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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie


Sud de la France : jeudi 11 h 30.

Je regarde la jeune femme en souriant. Lui tend et donne le sac dans lequel je viens de glisser des échantillons gratuits de produits cosmétiques avec ses achats.

« Cela vous fait 65 euros, Madame.
- Merci. »


Je prends la carte bleue qu’elle me tend. L’insert dans le sabot, tape les chiffres exacts et lui présente pour qu’elle puisse composer son numéro de code.
« Voilà votre facture, merci Madame pour votre visite, passez une bonne journée.
- Merci, vous aussi. »


Ma cliente sort. Je regarde dans la direction de Sylvie, elle aussi en a fini avec sa cliente, qui se dirige vers la porte du magasin en me regardant. Nos regards se croisent un instant, elle me gratifie d’un très large sourire auquel je réponds.
« Merci de votre visite, passez une bonne journée Madame. »


Je reste seule avec Sylvie. Il est presque onze heures et demie. Il n’y a pas eu beaucoup de monde ce jeudi matin. En semaine, les matinées sont plutôt calmes. Je suis seule avec Sylvie, la patronne qui ne s’est absentée qu’un moment, devrait revenir d’un moment à l’autre.
« Tu as vu comment elle t’a regardée ? Tu là connais ?
- Non qui ça ?
- Elle n’a pas arrêté de dévisager, de te de regarder en coin lorsque je l’ai servie. Et le sourire qu’elle t’a lancé lorsqu’elle est sortie. Vous vous connaissez, ce n’est pas possible ?
- Non pas du tout, enfin juste que ce n’est pas la toute première fois qu’elle vient. C’est une cliente régulière. Pas plus, pourquoi ?
- Tu as fait une touche Andréa, tu sembles bien lui plaire. Tu n’aurais pas envie de sortir avec une jolie couguar Andrea ? » me dit Sylvie en me souriant.


Je regarde Sylvie. Lève les yeux au ciel avant de lui sourire. Je ne réponds pas de suite à ses réflexions. Pourquoi me dit-elle cela justement aujourd’hui, je me sens rougir. Je revois la cliente dont nous sommes en train de parler. Une femme d’une quarantaine d’années, les cheveux blonds retournés sur l’avant juste au-dessus des épaules, assez courts. Un joli visage, une femme entretenue, qui ne doit pas avoir de trop gros problèmes d’argent, qui prend soin d’elle, de son corps. Je sais, elle vient assez régulièrement, toujours bien habillée et soignée. Je revois son sourire et me souviens de ses regards lorsqu’il m’arrive de la servir. Jusqu’ici, je n’y ai pas prêté une trop grande attention, je ne me suis rendu compte de rien. Je ne fais pas très attention aux regards des femmes. Il me revient à l’esprit un fait anodin.

 

La toute dernière fois qu’elle est venue, je l’ai servie. Lorsque je lui ai redonné sa carte bleue, elle m’a touchée le dos de la main par inadvertance. Elle s’est excusée de suite en me souriant. Je me demande maintenant si cela était si anodin que cela, ou au contraire intentionnel. Maintenant que Sylvie me dit que je semble l’intéressée, j’ai des doutes qui me laissent songeuse.
« Je n’ai pas fait attention. Non, elle est très polie uniquement. Tu te fais des idées Sylvie.
- Je ne sais pas. En attendant, elle n’avait d’yeux que pour toi. Je suis sûr que tu l’intéresses.
- Grrr, tu sais bien que je fantasme sur les hommes, de plus, je suis sérieuse, très, même et surtout lorsque mon mari est absent. Enfin, j’essaie ! »


Nous échangeons un sourire complice à ma dernière remarque.
« Tu peux très bien fantasmer sur les mecs et elle fantasmait sur toi. Sans que tu le saches. Tu es mignonne.
- C’est une proposition, tu me dragues, toi maintenant ? »

 

Nous éclatons de rire.
« Non, tu ne me fais pas encore fantasmer. Moi aussi, je regarde les beaux mecs. Mais tu es très mignonne avec ton sourire, tes cheveux courts, ton teint, ta façon de regarder les autres, de te mordre les lèvres, de minauder, de dire « oui madame, non madame » avec cet adorable petit accent. Tu dois en faire fantasmer plus d’un et plus d’une ? Tu le sais, ne dis pas non, tu rougis.
- Non, tu sais très bien que suis hétéro, tu te fais des idées, en plus elle doit avoir plus de quarante-cinq ans.
- Et alors ? En attendant, je suis sûr que cette jolie couguar rêverait de se glisser contre toi, dans son lit.
- Tsss, tu dis n’importe quoi. Je n’ai pas envie. »


La discussion s’arrête, car la patronne vient de rentrer ainsi qu’une cliente. Je regarde l’heure. Je jette un dernier regard à Sylvie en fronçant les sourcils. Il est midi moins le quart, j’ai rendez-vous à deux pas dans la vieille ville à midi et quart. « Vous désirez madame ?
- Une « Eau sauvage » de Dior en vaporisateur, pour un cadeau.
- Nous avons plusieurs modèles. Si vous voulez choisir, par ici Madame. »


Je finis le paquet cadeau et de servir ma toute dernière cliente de la matinée. Il est presque midi. Je lui souhaite une bonne journée alors qu’elle passe la porte de la parfumerie. Je me dépêche et file dans l’arrière-boutique pour me changer. Je souhaite bon-appétit à Annie la patronne ainsi qu’à Sylvie qui vont aussi déjeuner. Je me dirige vers la vieille ville à cinq minutes à peine du centre-ville où est située la parfumerie dans laquelle je suis employée avec Sylvie.

 

J’ai rendez-vous dans un quart d’heure pour une séance de détente, de relaxation et de bien être entre les mains d’une masseuse. C’est la toute première fois que je m’y rends. Jamais je n’aurais pensé à me faire masser, si une amie du club auquel je suis membre ne m’avait vanté les biens-faits et encourageait à le faire.


Elle en ressortait à chaque fois beaucoup plus détendue et en ayant pris réellement du plaisir. De plus, elle ne se sentait nullement coupable ou fautive, n’ayant pas eu l’impression d’avoir trompé son mari m’avait-elle dit. Il me fallut plusieurs instants de réflexions pour comprendre réellement ce qu’elle voulait me dire. Je lui avais demandé pourquoi devrait-elle se sentir coupable et de quoi ? Elle m’expliqua alors qu’à chaque fois, elle avait un orgasme sur la table de massage. Effectivement, cela pouvait porter à confusion. Mais, elle ne se considérait pas comme une lesbienne. C’était des gestes purement professionnels.

« Il n’y avait absolument rien d’autre, avait-elle précisé. Ce n’est pas parce que j’aime me faire masser par une femme que je le suis, avait-elle rajouté, si ? »

 

J’avais rigolé, je ne savais pas au juste si elle l’était vraiment ou pas. Mais accepter cela d’une autre femme, même dans le cadre d’un massage, il fallait déjà avoir de bonnes dispositions. Elle me faisait rire. Elle avait insisté pour me donner le numéro de la personne en question. Je l’avais mis dans mon sac et c’est seulement dimanche dernier que je suis retombée dessus. Je l’avais complètement oublié durant plusieurs semaines.

 

Plusieurs fois durant la journée du dimanche et le soir, je repense à ce qu’elle m’avait dit. Pour moi, cela fait plus de quinze jours que Jean est absent. Et, il ne doit pas revenir avant encore, trois longues semaines. Pourquoi n’ai-je pas le droit de me détendre, de prendre du plaisir moi aussi ? Je risque quoi ? Je risque moins, que de me donner à un inconnu sur une aire d’autoroute comme la dernière fois. Je risque juste de prendre du plaisir et d’aimer cela. J’hésite, de toute façon, je dois attendre le lendemain lundi pour prendre une décision. La parfumerie est fermée les lundis. J’ai toute ma journée de libre. Je me couche avec de troublants fantasmes.

En me dirigeant vers la vieille ville, je me souviens de lundi, lorsque j’ai pris la décision de lui téléphoner. J’ai composé la série de numéros en regardant l’heure. Huit heures, cela sonne. J’espérais un rendez-vous pour l’après-midi. Zut ! Un répondeur me dit d’une voix suave et sensuelle que je suis bien chez Monique, qu’elle est occupée, de bien vouloir laisser mes coordonnées, je serais contactée plus tard.
« Bonjour, j’appelle pour un rendez-vous, je suis Andrea, mon numéro et le 543 212 345. »

J’ai repris mes activités, ma douche, fis ma toilette en oubliant complètement qu’elle devait me rappeler. Le téléphone sonna, j’ai regardé l’heure. Qui pouvait bien m’appeler ?
« Allo, Andrea ?
- Oui je suis Andrea, vous désirez ?
- Monique, vous m’avez appelé ce matin pour un rendez-vous.
- Pardon, oui en effet, j’avais complètement oublié.
- Qui vous a donné mon numéro s’il vous plaît ? Il me semble ne pas vous connaître. Et, comme je ne fais pas de publicité.
- Oui, c’est Dominique une amie. Nous faisons partie du même club. Une blonde, mariée, grande assez jolie la trentaine. Elle vient vous voir une fois par mois et m’a encouragée à vous appeler.
- Dominique, oui, je vois. Vous savez donc que je pratique des massages de relaxations. Elle vous a expliqué ?
- Oui parfaitement, elle m’a tout expliqué.
- La séance dure une heure et demie, sur rendez-vous bien sûr. Il y a différentes formules et prix que je ne peux pas donner par téléphone.
- Oui, je comprends parfaitement.
- Vous voulez un rendez-vous ?
- J’aimerais beaucoup. Oui, cet après-midi.
- Cet après-midi, je n’ai pas la possibilité de vous recevoir. Demain matin entre neuf heures un quart et, onze heures moins le quart. Ou pas avant jeudi à partir de midi quinze. »


Le seul créneau disponible qui me convenait était-ce jeudi à midi et quart. J’ai dû patienter durant trois jours. Je devrais me passer de déjeuner, ou me contenter d’un croque-monsieur à la brasserie en sortant. Je n’aurai qu’un quart d’heure avant de reprendre le travail. Hier, je suis passée reconnaître l’adresse dans la vieille ville.


Prendre de l’argent au distributeur ne me prit que quelques minutes. Je repère de suite l’immeuble à une cinquantaine de mètres. Quatre étages, comme tous ceux de cette petite rue commerçante de ce quartier. Des boutiques de fringues, assez chères et branchées. Deux ou trois restaurants, l’un deux, ayant aligné des tables rouges sur le trottoir ou déjà des personnes semblent déjeuner. La rue en sens unique est très calme et agréable. Je regarde l’heure. Il n’est pas encore un quart.

 

Elle m’avait précisé pour des raisons de timing entre ses clientes, de ne pas sonner avant l’heure juste. Il ne me reste quelques minutes à attendre. Je patiente en regardant la devanture d’une boutique assez chic de lingerie. Je regarde une nouvelle fois l’heure. Je m’approche de la porte, huit à dix boutons de sonnette. J’appuie avec une légère anxiété sur celui marqué Monique.
« Oui !
- Andrea …
- Quatrième étage par l’ascenseur. »


Je pousse la lourde porte après, qu’elle se soit déverrouillée en émettant un petit bruit caractéristique. Au vu de l’entrée, l’immeuble me semble cossu et assez bien entretenu. L’ascenseur est ancien, une porte métallique doublée d’une autre coulissante et plus légère grincent et font beaucoup de bruit. Il monte lentement en faisant des bruits inquiétants. Je remarque deux portes d’appartements par palier. Des odeurs agréables de nourriture me donnent faim. Monique m’attend dans l’entrebâillement de sa porte. Elle me sourit et s’efface pour me faire rentrer.
« Bonjour.
- Bonjour.
- Par ici, venez. »


Je rentre. Le vestibule est sombre. Elle referme et verrouille la porte d’entrée. Ouvre une autre porte et m’invite à la suivre. Monique est une femme d’une quarantaine d’années, petite et mince, assez jolie. Ses cheveux blonds sont retenus par un chignon strict. Elle porte une simple blouse en tergal blanc assez courte. La blouse sans manche lui laisse les bras nus. Je remarque qu’elle s’ouvre par-devant avec une fermeture éclair munie d’un petit anneau rond. Relativement bien faite, plutôt jolie et sexy, je trouve que le cliché « infirmière » est assez réussi.

 

Elle me sourit pour me mettre à l’aise, et me fait pénétrer dans le salon de massage.
La pièce est petite. Les murs sont recouverts d’une tapisserie bleue nuit. Une fenêtre aux persiennes entrouvertes laisse passer la lumière du jour filtrée par un voilage blanc. La table de massage recouverte d’un drap blanc prend presque la totalité de l’espace. Une commode ancienne de trois tiroirs sous un long tableau représentant une jeune femme nue allongée sur le sable sûr la droite. Devant la fenêtre, une petite étagère en fer sur laquelle sont rangées des serviettes de bain ainsi que sur le dessus plusieurs produits cosmétiques, crème et différente huile certainement.

 

Un Kentia, un palmier d’intérieur se trouve à gauche de l’étagère, sur la droite une chaise de salon en velours bleu. Je remarque une porte à gauche de la commode, qui s’avérera être celle d’une petite salle de bains. Sur le mur opposé de la commode, un immense miroir encadré légèrement incliné juste au-dessus de la table de massage. L’agencement et l’atmosphère de la pièce me semblent propices à un moment de voluptés, de plaisirs et de détendes. Une simple moquette bleue recouvre le sol. Monique se tourne vers moi et d’une voix douce me dit.
« Soyez la bienvenue Andrea. Alors, je pratique des massages de relaxation genre Californien, d’une durée d’une heure en gros. Une heure de détente, de relaxation avec des huiles parfumées légèrement tiédies.
- Oui.
- Le prix pour cette prestation est de soixante-dix euros. Je peux aussi vous proposer le même massage, mais en incluant l’ensemble des zones érogènes jusqu'à l’extase complète. Je veux dire un massage érotique complet. Vous comprenez ?
- Oui, je comprends parfaitement »


Son sourire et sa voix douce me mettent parfaitement à l’aise. Je me sens en confiance avec elle.
« Le prix est un petit peu plus cher, quatre-vingt-dix euros. Je ne le propose pas à toutes mes clientes. Parmi celles-ci, certaines ont besoin ou demandent à ce que j’utilise des leurres. »


Disant cela, elle ouvre le tiroir supérieur de la commode. Dedans, je vois plusieurs répliques de sexe masculin en matière synthétique de différentes tailles, longueurs et couleurs. Avant qu’elle ne referme le tiroir, je remarque des lanières, des sangles et me semble-t-il une sorte de martinet. Mais je ne suis pas sûr. Elle me regarde et rajoute.
« Après chaque utilisation, ils sont désinfectés et de toute façon, j’utilise toujours un préservatif. »


Elle me sourit et me précise que sa clientèle est essentiellement féminine à de très rares exceptions. Certaines clientes viendraient en couple avec leur mari ou amants. Ne faisant pas de réclame, sa notoriété se fait uniquement de bouche à oreille.
« Je vous propose Andréa d’essayer le massage Californien. Je verrais bien si vous êtes respective auquel cas, nous irons au bout avec ou sans leurre. Voulez-vous ?
- Je veux bien, je vous remercie.
- Rassurez-vous, je m’arrêterais si vous me le demandez. »


Je souris à sa dernière remarque.
« Déshabillez-vous, vous poserez vos vêtements sur la chaise. Je vous donne une serviette de bain. La salle de bains est ici. Prenez une douche, vous avez du savon liquide en appuyant sur la pompe, là. Je vous laisse vous préparer.
- Je vous remercie. »


Elle quitte la pièce me laissant seule, après avoir posé une serviette de bain sur la table de massage et ouvert la porte de la salle de bains. Je me déshabille entièrement, prends la serviette et pénètre dans la salle de bains. La pièce est petite et ne comporte pas de fenêtre. Recouvert de faïences noires, c’est assez joli. Un immense miroir permet de se voir entièrement nu. Simples et fonctionnelles, une douche, un waters-closet et un lavabo sont assortis aux faïences des murs. Il ne me faut guère plus de deux à trois minutes pour prendre ma douche. Je m’essuie en ayant un léger doute sur ce qu’il m’attend. Je me regarde dans le miroir mural. Je regarde mon corps nu.

 

Je remets des doigts l’agencement de mes cheveux très courts et noirs. Je regarde ma poitrine que je trouve toujours aussi petite, mon ventre lisse, ma peau légèrement brune, les marques à peines pers et plus blanches du maillot de bain sur les seins et les fesses. C’est la toute première fois que je vais me retrouver nue devant une autre femme. Je ne sais pas. J’ai des doutes. Je redoute plus le regard d’une femme sur mon corps que celui d’un homme.

 

Elle va avoir un regard plus critique, je suis moins rassurée. Je recouvre mon corps de la serviette et sorts. De toute façon, il est trop tard pour faire marche arrière. Si je ne supporte d’être touchée intimement par elle, je n’aurai qu’à lui faire savoir et voilà. Je ne suis plus sûr de moi, même si l’envie de faire cette expérience est très forte.

Le salon de massage a changé durant ma douche. Les doubles-rideaux de velours bordeaux ont été tirés, donnant à la pièce une atmosphère encore plus intime. Le drap de bain sur la table de massage a été changé. Sur la commode, un photophore bleu est allumé, c’est la seule source de lumière. Le salon baigne dans une douce pénombre.

 

A côté sur la commode, un bol évasé contient ce qui semble être de l’huile. Deux reproductions de sexe masculin, sont recouvertes d’un préservatif. L’un, me semble de couleur et de taille normale. L’autre en matière transparente bleue me parait plus fin, mais plus long. Mes vêtements ont été pliés et rangés sur la chaise. De la musique douce joue en sourdine. Monique rentre dans la pièce et referme la porte. Elle s’approche de moi en souriant.
 « Cela s’est bien passé ? Donnez-moi votre serviette. Allongez-vous sur le ventre. »


Elle prend ma serviette et la dépose dans la salle de bains. J’en profite pour monter et m’allonger sur la table.
« Détendez-vous Andrea, montez un peu plus, voilà. »


Je me positionne sur la table comme elle me l’indique. La tête appuyée et tournée sur un léger coussin, les bras autour. Elle prend le bol évasé d’une main et trempe son autre main dedans.
« Détendez-vous maintenant, c’est de l’huile de massage pour bébé parfumée et légèrement tiède. Ce n’est pas trop chaud ?
- Non, c’est parfait, très agréable. »


Sa main imprégnée d’huile se pose sur mon dos. Elle glisse jusque sur les épaules les bras. De temps en temps, elle replonge la paume de sa main dans l’huile. Les reins, les hanches, les fesses, les cuisses et les jambes jusqu’aux pieds sont ainsi huilés. Elle repose alors le bol sur la commode et imprègne ses mains d’huile en les frottant l’une contre l’autre. Elle passe sur le côté droit, entre la table et le mur au miroir. Le massage commence par ma jambe droite. Je ferme les yeux. Je veux profiter de cet instant de détende, de bien-être. Elle prend mon pied, commence par masser en profondeur la plante des pieds, le talon et entre les doigts de pied. Puis, c’est autour de la cheville, du mollet jusqu’au genou.

 

Ses mains enveloppent, massent, tournent, pressent le mollet encore et encore. C’est au tour de la cuisse maintenant d’être pressée, massée en profondeur. C’est un véritable massage. Elle pétrit et fait rouler mes muscles entre ses mains chaudes imprégnées d’huile. Nous n’échangeons aucune parole. Je me laisse aller, les yeux toujours clos. Les slows se succèdent, la musique très douce semble venir de nulle part.


Elle repasse du côté gauche de la table. Le pied, la jambe et la cuisse gauche reçoivent le même traitement, la même attention. Je ne bouge pas. Je suis bien, c’est plus agréable que je ne le pensais. C’est maintenant au tour du dos. Le haut des fesses, les reins, le dos jusqu’aux épaules et au bras sont tour à tour massés. Ses mains passent et repassent de bas en haut, tournent, se croisent et se recroisent sur mon corps.

 

 La nuque, la colonne vertébrale, mais aussi le creux des hanches, les hanches sont pressées, massées avec le même soin, la même minutie. Maintenant, ses mains viennent de se faire plus légères, plus douces sur mon corps. Ce n’est plus un massage, mais des caresses. Elles passent et se croisent sur mon dos. J’ai l’impression de ne sentir que le bout de ses doigts, le dos de ses ongles. La paume de ses mains ne fait qu’effleurer la surface de ma peau.


Les premières notes du slow mythique de Serge Gainsbourg et Jane Birkin se font entendre. Les mains de Monique remontent lentement le long de mes jambes, de mes cuisses. Je ne bouge pas. Elles effleurent mes hanches de part et d’autre de mon corps. Remontent lentement de chaque côté, jusque sous les bras. Puis doucement, tout doucement redescendent, effleurent le coté de mes seins puis glissent jusqu’aux creux des hanches. L’impression rapide et très agréable qu’elle désire me soulever par les hanches ne dure qu’une demi-seconde. Ses mains, ses doigts, ses ongles redescendent doucement de chaque côté de mes jambes jusqu’aux chevilles. Maintenant, elles passent à l’intérieur des jambes et doucement, tout doucement remontent entre elles.

 

Ressentir ses ongles qui effleurent l’intérieur des genoux et remontent lentement entre mes cuisses est difficilement supportable. Je mords ma lèvre inférieure. J’essaie de me contrôler, de réguler ma respiration. Ses doigts atteignent le bas de mes fesses. Remontent et enveloppent le haut des cuisses et des fesses. Mes fesses sont écartées un très court instant. De nouveau, ses mains remontent jusque sous les bras. Et, de nouveau redescendent tout doucement, le creux des hanches, me soulève par les hanches un très court instant et retournent jusqu’aux chevilles.


Je n’ose plus bouger. J’ai du mal à réguler ma respiration. Monique recommence plusieurs fois. Mais, maintenant elle ne redescend plus jusqu’aux chevilles. Ses doigts effleurent ma peau juste derrière les genoux. Puis, passent entre mes cuisses et remontent tout doucement. La caresse est érotique, délicieuse. Je mords ma lèvre inférieure en ressentant que de nouveau, elle écarte les fesses en venant sur mes hanches. L’impression qu’elle va de plus en plus lentement. Je sers les points. Je ne dois pas gémir. Elle me tient un moment par les hanches, me soulève très légèrement. Je voudrais hurler.

 

Ce geste est une invitation. Je me cambre très légèrement. J’ai honte. Je ne peux retenir une très légère plainte. C’est fini, elle revient vers les cuisses jusqu’aux genoux. Et de nouveau remonte, ce n’est pas délicieux, mais tout simplement diabolique. J’ouvre la bouche pour un cri silencieux. Elle vient le temps d’une petite seconde frôler passer ses doigts entre mes fesses.

 

La caresse est si rapide, si fugace, mais si forte en intensité. Comment ne pas laisser échapper de petits gémissements. C’est un véritable supplice, un supplice de tantale. De nouveau, ses doigts, ses ongles remontent entre mes cuisses.
« hum… Hum… Non »


Je n’ai pu me retenir de gémir. Mais j’aurais eu envie de hurler. Les soupirs de Monique se mêlent aux miens. La tension retombe un tout petit peu pour un très court instant alors que ses mains se croisent et se recroisent rapidement sur mon dos. Puis, une de ses mains part du haut du dos et descend sur la colonne vertébrale. Elle appuie doucement et descend, descend toujours, passe entre mes fesses jusqu'à toucher mon sexe sous moi. Je vais crier comme Monique, avec elle.

 

Elle reste sans bouger une ou deux secondes. Je me tends. Je n’en peux plus. Sa main remonte maintenant doucement. Elle recommence deux ou trois fois, ce geste, avant d’aller plus loin encore. Ses doigts, son doigt… Je soulève la tête, ouvre les yeux. Elle l’a fait, pas longtemps, pas beaucoup, pas profond, mais elle a osé ce que j’espérai depuis un moment. Je retombe sur la table.
« Andrea… Retournez-vous s’il vous plait »


Je suis gênée. Je suis extrêmement excitée. Frustrée un peu, je ne sais pas. Je crois que j’aurais aimé qu’elle continue, qu’elle aille encore plus loin. Je n’ose pas de suite croiser son regard en me retournant. Je me mets sur le dos, les bras le long du corps. Je la regarde prendre derrière elle le bol évasé contenant l’huile. Je remarque que la fermeture éclair de sa blouse est descendue bien en dessous de ses seins. Je me sens honteuse un peu. D’autant plus qu’elle a surpris mon regard sur sa poitrine enveloppée d’un très beau soutien-gorge noir en dentelles et voile transparents. Elle me sourit. Je voudrais disparaître. Sa main imprégnée d’huile parfumée coure sur mes cuisses, mes jambes et mon ventre. Je n’ose pas bouger. Je regarde son visage. Sa main replonge dans l’huile et passe sur ma poitrine, entre les seins. Nos regards se croisent. Je me sens rougir. Elle me sourit.
« Cela va jusqu’ici ?
- Oui.
- Détendez-vous Andrea, laissez-vous allez. Je crois que l’on peut aller jusqu’au bout ? »


Je ne réponds pas à ses paroles murmurées. Elle repose le bol sur la commode et prend les deux leurres, les deux godes, me les montre et me demande tout bas.
« Lequel des deux, préférez-vous Andrea ? Je vous propose celui-ci. Il est plus fin, idéal est plus destiné pour une pénétration …
- Non l’autre s’il vous plait. »


Je l’aurais presque supplié à voix basse. Elle sourit et semble s’amuser de ma gêne occasionnée par sa question. J’imagine très bien pour quelle pénétration, il est destiné, sans avoir besoin qu’elle me le précise. Elle me regarde et murmure.
« Très bien, une finition classique alors ? Mais vous savez Andrea, je comprendrais très bien que...
- Non, classique… S’il vous plaît. »


Je me trouve conne, coincée. Elle semble s’amuser de ma timidité, de ma gêne. J’ai un peu honte. Ce n’est pas si facile de gérer, d’accepter ses propres désirs, ses propres fantasmes devant une inconnue. Elle repose le gode plus long et plus fin qu’elle destinait à une pénétration annale sur la commode. Et dépose sur la table, entre mes genoux celui qu’elle utilisera. Je regarde le miroir mural sur ma gauche. Je me vois entièrement allongée sur la table. Le miroir est légèrement penché sur l’avant. C’est assez étrange, j’ai l’impression de regarder une autre personne.


Monique repasse entre la table et le mur sous le miroir. La tension est légèrement retombée. Ses mains massent mon pied, la jambe, la cuisse et la hanche. Je n’ose pas ouvrir les yeux de suite, croiser de nouveau son regard. Par deux ou trois fois, le bord de sa main frôle mon sexe. Elle repasse de nouveau sur ma droite. C’est au tour, de la jambe et de la cuisse droite d’être massées. J’entrouvre les yeux. Je suis persuadée qu’elle a de nouveau descendu la fermeture éclair de sa blouse. Je me regarde dans le miroir. Je regarde ses mains tourner, passer et repasser sur ma cuisse. Je remarque le gode entre mes jambes.


Les mains enduites d’huile passent, se croisent maintenant sur mon ventre. C’est agréable. Je me regarde de nouveau dans le miroir. Elles passent autour des seins, puis dessus, mais sans vraiment trop insister pour le moment. Je croise son regard. Elle passe sur le bout de la table, juste au-dessus de ma tête. Je la regarde. Je vois sa poitrine au-dessus de moi. Elle masse mes bras, mon cou. Elle se penche sur moi. Les mains viennent jusque sur les hanches, passent sur l’intérieur des cuisses, de l’aine et remontent, pressent doucement le ventre, la poitrine. Monique recommence plusieurs fois. Lorsqu’elle se penche, je sens l’odeur de son corps de sa poitrine qui touche presque mon front.


Elle revient sur le côté droit de la table et reprend le bol d’huile. Elle trempe la paume de sa main dans l’huile et la pose sur ma poitrine. Chaque sein est enduit d’huile parfumée. Je n’ose plus bouger. Je sens qu’elle enduit d’huile le bas du ventre ainsi que le haut et l’intérieur des cuisses. Elle repose le bol sur la commode. Ses mains se posent sous ma poitrine, remontent doucement. Elles enveloppent chaque sein avec douceur, pressent doucement, passent ses doigts plusieurs fois sur les pointes. Nos regards se croisent. Les mains glissent maintenant sur mon ventre, mes hanches, jusqu’aux genoux.

 

L’une passe sous le genou gauche, soulève et l’écarte un peu, avec beaucoup de douceurs. C’est autour de la jambe et du genou droit d’être aussi légèrement écarté. Je me regarde dans le miroir. Je me trouve impudique, allongée nue les cuisses et genoux écartés et relevés. La fente de mon sexe laisse deviner le bord de mes lèvres intimes. Sa main remonte doucement à l’intérieur de ma cuisse. Son autre main se repose sur ma poitrine. Je ferme les yeux. Sa main enveloppe entièrement mon sexe. Elle appuie, va loin sous moi. Je respire plus vite. Ma poitrine est pressée. Elle pince légèrement le bout d’un de mes seins. La main entre mes cuisses bouge de bas en haut. Je gémis. Je serre les yeux très forts, les points.

Je rouvre les yeux. Nos regards se croisent un instant. Je me tends un peu sur la table. Elle passe son doigt entre mes lèvres. Elle effleure, puis écrase le clitoris. Je pose mon bras gauche sur mes yeux. Lui cache mon regard, mes yeux. Je mords ma lèvre, je gémis. C’est trop. Ma respiration est saccadée. Ma main droite se pose sur sa hanche près de moi. Elle cesse momentanément sa caresse sur le clitoris. Sa main se plaque de nouveau contre moi et de nouveau appuie en allant loin jusque, entre mes fesses.

 

J’ai du mal à respirer. Je bouge sur la table. Je suis hors du temps. Je prends conscience un court instant que je serre sa hanche sous sa blouse. De nouveau, son doigt se pose sur le clitoris. Elle me branle doucement au début, puis plus vite. La pointe de mon sein est pressée. J’ouvre la bouche pour avoir plus d’air. Je tiens sa blouse. Je me tends de nouveau sur la table, je pousse avec mon ventre mes organes.

 

Le désir est présent dans mon ventre depuis de trop longues minutes. J’essaie de me calmer, de me reprendre, je gémis doucement. Elle a cessé de me masturber. Sa main coure sur mon ventre mes cuisses. Je relâche sa blouse, mais laisse ma main sur sa hanche. Je me soulève un peu pour voir mon ventre. La main qui pétrissait ma poitrine descend sur mon sexe. Elle tient maintenant le gode dans sa main droite. Je soulève la tête pour voir, le bras toujours sur le front.

 

De nouveau, elle branle mon clitoris et présente le gode. J’ouvre un peu plus les cuisses. Ma tête retombe sur la table, j’attends, ma respiration est courte, rapide. Je sens le bout contre moi, un instant, je recule mes reins puis, je me tends. Elle l’enfonce. Je ne peux retenir de petites plaintes alors que le gode me pénètre, s’enfonce dans mon ventre. Les chairs de mon vagin s’écartent sous la pousser. J’essaie de ne pas gémir trop fort. Ma tête va de gauche à droite. Je tiens sa blouse. Il me semble qu’elle est ouverte, je ne suis pas sûr. Elle fait aller et venir le leurre doucement. Son autre main continue de me masturber, ou appuie sur mon ventre ou encore presse ma poitrine tour à tour.


Je sais que je vais jouir rapidement, trop rapidement. J’ai conscience maintenant que sa blouse est ouverte, je serre sa hanche nue. Je sens sous ma main sa culotte. Je me sens partir. Je mords la peau de mon poignet fort, fort. Je soulève mes reins, mes hanches. Je la serre dans ma main, j’ai dû lui faire mal.

 

L’orgasme me prend.

C’est presque de suite, douloureux. Je lève la tête, lâche sa hanche et pose ma main sur la sienne entre mes cuisses, pour la retenir. Elle ne bouge plus, reste immobile. Je retombe sur la table, épuisée, ivre du plaisir qui a traversé mon corps. Je cache mes yeux, mon regard de mon bras gauche toujours. Je suis morte, vidée. J’ai la bouche entrouverte, je reprends doucement ma respiration. Je crois que je tremble un peu. Elle ne bouge plus, ses mains toujours sur moi sont immobiles. Je ressens ses lèvres qui se posent sur les miennes, sa langue contre la mienne. Le baiser ne dure qu’un bref instant. Je reste immobile. Je l’entends me murmurer.

« Excusez-moi Andrea, mais je n’ai pas pu me retenir. Vous êtes si jolie et désirable ainsi. »


Je réponds par un long soupir, reste immobile. Ses lèvres une nouvelle fois, se posent sur les miennes. Je garde les yeux clos. Lui caresse les cheveux. Réponds à son doux baiser. C’est fini. Elle se relève. Je retiens une légère plainte, alors qu’elle me libère doucement du leurre toujours dans mon ventre. Je me soulève sur la table pour voir. Elle me sourit.
« Je vous laisse prendre une douche. Vous avez encore le temps Andrea. Je vous sers un jus d’orange ?
- Je veux bien, je vous remercie. »


Elle me laisse seule, sort emportant avec elle le bol contenant l’huile ainsi que le gode. Je suis vidée, je ne m’attendais pas à jouir de cette façon, à ressentir un orgasme aussi fort. Je me lève à regret. J’aurais aimé rester lover sur la table plus longtemps, m’endormir contre elle. La douche me fait un bien fou.

 

Lorsque je sors de la salle de bains, les rideaux ont été rouverts. Mes vêtements pliés sont alignés sur la table de massage. Sur la commode, une soucoupe, avec dessus un verre de jus d’orange. C’est frais, délicieux. Je me rhabille. Je me sens bien, détendue. Monique pénètre dans le salon. Elle me sourit. Elle a refermé sa blouse.
« Cela s’est bien passé pour vous Andrea ?
- C’était parfait. Très agréable et très stimulant. »

Je lui donne son argent sans regret. Elle m’accompagne jusque devant la porte d’entrée.
« Vous reviendrez ?
- Je pense que oui. J’ai, comment vous dire ? Beaucoup aimé.
- Pensez a réserver par téléphone plusieurs jours par avance. »


Je sors, après un dernier sourire. Je voudrais échanger un dernier baiser. Mais je n’ose pas. Je me sens légère. Je regarde l’heure. Moins vingt, il lui reste cinq minutes avant une nouvelle cliente. Je regarde dans la rue, mais ne vois aucune femme qui semble attendre. A moins, la petite blonde assise devant un café sur une des tables et qui regarde sa montre. Je n’ai pas le temps d’attendre pour vérifier. Je dois vite m’acheter un croque-monsieur ou un quelque chose à grignoter à la boulangerie.

J’arrive juste à l’heure. Annie ouvre la porte de la parfumerie. Sylvie arrive à son tour. Nous bavardons toutes les deux en nous changeant.
« Tu as l’air en pleine forme cet aprèm Andrea, le week-end est encore loin pour nous.
- Oui, en plus samedi soir, je sors avec deux amies. Nous avons prévu une soirée restaurant, dans un endroit un peu chic.
- Tu as de la chance d’avoir un mari qui n’est jamais là.
- Non, ce n’est pas de la chance. Nous aimerions toutes qu’ils soient tous là et sortir ensemble.
- Qu’à tu fais, à ton poignet ?
- Rien.
- Si, on dirait une morsure.
- Une morsure ? »


Je me sens rougir, je n’avais pas remarqué que la trace de mes dents était encore visible. Je masse mon poignet pour essayer de la faire disparaitre.
« C’est moi, je me suis mordue tout à l’heure. »

Naturellement, elle, Sylvie va vouloir, exige des explications.
« Raconte-moi, tu as fait quoi pour te mordre ainsi ? Je suis sûr que tu as …
- Je n’ai rien fait. Il n’y a rien à raconter Sylvie. Je me suis mordue voilà tout. Viens, il y a du monde.
- Je suis sûr que tu me caches quelque chose ! »


Sylvie me regarde en me disant cela tout-bas. Elle a des doutes. Mais de toute façon, elle a toujours des doutes. Heureusement pour moi, les clientes se succèdent. Bref, j’échappe de justesse à l’inquisition.
Par Andréa Lafaille - Publié dans : Les récits gay et lesbiens - Communauté : Divines et Libertines
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