Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
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Bises libertines,
Sophie
Chapitre 5 : une arrivée inattendue
Toinou :
J'étais alors avec mon ange, allongé sur le lit, je lui fis part alors de mes sensations de la soirée.
« Mon ange, c'était tout simplement fantastique, tu m'as fait vibrer de tout mon corps, c'était tellement bon !
– Pour moi aussi mon ange, c'était tout simplement génialissime !!!!!!
– Tu sais, on va pouvoir vivre notre amour tranquille dans ce petit lit douillet, et t'imagines pas à quel point ca me rend heureux !
– C'est pareil pour moi mon ange !
– Je veux vivre ma vie avec toi, tout faire, tout vivre à tes côtés ! Pouvoir t'aimer tranquillement sans être importuné par ton père, pouvoir l'oublier et vivre ma vie !
– Mon ange, ca me touche sincèrement, c'est tout a fait pareil pour moi, je veux que tu sois à mes cotés qu'on s'aime ! »
Nous étions ensuite allongés tout les deux dans le salon devant la télévision. Il était allongé aux creux de mon corps, je pouvais ainsi lui caresser tranquillement ses beaux cheveux, qui sont,
pour ceux qui ne l'imaginent pas, comme les cheveux des anges !
Depuis notre arrivée, je voulais lui parler de mon envie, peut être un peu folle, mais plus j'y pensais, plus je me disais qu'il fallait lui dire :
« Mon ange d'amour, j'aimerais te parler d'une chose qui me rendrait particulièrement heureux…
– Dis-moi mon ange de toute façon pour toi je ferais tout.
– Et bien en fait… comment dire… la chambre qui est vide… Tu ne crois pas qu'elle devrait être occupée par un petit quelque chose ? »
Valentin se mit alors à réfléchir, il ne comprenait pas et me regardait désespérément espérant que je lui apporte de l'aide ! Mais non, j'aime tellement le regarder quand il est plongé dans ses
pensées, son regard est tellement… profond !
« Non mon ange tu ne veux quand même pas parler d'un… d'un bébé ?
– Si mon ange c'est de ça exactement que je veux parler, si tu n'es pas d'accord, je comprendrais mon ange, je sais que ce sont de lourdes responsabilités !
– Non ce n'est pas sa mon ange... c'est que … T'es sur que tu en as envie, enfin envie de… de vivre avec moi et un enfant Notre enfant ? me demanda-t-il avec émotion.
– Non je n'en suis pas sur, moi j'en ai extrêmement envie, mais si ce n'est pas le cas pour toi je comprends, et je ne t'en voudrais pas !
– Non au contraire mon ange, cette idée me plait à merveille ! »
Nous nous embrassâmes alors de longues minutes, mes mains sa baladant sur son corps magnifiquement sculpté, la nuit se passa alors tranquillement au lit…
Le lendemain matin, je m'étais alors chargé, d'aller voir les démarchent nécessaires à l'adoption d'un petit bout de chou… Mais quelle galère ! Il fallait remplir le dossier qu'il soit accepté,
que nos situations familiales soit stables… et j'en passe. Ca allait durer des années. Je commençais alors à fondre en larmes.
« Monsieur? me demanda alors une voix que je crus reconnaître.
– Jean ? Mais qu'es ce que tu fais la ? Depuis le temps que je ne t'ai pas vu !
– Bah je travaille ici dans le service adoption, et toi ?
– Je viens voir les démarchent d'adoption, mais pour les couples gays, c'est pas le plus facile, dis–je alors, tête baissée…
– Ah je vois, me dit–il le regard plein de compassion. Viens dans mon bureau on va arranger ça ! »
Il me conduisit alors dans son bureau, et me fit le plus beau cadeau possible : falsifier la demande d'adoption au niveau de la date pour qu'elle passe cet après midi même en commission
!
Je le remerciai alors maintes et maintes fois, puis je pris congé et retournai à l'appartement. En rentrant je trouvai un mot de mon ange qui disait :
« Mon ange,, je suis parti pour m'inscrire à un concours , qui a lieu dans moins d'une semaine, je serais rentré ce soir après avoir fait les formalités ! «
À quinze heures, je me dirigeai vers le tribunal, comme prévu, pour aller adopter un petit bout de chou de quatre ans, ses parents étant décédés dans un crash d'avion.
Après quatre heures de discussion, la garde fût acceptée et ce petit Cameron put repartir à mes cotés. Sur le chemin, je lui expliquais qu'on aller retrouver Papa, les larmes me montaient aux
yeux, quel plaisir de pouvoir prendre ce petit bout de chou dans mes bras !
Arrivé à l’appartement, je lui montrai sa chambre, quand j'entendis la porte claquer.
Mon, enfin… notre enfant, partit dans les bras de son père lui criant : « Bonjou papa » !
Mon ange le prit alors dans ses bras, me regarda de ses yeux brillants et vint m'embrasser !
« Je t'aime mon ange, » me dit il alors que sur ses joues, coulaient des larmes...
Valentin :
J’étais allongé contre son corps, et pensais à ce qu’il venait de m’annoncer. Il voulait adopter un enfant. Certes j’étais comblé à
cette idée, mais je ne pouvais m’empêcher de penser que nous n’avions que dix-huit ans, de plus gay et jamais on ne nous laisserait la garde d’un petit ange.
Toinou s’approcha de moi et m’embrassa avant que je trouve le sommeil et m’endorme dans cette position.
Le lendemain matin, quand je me levai, mon ange avait déjà disparu. Je me décidai à vite me préparer et à trouver une solution pour un job. Non seulement nous allions peut être avoir une bouche
de plus à nourrir, mais en plus, un appartement à payer…
J’avais déjà quelques idées en tête, mais rien de sérieux. Trouver un travail comme intérimaire, mais cela n’allait pas être sérieux et
stable. Il me fallait du sur, du solide.
Pour ça, j’avais déjà ma petite idée. J’avais déjà pensé plusieurs fois à passer un concours d’entrée dans la police, et souhaitais maintenant le tenter.
Avant de partir à la pêche aux renseignements, je griffonnai sur un papier à l’attention de mon ange pour lui indiquer ou j’allais. Je ne voulais pas qu’il se fasse du souci en rentrant.
Puis je sortis en direction du commissariat, que je commençais à connaitre par cœur après notre mésaventure.
En chemin, je pensais déjà à ce se pouvais être ma vie si j’arrivais à passer et a réussir le concours. Réussir à rentrer dans la police me permettrais d’avoir un job fixe et de pouvoir subvenir
aux besoins de mon ange et de ce bout de choux si toutefois on voulait bien nous en confier un. Parce que j’étais septique sur ce coup…
En arrivant au commissariat, un gardien de la paix m’accueillit et me donna tout les renseignements que je voulais, ainsi que toutes les dates de concours.
Il y en avait une de prévue pour la fin du mois, je n’avais plus qu’a m’inscrire et à attendre. Après une longue discussion avec lui, ce fut chose faite, et je devais passer le concours
dans quinze jours. Il me restait plus qu’à le travailler un peu en révisant quelques cours de math, français et éducation civique. Mais pour ca, il me restait encore de bon reste de mes années
d’études, et je ne me faisais pas de soucis.
En sortant du commissariat, je repensais à tout ce que nous venions d’endurer. Le viol d’Antoine par mon père, la tentative de meurtre, mon accusation… tout ce calvaire que je souhaitais oublier.
Mais avant, j’avais promis de me venger de mon père. J’avais appris qu’il avait réussi à échapper à la justice et je m’attendais à ce que tôt ou tard, il réapparaisse.
En marchant en direction de l’appartement, je flânais en regardant les devantures des boutiques, en m’imaginant déjà en train de m’occuper d’un enfant comme le souhaitait mon ange. Bien sur, il
ne pouvait s’agir que d’un rêve… comment pourrions nous avoir un enfant ?... trop jeune… homo… autant de paramètres qui ne nous aiderais pas.
En arrivant devant la porte de l’appartement, je glissai la clé dans la serrure, la porte était ouverte. J’entrai puis claquai la porte derrière moi, tout en cherchant mon ange des yeux, qui
devait être rentré. Mais se ne fut pas mon Toinou qui fit son apparition mais un p’tit monstre de trois ou quatre ans qui arrivait vers moi en s’écriant :
« Bonjou papa !! «
Surpris de cette apparition, je perdis tout moyens et le pris dans mes bras. Je sentis l’émotion m’envahir et mes yeux s’embuer. Je m’approchai de Toinou, l’embrassai avant de poser le p’tit
monstre et demandai à mon ange :
« Mais… comment as-tu fais… ? Comment as-tu pu avoir la garde d’un enfant en une journée ??
- Disons que j’ai été aidé par un ami d’enfance, et grâce à ce gros coup de pouce, Cameron est parmi nous, me répondit Toinou.
- Tu... c’est… c’est presque un miracle… Mais je… je suis tellement content de la voir… il a l’air si gentil, » répondis-je en sanglotant.
Mon ange me prit dans ses bras, je pleurais de bonheur, ce qui eu pour effet de le faire pleurer à son tour. Et il pleura de plus belle, quand je lui appris que je venais de m’inscrire au
concours, et que j’allais le passer dans quinze jours.
« C’est magnifique mon ange me répondit-il. Tu va réussir, je te fais confiance. Pour ma part, j’ai une idée. Je pense tenter d’ouvrir ma propre école de musique. Ce sera super, tu verras,
on vivra dans le bonheur le plus total.
- Bonne idée, et je serais la pour t’épauler mon ange, fais- moi confiance.
- Non. Laisse-moi monter mon projet seul. Toi, tu dois préparer ton concours. Pendant ce temps, je m’occuperais des démarches et de Cameron. »
D’un coup, j’eus un moment de panique. Mon visage se referma. Mon ange s’en aperçut très vite :
« Quelque chose ne va pas, Val ?
- C’est que…. Si tu ouvres ta propre école, tu seras obligé de faire des déclarations à ton nom… Mon père connait beaucoup de monde, il sera au courant de suite. Et nous pouvons dire adieu à
notre tranquillité.
- Je serais prudent mon ange.
- J’espère… je ne veux pas revivre ce que nous venons de subir. Et maintenant nous avons Cameron à protéger.
- Je serais prudent, me confia t-il alors qu’il m’emmenait dans la chambre de Cameron, où ce dernier était en train de faire le tour des lieux en inspectant chaque recoins de sa nouvelle
chambre.
Ces quinze jours passèrent très vite. Je passais le plus de temps possible à réviser certains cours du temps du lycée et m’attardais beaucoup sur l’éducation civique.
Mais je passai également beaucoup de temps avec Cameron pendant que mon ange passait ses journées à faire ses démarches pour la création de son école de musique. Il était motivé, et je savais
qu’il y arriverait. C’était un battant.
Entre mes révisions et la préparation de mon concours, je sortais souvent avec Cameron. Nous passions beaucoup de temps dans le square proche de chez nous. Je l’avais emmené aussi faire les
magasins pour lui refaire une garde robe… Je m’étais habitué à ce p’tit bout de choux. J’avais passé une bonne partie de nos économies, dans l’achat d’affaires en tout genre pour ce petit
bonhomme. Heureusement je possédai un compte copieusement rempli par mes parents et ma famille au fil des années, ce qui allait nous permettre de survivre quelques temps encore.
Cameron ne se souvenait que très peu de ses parents, il n’en parlait quasiment jamais et c’était attaché a nous. Cependant, un soir, il nous avait demandé pourquoi il avait deux papas et aucune
maman. Toinou et moi avions eu du mal à lui expliquer la chose. Puis à force s’insister il avait fini par comprendre que tout ce qui comptait, c’était l’amour que nous lui apportions.
La veille de mon concours, j’étais stressé. Toinou voyait que quelque chose n’allait pas et il me le demanda :
« C’est le concours qui te travaille comme ca mon ange ?
- Oui, je pense…
- Aller… ne te fais pas de soucis. Tu as un bon niveau d’études, ca va passer tout seul.
- Oui mais je stress, c’est ma nature
- Ok je comprends… va dans la chambre, mets-toi a l’aise, je couche Cameron et j’arrive. »
Pendant que je me rendais dans la chambre, je l’entendais chahuter avec le p’tit bonhomme. D’habitude, je ne demandais pas mon reste et allais volontiers les rejoindre, mais ce soir la, j’étais
soucieux. D’un coté, le concours que je ne voulais pas rater mais également, je recommençais à me faire du souci par rapport a mon père. Je savais que la police le recherchait toujours. Ils
n’avaient pas mis la main dessus. Et je flippais qu’il se pointe a Marseille. Avec toute les connaissances qu’il avait, j’étais sur qu’il ne mettrait par vingt ans à nous retrouver.
J’eu à peine le temps de me déshabiller et me coucher, que déjà mon ange revenait de la chambre de Cameron. J’étais allongé sur le ventre en train de penser quand je sentis sa présence. Il
vint se caler à califourchon au dessus de moi et posa ses mains sur mon dos nu. Il était comme moi, en boxer et je sentais son sexe bien au repos au niveau de mes fesses.
Il commença à me caresser en partant de mon cou puis en appuyant il entama un massage. Le cou, les épaules, le dos…. Il me malaxait à tous ses endroits. J’étais aux anges et me laissas
faire. Je sentais ses mains de plus en plus insistantes qui descendaient sur le creux de mes reins.
Il me palpait maintenant le bas du dos et aventura ses mains sous l’élastique de mon boxer. Voyant que je me laissais faire, il descendit encore et tira sur ce morceau de tissu qui cachait
ma paire de fesses.
Je m’abandonnai à ses caresses et sentais ses mains me masser copieusement. Il se releva, fit glisser mon boxer. Puis il se remit sur mes cuisses. Je ne sentis plus de tissus qui séparait nos
deux corps mais plutôt une peau douce et chaude accompagné d une tension proche de mes fesses. Avant que j’ai eu le temps de me tourner ou de lui faire la remarque, il s’allongea sur moi et
commença à m’embrasser et me caressait sur les hanches, et les cuisses.
« J’ai envie de toi mon ange, » me glissa t-il a l’oreille
Je ne répondis pas et poussai juste un soupir qui en dit long sur ma réponse. Je le sentis se relever et il me présenta son sexe déjà bien tendu entre mes fesses. Il poussa légèrement et
s’introduisit en moi pendant que ses mains me caressaient toujours le corps. Il me fit l’amour dans cette position un long moment, puis nous finissons par nous endormir l’un contre l’autre après
s’être procurés ce plaisir que nous avions découvert récemment.
Au petit matin, mon ange était toujours couché sur moi. Il sentit que je me réveillais et se tourna sur le coté. Je l’embrassai et pris le chemin de la salle de bain…. Aujourd’hui c’est le grand
jour, je vais passer ce fameux concours dont l’appréhende déjà les résultats. Je ne mis pas longtemps à me préparer, avalai un grand café bien serré avant de revenir dans la chambre pour
embrasser mon ange. Je m’approchai de lui et déposai mes lèvres contre ses siennes. Mon geste lui fit ouvrir les yeux.
« Finis ta nuit mon ange, j’y vais.
- Merde mon ange, » me répondit-il pour me souhaiter bonne chance.
Sans rien répondre, je quittai l’appartement et me rendis au commissariat où devait se dérouler les épreuves. Ces dernières se passèrent bien, et je pensais m’en sortir assez bien. Il n’y avait
que des questions de culture générale. En fin de matinée, je quittai le commissariat, heureux mais inquiet à la fois.
Quand je rentrai a la maison, mon ange et Cameron étaient toujours à l’appartement
« Alors ? me demanda Toinou après m’avoir embrassé.
- Ca s’est bien passé, les résultats seront publiés la semaine prochaine.
- Ok, j’ai confiance en toi, tu vas réussir mon ange.
- J’espère sincèrement. J’appréhende déjà les résultats. J’ai peur d’aller voir.
- Ne te fais pas de soucis, j’irai les voir les résultats. Mais je te dis que tu réussiras. Allez viens à table maintenant. Le repas est servi. »
Je m’installais à table, face à notre petit bout de chou qui déjà essayait de déchiqueter une cuisse de poulet avec ses dents. Je l’observai un moment avant de commencer à manger ce délicieux
repas que mon ange nous avaient préparé.
Toinou :
Quand mon ange rentra de son concours, je l’embrassai et lui demandai comment cela c'était passé. Il me répondit que ca avait été, mais
qu'il appréhendait les résultats.
Pendant son absence, j’avais largement eu le temps de préparer le repas. Et à son retour, nous passâmes alors à table. Le repas terminée, nous en profitions tous pour faire une petite
sieste, histoire de reprendre quelques forces, puis nous passâmes une après midi tranquille à se balader et à s’occuper de Cameron.
L’après-midi et la soirée se passèrent tout en douceur, dans le calme et la joie de vivre. Même mon ange qui paraissait soucieux avait
retrouvé le sourire.
Le lendemain matin, je me réveillai en premier et j'observai mon ange qui dormait. Il était si beau, je remarquai ses belles lèvres…je ne pus résister à l'envie de l'embrasser tout en prenant
soin de ne pas le réveiller.
Notre petit Cameron, déjà debout bien avant moi, était déjà bel et bien en marche … Il appelait son papa dans tout l'appartement. Je sortis de la chambre, abandonnant mon ange et ses rêves, pour
aller rejoindre le p’tit bout de chou qui courait déjà de partout.
« Bo ' jour ' Pa !
– Bonjour p'tit loustic, ca va ?
– Oui ! Ai faim ! »
Comme tous les matins, ce petit amour avait faim, je m'empressai alors d'aller préparer le petit déjeuner pour mes deux amours. Cameron s’empressa d’engloutir son repas, tellement il était
affamé, alors que mon ange dormait encore. Je ne voulais pas le réveiller, il dormait bien et enfin paisiblement, chose que je pouvais parfaitement comprendre du fait qu'il avait eu une journée
éprouvante hier.
Je ne l’entendis pas se lever et il arriva dans la cuisine, les yeux encore à moitié fermé et les cheveux en bataille.
« Bonjour mes amours, lança alors mon ange en entrant dans la cuisine
– Bonjour mon ange, lui répondis-je en allant l'embrasser. Je t'ai préparé à manger !
– Oh t'es vraiment un amour tu sais ! »
Il s’approcha de Cameron et l’embrassa. Ce dernier lui rendit un gros bisou plein de Nutella… Sans être mon fils, il avait les mêmes gouts, il raffolait du chocolat à tartiner. Il aurait pu en
manger des pots entiers en peu de temps.
Après ce petit-déjeuner en famille, nous décidâmes mon ange et moi de nous accorder un petit temps de repos en allant nous balader quelques jours avec notre petit loustic, et profiter de la vie
!
Décisions prise, nous irons en Espagne ! Tous deux adorions ce magnifique pay, et nous débrouillions bien, dans la compréhension de cette langue, pour en avoir fait tout les deux à
l’école.
Sans perdre de temps, nous montons dans la voiture après avoir fait nos bagages pour quelques jours. Mon ange s’occupa des valises pendant que je m’occupais d’emmener Cameron dans la voiture.
Cette voiture que mon ange avait réussi à trouver d’occasion, à moindre prix, le temps de trouver du travail, et de pouvoir s’acheter un véhicule mieux pour nous trois.
« Allez grimpe loustic…
– On va où papa ?
– En Espagne Cameron, tu vas voir c'est magnifique !
– Ouaisss super papa ! »
Nous nous relayons a la conduite tout au long du trajet. Après neuf heures de route et plusieurs arrêts dont le repas de midi, nous arrivâmes à Barcelone. Il était 19 heures 30, nous décidâmes
d'aller manger au restaurant.
Ne sachant pas trop le dire en espagnol, c’est mon ange qui se chargea de réserver une table et de passer la commande. Notre petit ange était tout heureux, c'était son premier restaurant ! Le
repas fut délicieux, et après s'être copieusement gavés de paella, nous rentrâmes à l'hôtel pour nous reposer après cette demi-journée de route.
« Mon ange, on va passer une petite nuit tranquille ici avec notre bout de chou…
– Oui mon ange, ça sera très bien ! »
Mon ange s'occupa alors d'aller coucher notre fils dans le lit, à coté du nôtre. À peine l'avait-il posé, qu'il s'endormit. Malgré une belle sieste dans la voiture, ce petit ange était épuisé.
Puis, à notre tour mon ange et moi, allâmes nous coucher. Couché dans le lit, il vint se blottir contre moi.
« Mon bébé, je suis dingue de toi me chuchota-t-il, sa tête contre mon torse
– Moi aussi, mon ange… »
Puis il remonta alors son visage pour m'embrasser sensuellement. Il embrassait si bien ! Mais, peu à peu, il abandonna mes lèvres et descendit avec sa langue le long de mon torse. Le connaissant,
je savais où il voulait en venir. Cela allait rapidement finir en gros câlin crapuleux. Il s’approchait dangereusement de mon entrejambe, quand je décidai a contre cœur de le stopper.
« Mon ange, j'aimerais= beaucoup= mais tu sais qu'il y a Cameron à coté …
– Oui tu as raison ! Mais tu ne perds rien pour attendre, » me dit-il tristement !
Je l'embrassai alors tendrement, avant que l'on sombre, enlacés l’un contre l’autre et le cœur remplit de bonheur.
Le lendemain matin, après nous être préparés et déjeuné, nous sommes partis visiter cette belle ville de Barcelone. Notre petit ange nous tenait les mains, et se trouvait entre nous deux.
Nous étions tout les trois heureux, et flânions dans les rues de la ville.
A midi, nous nous arrêtâmes dans un restaurant, afin de manger un bout, et de faire plaisir à Cameron qui avait déjà prit gout au plaisir du restaurant. Puis nous repartîmes tout l’après midi en
balade, à la recherche de souvenirs à ramener et de visites.
Cette journée fut magnifique et nous remonta le moral ! Puis il fut temps de rentrer. Je décidai de rouler de nuit.
Dans la voiture, mon ange resta à l'arrière avec notre bout de chou. Tout en conduisant, je les regardais dormir. Ils étaient si beaux tout les deux. Notre petit bout de chou avait posé sa tête
sur les genoux de son papa, alors que mon ange lui caressait les cheveux en dormant.
Quel bonheur de les voir ainsi endormis, le sourire aux lèvres…
J’arrivai sur Marseille vers six heures du matin, je laissai mon ange à l'appartement avec Cameron, et sans lui dire où j'allais, je me dirigeai en direction du commissariat, voir si les
résultats du concours était annoncés! Je pénétrai dans le bâtiment et m’approchai du policier à l’accueil.
« Bonjour Monsieur, que puis-je faire pour vous ? me demanda le gardien de la paix.
– Bonjour, je viens voir si vous avez le nom des candidats reçus au concours de gardien de la paix.
- Bien sur Monsieur, je regarde. Quel est son nom ?
– Deretto….. Valentin Deretto
– Alors alors …. Oui il est arrivé premier au concours national ! Avec un score parfait!
– YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS! Merci Monsieur, au revoir!
– De rien. au revoir ! »
Rentré à la maison, j'annonçai cette bonne et heureuse nouvelle à mon ange. Il vint se loger dans mes bras, en larmes, de joie évidemment ! Puis j’ajoutai :
« Mon ange... il faut que je te dise… ce soir j'ai mon examen pour devenir prof !
– AH !!!! Mais pourquoi tu ne me l’as pas dit avant ! Tu as oublié qu’on a un rendez vous pour Cameron chez le pédiatre. Tant pis, j’irais seul, mais j’aurais aimé être avec toi pour te soutenir
!
– Ce n’est pas grave, je préfère le passer sans que vous soyez dans la salle mon ange ! Viens juste me chercher si tu peux après la consultation de Cameron.
– Pas de problèmes ! Je t'aime mon ange… »
A seize heures, il me restait deux petites heures avant que je passe, je tremblais et j’essayai de me calmer en pensant à mon ange et à ces deux jours de repos et de détente que nous venions de
passer !
Je me mis à répéter mon concerto, je devais être au top pour le passage devant le jury. Je répétai pendant une heure quarante-cinq, sans relâche.
Puis quand l’heure fut arrivée, j'entendis mon nom sortir des enceintes !
Je franchis les derniers pas, qui me séparaient de la scène.
Il y avait plus de 2 000 personnes dans la salle les yeux braqués sur moi… Le chef du jury se leva est me dit qu'il était heureux de m'écouter depuis le temps….
En entendant cette voix, mon sang ce glaça… Non ce n'est pas possible !!! Cette voix… mais c’est... Julien. Julien Deretto, le père de Valentin était dans le jury et pire, chef du jury …
Bien que déstabilisé, j'enchaînai mon concerto sans fautes, et satisfait de moi, je quittais la scène et j'allai retrouver mon ange qui venait d’arriver, et qui était posté devant la porte de
sortie. Il me regardait avec son sourire ravageur… tenant Cameron par la main qui rigolait… à voir son sourire, j’en déduis qu’il n’avait pas remarqué la présence de son père dans le jury.
A suivre...
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