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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Bises libertines,
Sophie

Ce poème très bien écrit,  est poignant, et bien sur, il est à lire au second degré, pour en saisir toute sa vérité... Merci à son auteur.

 

Que fait donc ce curé,

En soutane élimée,

Dont bizarrement la main se pose,

Sur la cuisse lisse du garçonnet ?

Son doigt remonte sur la peau douce,

Se glisse dans la jambe du short,

Caresse doucement ses bourses,

Et effleure sa petite verge.

Le souffle court de l’enfant,

Son cœur qui bat la chamade,

Sa voix fluette qui hoquète,

Annoncent un trouble grandissant.

 

Heures et jours se succèdent,

Et la scène sans cesse recommence :

Emotion inconnues,

Et sensation nouvelle,

Picotements dans la nuque,

Et partout sur le corps,

Chaleur qui monte aux joues,

Et bien ailleurs aussi,

Pensée sexualisée, sens en alerte,

Envie de savoir et peur de l’abus.

 

Le slip émigre au fond du cartable,

Derrière la haie, à l’abri des regards,

Délicieuse peur de se faire prendre,

Sans cesse et sans cesse renouvelée,

A chaque cours particulier.

 

La main du prélat s’enhardit,

Un soir la ceinture se déboucle,

Et la braguette se déboutonne.

Petit phallus jaillit du short.

La caresse se fait précise,

Plaisir et honte rivalisent.

 

Par un doux matin de printemps,

La culotte tombe jusqu’aux chevilles,

Petit cœur bat la chamade,

Petit corps se bande, s’enflamme,

Sous les assauts ecclésiastiques.

Sexe et fesses se recouvrent,

Quand tout à coup la porte s’ouvre,

En grande hâte évidemment,

Pour ne pas paraître indécent.

 

L’autre curé, perçoit le geste,

Et comprend bien ce qu’il advient,

Mais plus troublé que révolté,

Il n’en dira mot à quiconque.

Peut-être qu’aussi l’intimité,

De ce gracieux petit être,

Lui a rappelé ses désirs,

Et son souhait de câliner,

La tendre chair qui abonde,

En ces lieux exempts de péché.

 

Et l’enfant marche dans la ville,

Plein de trouble et plein d’envies :

Exhiber ses fesses et son sexe,

Gambader nu sous les regards,

Puisque Dieu l’a voulu ainsi.

 

Un jour d’orage, sa petite bande,

Atteint trempée une bergerie,

Les jeunes garçons se déshabillent,

Se contemplent et puis se touchent,

Sexes dressés, tiens c’est normal !

Et bientôt lorsque la pluie cesse,

Ils étendent leurs frêles habits,

Sur les buissons, dans la prairie,

Et attendent longtemps qu’ils sèchent.

 

Nus comme des vers, ils vont lutter,

Comme ils l’ont vu dans les manuels,

De latin et d’histoire ancienne,

Peau contre peau, sexe contre sexe,

Jusqu'à complète extinction,

De leurs troublantes sensations,

A la fraicheur du crépuscule.

Plaisir, caresses inoubliables,

Regards qui se croisent à l’école,

Voila qui sait entretenir,

Un trouble sans cesse grandissant.

 

Et puis un beau matin d’été,

L’abbé ressent tout le désir,

De son pupille et son amant.

Il le dénude très lentement,

Lui prodiguant moult caresses,

L’agenouille sur un petit banc.

Une main écarte les tendres fesses,

Et s’attarde dans le creux sillon,

En décrivant des arabesques,

Autour du petit anus blond,

Qui gonfle d’envie et d’orgueil,

Puis se rétracte, empli de crainte.

 

L’autre main caresse son torse,

Son dos et puis le creux des reins,

Pince délicatement ses tétons,

Puis au bas ventre s’intéresse.

Notre curé a belle allure,

Le petit sexe entre ses lèvres,

Qui s’agitent fougueusement,

Jusqu’à complet soulagement,

Du court phallus  du jeune éphèbe.

 

Doucement, il prend dans ses bras,

Le jouvenceau abandonné,

Dont l’attitude plus que lascive,

Fait écho à tous ses désirs.

Il l’étend sur l’étroite couchette,

Le caresse amoureusement,

Pendant des heures délicieuses.

Il guide la petite main,

Autour de sa verge tendue,

Qui frotte, comme son corps nu,

Le tissu de l’austère soutane.

 

L’enfant sait que c’est interdit,

Mais il combat son aversion,

Et affirme sa reconnaissance

A l’initiateur de ses sens.

Il le fait en remerciement,

De la tendre patience du clerc.

 

Quand la nuit tombe,

Le petit corps n’est plus qu’un sexe,

Même si c’est un sexe d’enfant.

Découvrir ses sens en folie,

N’est pas chose aisée ma foi,

Petit bonhomme n’a plus la foi,

Demain il ne sera pas prêtre.

Il sait définitivement,

Que pour Eros il doit se vouer,

Plutôt que de finir curé.

 

Reste à savoir si jolie fille,

Les seins dressés sous le soleil,

La vulve finement ombrée,

Saura séduire notre galant.

Qui pourra dire si son amour,

Qui pourra dire si sa caresse,

Saura atteindre les sommets,

De ces attouchements volés.

 

Après tout, les fesses des garçons,

Valent bien les séants des filles,

Même si ceux-ci sont dépourvus,

De plein d’étonnants attributs :

Tétons, vagin et clitoris,

D’un usage plus qu’intéressant.

 

Demain, notre vilain prêtre,

Enhardi par tant de plaisir,

A d’autres enfants fait subir,

Sans vergogne les derniers outrages.

 

Et rien ne va lui arriver,

Personne ne va l’emprisonner,

Les soutanes cachent des secrets,

Que quiconque ne saurait croire.

 

Ainsi va, et le frêle enfant,

Se trouva une autre morale,

Sans rancune pour cet amant,

Abuseur mais tellement charmant,

Qui de Dieu détourna les gens…

 

Par Emile - Publié dans : Vos contributions - Communauté : Les récits érotiques
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