se passer. Tu n'as rien à craindre. Il va te faire peur, te donner quelques claques sur les fesses, t'attacher peut être, et te prendre un peu durement.

- Je ne l'ai jamais fait comme cela. 

- Tout se passera bien. Tu vas découvrir la soumission. Il en pince vraiment pour toi. Je suis sûr que tu vas beaucoup aimer, et que tu en redemanderas. »

 

Je fis la grimace, pas vraiment convaincue par les explications de catie.

« Monte dans ma chambre et attends-nous. Je l'attends ici. Rassure toi je lui dirais de te ménager, je vais lui parler. Tu veux bien ?

- Oui Catie, tu es sympa.

- Demande ma clé à Gérard et attends-nous. Dis-lui que pour ce soir, c'est fini. Il pleut trop fort et plus personne ne viendra. »

 

Je laissai Catie sur le porche et rejoignis Gérard qui me donna la clé de la chambre, lui dis qu'il pleuvait beaucoup et que Catie voulait rentrer. Que pour ce soir, c'était plus ou moins fini.

 

J'eus la nette impression qu'elle ne désirait pas trop que j'entende sa conversation à mon sujet avec Jean-Paul. J'allai dans la chambre de Catie et m'assis sur le lit en attendant qu'elle remonte. Je ne fus pas vraiment inquiète, jusqu'ici l'expérience l'aventure se déroulait relativement bien. J'en s'avais un peu plus en une soirée sur les hommes, leurs désirs leurs fantasmes leurs vices. Leurs façons de nous regarder de nous désirer, de nous toucher. J'en savais aussi beaucoup plus sur moi. Je ne me saurais jamais crue capable de telles choses. Je m'étonnai moi-même. Je repensai au début de soirée chez moi.

 

Au routier, puis le magrébin, le type de Toulon qui m'avait peut-être reconnu, je n'en n'étais pas vraiment sûr. Le jeune puceau qui lui était si tendre si beau dans son innocence. Tous ses hommes qui venaient de croiser ma vie durant cette nuit. J'avais partagé avec eux des moments de tendresses, de plaisirs. L'arrivée de Catie mit un terme à mes réflexions.

« Il vient de téléphoner, il sera là dans cinq minutes, c'est lui qui te ramène, Alain et moi nous rentrons. Plus personne de viendra, il pleut à verse.

- Non, Catie pas chez moi. J'ai trop peur des….

- Attends, tu ne vas rien faire chez toi. Vous restez ici et il te raccompagnera après. Cela te va ?

- Oui comme cela je préfère.

- En plus il a payé entièrement ta dette, et même beaucoup plus. Tu ne dois plus rien et je lui ai demandé de te ménager. Il n'y a pas de problème il fera très attention.

- Je ne vous dois plus rien ?

- A Alain non c'est fini. Maintenant tu vois avec Jean-Paul. Il,… il t'a achetée. Je veux dire, il a acheté ta dette. C'est pareil, tu comprends ?

- Oui, enfin non pas vraiment. Il vient quand ?

- D'un instant à l'autre, Gérard est parti, c'est lui qui raccompagne les deux filles qui tapinaient plus bas. Je l'attends aussi pour lui donner les clés et je me sauve. Alain m'attend dans la voiture. Viens, on va l'attendre en bas. Vous aurez l'hôtel pour vous deux.

- Comment ça ? Il n'y aura plus personne ?

- Vous serez que tous les deux. Il y a de grandes chances qu'il t'emmène dans la chambre du haut. Alors, ne sois pas surprise.

- Quelle chambre du haut ?

- Celle qui est équipée pour les séances de sadomasochistes. Sandie je t'ai déjà expliqué.

- Je sors ton manteau et le laisse dans la loge. Tu ne l'oublieras pas Sandie. Garde le blouson si tu veux, c'est un cadeau. La fille à qui il appartient ne reviendra plus.

 

Je la suivis. Elle déposa mon manteau sur la chaise dans la loge de Gérard. Un homme montait les escaliers. Il apparut dans la lumière, mon cœur ce mit à battre plus vite. Je vis son regard en premier, ses yeux un frison parcourut mon épiderme et me donna la chair-de-poule. Grand plutôt maigre vêtu d'un costume sombre il tenait dans sa main un sac en papier. Il me regarda un court instant droit dans les yeux. J'eu subitement très froid.

« Tu es déjà là ? Je ne t'ai pas entendu venir.

- Oui ils t'attendent dans la voiture juste devant. J'avais hâte de commencer le dressage de ma nouvelle… recrue.

- Je fermerais la porte avec la clé d'Alain, tiens je te confis les miennes. Ferme bien à clé aussi.

- Ne t'en fais pas Catie de toute façon je suis là jusqu'à deux ou trois heures. Cela ne devrait pas prendre beaucoup plus de temps.

- Oui, je crois moi aussi. Bon j'y vais moi. »

 

Je regardai l'heure, il n'était pas onze heures. Je devrais donc passer trois à quatre heures seule avec lui ?

 

J'eus un moment d'inquiétude, j'essayai de ne pas le laisser paraitre. Je ne comprenais pas tout le sens des phrases qu'ils prononçaient.

« Je vous laisse les tourtereaux. Amusez-vous bien et ne faites pas trop de bruit. Au revoir Sandie et a un de ces jours je suis sûr, tu es très gentille et suis contente d'avoir fait ta connaissance.

- Au revoir Catie, moi aussi.

- Jean-Paul a demain, et vas-y doucement hein, le travail est déjà presque fait ! »

 

Catie descendait et me laissait seule dans l'immeuble avec Jean-Paul. J'entendis la porte se refermer et quelques instants plus tard, la serrure claquer dans un bruit métallique. Jean-Paul rentra dans la loge et prit un verre vide qui trainait sur la table. Ouvrit le sac en papier qu'il tenait, en sortit une bouteille de whisky qu'il recouvrit avec le verre. Il me regarda et me montra la bouteille.

« Pour toi Sandrine, pour t'aider… et te réchauffer. »

 

Je fronçai les sourcils, du whisky… pour m'aider à quoi ?

« C'est… vous qui allez me ramener à Toulon ?

- Maître, appelle-moi maître maintenant tu as compris ?

-….

- Répète ta question. »

 

Son regard ne me quittait pas, le ton de sa voix avait changée. J'avais lu et vu des photos, des articles qui se rapportaient aux relations sado-masochistes consenties. Je devais baisser les yeux devant lui. Ne pas soutenir son regard. Je baissai les yeux en signe de soumissions.

« C'est… c'est vous maître qui allez me ramener à Toulon… ? »

 

Je répétai ma question d'une voix plus douce. Une délicieuse boule d'angoisse et de désirs prenait naissance au creux de mon estomac. Je pensai que j'allais vivre des moments d'émotions et de plaisirs encore insoupçonnés. Une suite logique à mes yeux ; en cet instant ; après tout ce que je venais de vivre.

 

Je ne voyais pas encore le danger, le piège dans lequel je m'étais mise seule, il a une semaine de cela en téléphonant à Roger. Piège qui venait juste de ce refermé sur moi, en faisant un bruit métallique de serrure qu'on ferme.

« Tu as compris Sandrine ?

- Oui maître. » 

 

Le ton de sa voix était menaçant. Il alluma les lumières de l'escalier supérieur et éteignit celles de l'escalier du bas et de la loge.

« Beaucoup de choses vont changer pour toi. »

 

Je ne comprenais pas le sens de ses paroles. Ce qu'il voulait avant.

« Monte. Le dressage d'une jeune pouliche prend du temps. »

 

L'ordre m'était donné d'un ton sec. Je pris l'escalier il me suivit. Je me retenais pour ne pas paniquer. Je ne sentais pas le froid, mais je tremblai.

« Couloir de droite, porte du fond. »

 

Le couloir était dans la pénombre, une sorte de veilleuse jaune en était la seule source d'éclairage, disposée juste au-dessus de la porte du fond. Il éteignit la lumière de l'escalier et me rejoignait devant la porte. Il tenait la clé dans sa main. Je le regardai tourner la clé dans la serrure. La porte s'ouvrit avec un grincement qui me donna la chair de poule.

 

 

Sandrine Toulon juillet 2012

 

 

 

 

Fin de la 2° partie

*****

Marseille : Le piège se referme.

 

A suivre... peut-etre.. si vous le souhaitez...

Par Sandrine G. - Publié dans : Trash - Communauté : Porno XXX
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