Le blog en détails...

  • : Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil

Qui suis-je ?

  • Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
  • Femme
  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

Derniers Commentaires

Recherche

Recommandez ce blog à vos amis

Propriété intellectuelle

Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Voici l’histoire vraie de Najia, d’un adultère assez spécial, qui la vous raconte à sa façon…

 


Je m’appelle Najia (un prénom un peu spécial qui doit être une contraction, ou une manière de prononcer, le prénom plus usité de Nadjia). Je viens d’avoir cinquante ans. Je suis mariée depuis vingt-cinq ans à un homme que je n’ai pas peur de qualifier de « parfait ». Il a cinq ans de plus que moi, bien de sa personne, sans être ni trop beau, ni trop grand, ni trop musclé, ni… Un homme normal en somme. Sauf qu’il est trop gentil, trop brave, trop calme, trop intelligent, trop… !


Jusque là, nous avions vécu une vie de couple que je qualifierai de normale. Vingt-cinq ans de vie commune, avec à la clé deux magnifiques enfants (un garçon et une fille) et une relation de couple dans laquelle le sentiment de tendresse -qui avait été le socle de notre couple- a pu venir à bout des nombreux problèmes qui avaient parsemé notre vie de famille. Nous avions toujours vécus seuls -loin de nos parents respectifs (nos belles familles) qui auraient pu nous empoisonner la vie  et avions fait absolument tout ce que nous voulions. Nous avions élevés nos enfants comme nous le voulions. Ils ont tous les deux fait de brillantes études supérieures et ont émigré au Canada, où ils semblent se plaire.

 

Nous sommes depuis restés seuls, tel un vieux couple. Du moins, c’était ce que je croyais au moment où Lila, notre fille avait pris l’avion à destination de Montréal, pour y retrouver son frère, installé depuis deux ans. J’avoue que j’appréhendais beaucoup ce moment où Rachid et moi allions rester seuls, sans les enfants, qui avaient complètement occupé notre vie de parents. Qu’allions-nous faire de nos journées ? Comment allions-nous faire pour trouver d’autres occupations, et compenser l’absence des enfants ?


Je n’ai pas encore parlé de notre vie amoureuse, de Rachid et moi. C’était un vrai long fleuve tranquille ! Rien de vraiment extraordinaire ! Nous faisions l’amour assez régulièrement, mais je ne crois pas que ni lui, ni moi avions une seule fois atteint le nirvana en faisant l’amour ! Nous avions des jouissances « normales » ?

Aujourd’hui -l’expérience d’autre chose aidant- je peux dire que c’étaient de toutes petites jouissances, je ne sais même pas si je peux parler d’orgasmes pour qualifier ces petits plaisirs que nous prenions Rachid et moi au cours de nos étreintes.

 

Mais ni lui, ni moi n’avions conscience d’un manque quelconque ! La tendresse que nous avions l’un pour l’autre, suffisait amplement à notre bonheur. Et nous avions conscience que nous étions heureux. Il avait fallu que nous nous retrouvassions seuls, après le départ de nos enfants, pour que les choses changeassent et prissent une direction insoupçonnée.

 

Pour moi tout avait commencé par un coup de fil, vers vingt-trois heures. J’étais seule dans mon lit –Rachid était parti pour une mission de quelques jours à Hassi Messaoud et ne devait revenir que le surlendemain– et somnolais en essayant de m’intéresser à un épisode de je ne sais quelle stupide série américaine. Je pensais que c’était Rachid qui me rappelait, parce que lui aussi ne parvenait pas à dormir.
«  Allo, Rachid ! Que se passe-t-il ?
- Ah non ce n’est pas Rachid ! C’est Moussa !
- ….
- Oui je sais que tu ne me connais pas ! Mais moi je te connais très bien ! Je suis un collègue de Rachid ! Un ami ! »


J’avais remarqué le tutoiement. Je me disais que le Moussa en question ne manquait pas de toupet : non seulement, il m’appelait au milieu de la nuit, mais en plus, il me tutoyait comme si j’étais sa petite amie ! J’allais répliquer méchamment avant de raccrocher…

Mais quelque chose de plus fort que moi me retenait de le faire. Peut-être la curiosité de connaître les tenants et aboutissants du coup de fil. Ou sa voix ! Cette voix particulière, grave et chaude, qui susurrait les mots. Une voix vraiment sensuelle. Je sentais quelque chose en moi qui se réveillait. Quelque chose de totalement enfoui dans mes tréfonds. Quelque chose que je n’avais encore jamais ressenti. Je prêtais donc une oreille plus attentive à cette voix.
« Tu sais Rachid n’arrête pas de me parler de toi. Pour ne dire que du bien : que tu es la plus belle femme qu’il connaisse ! Que tu es la plus gentille ! Que tu mérite de nager dans le bonheur !
- Arrête tes salades ! Rachid ne parle pas de sa femme avec des inconnus ! C’est un homme discret et pudique !
- C’est vrai, mais moi je ne suis pas un inconnu ! Je pense même être devenu son ami ! Nous nous connaissons depuis quelques mois et entre nous le courant passe très bien. Nous travaillons ensemble et nous nous voyons quotidiennement. Et je te jure que depuis quelques jours, il ne me parle que de toi ! Il m’a même montré une photo de toi. Une photo prise au cours d’une fête où tu étais en robe de soirée qui met en valeur toute ta plastique. Et je dois dire que tu es canon !
- Arrête ! Je vais raccrocher !
- Non ne raccroche pas ! Cela ne fera pas plaisir à Rachid ! Il sait que je t’appelle (c’est même lui qui m’a refilé ton numéro de portable) ! Et tu sais pourquoi, il voulait que je t’appelle ?
- Non ! Et cela ne m’intéresse pas ! Tu ne racontes que des bêtises ! Rachid n’est pas comme ça ! Il ne donne pas le numéro de téléphone de sa femme à un étranger ! Et il ne peut pas lui avoir demandé de l’appeler en pleine nuit ! Et pourquoi l’aurait-il fait ?
- Parce que c’est ton anniversaire vendredi et qu’il veut te faire un superbe cadeau ! Un cadeau qui va changer tout le cours de votre vie de couple !
- … »


Je tombais des nues. C’était vrai que mon anniversaire –mes cinquante ans– tombait le vendredi suivant. Rachid m’avait toujours offert des cadeaux de valeur pour chacun de mes anniversaires; mais de là à m’offrir quelque chose qui allait changer le cours de notre vie de couple, par l’intermédiaire d’un étranger… Je n’arrivais pas à comprendre. D’ailleurs que signifiait le fait de vouloir changer notre vie de couple ? J’étais très bien comme ça et je n’avais jamais fait la moindre remarque qui pouvait montrer que j’avais envie de changer quoi que ce soit dans ma vie.


Qu’est-ce qui n’allait pas dans notre vie de couple pour vouloir la changer ?
« Je ne comprends absolument rien à ce que tu racontes. Il n’y a rien à changer dans notre vie de couple ! Nous sommes très heureux comme cela !
- Bien sûr que vous êtes heureux ! C’est ce qu’il n’arrête pas de me dire ! Mais il vous manque quelque chose de fondamental et lui s’en est rendu compte depuis quelque temps !
- Quoi ?
- Une vie sexuelle vraiment à la hauteur ! A la hauteur de vos désirs ! De vos fantasmes ! Rachid pense qu’il ne t’a encore jamais donné tout le plaisir auquel tu avais droit. Il pense qu’il a manqué à son devoir de mari : il n’a pas pu – ou su – être un amant à la hauteur. Il pense avoir manqué de courage pour te mener sur la voie de l’érotisme. Il avait toujours eu peur de te scandaliser en te proposant certaines choses que tu aurais prises pour des perversions ou des déviations contraires à la morale. Il a toujours pensé que ton éducation kabyle traditionnelle t’empêchait de t’ouvrir sur le vrai plaisir du sexe. »


J’écoutais ce que disait Mouloud, sans trop comprendre ce qui se passait. C’était comme si le ciel me tombait sur la tête ! Je n’avais encore jamais imaginé Rachid pensant de telles choses, et surtout les avouer à un autre homme ! J’avais bien remarqué que mon mari était tenté de faire, de temps en temps, certaines choses avec moi pendant nos ébats. Il n’avait jamais trop insisté, peut-être parce qu’il me voyait me cabrer et croyait que j’étais foncièrement opposée à ces choses là.


J’avais, par exemple, souvent remarqué qu’il aurait bien voulu me sodomiser -certaines approches pendant nos ébats me le suggéraient fortement– mais il n’allait jamais trop loin en voyant que je me crispais, ce qu’il interprétait comme un refus de ma part d’aller sur ce terrain.

Les seules incartades qu’il se permettait –et qui me mettaient en joie quand elles se produisaient– c’était des moments de cunnilingus torrides qui me procuraient un plaisir intense que je n’osais pourtant pas trop montrer, de peur d’être mal jugée.


Je me permettais moi aussi, de temps en temps, de tenter une petite fellation, pensant que Rachid allait aimer (et il aimait, mais sans oser me le dire) mais qui s’arrêtait toujours à mi-chemin : il n’osait pas aller trop loin dans ma gorge et surtout, il se retenait de jouir dans ma bouche (ou sur mon visage) pensant certainement que je n’aurais pas aimé.


Je venais de découvrir, en écoutant Moussa parler du couple que nous formions depuis plus de vingt-cinq ans Rachid et moi, que nous sommes passé à côté de beaucoup de choses. Et, à mon grand étonnement je sentais mon corps qui se réveillait. C’était comme s’il sortait d’un long, très long, sommeil.

 

Mon cœur commençait à battre très fort, le bout de mes seins durcissait, mon bas-ventre me titillait.. Et, à mon grand étonnement, je sentais que ma chatte se mettait à couler et à mouiller ma culotte. Une douce chaleur s’emparait de moi et irradiait sur tout mon corps. Je n’avais encore jamais ressenti cette sensation de désir irrépressible s’emparer ainsi de tout mon corps. Ou bien c’était il y a tellement longtemps, quand j’étais encore une jeune fille en fleurs et avant que ne commençât ma vie de couple.


La voix grave et sensuelle de Moussa ne faisait qu’accentuer cette sensation de désir qui m’étreignait et ce besoin de me toucher. Inconsciemment ma main droite se promenait sur mes seins : tout en écoutant les paroles qui me parvenaient du téléphone portable, j’étais entrain de me caresser. Mes doigts palpaient doucement un téton puis l’autre en les enroulant comme s’ils étaient deux billes faites de chair ferme. Mais au lieu de me calmer, cela ne faisait qu’accroitre mon envie de faire l’amour. Une envie dont je commençais à me rendre compte et qui me mettait mal à l’aise.

Mais rien n’y faisait : j’avais de plus en plus envie.
A cette époque, je n’osais pas encore mettre les mots qu’il fallait sur mes sensations. Je n’osais pas m’avouer que je voulais être tirée, baisée, niquée... Je me disais seulement que j’avais envie !

J’avais envie que l’homme qui était à l’autre bout du fil apparaisse soudain devant moi et me fasse l’amour. J’avais envie qu’il me dise que je lui plaisais et qu’il voulait venir me rejoindre dans mon lit. J’avais envie qu’il me fasse tout ce que lui avait envie de me faire, même les choses inavouables pour une femme éduquée de manière aussi traditionnelle que moi. Moussa lui continuait de me parler sans élever la voix, comme s’il voulait que je me concentre sur elle pour saisir tout ce qu’il était entrain de dire.

« Rachid pense que vous avez trop perdu de temps avec la morale ambiante. Qu’il est temps que lui et toi passiez aux choses sérieuses. Que vos corps et vos âmes exultent ! L’un avec l’autre ! L’un grâce à l’autre ! Et même avec d’autres ! Je vais te dire quelque chose qui va t’étonner -et peut-être même te choquer- Rachid désirerait te faire vivre une vraie expérience sexuelle avec un autre homme : moi !
- … »


Je ne disais toujours rien. J’allais de surprise en surprise. Mon mari voulait m’offrir à un autre homme ! A Moussa ! Afin que je vive une expérience érotique torride et inoubliable ! Que j’apprenne ce qu’est réellement le sexe ! Que j’en devienne accro ! Et Moussa était ce cadeau d’anniversaire exceptionnel que voulait me faire mon mari pour mes cinquante ans. J’étais très partagée : d’un côté j’en voulais à Rachid de se comporter ainsi. Je me disais que pour en arriver là, il fallait qu’il n’y ait plus chez lui un seul gramme d’amour envers moi. S’il m’aimait toujours, il ne pouvait pas penser une seule seconde à m’offrir à un autre homme ! S’il m’aimait, il ne pouvait qu’être jaloux et chercherait à me garder pour lui tout seul..


D’un autre côté, tout ce que disait Moussa me remplissait d’un sentiment bizarre : le sentiment d’être importante et de plaire. Le sentiment de susciter du désir chez les hommes. Le sentiment d’être devenu un objet sexuel. Et c’était loin de me déplaire. Je voulais plaire aux hommes. Je voulais qu’ils me désirent ! Je voulais qu’ils bandent pour moi ! Je voulais être celle qui les empêcherait de dormir ! Celle sur qui ils se branleraient la nuit ! Et Moussa continuait de parler.

 

A suivre...

Par Najia - Publié dans : Les histoires à épisodes... - Communauté : Couples candaulistes
Donnez votre avis... - Lisez les 6 messages
Retour à l'accueil
Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés