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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Partie 1 : LA RENCONTRE

 

Cette histoire c’est passé il y a prés de tente ans, dans une grande ville du sud de la France.

 

Je rentrais en première, et comme l’année précédente au lieu d’intégrer ma place le jour J, j’avais décidé de prolonger un peu mes vacances.

Non pas que je sois en voyage, mais c’était une façon de marquer ma liberté.

A l’époque, je faisais mes petites affaires et en plus, j’avais un 103 Peugeot, tout juste tombé du camion à...régulariser.

Je passais juste au lycée pour donner et prendre des nouvelles.

 

Au final, je me suis pointé en cours deux semaines après.

Comme d’habitude, j’étais à la bourre. Pour me justifier, je m’étais inventé une panne.

Coquet de nature, j’avais mis les mains sur la chaine et m’étais barbouillé sous les yeux façon Nina Hagen.

Mieux qu’un alibi, la preuve de problèmes mécaniques (les profs).

 

Mon entrée fut triomphale.

Mes camarades me firent une ovation digne de César inaugurant les jeux du cirque.

 

Cela ne plut guère au prof d’espagnol, qui, bien entendu, connaissait mon pedigree.

« Monsieur B, je croyais que l’on ne vous verrait pas cette année ? Et puis, vous avez un problème de montre il me semble », me dit-il d’un ton malicieux.

- Vous n’avez pas fini de me voir Monseigneur, ni de m’entendre. Pour ce qui est de la montre, je n’en ai pas, ce qui me permet d’être toujours à l’heure », lui répondis-je en Castillan d’un ton condescendant.

 

Le gant était jeté. Le prof avait confirmation de mes origines espagnoles et du fait qu’il ne devrait pas me casser les couilles.

Mes camarades (pour ceux qui étaient nouveaux) étaient surs qu’ils allaient bien se marrer et avoir de bonnes notes dans cette matière.

 

Les classes avaient été réorganisées. La 2º8, mon unité d’origine avait été complètement disloquée et ses troupes dispatchées. De ce corps d’élite de la branlette, de la fumette et de fortes têtes ne restaient plus que quelques éléments. Plus une seule meuf de l’année précédente (sauf les thons) ne faisaient parti du "team 2-8".

 

Par contre, ils nous avaient garni le peloton de pas mal de jolies filles.

 

Au bout de cinq minutes, j’avais repéré les regards qui disent « chéri, j’ai envie de toi ». En voyant toute cette chair fraîche, j’eu conscience de mon rôle dans l’écologie.

Il me fallait me recycler mon portefeuille de petites salopes.

 

La première à passer à la casserole fut MP. Elle n’était pas très belle, mais assez bien gaulée.

Ce n’était pas une lumière (elle se fit virer en fin d’année) mais elle baisait bien et aimait les plans dogging.  Dix-sept ans à peine, déjà garce comme pas deux et reine de la pipe. Nous avions pris l’habitude de forniquer entre midi et deux.

« Mets-moi la dans le cul ! » aimait-elle gueuler en plein coït vaginal.

 

En riant, je lui répondais :

« Je vais faire journée portes ouvertes dans ton usine à caca ! »

 

Elle était tellement réceptive qu’il suffisait de la lubrifier un peu et ça rentrait comme dans du beurre. Dans ces moments-là, elle se laissait aller à des commentaires que la décence (et pour éviter d’ultérieures redondances) ne me permet point de relater. Elle aimait tellement se faire enculer, qu’il me vint une réflexion :

La femme aime autant se faire niquer que l’homme le déteste (réflexion hétéro, bien entendu).

 

Ce qu’elle adorait par dessus tout, c’était me finir avec sa bouche, quand je n’étais pas passé par la porte de derrière.

 

Ce qui était super dans ce lycée, c’est qu’íl y avait des espaces verts immenses. Deux terrains de foot, un de rugby, une piste d’athlétisme, un complexe sportif avec trois pistes de basket...

Le bois, daté début XVIIIème, était un parfait baisodrome et chacun en profitait. Il était fréquent de se retrouver à deux ou trois couples dans les mêmes fourrés de buis, ce qui ajoutait du piquant à nos étreintes.

 

La petite MP ne dura pas longtemps. Elle fut remplacée par pas mal de copines et n’était plus qu’une supplétive. A l’époque j’étais baiseur kleenex. J’aimais bien tirer ma crampe et jeter. Il faut dire que j’étais la caillera du bahut. Je piquais des mobs, vendais du matos et j’avais la claque facile. Comme je n’étais pas trop mal, les meufs me courraient après. D’autant plus que les profs et l’administration du bahut me respectaient ou me craignaient (selon les cas).

 

Un jour, au réfectoire, on nous avait servi des lentilles. Un pote ayant trouvé des asticots, en fit la remarque à haute voix. Je m’en fus le voir et pris son assiette.

« Au château », criais-je. Le château construit du temps du "bien aimé" était la résidence du proviseur et le siège de l’administration.

 

Nous montâmes une centaine, et sans plus de façon j’ouvris la porte du bureau de Madame le Proviseur.

« Que voulez-vous, que faites vous ici ? » dit-elle.

- Madame, répondis-je en lui tendant le plat de lentilles, cela est inacceptable. Votre économe se moque de nous ! Voyez ce plat, il est garni d’une viande qu’il n’est pas ordinaire de proposer en nos contrées ! »

 

Ce faisant, je lui versai le plat sur son magnifique bureau XVIIIème recouvert de cuir vert bouteille et damasquiné d’or.

« Puisque vous nous le servez, mangez maintenant ! »

- Mais enfin, je ne comprends rien à cette histoire et que sont ces façons ?

- Mangez, vous dis-je. Ainsi vous connaitrez le plaisir de ceux qui vous mangeront une fois passée au trépas. »

 

Afin qu’elle comprenne bien mon propos, je fis le tour du bureau, me plaçais à son coté et lui tendis une fourchette.

« Cela ne vous parait pas appétissant?

- Non et c’est froid

- Il serait souhaitable à l’avenir, que vous surveillez un peu plus ce que l’on nous sert, faute de quoi, nous nous verrons contraints de porter plainte et de faire grève.

- Monsieur B, répliqua-t-elle, je n’ai de leçons à recevoir de personne !

- Faites ce que vous voulez, mais tenez compte de mon conseil, sinon il vous en cuira, pensez à la réputation de notre établissement et à la votre. »

 

Étant fils d’un prof bien en vue au rectorat, elle la ferma.

 

Les « sans culottes » qui m’accompagnaient étaient sans voix.

Jamais ils n’auraient pensé que je puisse me planter aussi sérieusement face au proviseur.

Cet épisode forgea définitivement mon image de boss du bahut et en d’autres occasions, ils m’accompagnèrent dans mes outrances.

 

Vers Noël, une soirée c’était organisée chez un vague copain. Comme j’étais un "personnage" j’étais invité.

MP et N étaient de la partie.

 

Blonde, belle, et première de ma classe, N avait toujours été assez froide envers moi. Elle était Lyonnaise d’origine et c’était sa première année dans notre ville. Tout le monde la considérait comme la meilleure du bahut.

 

Ses cheveux, légèrement frisés et longs, tombaient jusqu’à ses reins tels une cascade sous le soleil d’été. Sa poitrine opulente mais sans excès, tombait légèrement. Ses tétons étaient proéminents, tels des bouées flottant sur l’eau. Son regard était franc et direct. Ses yeux, d’un bleu intense irradiaient celui qui les regardait. Sa peau, blanche comme l’ivoire, était douce comme le miel.

 

MP avait envie que je l’honore. Face à la concurrence, elle voulait poser, telle la lionne dans la savane, ses traces. J’étais le roi, elle voulait être la reine même éphémère de la boum.

Malheureusement pour elle, d’autres aventures m’attendaient. La soirée allait bon train, les couples se formait et se rompaient au gré des pulsions du moment.

 

Ma très chère N se dandinait sur la piste de danse improvisée du salon. Je la matai avec envie.

Nos regards se croisèrent à maintes reprises.

J’étais subjugué, car c’était la seule « pinocumétable » de la classe que je ne m’étais pas tapé.

 

MP nous regardait. L’œil noir et désolé. Dans son fort intérieur, elle savait que notre aventure était terminée. Je ne serais jamais amoureux d’elle. Je ne m’en servais plus que de vide-couilles entre deux idylles. Elle en souffrait et se mortifiait.

 

Vers minuit, alors que je faisais mes affaires, elle vint me voir et me dit :

« T, N aimerait parler avec toi.

- Je suis occupé.

- Oui, mais N a envie de te parler.

- Que veut-elle, une barrette ?

- Non, elle m’a dit qu’elle veut te causer.

 

Ainsi, mon ex"m’offrait sur un plateau ma nouvelle, espérant par la-même remonter dans mon estime et qu’une fois ma proie consommée je retournerai vers elle. Bien évidement, je m’en fus trouver N. Je m’assis à coté d’elle.

« Ça va, elle est sympa cette soirée, on m’a dit que tu voulais me parler ?

- Ben, oui, heuuuuuuuu… »

 

Sans plus attendre je lui roulais une pelle en caressant ses protubérances mammaires.

« Viens »

 

Je la pris par la main et l’entrainai vers les toilettes, seul lieu intime à ce moment. Je fermais la porte et la déshabillais sommairement. Je bandais comme un turc et elle mouillait comme pas possible. Je la pris par devant sans aucun préliminaire. Mon intromission la mit en joie, en fureur, devrais-je dire.

 

Elle était comme possédée. Puis elle se tourna et je la repris par derrière (pas par le derrière, c’est arrivé plus tard). Dans un hurlement guttural, elle lâcha prise.

« Ohhhhhhhhhhhhhhhhh que c’est bon... »

 

Pour ma part, j’étais resté à sec, si je puis dire. Enfin ! Ma nouvelle chérie était comblée et en retour me comblait de ses charmes. Elle était ma Vénus et moi son Eros.

 

Nous reprîmes nos esprits, et convînmes de finir la soirée chez elle. Cette nuit fut l’une des plus belles de ma vie. Nos corps s’enlaçaient sans plus de retenue que la retenue va parfois dans l’excès.

 

Nos langues telles des vipères,

s’entremêlaient sans manières.

Elles s’envoyaient, un venin inoccue,

qui parfois rend fou mais jamais ne tue.

Nos sexes étaient l’instrument de notre passion,

Et ils n’entraient jamais qu’en amoureuse action.

 

L’amour nous possédait et nous possédions l’amour.

 

Le lendemain nos yeux ne se quittaient

et, nos mains sans cesse se chercher.

Nous étions raides dingues l’un de l’autre

Comme à cet âge on peut l’être.

 

La semaine ne fut qu’un enchainement de coïts voluptueux. Les toilettes des bâtiments du lycée furent essayées, la mousse et l’herbe des bois et jardins servirent de lit à nos ébats.

Nous n’étions que deux corps et deux esprits en communion. Tout en nous était à l’unisson, pourtant, elle m’annonça que son ex viendrait le week-end suivant.

 

Je lui demandai pourquoi. Elle me répondit que c’était prévu depuis un certain temps et que comme il avait parlé à ses parents, elle ne pouvait se soustraire à cette visite.

«  Je lui ai dit que nous étions ensemble et que je ne l’aimais plus, mais il tient à venir. On a été deux ans ensemble. Il a payé le billet et il est têtu comme une mule. »

 

Ça me faisait chier, mais je me rendis aux armes de ma mie.

 

Le vendredi arriva. J’étais anxieux, je craignais pour la première fois de ma vie de perdre quelque chose. En l’occurrence, une femme que j’aimais follement. Elle me dit en me quittant :

« Je vais chercher Johny à l’aéroport. »

 

 

 

Partie 2 : JONHY, LA CONFIRMATION

 

Johny, donc, était son ancien mec. Les puristes diront que Johny ne s’écrit pas comme cela, mais celui-ci l’écrivait ainsi. Sacré Johny, il n’avait pas inventé le fil à couper le beurre et le beurre encore moins. Cependant, avec le recul, je dois lui reconnaitre un mérite, c’était un visionnaire ;-)  Sa prose était en langage SMS et les mobiles n’existaient pas encore !!!

 

Plus âgé que nous, grand, mince, il avait le look de James Dean et la gueule de notre rocker national, enfin dans le style âgé, mais en jeune. Il avait une grosse moto et était frimeur.

J’en étais jaloux et ne supportais pas l’idée qu’ils puissent se trouver, de nuit, dans la même maison. Je répondis à N :

« Ok, mais à huit heures, je veux te voir chez moi. On dormira ici. Et lui, chez tes vieux ! »

 

Le propos était sans ambiguïté et le ton montrait ma détermination.

« Ben, je sais pas, c’est pas ce qui était prévu avec Johny... et puis mes parents sont pas la ce week-end.

- Fais ce que tu veux, si tu m’aimes, tu seras chez moi à huit heures pétantes et je ne veux rien savoir de ton Johny de mes deux ! »

 

A l’heure dite, elle était au rendez-vous. Mes parents l’adoraient et nous passâmes une bonne soirée.

 

Le lendemain samedi, les choses s’annonçaient coton. Une fiesta était prévue et mon concurrent lui avait dit qu’il voulait en être.

« Super ! pensais-je. Je vais le casser.é

 

Comme d’hab chez BB, les teufs étaient de folie. Il disposait d’une grande villa assise sur un terrain immense. On avait allumé le feu dans la cheminée. Il y avait tous nos potes, du chichon, de la coke et de la beu à gogo, du bon vin et la zique à donf. Tout pour faire la fête quoi !

Comme il faisait bon, nous attendaient comme programme : partie de volley, croquet et notre partie de golf spécial.

 

Johny aimait bien faire le beau, ce con ! Bien mal lui en prit. Il faut dire que j’étais décidé à le ruiner.

« Allez Johny, fume c’est du Libanais 000, tiens, ça c’est de la locale… Tu vas bien prendre un petit Ricard... Goutes le Fitou, il est super... »

 

Tous les autres connaissaient mes objectifs, et en bons amis ils participèrent à ma « mise à mort » en trinquant avec lui. Il buvait plus que de raison et fumait comme un pompier pour ne pas être en reste et montrer que c’était un homme. L’orgueil amène parfois au ridicule, surtout quand il est aveugle.

 

Nos amusements débutèrent. Le pauvre Johny n’était pas vraiment sportif. Bien que grand, au volley, il ne valait pas tripette. Il avait deux mains gauches et cassé comme il était, il faisait rire tout le monde par ses maladresses. Enfin, il faisait surtout rire les meufs vu que les mecs voulaient le virer, parce que derrière la partie, il y avait des enjeux de bandes de collègues. Le croquet, il ne savait pas que ça existait. Au bout de cinq minutes, un pote lui prit le marteau des mains.

« Écoute, Jo, t’es vraiment trop nul, laisse jouer quelqu’un d’autre et va boire un coup. »

 

Johny obtempéra.

Quand au golf...

Il faut dire que nous avions inventé une nouvelle forme de le pratiquer. Au lieu de trous, les objectifs étaient des bouteilles. La balle et les clubs étaient remplacés par un ballon de foot.

Le parcours faisait cinq cents mètres, avec dix cibles. Celui qui ne faisait pas le « par », devait boire cul sec un canon. Le plus souvent, tout le monde y arrivait, même les filles.

 

Johny avait deux pieds gauche (en plus de ses deux mains), et sur la fin du parcours, tel un cormoran mazouté, il battait un peu de l’aile. Il faut dire qu’avec des santiags, taper dans un ballon tient de la gageure ! A un moment, profitant du fait que je devais jouer, il entreprit N.

 

Blablabli et blablabla et vas’y que je te touche, que je te serre contre moi et que je t’embrasse l’oreille.

Mon coup terminé, je fus le trouver et lui dis :

« T’as vu ou t’as mis les mains ?

- K’es t’as, t’es pas content ? répondit-íl.

- Non, lâche lui la grappe, c’est ma meuf.

- Ta meuf ? Tu rigoles, ça fait deux ans que j’suis avec elle.

- J’te dis de la lâcher sinon j’te pète la gueule. Compris ? »

 

Johny était cuit, défoncé et ne savait plus ou il était. Le temps avait suspendu son vol, personne ne parlait. Mon ton était vindicatif, sans appel. « La fureur de vivre » se présentait, et je souhaitais le ruiner.

 

Tout le monde savait ce qui allait se passer. Nous étions face à face et dans nos yeux brillait la lueur du défi.

Il essaya de me donner un coup de poing. Je me saisi de son bras et profitant de son déséquilibre lui fis un "osotogari" (balayage de la jambe).

Il tomba lourdement et j’en profitai pour lui envoyer plusieurs coups de pieds dans la figure et dans le ventre. Il saignait comme la rivière envoi son flux vers la mer. Je m’assis sur lui.

Avec calme et méthode, je commençai à le frapper. Sa tête enflait au fur et à mesure de mes coups. Quand il cessa de résister, il pissait le sang, ses yeux étaient tuméfiés, il avait vomi ses dernières consommations et râlait de souffrance. Les autres nous regardaient hilares.

Les filles étaient comme folles.

« Vas-y, éclate-le, pète-lui la gueule, nique-le, Connard, enculé, pd...»

 

Je passe sur les insultes. Elles étaient survoltées et même si c’était avec crainte, lui donnaient quelques coups de pied. Elles voulaient participer à la corrida. Tout n’était que tumulte et violence.

 

Je me levais laissant Johny dans son sang, son vomis, et pris ma mie par la main. Elle était comme pétrifiée.

« T, tu as vu ce que tu lui as fais ? Pourquoi t’as fait ça ?

- Il m’a cherché, il m’a trouvé. En plus, fais pas ta sainte. Tu savais bien qu’en venant ici il y avait un risque que ça dégénère. Exhiber un de tes ex devant tous mes potes et te laisser foutre la main au cul ! Ici c’est mon royaume et personne ne vient m’emmerder. Si t’es pas contente, ça m’est égal. En plus son traitement n’est pas terminé. Je sens que je vais devoir le vacciner définitivement !-

 

Johny ressemblait plus à Gainsbourg un lendemain de fête qu’à notre star rockeuse.

Mais ce con avait de la morgue... Il commençait à faire froid. Nous cessâmes nos jeux et nous enfûmes à l’intérieur.  Plusieurs chambres étaient occupées par des couples d’occasion. On entendait de temps en temps gémissements et commentaires salaces. Comme meilleur ami de notre hôte, je me devais d’aider au service.  Je m’absentais régulièrement à la cuisine pour préparer tapas et boissons car nous avions faim et soif

.

 

Johny était blessé, avait besoin de soins et de tendresse. Sa stratégie était de se faire plaindre.

Comme à nouveau il entreprenait ma copine, je revins vers lui :

« Tu fais quoi là ?

 - J’tais pas causé toi! répondit-il insolemment.

- Ben moi j’te cause. T’arrêtes d’essayer de peloter N, ou tu vas encore morfler"

- Ta gueule trou du’c, c’est toi qui va prendre une raclée ! »

 

C’était le mot de trop. Prononcée devant témoins, sa provocation devenait une insulte.

Je me jetai sur lui comme le loup sur l’agneau. Un bon coup de poing dans le sternum, un coup de genoux dans ses attributs, un pilonnage en règle de sa face de rat, eurent tôt fait de le ramener à la raison. Une nouvelle fois, je marquai mes positions et ce con de Johny se remit à saigner abondamment.

 

J’en avais, plein les mains. Sa bouche n’était qu’un volcan qui bave sa lave dans un élan

que rien, non rien ne retient.

 

La morve ensanglantée lui coulait du nez. De temps en temps, sa langue venait ramasser ce jus infâme et il l’avalait. Pour tous, il n’était plus un être humain. Nous n’avions que dégout pour le ver qui se tortillait de douleur devant nous. Tel Brennus savourant sa victoire, je me dressai devant lui.

« Alors conno, t’as compris maintenant ?

- Meurbleurffffffffffffakkk », répondit-il.

 

Un grosse gifle vint lui caresser la joue, comme un vent de force 10 secoue un voilier en perdition.

« Répète, j’ai mal compris !

- OK, ch’est bon. »

 

Vlan ! Nouvelle claque.

« Non c’est pas bon ! Quand tu me parles, tu dois dire « oui maitre T », t’as compris ?

- Boui maite T » bafouilla-t-il.

 

Comme je ne le sentais guère convaincu, je m’en fus à ma mob. Je soulevais la selle et ouvris le double fond que j’avais bricolé. J’en sortis le Walther PP que m’on grand-père avait récupéré pendant la guerre.

 

De retour dans la maison, je le vis de nouveau collé à N.

« Pousse-toi N, il commence à me courir cet abruti. »

 

Je sortis le flingue de ma poche arrière et lui mis contre le front tout en prenant de la main gauche sa banane de "rockabily".

« euuuuuuu… » meugla-t-il

 

Profitant qu’il ouvrait la bouche, je lui enfournais le canon entre les lèvres.

« Alors imbécile, t’as toujours pas compris je vois?, tu sais que si ça continue je vais t’éliminer ? Ta tête va exploser en mille morceaux, comme ça tu me gavera plus ! »

 

Nos amis étaient pétrifiés. Tous savaient que j’étais teigneux, mais ne s’imaginaient pas que j’en arriverai là. J’étais au bout de moi-même et ce gros naze me cassait trop les couilles.

Je voulais le crever.

Tout à coup, ça se mit à puer la merde. Ce con s’était chié dans le froc.

« Tu gonfles, Johny, tu sais pas t’amuser et en plus t’es qu’un péteux. T’as vraiment pas de cran. Allez, vas te doucher ! »

 

J’avais mis le flingue dans ma poche arrière, ce qui détendit l’atmosphère. L’assistance se mit à genoux, pliée de rire. Enjoignant le geste à la parole, je le pris par l’oreille et l’emmenai à la salle de bain. S et M était en train de baiser.

« Hahahaha » couinait-elle pendant que M lui labourait le sillon.

 

Je leur dis :

« Désolé les kikis, faudrait voir à vous débrancher et à laisser la place. Y’a Johny qui a fait des cochonneries dans son futal. "Fais toi couler un bain, et lave tes fringues, tu pues pire qu’un putois. Quand t’auras fini, on mettra toute tes drouilles au sèche-linge. »

 

La fête se poursuivit, nous dansâmes un peu, bûmes un peu plus et fumâmes encore plus.

Autant dire que l’ambiance était chaude. La grande asperge sauce au caca restait prostrée prés de la cheminée vêtu d’un simple peignoir et pansant ses blessures. Je la surveillais du coin de l’œil au cas où elle aurait eut des velléités de me jouer un sale tour.

 

Il était tard et les slows se succédaient. Les chambres étaient toutes occupées et dans le salon certains commençaient à s’entreprendre. Ma petite N était bien chaude et prit l’initiative de me pomper le dard. Bien qu’excité par sa bouche exquise, je n’étais pas dans une optique de lâcher prise. Ses lèvres montaient et descendaient sur ma tige, mais mes pensées allaient vers la larve qui nous matait. De plus, le walter me faisait mal au cul et je préférai le garder dans mon dos au cas où.

J’étais fatigué et pris l’initiative de dire à N :

« Viens, on s’en va. »

 

Un collègue, benêt comme Jonhy, nous emmena en voiture au domicile de N.

En effet, je ne voyais pas rentrer en moto avec la tache derrière moi, ou le laisser porter par ma chérie, vu qu’il la peloterait pendant le trajet.

C’était le bon temps ou l’on pouvait rouler à fond complètement dropé et sans craindre la maréchaussée.

J’avais ordonné à Jo de se mettre à coté du conducteur de manière à ce que je puisse le surveiller.

 

Par Thierry B. - Publié dans : Trash - Communauté : plaisirs SM
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