Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
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Bises libertines,
Sophie
Chapitre 4 : le drame
Valentin :
En sortant de la gare, je regardai Toinou. Il paraissait perdu...
« Ca va mon ange ?
- ….
- Toinou ?
- …..
- ANTOINE ??
- Hein ? heu... oui. Excuse-moi, j’étais ailleurs, là.
- Ba ouais, je vois ça. Qu’est ce qui t’arrive ?
- Rien, t’inquiètes. Je pensais… Où va-t-on bien pouvoir aller maintenant.
- Ne te fais pas de soucis. On va trouver un endroit pour dormir, déjà. Ensuite on pourra réfléchir à comment on va pouvoir s’organiser. il va falloir que je trouve du boulot pour commencer, et
toi, tu dois te renseigner pour cette école de musique.
- Attends. Avant de parler d’école de musique, il faut que je trouve un financement, je ne peux pas me permettre de vivre à tes crochets et en plus, te demander de payer cette école.
- Tu rigole j’espère... la musique c’est toute ta vie. Mon père a détruit les chances que t’avais avec lui. Donc il est normal que je te vienne en aide. »
Sur le coté de la gare, se trouvait un kiosque à journaux. Je fis un signe de tête à Toinou pour lui dire de me suivre et ma dirigeai vers le kiosque. J’attrapai le premier journal qui me passait
sous la main et cherchai les pages de petites annonces.
Peut être aurais-je de la chance et je tomberai peut-être sur une annonce pour un job… Je tournais le dos à mon ange.
De son coté, il scrutait les environs, on aurait dit qu’il se méfiait encore de mon père. Mais aucun risques, j’étais confiant, mon père devait à peine s’apercevoir de notre disparition.
Impossible qu’il soit déjà sur Marseille. Et de plus comment aurait-il su que nous étions là ? Impossible.
Je cherchai encore ma page de petites annonces, quand un cri énorme, juste derrière moi me glaça le sang. Le temps que je me retourne, Toinou était en train de s’affaler au sol, les mains
couvertes de sang sur le ventre et une énorme tache rouge sur son tee-shirt blanc, au niveau de son épaule.
Et il y avait ce mec…. Penché au dessus de Toinou, un couteau dans une main, proche de sa joue et une arme dans l’autre. Il allait l’égorger, c’est clair….
« NONNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!! »
L’homme me regarda. Il avait une cagoule noir sur la tête. Impossible de savoir à quoi il ressemblait.Il laissa glisser son couteau le long de la joue d’Antoine avant de se baisser près de lui
soulevant légèrement sa cagoule et lui chuchota quelques mots puis s’enfuit avant que j’eu le temps d’essayer de lui sauter dessus pour l’empêcher de faire plus de mal. Je me baissai vers mon
ange, il se tordait de douleurs, hurlait…
« ANTOINEEEEEEE !!!!!!! Antoine, reste avec moi…. tiens le coup ! »
Je me tournai vers les badauds qui commençaient à s’agglutiner autour de nous et leur dit :
« MAIS APPELEZ LES SECOURS AU LIEU DE REGARDER COMME CA. FAITES QUELQUE CHOSE !!! »
Puis je regardai mon ange à nouveau. Il commençait à se calmer un peu.
« Antoine !!! Reste calme… Voila… ne bouge surtout pas…. Tu perds beaucoup de sang Toinou, il faut te calmer. Ne t’inquiète pas, les secours sont prévenus. Ils arrivent.
Un homme d’une quarantaine d’année qui passait par là à ce moment, et qui vit la scène, s’approcha avec hâte et sans dire un mot, retira le sac qu’il avait sur le dos, souleva les jambes de mon
ange et y glissa son sac.
« Votre ami perd du sang, il faut relever les jambes, me dit-il. Les secours ont été prévenus ?
- Heu… je ne sais pas. Oui, je pense. J’ai demandé à ce qu’on le fasse, j’espère que quelqu’un l’a fait.
- N’espérez jamais, jeune homme. Faites-le vous-même quand vous n’êtes pas sur. Surtout dans un cas comme ça. »
Il prit son téléphone portable et composa un numéro à deux chiffres, surement les pompiers. De mon coté, j’essayais de parler a Toinou. J’avais appris qu’il ne fallait pas qu’il s’endorme.
« Toinou… parle moi… Garde les yeux ouvert… s’il te plait, je me laisse pas, j’ai trop besoin de toi ! »
Antoine était en train de fermer les yeux. J’imaginais déjà le pire arriver. Un enterrement, la fin pour Toinou mais aussi la fin pour moi. Même si je ne le connaissais que très peu, je l’aimais,
j’étais bien avec lui et je ne supporterais pas de la perdre maintenant…
Nonnnn ce n’est pas possible, il ne peut pas m’abandonner comme ca.
Mes yeux étaient remplis de larmes. Je regardais mon ange s’en aller, impuissant, incapable de faire un geste. J’attendais l’homme qui appelait les secours. Il parlait d’inconscience, de plaie
par balle et d’hémorragie... Mais vite bordel… Envoyez du monde au lieu de parler… VITEEEEEE !!! Il va mourir ce n’est pas possible !!!
Apres une dizaine de minutes passées à pleurer sur le corps de mon ange, que je pensais définitivement perdu, j’entendis enfin une sirène deux tons, je levai les yeux et aperçu un premier
véhicule de pompiers, bientôt suivi de près par le SMUR et la police.
Les pompiers ainsi que le médecin s’attroupaient autour de Toinou, ils commencèrent à le prendre en charge : perfusion, appareil en tout genre dont je ne comprenais même pas a quoi ca servait.
Bref, pas de massage cardiaque… ca veut dire qu’il va peut être s’en sortir ? Il n’est donc pas mort ?? Oooh mon dieu, faites que ce soit ça… Faites qu’il ne meure pas…
Je tournai en rond autour des secours en priant le ciel qu’il s’en sorte. Moi qui n’étais pas forcement croyant, j’étais en train de supplier le seigneur de me rendre Antoine… je pleurai a
chaudes larmes quand une voix me sorti de mes pensées et mes demandes
« Jeune homme… Police Nationale, j’ai quelques questions à vous poser
- ……
- Ca va aller jeune homme ?
- Heu… oui oui…. »
J’avais largement envie de répondre autre chose… Il s’imaginait peut être que tout allait bien. Mais bien sur, mon ange vient de se faire descendre comme un lapin mais je pète le feu… tout
baigne, je vais même peut être aller fêter ça en boite !!! Non mais quel abruti celui-là, avec ses questions connes….
Toinou :
Je me réveille alors dans une ambulance, ou un camion de pompier, j'ai du mal à distinguer ! Je ne savais même plus ce qu'il s'était passé. Un pompier arriva alors dans mon axe de vision. Il
annonça à ses collègues :
« C'est bon, il est tiré d'affaire ! Sa tension est de 14 ! Son rythme cardiaque est de 80, on l'emmène à Manchester hôpital, maintenant qu'il est hors de danger. »
Il s'adressait à ses collègues et ne se souciait pas de moi… Comment cela avait–il pu arriver ? Pourquoi Julien s'acharnait–il à ce point ? Peut–être espérait-il que Valentin me quitterait
une fois dévisagé ! Peut–être que ce sera le cas. Valentin me rejettera ! Comment Valentin pourrait-il rester avec un balafré comme moi !
On arriva alors à l'hôpital Manchester, une multitude de médecin se précipitèrent alors sur moi !
Tension de 14, rythme cardiaque de 80, deux balles reçues, une au niveau du poumon, n'ayant pas fait de dégât apparemment, l'autre est au dessus de la clavicule, annonça le pompier.
« Ok, ont l'emmène fait un scann ! »
Deux médecins m'emmenèrent alors faire ce scanner. J'étais allongé dans cet appareil, pour le moins bizarre… C'est alors que le malheur s'acharna encore sur moi. Je pensais à mon ange dans cet
endroit que je ne souhaite a personne de voir ! Je sentis alors un liquide monté dans ma gorge. J'expulsai alors une quantité impressionnante de sang qui arriva jusqu'à mes chevilles.
Les médecins me sortirent alors immédiatement s'écriant :
« MERDE !!! Hémorragie interne au niveau de la veine jugulaire. On l'emmène au bloc 3 ! Bip l'équipe du chirurgien *****! »
Dans les couloirs je croisai un ange qui venu me soutenir dans cette épreuve ! Accompagné d'un policier, il était menotté !
Mais pourquoi était–il menotté ? Il n'avait rien fait d'autre que m'aimer ! Je ne pouvais pas lui dire que je l’aimais, le sang continuait, il continuait à couler… J'eus alors une
sensation horrible, la pire des sensations, celle de partir, ne pouvant respirer. Valentin était en larmes, pendant que pour ma part je rentrais au bloc opératoire, espérant pouvoir redire un
jour « JE T'AIME » à mon ange, cet ange, nommé Valentin...
Valentin :
A peine, les pompiers eurent-ils emmené mon ange, que les forces de l’ordre me prièrent de les suivre.
« Jeune homme, veuillez nous suivre, nous avons quelques questions de routine à vous poser
Des questions de routine ? Mais qu’est ce qu’il me chante, lui ? Il appelle ca, la routine… Toinou entre la vie et la mort… la routine… Décidément je le trouve de plus en plus con celui là. ca ne
va pas le faire, là !!!
Ils me font monter dans leur véhicule, et nous partîmes en direction du commissariat. Pendant tout le trajet, je me posais noir de questions. Mais qui avait bien pu faire une chose aussi
horrible… Mon père ? Pas impossible… Mais non, il ne sait même pas que nous sommes à Marseille… Et comment aurait-il trouvé un tueur aussi rapidement ? Je veux bien admettre que mon père n’est
pas un ange… mais de là à connaitre et engager des tueurs en si peut de temps….NONNN impossible… Et si c’était uniquement un crime crapuleux, un malade qui a décidé d’écourter la vie de mon ange
?? Pff… impossible.
A la vue de la façon de faire, ça avait l’air justifié….
Et eux là, les flics… Qu’est ce qu’ils vont faire de moi ? Ils ne vont tout de même pas me garder une éternité chez eux ? C’est clair que j’ai beaucoup à dire, par rapport ) mon père et à
Antoine, mais vu qu’il est quasiment impossible de savoir si le rapport existe… il vaudrait mieux que je la ferme.
Quand le véhicule des forces de l’ordre stoppe devant leur commissariat, un des policiers descend et viens m’ouvrir la porte afin de m’aider à sortir. Je le remerciai et il me demanda de le
suivre. Ils m’emmenèrent dans une salle ou plusieurs personnes me paraissaient familières, et pour cause. La plupart étaient des personnes qui se trouvaient à la gare ou moment de la
fusillade.
J’attendais depuis un petit moment quand je vis un homme menotté entrer dans le commissariat, entouré de trois policiers armés.
La tête de l’individu me disait quelque chose…je l’ai déjà vu… Même taille que l’agresseur de mon ange, même vêtements, mais sa tête… Mince… je l’ai vu où, celui là ?.... Oh bon sang…. Ca y est….
Je le reconnais…… JEREMY…. Le bogoss de la SNCF. Mais qu’est ce qu’il fait ici ? Est-il vraiment lié à l’agression de Toinou ? Mais ce n’est pas possible, je ne comprends plus rien.
Les pensées et les questions se bousculaient dans ma tête, il fallait que je sorte…VITE !!!
J'étais sur le point de sortir prendre l'air quand je fus rattrapé par deux policiers en civil.
« Monsieur valentin Deretto ?
- Oui… »
Sans dire aucun autre mot, et sans le laisser le temps d’aller plus loin, ils m’attrapèrent comme un malpropre et me mirent les mains dans le dos. Aussitôt après je sentis deux cercles
métalliques m’encercler les poignets, suivi une séries de clics. J’étais en train de réagir…. Mais ils me menottent ces abrutis !!!!
« Monsieur Deretto, à compter de cet instant vous êtes placé en garde a vue pour une durée de vingt-quatre heures. A l’issue de cette garde a vue, vous aurez le droit de consulter un
avocat.
- QUOI ??? MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ?? MAIS LACHEZ MOI !!!!
- Monsieur Deretto, soyez raisonnable et venez avec nous en silence. »
« En silence ?? Ben elle est bien bonne celle-là. Je devais me taire… et bien soit… Mais attends le début de mon interrogatoire mon coco, tu ne va pas être sourd, crois-moi… »
pensais-je en serrant les dents.
Ils m’emmenèrent dans une pièce sombre et froide, munie d’un seul petit fenestron a barreaux pares avoir pris soin de m’ôter les menottes. A l’intérieur de la pièce, se trouvait juste un lit,
sans drap et qui sentait fort… la porte en bois se referma derrière moi, me laissant seul dans cet endroit, froid, humide et puant. Le verrou fermé, j’entendis les policiers repartir en
prononçant quelques mots, mais je ne compris pas ce qu’ils disaient. Je me doutais néanmoins qu’ils parlaient de moi.
Je restai très peu de temps dans cette pièce, un policier en civil vint me chercher et m’emmena dans un bureau, où il me fit assoir en face de lui. Je scrutai l’ensemble du bureau. De nombreux
dossiers y étaient empilés.
« Hé ben ca chôme pas ici… » pensais-je
« Je suis le lieutenant XXX. Vous êtes placé en garde à vue depuis quinze heures, et soupçonné de tentative de meurtre par personne interposée.
- QUOI ?? Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? Je ne comprends rien. Va falloir m’expliquer, mon ami se fait tirer dessus et vous me soupçonnez !
- Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ?
- Bien sur que non !!! JE N’AI RIEN FAIT, ET ENCORE MOINS COMMANDITE.
- Reconnaissez-vous cette personne ? » me demanda-t-il en me montrant une photo.
J’aperçus alors un cliché de Jeremy de face et profil, portant en dessous de son menton, une ardoise avec son nom et son prénom.
« Oui…. Je sais juste qu’il s’appelle Jérémy. Mais je ne connaissais pas son nom.
- C’est un bon début… Pourtant, lui vous connait bien. Nous avons vérifié votre adresse à Paris et ce monsieur la possédait sur lui, griffonnée sur un bout de papier, dans sa poche.
- Mais c’est faux !!! Je ne le connais pas, la seule fois que je l’ai vu c’est ce matin à la gare de Lyon à Paris. Il est guichetier à la SNCF, et il portait un badge avec son prénom, voila
pourquoi je le connais... »
Mon interrogatoire dura un peu plus d’une heure, ou il m’expliqua qu’il venait d’interpeller cet individu avec une arme à feu, et qu’ils avaient fait le rapprochement entre lui et la fusillade de
ce matin. Il aurait alors dit aux policiers avoir agit à ma demande contre un forte somme d’argent qu’il devait récupérer plus tard. Bien sur je niais tout en bloc jusqu'à ce qu’il me demande
alors de justifier la somme d’argent trouvé dans le sac de Toinou. Chose que je refusai d'expliquer, bien sur...
Puis je dus expliquer ce que nous étions venu faire à Marseille et combien de temps comptions nous rester. Il enchaina en me posant des questions sur ma vie familiale et privée et finit par
aborder le passé de mon ange. Il voulait savoir si je connaissais sa famille, ses amis, ses éventuels ennemis. Bien sur j’étais incapable de répondre à ces dernières questions.
« Etes-vous en couple avec Antoine XXX ?
- …..
- Je répète ma question… êtes vous en couple avec Antoine XXX ?
- Oui, finis-je par répondre timidement et pudiquement.
- Bien ! conclut-il. Votre garde à vue se poursuit. Nous allons voir si nous pouvons interroger votre ami. Vous retournez en cellule !!
- NONNNNN !!!! S’il vous plait…. Emmenez-moi avec vous. Je ferai ce que vous voulez. Mais je veux le voir. Je vous jure que je n’y suis pour rien.
- Je vais réfléchir et voir tout ça avec mes supérieurs, » me dit-il.
Il me fit ramener en cellule, puis revint me chercher un moment après en me disant que fautes de preuves évidentes, il avait l’autorisation du juge, de m’emmener voir Antoine.
Deux policiers m’emmenèrent jusqu'à l’hôpital. Arrivé dans le couloir des urgences, j’eus à peine le temps d’apercevoir mon ange que des brancardiers emmenaient en direction des blocs
opératoires.
Il était couvert de sang de la tête aux pieds. J’étais anéanti par cette vision d’horreur.
Mais comment osaient-ils penser que je puisse faire une chose pareille ? Comment pouvaient-ils croire Jeremy ? Les policiers m’enlevèrent les menottes et je m’affalai sur un banc à proximité
toujours encerclé par mes deux molosses.
Je finis par m’endormir un moment, en pensant à mon ange et en priant qu’il s’en sorte.
A suivre...
Signé toinjuju et blondinetbi
toinoudelaon@yahoo.fr
Ca change un peu de ce qui est publié habituellement !
je trouve aussi, j'aime bien ce style nouveau pour le blog !
Ps : Sophie merci encore de le plublier sur ton site
C'est moi qui vous remercie encore de m'avoir fait confiance ! Si vous souhaitez publier autre chose, les portes du blog vous sont grandes ouvertes !
Et oui.. je programme la suite très bientot...