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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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Qui suis-je ?

  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Bises libertines,
Sophie

Ce nouvel épiosode est plus "policier" qu'érotique... Un peu de changement de ton !

 

Chapitre 6 : le retour du diable

 

Valentin :

 

De retour d’Espagne, nous étions déjà repartis dans le flot de la routine.  Mon ange était allé voir les résultats de mon concours. Les mêmes résultats que j’attendais et appréhendais tant. J’étais heureux d’apprendre ma réussite, j’avais plus qu’à attendre mon affectation.  
Le fait d’être arrivé premier au concours, me laissait le choix dans ma destination. Je n’avais plus qu’à passer au commissariat pour disposer de la liste, et choisir l’affectation la plus proche de chez nous.
 
J’étais bien à Marseille, je nageais dans le bonheur. J’avais tout pour être heureux. Mon Antoine que j’aimais plus que tout au monde, Cameron, cet enfant que l’assistance nous avait confié, et dont j’étais fier, un appartement à nous dans lequel je pouvais me blottir dans les bras de mon ange dès que je rentrais. Bref, le bonheur total. Maintenant, j’allais avoir un travail, je pourrais subvenir aux besoins du foyer.
 
Après m’avoir annoncé la bonne nouvelle, concernant mes résultats, il m’annonça que lui aussi il avait un examen. Celui pour passer prof de musique. Le rêve qu’il voulait tant réaliser. Sur le coup, je fus un peu déçu car avec le rendez vous chez le pédiatre pour le p’tit bout, je ne pourrais pas y assister mais Toinou préférait être seul, et je me pliai a sa décision.  
 
La consultation avait lieu à la même heure que l’examen de Toinou, mais heureusement le cabinet médial était proche de l’école de musique. Je déposai mon ange devant l’école, puis je me garais un peu plus loin, et pris Cameron par le main. Nous traversâmes la rue pour atterrir dans une rue piétonne. Nous avions deux heures à tuer avant le rendez vous. Je proposai au p’tit bout s’il voulait boire quelque chose.
« Ooh oui p’pa… ze veu un coca p’pa !
- Ok p’tit bonhomme, allez, suis moi. »
 
Je m’approchai d’un bar, nous entrâmes et nous installâmes à une table. Je commandai un coca pour Cameron et un Perrier citron pour moi. Mon p’tit bonhomme était tout heureux de sortir de la maison. Apres avoir sirotés tranquillement nos boissons, j’écoutai le récit de Cameron qui se remémorait notre petite escapade en Espagne, puis ce fut l’heure de partir à notre rendez vous.  

Je regardai l’heure. Il me restait cinq minutes avant l’heure de la consultation et je pensai à mon ange qui allait monter sur les planches pour son examen.
Je me levai, demandai a Cameron de me suivre et nous primes le chemin du cabinet médical ou nous attendait le pédiatre qui nous prit de suite. Après avoir longuement ausculté Cameron sous tout les angles, il le pesa, le mesura, puis il remplit son carnet de santé en me félicitant du bon état de santé du p’tit bout.  
 
Apres avoir réglé la consultation, je remerciai le médecin et repris avec le p’tit bout de chou, le chemin de l’école de musique. Nous marchâmes un petit moment pour rejoindre l’école qui ce trouvait a quelques centaines de mètres du cabinet médical. Cameron me suivait sagement.  Arrivés devant l’école de musique, je pénétrai dans la salle de musique ou venait juste de terminer mon ange.

Face à nous se trouvait une scène, et j’apercevais devant celle-ci, le jury qui me tournait le dos. Derrière le jury, se trouvait tout le public. Il y avait foule… pas loin de 2 000 personnes devaient être la… Dingue !!  
 
Mon ange était encore sur la scène et rangeait son violoncelle. Je le regardai en souriant mais il me jeta juste un regard furtif, il paraissait soucieux.

« Surement le stress, » pensais-je.  


Apres avoir rangé son matériel, il descendit de la scène et vint me rejoindre. Cameron est moi, lui sourions mais il semblait vraiment tendu….
Quand il arriva à ma hauteur je lui dis :
« Hey mon ange détend toi, c’est fini… comment ca c’est passé ?
- Mal !!! Allons-nous en…
- Hé, mais attends. Qu’est ce qu’il s’est passé ? Tu as mal joué ? Non, ce n’est pas possible, tu étais au top toute la semaine
- Si si, j’ai bien joué, mais c’est pas ca le problème. Parton j’te dis… viteee !!! » me répondit-il son un ton vraiment inquiet.
 
Mon ange paraissait apeuré. Cameron s’aperçu de suite de son papa n’était pas bien et lui fit la remarque.  
« Qu’est-ce t’as, papa…. Ca va pas ? Tu veux que on va revoir le docteur de toi ?
- Non mon ange, aller viens vite. Suis tes papas mon chéri.
Puis en s’adressant à moi…
- Val… vite, partons !!! »
 
J’avais du mal à comprendre, mais au son de sa voix, je sentais que ca n’allait pas du tout. Je sortis de la salle de musique et prenant Cameron pendant de Toinou était en train de filer à grande vitesse vers l’extérieur du bâtiment…
« T’es garé ou ? me demanda-t-il
- La bas, à gauche, mais Antoine, s’il te plait explique moi… qu’es….
- Tais toi, et suivez moi vite… on rentre ! »
 
Il semblait vraiment apeuré, et je décidais de le suivre sans poser de questions. Arrivé a la voiture, il ouvrit le coffre, posa son violoncelle et alla se placer coté passager. J’installai Cameron sur son siège auto et prit place dans la voiture derrière le volant. Je démarrai la voiture mais ne pris pas la route. Je me tournai vers Toinou et le regardais. Il avait presque les larmes aux yeux et commençait à trembler.
« Antoine…. Explique moi ce qu’il ce passe…. Ce n’est pas ton examen qui t’a mis dans cet état quand même ?
- Non, tu as raison. Il y a bien plus grave...
- Ben explique moi alors. Parce que la, je ne comprends plus rien.
- Ton père… lâcha-t-il dans un soupir
- Mon père ? Quoi, mon père ? Mais que vient-il faire dans cette conversation ? Il a probablement était arrêté… et au pire même s’il ne l’est pas, il est sur Paris…
 
Avant qu’il n’eut le temps de répondre, j’ajoutai :
- Je sais que mon père te hante, et je le comprends tout à fait après ce que tu as subi… mais mon père est loin. Et puis… je suis avec toi. A deux, on sera plus fort s’il se présente sur Marseille. Mais fais-moi confiance Toinou, mon père ne tentera pas de nous faire du mal maintenant, il doit bien savoir que toute les polices le recherchent…

- BEN DETROMPE TOI !!!! me répondit-il en hurlant, les yeux pleins de larmes…
- QUOI ? Mais qu’est ce que tu racontes, Antoine… EXPLIQUE-MOI, BORDEL !!!
- Ton père était dans le jury….
- ………. »
 
Je restai bouche bée, les yeux écarquillés
« Oui, tu as bien compris, Valentin. Non seulement ton père est dans le jury…. Mais PIRE… il est président de ce jury. »
 
Entendre ses paroles me mit hors de moi. Je coupai le contact, me tournai vers mon ange et le pris dans mes bras. Puis je le relâchai et lui dit :
« Tu ne bouges surtout pas de la voiture. Prends soin de Cameron, et si je ne suis pas de retour dans cinq minutes…. Tu préviens la police, et tu balances tout… OK ?
- Non Val, s’il te plait, j’en ais marre de tout ca… fuyons mon ange….
- TU NE BOUGES PAS D’ICI, » lui répondis-je d’un ton sec.
 
Je sortis de la voiture et allais m’approchais de la portière passager pour embrasser Cameron, quand une voix me glaça le sang :
« Tiens, tiens, comme on se retrouve… MON FILS !!! »
 
Je me retournai en vitesse, et découvris avec stupeur, mon père qui se tenait debout, à cinquante centimètres de moi, les bras croisés sur la poitrine… Il affichait un sourire sadique.  
Je serrais les poings, j’étais pris d’une envie folle de lui sauter à la gorge, lui en mettre plein la figure mais je me retenais… ce n’était ni le lieu, ni le moment.  
Antoine était dans la voiture, mais surtout Cameron était la, et je ne voulais pas qu’il me voie en train de me battre. Je le fixai et lui dis :
« Qu'est ce que tu fous ici ?
- Hey… ne prends pas cet air avec moi, mon fils… reprit-il toujours d’un air mesquin.
- Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, alors sors de ma vie et pars vite avant que j’appelle la police
- Ho ho ho… la police ? Mais pourquoi donc ?
- Te fous pas de ma gueule, tu sais très bien pourquoi….
- Oui… mais parlons-en de la police… Tu leur as dit que tu AS VOLÉ TON PERE ??? »
 
En même temps qu’il me dit cette phrase, il m’attrapa fortement le bras et me tira à lui avant de poursuivre : 
«  Tu me dois de l’argent mon p’tit gars… ce n’est pas bien de voler son propre père !!!
- Mais bien sur… et violer les amis de ton fils… tenter de les faire abattre ?? Tu crois que c’est mieux ?
- Ne parle pas de choses dont tu n’en sais pas la moitié, gamin…. Ton mec…. Enfin si on peut l’appeler comme ca… m’a cherché… je dirais même qu’il attendait que ca… il a eu simplement ce qu’il méritait…
- QUOI ??? Ose encore parler comme ça d’Antoine et je te jure que je te tue….
- Arrête, tu ne me fais pas peur… Par contre méfie toi, il pourrait t’arriver la même chose…. « 
 
Avant que j’ai eu le temps de répondre il s’approcha de la voiture et vit Antoine et Cameron, à l’intérieur...

« Oooh, mais je vois que tu as toute ta petite famille avec toi…. C’est votre enfant ?? Je ne savais pas que les PD pouvaient se reproduire... »
 
En entendant cette phrase, je me mis hors de moi. Je voulais lui sauter dessus mais je ne fis rien.
« Ferme ta gueule espèce de connard !!! Et laisse les gens que j’aime en paix ! »
 
Il se retourna fou de rage, m’attrapa par les cheveux et me dit :
« PARLE-MOI ENCORE UNE FOIS COMME CA, ET TU FINIS AVEC UNE BALLE DANS LE BUFFET !!! »
 
Voyant mon père agir de la sorte, Antoine sortit de la voiture et s’approcha comme une furie de la voiture, puis de mon père, et l’attrapa par le col et lui montra le poing…
« Lâche-le, ou tu va avoir à faire à mon poing…
- Ha ha ha…. Arrête petit rigolo, tu ne me fais pas peur !!!
 
Il arracha la main de mon ange et vint lui attraper les cheveux. Nous étions maintenant tout les deux à sa merci, sans pouvoir rien faire…  
Cameron appelait ses papas de l’intérieur de la voiture. Voir nous voir maintenus de la sorte lui était insupportable. Je l’entendais pleurer, hurler mais je ne pouvais rien faire. Dès que nous essayions de bouger, mon père nous tiraient par les cheveux, un peu plus. Il nous colla les visages l’un contre l’autre et poursuivi…
« Alors maintenant, vous allez être bien dociles et écouter tout ce que j’ai à vous dire…. Vous m’avez humilié devant ma femme en allant lui raconter ce qu’il s’est passé avec Antoine, vous m’avez volé, balancé aux flics…. Je ne l’accepte pas, surtout venant de la part de mon fils…
- Tu n’as que ce que tu mérites… et ce n’est pas fini, crois moi, lui répondis-je. MAINTENANT LACHE-NOUS !!!!
- C’est moi qui décide !!! » ajouta-t-il d’un ton sévère et sec….
 
Il nous serrait de plus en plus l’un contre l’autre. Le nez de Toinou me rentrait dans la joue. Je sentais des larmes couler le long de ses joues et venir finir sur les miennes. De mon coté je pleurais en le suppliant de nous lâcher, quand tout à coup…. Délivrance, une voix s’éleva derrière nous :
 « Je peux vous aider peut être ?? »
 
Pris de panique, mon père nous lâcha, nous nous relevâmes, et mon père se tourna vers la personne qui nous parlait. Je pensais pouvoir être délivré des griffes de mon père, quand je fus déçu par la vision que je venais d’avoir.  
Devant nous, se tenait un petit bout de femme. Un mètre soixante à tout casser, d’un âge bien avancé, elle devait avoir la cinquantaine…

Mon père lui répondit sèchement :
« Ne vous inquiétez pas ma p’tite dame, ce sont mes enfants… Ils viennent de fuguer et je les corrige... n’auriez-vous pas fait pareil a ma place ?? »
 
Mon père paraissait tellement sincère que la femme lui répondit par l’affirmative et continua son chemin… Je la regardais partir. Je n’avais qu’une envie, m’évader avec Toinou, mais il restait encore Cameron dans la voiture et jamais nous n’aurions le  temps de l’attraper et nous échapper sans que mon père nous remette la main dessus. Puis il reprit son discours :
« Maintenant, je vais vous laisser, nous ne sommes pas tranquilles pour parler… Sachez que j’ai votre adresse, je vous retrouverais et là….. Vous ne m’échapperez plus… »

 

J’allais lui répondre quand j’entendis une petite voix, juste derrière nous :
« Papa, c’est qui le monsieur et il fait quoi avec vous ?
- CAMERON !!!! Rentre de suite dans la voiture !! lança Toinou
- Tiens tiens… ajouta mon père en s’approchant du bout de chou…. Alors comme ca tu t’appelles Cameron ? C’est joli dit moi…. Tu ne viens pas embrasser ton grand-père ?
- T’es mon papy ? demanda Cameron
- Bien sur, ton papa ne t’a pas dit ?? Comme c’est dommage…. Allez, viens faire un gros bisou à papy, petit bonhomme… »
 
Antoine s’écria que c'était faux, que cet homme n'était pas son grand père, et lui ordonna de rentrer immédiatement dans la voiture…  
Mon père en entendant ca, lui colla une gifle qui fit tomber mon ange au sol… Je me précipitai pour l’aider à se relever sans même faire attention que Cameron était déjà dans les bras de mon père.

Ce père qui en trente seconde avait réussi à gagner la confiance du p’tit bout de chou… J’aidai Antoine à se relever, je le regardai, et vis mon ange se décomposai…
Je compris de suite que quelque chose n’allait pas… mon père était en train de courir sur le trottoir emmenant Cameron qui hurlait
« NONNNNNN !!! » nous écriâmes en même temps avant de lui partir après…
 
Cameron nous appelait en pleurant. Mon père courait toujours mais le poids du petit ange, l’empêchais de nous distancer. Mais il possédait encore une bonne dizaine de mètres d’avance. Cela faisait au moins cinq cents qu’on lui courait après quand il se mit à ralentir. Je pensais qu’il commençait a fatigué.
« Il fatigue... dis-je rassurant, à mon ange
- Tu crois ?
- Oui regarde, il ralentit… Accélère Antoine, on va le rattraper… »
 
Mon père ralentissait de plus en plus. Plus que cinquante mètres nous séparaient, quand il se mit à marcher et commença à poser Cameron…
« C’est gagné val, me cria Toinou, on le tient…. »
 
Nous courûmes dans sa direction, plus que vingt mètres nous séparaient de lui, quand il se mit à se faufiler entre les voitures en stationnement. Il allait traverser la route avec Cameron qu’il tenait par la main.
Plus qu’une dizaine de mètres nous séparaient, c’est gagné, nous allions enfin pouvoir reprendre notre p’tit bout de choux dans nos bras et surtout nous occuper de mon père…. Une voiture se présenta à son niveau, en même temps que nous arrivions sur le père de Val. La porte arrière s’ouvrit, il jeta Cameron à l’intérieur, avant de sauter dedans à son tour et referma la porte.
 
Je sautai sur la poignée, mais il venait de refermer à clé. La voiture démarra en trombe et s’éloigna de nous à toute vitesse. Elle emmenait à son bord notre petit bout de chou retenu prisonnier par cet enfoiré de père de val.
« Dépêche-toi mon ange, on retourne à la voiture ! me dit alors mon ange, en larmes.
- Oui, dépêchons-nous ! »
 
Nous partîmes alors en courant, rejoindre notre voiture, mais elle était bien loin du lieu ou nous nous trouvions.  
Les cinq cents qui nous séparaient d’elle paraissaient être des kilomètres... C’est mon ange qui possédait toujours les clés de la voiture, il ouvrit les portes, démarra et on partit en trombe dans la direction qu’avait prit la voiture de son père. Il conduisait vite, sans faire attention aux limitations de vitesse… tant pis pour les éventuels PV que nous pourrions prendre. La seule chose qui nous intéressait était de les retrouver au plus vite. Nous arrivâmes dans une rue en sens interdit et je guidai Valentin.
« Prend à gauche mon ange !
- Oui, ok de toute façon, il n’a pu que passer par là ! »
 
Nous empruntâmes la seule route possible et devant nous…. Rien…. Aucune voiture qui ressemblait à celle de cet enfoiré.
« P’tin ! Merde ! Il devrait être par ici ! »
 
Nous cherchâmes encore cette voiture pendant plus d’une heure. Cela me faisait mal de savoir notre petit bout de chou kidnappé, qui devait être terrorisé. Mon ange s’arrêta sur un parking. Il était effondré dans son siège. Il essayait tant bien que mal de se contenir.
« On ne le retrouvera pas sans de l’aide, il faut qu’on aille au commissariat, déposer plainte, me dit Val, désespéré.
 - Oui tu as raison ! Mais putain merde ! Qu'est-ce qu'il a besoin de s'en prendre à notre fils…
- Il est complètement fou. Il nous en veut à mort, mais t’inquiète, mon ange, il ne lui fera pas de mal… A mon avis, il cherche juste une monnaie d’échange. »
 
 Nous allâmes au commissariat pour déposer notre plainte et Valentin en profita pour signer son engagement au sein de ce même commissariat.  
Après avoir déposé notre plainte, nous avons rencontré la future équipe de Valentin, qui nous promit de tout faire pour récupérer Cameron.
 
Quand nous sommes rentrés à l’appartement, nous étions tous les deux complètement anéantis, mais nous avions décidé la chose suivante : mon ange prendrait son service plus tôt, et irait avec son équipe à la recherche de Cameron. Quant à moi, je chercherai Cameron de mon coté, ne pouvant travailler avec l'équipe de Valentin.
En fin de journée, nous nous sommes alors couchés tous deux enlacés et en larmes… Notre petit bout de chou nous manquait déjà.
 
Après une nuit courte et agitée, je me levai et découvris que mon ange était déjà parti. Il avait posé sur la table, un mot à mon attention.  
« Mon ange, je suis parti travailler et tenter de retrouver Cameron. Ne t'inquiète pas, mon père est un monstre, mais Cameron est son seul moyen de pression, il ne lui fera pas de mal ! » 
 
Il avait raison, Cameron était son seul moyen de pression, il ne pouvait pas lui faire de mal !
 
Il fallait que je réfléchisse à l'endroit où il avait pu emmener Cameron. Plusieurs idées me venaient en tête : Sa maison, le conservatoire où il travaille, sa deuxième maison. Je devais vérifier toutes ses pistes
 
Je pris alors la voiture en direction de Paris, domicile de Julien Deretto. La route me parut une éternité. J’espérai y retrouver mon p’tit bout de choux, mais rien n’était certain et j’appréhendais.
 
Arrivé sur place, je vis que la maison était à vendre. Je me décidai quand même à aller vérifier à l'intérieur si Cameron ne si trouvait pas. Je rentrai alors dans la cuisine, complètement vide, suivie de toutes les pièces de la maison, toutes vides… à l'exception de la salle de bain où il y avait un miroir avec un mot accroché :
« Bravo, si tu es arrivé la, c'est que tu tiens un minimum a ton bâtard de fils … Dommage tu ne le trouveras pas ici, il est toujours avec son cher grand-père … Et si tu tiens à le revoir en vie j'espère que tu sauras le retrouvé, et vite … »
 
Les larmes coulaient le long de mes joues. J’étais horrifié par le vue de ce mot. Et s’il disait vrai ? Avait t-il vraiment l’intention de faire du mal a Cameron ? J'appelai alors Valentin pour l'informer de ce que j’avais trouvé au domicile de son père. Il m’informa de ne rien toucher, une équipe à lui passerait pour le récupérer et effectuer une perquisition.
 
Se faisant tard, je décidai de rentrer à Marseille et passerai demain au conservatoire.
 
Quand j’arrivai à l’appartement, mon ange était déjà rentré et il était épuisé.
« Salut mon ange, tu as des pistes de ton coté ? me demanda-t-il après m'avoir embrassé.
- Bonjour mon amour ! Comme je t'ai dit, il a laissé un mot à son domicile. Demain j'irai voir au conservatoire de Paris … Et toi de ton coté ?
- De notre coté, rien de bien sur, on continue à chercher. Par contre, je vais te laisser une arme, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose… Je sais qu’on n’a pas le droit, alors tu fais gaffe, et tu t’en sers vraiment en dernier recours.
- Tu y tiens vraiment ?
- Oui s'il te plaît mon ange.
- Bon Ok ! Si ça peut te rassurer!
- Merci t'es un amour. »
 
Nous avons alors mangé une soupe, puis sommes allés nous coucher.
 
Le lendemain matin mon ange, avait déjà quitté la maison et m'avait laissé un mot, attentionné comme il est :
 « Mon petit bébé, je pars pour Paris également aujourd’hui, on a une piste, je ne peux rien te dire de plus pour le moment mon ange ! Je te tiens au courant …
Ps : Mon arme est sur la table, prend-là s'il te plait mon ange
. »
 
Je pris alors cette arme, puis je parti en direction Paris jusqu’au conservatoire supérieur, où enseignait Julien. En arrivant sur place, tous semblait normal. J’étais heureux de voir la voiture de Julien qui était garé devant le conservatoire. Avec un peu de chance, j'allais le voir et peut être retrouver le petit Cameron…
 
Je me présentai à l'accueil comme un élève de Julien. La secrétaire m’informa qui ne devrait pas tarder à descendre. Je la remerciai, et  sous son regard ébahi, au lieu de rester dans le hall, je ressortis attendre dans ma voiture.
 
Cinq minutes plus tard, Julien franchissait les portes d'entrées du conservatoire, je sortis de la voiture, et je m'avançais droit sur lui, l'arme à la ceinture… Il ne m'avait pas vu.

Quand j'étais à moins de cinquante mètres de lui, il me vit et entra dans une colère noire. Il venait de se faire débusquer et n’avais pas supporté. Peut être aurait–il préféré voir son fils plutôt que moi.
En moins de trente secondes, il sortit une arme et tira dans ma direction. J'eus tout juste le temps de me jeter derrière une voiture, une balle avait déjà très légèrement frôlé mon épaule, mais rien de sérieux.
 
Je dégainai alors mon téléphone et appelai aussitôt Valentin.
« Mon ange, c'est Antoine, je suis au conservatoire, ton père est la, avec une arme et il me tire dessus, viens vite je t'en conjure   …
- Oui mon ange, je suis avec mon équipe on arrive. Mais… »
 
Je n’eus pas le temps d’entendre la fin de sa phrase, j'avais déjà raccroché et sorti l'arme de Valentin. Je jetai un coup d'œil sur le coté droit de la voiture, et commençai à tirer en direction de Julien, alors qu'il me tirait également dessus… Une fusillade en pleine ville avait alors commencé entre nous…
 
Les gens criaient et partaient en courant… J'étais terrorisé et mon cœur battait à peine…
J’espérai que Cameron se trouve à l'intérieur, et non dans un véhicule en stationnement. Je ne voulais pas qu’il soit touché.

 

A suivre...

 

Par Toinjuju et Blondinetbi - Publié dans : Les récits gay et lesbiens - Communauté : Communauté gay
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