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  • : Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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Qui suis-je ?

  • Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Ce soir, il me faut vous relater l’aventure particulière qui m’est arrivée ce matin. Cette fois-ci, ne cherchez pas du sexe pur et dur, c’est très différent….

 

Pour mes activités professionnelles, je devais me rendre dans plusieurs entreprises locales. Je commence donc ma tournée dès sept heures. Je vais dans l’une, et je trouve porte close. Cela m’étonne, ils m’avaient dit qu’ils seraient ouverts, mais nous sommes en pleine période de vacances.


Je continue mes visites, mais décide malgré tout de revenir chez MT. A nouveau, portes et portails clos. Pourtant, il me semble entendre du bruit venant de la cour. Je tente de pousser le vantail, et il s’ouvre.


A l’intérieur, je vois une silhouette à contre-jour, qui charrie de la terre. Il me fait signe de m’avancer, ce que je fais sans plus attendre. Quand je vois cet homme pour de bon, j’ai un coup au cœur. Il est exactement comme j’aime qu’un homme soit. Pas très grand, bien fait, les bras musclés (les bras, c’est ce que je regarde toujours en premier chez un homme !), et surtout un regard noir, brillant et pénétrant. Je lui indique le but de ma visite, mais son boss n’est pas là. Il m’interrompt brusquement, car l’eau déborde d’un pot, où il vient de planter un splendide palmier bleu.

 

Hormis le sexe, j’ai une passion pour les pantes d’ici et les palmiers en particulier. Tout naturellement, la discussion se porte sur ces arbres. J’en vois certain que je ne trouve pas dans le commerce. Mais son patron ne les vend pas, Ou plutôt, il les vend aux personnes pour qui il fait des jardins complets.


Nous commençons alors un tour de ses productions. Il me donne des conseils, me renseigne sur l’entretien de mes bougainvillées qui piquent du nez. Je suis de plus en plus troublée. Son regard est clair, tranché, il me transperce de ses yeux d’ébène, me met à nu. J’ai presque du mal à le regarder dans les yeux, tant j’ai peur de bafouiller ou de rougir. En quelques minutes, nous sommes passés au tutoiement. Il me dit s’appeler Mathias.


Nous passons près d’un palmier bien particulier, dont, dans l’émotion, j’ai oublié le nom. J’ai le même chez moi, qui dépérit. Il m’explique quels soins lui apporter. Puis il se baisse, en attrape un, et me le tend. Je suis surprise.

« C’est ma propre production, tu sembles tellement triste pour le tien, je t’offre celui-là. Je suis sensible aux gens qui aiment sincèrement les plantes. »


Je suis quelque peu interloquée, et lui réponds :

« Mille mercis, mais comment te remercier ? »


La réponse ne se fait pas attendre :

« Fais-moi la bise… »

 

Je dépose le palmier au sol, mets ma main sur son bras, comme je le fais souvent quand je fais une bise, et embrasse sa joue. Mes lèvres sont en plein milieu de sa joue, qu’il a très douce. J’ai envie que ce baiser dure encore et encore… Mais je recule, il me retient alors par le bras, et me fait aussi une bise, très tendre, sur la joue aussi. Il n’y pas un mot.


Nous sommes sous les arbres, qui nous abritent du soleil qui tape fort ce matin. Il y a de l’électricité dans l’air.


Nous nous écartons légèrement, ses yeux plantés tels des lames dans les miens. Mes tempes cognent, comme si mon cœur s’y était logé. J’ai presque le vertige.


Mathias n’a pas lâché mon bras, mais il passe son autre main dans mon dos. Je reçois une vraie décharge électrique. Il me tétanise. Pendant quelques secondes qui sont une éternité, nos visages sont à quelques centimètres, nos regards se noyant l’un dans l’autre. Je ne sais plus ce que je dois faire. Cette émotion intense, cette tension palpable n’ont rien de sexuel. Il a dû m’envouter, me jeter un sort.

 

Après quelques instants (secondes, minutes ? je ne saurais le dire…), il baisse son visage près du mien, ses lèvres sont à quelques millimètres des miennes. Son souffle se mêle au mien. Je suis tendue comme un arc, j’attends la délivrance d’un vrai baiser.

 

Enfin, ses lèvres effleurent les miennes, comme une plume se poserait sur le sol. Durant un long moment, il les bouge, caresse à peine les miennes. C’est presque intolérable. Je commence aussi à jouer avec sa bouche, nous ne faisons qu’explorer le tour des lèvres, nous touchant à peine. Ce moment dure, dure, dure…

Mon cœur se lance dans une course folle.

 

Puis il pointe sa langue, très lentement, aux commissures de ma bouche, qui s’entrouvre un peu. Nos corps n’ont pas bougé. Ma main est toujours sur son bras, l’un des siens m’entoure un peu le torse, sa main me tient l’épaule.


Il resserre un peu son étreinte, mon bras resté libre remonte près de son cou. Sa langue se fait plus insistante. Et d’un coup, les vannes d’une folle passion s’ouvrent.


Mes lèvres s’ouvrent sous cette pression ferme, nos langues se mêlent, se cherchent, s’enroulent sans fin. Nous nous embrassons comme si notre vie en dépendait. Nos corps se sont collés, comme liés par un aimant puissant. Pourtant, je ne sens rien de purement sexuel, pas de frissons dans le pubis ou de seins qui pointent…

 

C’est extrêmement sensuel. Nos bouches sont collées, rien ne semble pouvoir nous séparer. Nos langues n’en finissent plus de s’entremêler, de s’aspirer, de se lécher… il enfonce la sienne au plus profonde possible de ma gorge, j’en fais autant, nous sommes littéralement en train de nous dévorer. Une danse linguale sans fin se joue dans nos bouches closes l’une par l’autre.

 

Je serai bien incapable de dire avec précision combien de temps ce baiser a duré, peut-être plus ou moins  dix ou  quinze minutes. Un quart d’heure lèvres soudées, souffle court, tête et cœur à l’envers, avec un trouble intense et puissant. De l’érotisme à l’état pur.

 

Pourtant, à aucun moment, nos corps n’ont bougé. Pas de mouvement de bassin suggestifs, pas de sexe qui bande. C’est incroyable. Ils étaient tout aussi soudés que nos bouches, mais pas une ondulation ne venait nous distraire de baiser magique.


Jamais je n’ai reçu –et donné- un tel baiser. Je tremble comme une feuille. Rien ne semble devoir arrêter ce moment hors du temps, hors de toute logique.

 

Mathias me soutient de ses bras puissants, quand mes jambes se dérobent sous moi. Mais il ne lâche pas mes lèvres, nos langues sont toujours envoûtées l’une par l’autre.

Et d’un coup, le charme qui nous entourait est brisé. Quelqu’un tousse près de nous. Le stagiaire, dont j’ignorais la présence dans les lieux, nous regarde d’un œil à la fois surpris et égrillard.


Mathias lui dit de dégager, qu’il arrive bientôt. Le charme est rompu. Nous nous écartons, l’air hébété, comme si nous étions en train de nous réveiller d’un très beau rêve. Pas un mot ne peut sortir. Alors, il m’embrasse à nouveau, baiser d’adieu, cette fois-ci. Court, mais encore très intense, brûlant, dévorant…

 

Il s’écarte, me saisit la main en silence, et m’accompagne à la voiture. Aucun de nous ne parle. Pour dire quoi ? Tous les mots sembleraient vains, après ce qu’il vient de se passer.

Arrivés près de la voiture, il tire un carnet de sa poche, griffonne un numéro de téléphone, toujours dans un silence total. Je suis tout aussi incapable de prononcer le moindre mot, moi la bavarde invétérée.


Je m’en saisis, le regarde au plus profond de lui. Un dernier baiser passionné nous soude encore quelques minutes. A nouveau, plus rien n’existe, ni les passants, ni les clients, ni le personnel.


Il faut que je parte, je le sais. Je m’écarte, mes yeux toujours rivés aux siens, et m’assoie dans la voiture. Brusquement, toujours silencieux, il tourne les talons et part en courant dans la cour, tire le portail. Je ne le vois plus.


Je reste encore un long moment assise, le regard dans le vide. Les pensées s’agitent dans ma tête. Je ne sais plus que penser.


Cette expérience est unique.


Je ne sais comment la qualifier. Il faudrait que je voie d’autres entreprises. Mais j’en suis incapable. Je prends le chemin de ma maison. Toutes mes pensées dirigées vers ces instants extraordinaires, au vrai sens du terme « extra » ordinaire. Je « sens » encore ses lèvres sur les miennes. C’est toujours le cas, quelques heures après.

 

Le reverrais-je ? Vais-je l’appeler ? Je n’en sais absolument rien. Je vous le dirai plus tard, si cela vous intéresse !!!


Tout ce que je sais, c’est que ce baiser était magique, pareil à nul autre, et qu’il restera gravé dans ma mémoire à jamais, marqué au fer rouge dans mon cœur.

Par Sophie de R. - Publié dans : Mes expériences vécues - Communauté : Fantasmes & plaisirs
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