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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

 

Chapitre 6 - Du paradis à l'enfer
 

C'était de la triche ! Elle m'avait piégé ! Et puis, c'était même pas à cause d'elle : tous les hommes sont durs au réveil ! Bon... Il faut bien admettre que tous n'ont pas une si charmante créature agenouillée nue devant eux et Totor me le fit bien comprendre en se gonflant plus encore d'aise et d'orgueil. J'avais oublié de vous présenter Totor... C'est mon sexe. J'en vois une qui ricane ! D'abord c'est le mien à moi, et puis je l'appelle comme je veux d'abord ! En ce moment là je dois cependant avouer qu'il n'était pas qu'à moi.
 
Chloé me donna un premier coup de langue comme le ferait un chat qui goutte pour voir si le lait est à son goût. Un frisson me parcouru l'échine et remonta jusqu'en haut du dos, me figeant soudain dans un bien être inconnu. Elle réitéra l'expérience plusieurs fois puis le pris en bouche. La sensation était tout autant étrange que délicieuse. La douce chaleur, l'humidité, la caresse des lèvres...

 

Le paradis existait, et il se trouvait entre les lèvres d'une femme. A ce moment là c'est du moins ce que je croyais... Le meilleur viendrait plus tard. J'étais là, campé sur mes pieds, ayant peur de tomber tant le plaisir était grand. Elle jouait avec de la langue, faisait de petits aller et retours, et me regardait coquinement tout en le faisant. Ses yeux semblaient briller de malice : elle jouait avec moi comme le chat avec la souris. J'étais entièrement à sa merci; elle le savait et le savourait dans plus d'un sens du terme. Elle retira bientôt sa bouche pour observer et soupeser mes testicules. Elle les soupesa puis les caressa, ce qui eut l'effet sur moi d'une nouvelle décharge électrique.
« J'adore tes sacs à bébés.
- Pardon ? Mes quoi ?
- Tes sacs à bébés ! Ta fabrique de petits nageurs ! Ton silo à semence !
- Oh...
- Ca te dirait un petit cours d'anatomie ?
- Merci ! Je sais quand même comment je suis fait !
- Je parlais de moi...
- Quand tu veux ! »

Elle se releva, alla s'allonger sur le lit et écarta les cuisses, ne me cachant rien de son intimité.
« Approche-toi, je vais te montrer. »
 
Elle m'expliqua alors les différentes zones, les noms, les zones érogènes, etc. Je prenais mentalement des notes pour savoir les retrouver au besoin... On pouvait toujours rêver, ça ne coûtait rien. Je décidais de prendre les devants, puisqu'apparemment elle n'avait pas aimé que je sois sage et obéissant par le passé, et j'allais presser son clitoris d'un doigt. Ses yeux s'arrondirent et elle se figea, arrêtant de respirer. Je commençais à faire des petits ronds, pas trop fort. Je faisais exactement comme je l'avais lu dans les histoires érotiques de doctissimo...  

 

Elle se mit aussitôt à gémir, et ce n'était pas de douleur, j'en étais certain. Elle ferma les yeux et reposa la tête sur l'oreiller, semblant entièrement se laisser aller. Deux seins aux tétons dressés se présentaient à moi, je n'allais pas les laisser seuls, les pauvres. Surtout que même m'occupant d'elle, j'avais une furieuse envie de les peloter.
 
Je posais la bouche sur le téton le plus proche, la main sur le plus éloigné. Mes doigts se mirent à travailler en harmonie. Une fois le coup de main acquis (je n'étais pas pianiste et la coordination n'était pas exactement mon fort), je me mis à la téter, faisant jouer le bout de ma langue sur le bourgeon de chair. Les gémissements langoureux se transformèrent vite en cris de plaisir. Cela me flattait d'arriver à l'amener aussi facilement aux sommets, et je l'y maintenais pendant environ dix minutes avant que mes doigts fatigués ne me demandent une pause. Je me retirais donc, la laissant souffler. Elle était en nage, le visage rouge comme après un bon sprint, et haletait, reprenant difficilement son souffle.
« Est-ce que ça va ?
- Ca me manquait ! Ce que c'est fort ! J'ai cru que j'allais mourir de plaisir ! Viens en moi, je te veux ! »

J'avais du mal à en croire mes oreilles : quelques caresses c'est une chose, mais faire l'amour... D'un autre côté Totor me fit bien comprendre que si je refusais il me le ferait vilainement payer... Je suppose que je n'avais donc pas le choix. Je viens sur elle, entre ses cuisses, et avançait le bassin pour un plaisir immense. Et le plaisir n'eût pas lieu. Elle m'arrêta immédiatement.
« Ah non ! Je suis en pleine ovulation, c'est beaucoup trop dangereux ! Vas mettre un préservatif ! »

 
Je me levais et courais à ma chambre. Il n'y avait pas une minute à perdre ! Une fois arrivé sur place je regardais de tous les côtés. Voyons, où étaient les préservatifs ? Une minute ! Je n'avais jamais eu de copine ! Je n'avais pas de préservatif !

 

Chapitre 7 - la dernière croisade

 

 

La chambre des parents ! Je m'y précipitais, mais rien... Restait la chambre de Chloé, mais elle n'en avait sans doute pas, sinon elle m'y aurait envoyé directement. Ce n'est donc qu'au sens figuré que je retournais dans sa chambre la queue entre les jambes. La vraie était encore bigrement frétillante et pas prête de redescendre. J'entrais pour la trouver toujours allongée sur le dos, les cuisses grandes écartées et le sexe ruisselant de plaisir. Elle se caressait dans l'attente. Son sexe semblait pulser, respirer lentement entre contraction et petite ouverture.

« Je suis désolé, je n'en ai pas...
- Crétin ! Et moi qui en avais envie !
- Mais on peut faire ça sans, juste une fois... »

 

Elle sembla hésiter un moment pour referma ses cuisses.

« Tu seras privé de déjeuner et cet après-midi tu iras en acheter un boîte. Si tu es sage, tu auras du dessert ce soir
- Je m'en fiche du dessert ! C'est toi que... Oh... »

 

Une étincelle venait de briller dans mon esprit. Ce genre de dessert là... Il ne me manquait plus qu'une chose à savoir.

« Et ça s'achète où ? »

 

Elle me regarda, les yeux ronds, et éclata de rire. Se roulant littéralement sur le lit, elle se fichait joliment de moi ! Cela aida Totor à se calmer, tout comme son homologue féminin semble t-il. Ce sont les larmes aux yeux qu'elle me répondit.

« Tu es vraiment un geek puceau. Tu trouveras ça en supermarché ou en pharmacie. »

 

Nous nous rhabillions alors tous deux, ne sachant qui de l'un ou de l'autre été le plus frustré par cet arrêt brutal. Pour une fois, on aurait pu faire sans, ce n'aurait pas été la mort ! Enfin bon, c'est ce qu'elle exigeait et je n'allais pas la violer. J'en aurais presque eut envie dans mon état du moment, mais elle m'eût mis une raclée, chose qui n'a pas le meilleur effet aphrodisiaque chez les personnes ne bénéficiant pas d'une nature masochiste.

 

D'un autre côté, elle fit preuve d'une belle perversité et d'un sadisme certain, probablement pour se venger de cette occasion ratée dont j'étais pourtant tout autant victime qu'elle. Pour midi elle prépara UNE escalope à la crème avec des tagliatelles fraîches, un plat simple mais un délice incomparable qui fit hurler mon ventre par son seul fumet. Elle me fit même assister au repas... Elle me le paierait le soir !

 

Dès le début de l'après-midi, je me précipitais sur mon vélo et allais au supermarché situé à une quinzaine de kilomètres de là. J'étais peut-être un geek, mais quand on habite un peu loin de tout et qu'on a des amis, il faut bien se déplacer pour aller les voir. Ajouter à cela d'avoir 16 ans et donc pas de permis, reste le vélo. Cela m'assurait au moins un entretient physique quotidien compensant les heures passées sur PC.

 

 Je pédalais donc à toute vitesse pour me retrouver en un temps record au super-marché. Restait à trouver des préservatifs. Voyons, où étaient-ils rangés ? Elle m'avait parlé de pharmacie, donc probablement avec le paramédical. Ma recherche fut vaine. Réfléchissons... Vu là où ça se met, regardons vers les sous-vêtements masculins ? Raté, j'en étais sûr ! Alors les sous-vêtements féminins ? On allait me prendre pour un pervers !

 

Je décidai donc de faire le tour systématique du magasin. Voulant être méthodique je me retrouvais parfois dans des rayons où il n'y avait pourtant aucune chance pour moi de trouver l'objet de ma quête. Certaines fois il y avait cependant une certaine analogie, comme lorsque je suis passé devant les saucissons, mais je doute que le magasin ne soit rangé par association d'idées. J'arrivais ainsi enfin devant les préservatifs et fut quelque peu surpris : il y en avait bien une douzaine de types différents au bas mot. Ne sachant absolument pas à quoi tout cela correspondait et n'ayant comme argent que ce qui restait en raclant mes fonds de tiroirs, j'optais pour le premier prix qui ferait bien l'affaire.

 

J'avais l'envie de prendre autre chose pour ne pas passer pour le pervers qui vient juste pour ça, hélas mes moyens ne me permettaient pas un autre achat. Fort heureusement l'une des caisses automatiques était libre et je me précipitais dessus histoire d'éviter d'avoir à subir le regard d'une vendeuse. Je payais vite et m'enfuis discrètement. C'était du moins mon attention mais je ne pu faire guère plus de trois mètre avant qu'une voix puissante m'arrête.

« Monsieur, veuillez revenir s'il vous plaît. »

 

Jeme figeai puis tournai lentement sur place. Un grand vigile noir, du genre à manger du Mike Tyson au petit déjeuner acquiesça de la tête. Et vint à mon encontre. C'était foutu, j'étais le pervers de service. Pourquoi moi ? Je voulais juste faire l'amour avec ma sœur ! Heuuu... une minute... C'est vrai que dit comme ça j'étais un pervers.

« Vous avez oublié votre ticket de caisse, monsieur. »

 

Je le pris de ses mains, bafouillai un remerciement, et reparti plus vite encore que je n'étais arrivé. Et je fis bien un record de vitesse sur environ 500 mètres avant que mes jambes ne me rappellent que, bien qu'entrainé, je n'étais pas Eddie Merx. Le gros du chemin était en pente vers le supermarché, mais j'allais devoir tout remonter. Et cette fois Chloé n'était pas là pour me sauver la mise. La demi-heure que j'avais mise à l'aller se transforma en deux heures et demi pour le retour. Je rentrai donc à l'heure du goûter, complètement mort. Une demi-bouteille d'eau fraîche plus tard, je m'endormais sur mon lit.

 

Je me réveillais avec la douceur du soir en entendant la voix de Chloé m'appeler à table. Peut-être n'était-ce que mon imagination, mais elle était particulièrement douce ce soir.

 

 

 

 

Chapitre 8 - J'ai vu un ange

 

Je me levai donc vivement, m'habillai et me rendis vivement sur la terrasse. Chloé m'attendait là avec un grand saladier dans lequel reposait une salade composée très appétissante. J'y vois des copeaux de fromage de chèvre, des noix, et bien des choses fort attirantes. Pourtant ce ne fut pas mon principal sujet d'attention. Elle était debout à côté de la table, vêtue d'une robe simple et champêtre constituée d'un corset fermé par un long lacet en haut, et d'une robe au tissu léger mais très ample qui retombait jusqu'aux pieds.

 

L'ensemble était vraiment mignon. Elle avait également peigné ses cheveux et mit un collier constitué d'une chainette en or et d'un petit pendentif en émeraude qui retombait à la naissance de sa poitrine, attirant là le regard sans être vulgaire. Elle me désignait une chaise d'une main.
« Assieds-toi mon amour, je vais te servir. »
 
Mon amour ? Jamais elle ne m'avait appelé comme ça. Peut-être était-ce pour souligner que nous allions bientôt faire l'amour ? En tous cas aucune femme ne m'avait jamais appelé comme ça tout court, et cela fit bondir mon cœur, plus encore quand je la vis rougir légèrement en le prononçant. Je m'asseyais donc, la laissant me servir de la salade puis de l'eau avant de faire de même pour elle et de s'asseoir à son tour.
« Mange donc et dis-moi si tu aimes. »
 
Si j'aimais ? C'était tout bonnement délicieux. A la fois savoureux et très léger, mais sans laisser de faim ensuite. Je dévorai ma part et en repris par pure gourmandise alors qu'elle mangeait avec plus de mesure tout en me dévorant du regard. Elle avait les yeux qui pétillaient, et c'était vraiment charmant chez elle. Mon assiette finit par se vider, elle se leva alors.
« Ne bouge pas, je reviens avec le dessert. »

En se levant elle déposa un baiser sur mes lèvres. C'était un baiser chaud, tendre, plein d'amour. Je n'étais pas un expert, mais j'étais sûr d'y sentir ce sentiment. C'est rêveur que je la laissai partir vers la cuisine pour revenir avec deux milkshake. Simple, bon, c'était la preuve qu'il n'y avait pas besoin de complication pour ravir les papilles. Lorsque je finis le mien elle se leva et vint à moi.

 

Elle me fit me lever en me tirant doucement vers la main et un nouveau baiser nous unit. J'étais aux anges, je croyais presque voler. Les baisers devenaient l'un après l'autre de plus en plus tendre, de plus en plus appuyés, jusqu'à ce que j'ose glisser ma langue dans sa bouche, ce contre quoi elle ne lutta pas un instant. Bien au contraire elle déposa mes mains sur le lacet qui fermait sa robe sur sa poitrine. Je tirai dessus, défaisant le nœud sans cesser de l'embrasser. La robe ne tarda pas à flotter sur elle puis à tomber au sol, la laissant nue et frissonnante de ce que je supposais être du désir entre mes bras. Elle s'écarta avec douceur, et m'offrit un sourire à faire fondre un tortionnaire orc.
« Je t'attends dans ma chambre avec ce que tu sais.. »

Et je la vis ainsi partir dans la maison, entièrement nue, avec une furieuse envie de la suivre. La laissant disparaître pour pleinement profiter du spectacle, je me précipitai ensuite dans ma chambre pour trouver fébrilement la boîte de préservatifs et en sortir un.

 

J'ignorais de quoi il en retournait pour les préservatifs eux-mêmes, mais le fait qu'il s'agisse de premier prix s'en ressentait sur l'emballage. Impossible d'ouvrir cette saleté avec les mains malgré l'espèce de dentelure présente sur le côté. Je décidai donc d'utiliser mon petit cutter à maquettes pour me débarrasser de cette saleté. Ceci fait je me précipitai dans la chambre de Chloé où celle-ci était allongée sur son lit dans une position qui me fit comprendre que Dieu existe et qu'il s'agit d'une femme.

 

 

 

Chapitre 9 - Le sexe des anges

 

 

Elle était allongée sur le côté, un bras le long du corps, et l'autre replié pour laisser reposer sa tête au creux de sa main. La position rappelait celle de certaines statues monumentales de bouddha que l'on pouvait trouver en Asie du sud-est. Allait-elle me montrer la voie vers le nirvana ? Elle me souriait simplement, les yeux pétillants, alors que je ne me lassais pas de ce spectacle. Ses cheveux retombaient entre ses doigts en une cascade de feu qui s'apaisait, formant un petit lac sous sa tête. Elle n'avait rien à voir avec la plastique fade et lisse des filles de films érotiques ou pornographiques : elle avait ce très léger duvet sur la peau qui rappelait celle d'une pêche, elle avait cette expression douce qui était une invitation au voyage, et surtout son visage était beau. C'était le mot : elle était belle.

 

Une forte gêne me fit comprendre qu'il était temps de me déshabiller : Totor n'en pouvait plus d'être enfermé et il désirait prendre l'air. Je me défis donc de mes vêtements sans hâte. Ce n'était pas que j'étais détaché, tout au contraire j'étais si fasciné que j'avais du mal à faire deux choses à la fois. Je m'approchais enfin du bord du lit quand, arrivant à sa frontière, elle avança la main pour me caresser le sexe. Il réagit en se dressant d'autant plus fort.

« Viens contre moi et embrasse-moi. »

 

Cela faisait partie des ordres que le plus fermement réfractaire à l'autorité ne pouvait pas refuser. Je m'allongeai donc et me rapprochais. Elle se souleva légèrement pour libérer ses deux bras et me pris dedans, m'enlaçant dans une étreinte qui aurait suffit à combler mon cœur. Totor était, lui, d'un autre avis et il venait presser vigoureusement sur le nombril de Chloé. Gêné, je voulu le repousser, ou du moins le mettre dans une position qui exposerait moins mon désir. C'est alors qu'elle m'embrassa, se pressant de tout son corps contre moi. Nous lèvres s'unirent, puis nos langues. Je n'aurais pas pu le nier : j'étais amoureux.

 

Ses bras m'entouraient toujours, mais l'une de ses mains descendit vers mes fesses qu'elle caressa du bout des doigts, me faisant frissonner de désir. Je lui rendis volontiers la pareille, pressant ainsi mutuellement nos corps l'un contre l'autre. Elle se fit alors rouler sur moi jusqu'à ce que je me trouve allongé sur le dos, elle au-dessus de moi. Elle rendit le baiser moins profond, jusqu'à ne plus faire que moucheter mes lèvres de petits bisous. Ces bisous descendirent dans le cou, puis sur le torse alors qu'elle se faisait glisser plus bas. Ce fut alors le tour du ventre, et elle déposa enfin un premier bisou sur mon gland.

 

Entourant mon sexe de ses lèvres, elle fit monter le plaisir brutalement. Cette sensation douce et chaude autour de mon sexe, et parfois de douces caresses de la langue, c'était tout simplement fabuleux. Je fermai les yeux pour profiter pleinement de la sensation juste après l'avoir vue, mon sexe dans la bouche, me lancer un regard aussi espiègle que gourmand. Je la sentais qui me caressait tout en continuant, particulièrement mes testicules qu'elle caressait et massait avec précaution. Cela avait-il pour elle le même attrait que sa poitrine pour moi ?

« Ouvre les yeux. »

 

Ce n'était pas un ordre mais une demande, toujours d'une voix douce, sans rien d'autre dans le ton qu'une sorte de désir à l'effet diablement érotique. Elle avait simplement retiré sa bouche et attendait, la tête à côté.

« Il est temps de mettre la housse de protection je pense... il va pleuvoir ! »

 

Je la regardais un instant, toujours aussi belle, et saisis vivement le préservatif qui attendait sur la table de nuit. Je l'installai tant bien que mal sur mon sexe gonflé de désir : ce n'était bigrement pas facile à faire. Elle ne me quitta pas un instant des yeux, me regardant toujours dans les yeux en souriant. Le préservatif portait à son extrémité plusieurs belles marques de cutter, mais le latex avait tenu le coup et ne s'était pas déchiré. J'étais beaucoup trop excité, il n'était pas question que j'aille en chercher un autre !

 

La chance était avec moi : elle guettait la moindre expression de mon visage et agit sans rien regarder, se guidant uniquement des mains. Elle commença par s'accroupir au-dessus de mon bassin, les cuisses grandes écartées. Son sexe trempé ne laissait pas de grand doute quant à l'état de son excitation. Toujours me regardant, elle positionna mon sexe de la main, et vint s'asseoir dessus. J'étais fasciné, et regardais ma hampe dure s'approcher doucement du sien. Bientôt ce fut mon gland qui disparu en elle, puis le sexe tout entier. Elle gémit d'aise en me sentant en elle.

 

Je sentais la douce chaleur et l'étroitesse de ce sexe. Elle me fit entrer entièrement en elle puis se pencha en avant, pressant son clitoris contre mon pubis. C'est alors qu'elle commença le mouvement de va et vient, se frottant sur moi tout en allant et venant. Sa poitrine était tout juste à la portée de ma tête, et je la levai pour la téter et la caresser, chose qui sembla bigrement accentuer son plaisir. Elle n'attendit pas trente secondes avec de gémir bruyamment, puis de venir s'effondrer contre mon torse qu'elle caressa tendrement. Elle haletait mais son rythme se calma rapidement. Je la pris dans mes bras, lui caressant affectueusement les cheveux. Elle se releva alors et me sourit.

« Dis-moi que je suis belle. »

 

J’observais la poitrine fièrement dressé, les tétons durs et tendus, les cheveux qui retombaient en bataille et lui donnaient l'air d'une tigresse qui faisait patte de velours.

« Jamais je n'ai vu pareille merveille. »

 

Elle sourit presque timidement.

« Dis-moi que tu m'aimes.
 - Mon cœur est à toi et à toi seule. »

 

A ces mots, elle se coucha sur moi pour venir m'embrasser dans un baiser où l'amour se mêlait au désir. Elle reprit ses mouvements de hanches, gémissant très vite à nouveau et jouissant sur moi sans retenue. Elle me regarda alors, les yeux toujours brillants.

« J'ai envie de quelque chose de sauvage...

- Tu veux dire dehors ?

- Pas vraiment... »

 

Elle se retira pour se mettre à quatre pattes à côté de moi, cambrant bien ses hanches. Elle bougeait ses hanches de gauche à droite comme une chienne en chaleur qui voulait affoler le mâle. Dans ces moments-là on doit être primaire, parce que ça a bougrement bien marché. Je suis allé me mettre debout derrière elle et j'ai attrapé ses hanches pour la tirer vers le bord du lit.

 

Elle rit comme une enfant qui chahute, mais ce rire s'arrêta soudain. Pour être plus exact, il fut remplacé par un gémissement de plaisir alors que je glissai en elle jusqu'à la garde. Puisqu'elle voulait du sauvage, elle en eut. J'y allais vite et fort, frappant à chaque fois au fond d'elle, et provoquant alors un grognement de plaisir. Très vite, ces grognements se firent gémissements, puis cris de plaisir, ce qui m'excitait plus encore.

 

L’orgasme vint très vite, et je frappais un dernier grand coup qui la fit gentiment crier et jouir tout au fond de sa féminité. Je sentis avec un soudain coup de fatigue, mais aussi une grande sensation de bien-être, mon sperme s'écouler en elle... ou plutôt en ce petit truc de latex. J'allais me retirer quand elle m'arrêta :

« Ne sors pas ! Je veux que tu restes en moi.
- Endormons-nous comme ça. »

 

Je n'avais aucune envie de lutter et acceptait, m'allongeant contre elle et la prenant dans mes bras. Nous nous endormîmes ainsi, mêlés jusqu'à l'intimité.

 

 

A suivre,

 

Signé : Sélémine sur Doctissimo.

Par Sélémine - Publié dans : Les histoires à épisodes... - Communauté : Récits Erotiques X
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