Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
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Bises libertines,
Sophie
Nous allâmes à la terrasse d’un café sur la plus belle des places du monde ! Emma prit une Kriek tandis que moi, je pris une Rochefort
10. Un régal.
« Tu es superbe sous le soleil, fis-je en regardant Emma boire lentement sa bière.
- Toi aussi, tu es belle.
- Merci ! Comment ça va entre Rodrigue et toi ?
- Pas mal mais c’est un peu lourd car faire semblant devient de moins en moins évident.
- Normal, non ? Vous vous fiancez en grande pompe et vous sautez chacun de votre côté sur tout ce qui
bouge.
- Pas tout !
- Presque, dis-je en riant. Pourquoi Rodrigue n’épouse pas sa petite amie ?
- Parce que ses parents sont contre ! Elle n’est pas « assez bien » pour eux ! C’est vrai qu’elle n’a pas l’argent
qui sort par les oreilles mais elle est super sympa.
- Et toi, Toujours pas envie de te calmer.
- Je crois que depuis quelques jours, j’ai commencé ma cure de désintox. Et toi ?
- C’est vrai que depuis que je suis chez toi, mon corps réclame beaucoup plus de plaisirs qu’avant.
- T’étais avec quelqu’un ?
- Oui mais il m’a virée sa vie par un simple sms. Presque en même temps que je perde mon boulot.
- Quel con !
- Je le remercie aujourd’hui car j’ai trouvé une famille assez spéciale mais avec laquelle je me sens
bien.
- Avec toute la famille ?
- Non, ton père me fait horreur.
- Ah oui ?
- Tiens regarde ce qu’il m’a donné ce matin ! »
Je lui montrai les quatre billets de cinq cents euros et surtout le petit mot.
« Cela veut dire quoi « attitude désobligeante » ?
- Il a essayé d’abuser de moi !
- Le salaud ! Je savais qu’il avait des goûts spéciaux question baise mais là, c’est trop ! Et en plus, il te donne deux mille euros !
Quel goujat ! Je ne l’aime pas beaucoup mais là, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Je vais le faire payer pour cela ! Crois-moi !
- Ne t’excite pas comme cela. J’ai déjà commencé.
- Ah ?
- Je suis déjà plus riche de six mille euros depuis quelques jours.
- Combien ?
- Six mille.
- Tu le fais chanter, me murmura-t-elle ?
- Oui !
- Tu sais que c’est dangereux car s’il sait le coupable, il serait capable de tout !
- C’est le risque mais crois-moi, il aura un peu de mal de me trouver. Je te raconterai tout en détail mais pas ici.
- Oui ! Tu as raison. »
On finit nos verres. La terrasse se remplissait encore et nous partîmes lorsque les tables à nos côtés furent prises par les touristes
assoiffés.
« Que fait-on ?
- Je connais une petite boutique près de la bourse qui te plaira.
-On vend quoi ?
- Surprise ! » dis-je.
On passa devant le Manneken Pis et continuâmes tout droit, la rue du Midi et ensuite, nous prîmes à droite dans la rue des Grands
Carmes.
On s’arrêta devant la boutique.
« Je connaissais une boutique similaire près de l’Avenue Louise mais pas celle-ci. On entre ?
- Si je suis venue te la montrer ce n’est pas juste pour voir la boutique. »
On entra. Une dame aux seins bien mis en évidence mais ô combien parfaits était assise derrière le comptoir.
« Bonjour ! dit-elle en souriant ;
- Bonjour ? répondis-je.
- Je peux aider ?
- Merci. »
Le magasin vendait des articles érotiques, de la lingerie un peu plus spéciale ainsi que des fouets ou autres gadgets sado-maso. Rien
qu’à voir tous ces objets qui pouvaient promettre du plaisir, je sentis mon abricot se mouiller.
Emma avait des yeux pétillants en voyant les vibros sur les étagères.
« Regarde les belles boules de geisha, fit-elle.
- Elles sont mignonnes en rose.
- Et elles doivent faire beaucoup de choses…
- Toi, ma belle, t’es déjà excitée comme une puce ?
- Pas toi peut-être, je parie que si je te caresse, mes doigts seront trempés.
- Essaie et tu verras. »
Croyant qu’elle n’allait pas le faire, je m’avançai vers elle mais Emma tendit son bras. Ses doigts filèrent directement sur mon
sexe.
« J’avais raison ! Tu mouilles !
- Vous avez choisi un article ?
- Euh… »
A vendeuse nous vit piquer un fard. Emma avait la main sur mon abricot bien visible par la vendeuse.
« Je vois que cela ne vous laisse pas indifférentes ! Mais si vous voulez vous pouvez continuer ce que vous avez commencé. C’est très
mauvais de laisser mademoiselle ne plan !
- Je suis d’accord avec vous ! fit Emma.
- Mais… »
J’allais protester, pour la forme, lorsqu’Emma enfonça deux doigts en moi et posa son pouce sur mon bouton tendu au possible. Je me
retins à l’étalage afin de ne pas tomber. Rien qu’à voir la vendeuse nous regarder, je jouis presque tout de suite.
« Voilà ! Je crois que mademoiselle se sentira beaucoup mieux.
- Oui ! arrivai-je enfin à parler. Mon amie adore vos boules de geisha.
- Un très bon modèle ! Je les conseille toujours d’ailleurs en ce moment, je les porte. - J’adore cette sensation d’être remplie tout
le temps.
- Mhum. Cela doit être le pied ! fit Emma.
- Alors je te les offre.
- Merci ! Tu es chou ! fit Emma en m’embrassant.
- De rien ! C’est naturel après ce que tu me donnes aujourd’hui ! Et vous en mettrez aussi pour moi !
- Bien ! »
La vendeuse partit dans l’arrière boutique et revint aussi vitre avec les deux paquets.
Elle les mit dans un sac en papier.
« Pardon mademoiselle, fis-je, je pourrais vous demander quelque chose ?
- Naturellement !
- Mon amie pourrait les mettre maintenant !
- Gwen ! T’es folle !
- Pas de problème !
- Tu vois ! »
La vendeuse les enleva de la boîte et tendis les deux boules à Emma.
« Non ! Je vais le faire ! »
Emma ne sut rien dire et à genou, devant elle, je lui dis :
« Ecarte tes jambes ! A ce que je vois, il n’ya pas que moi qui est trempée.
- Qu’est-ce que tu crois ! »
Je présentai la première boule à l’orée de son sexe et appuya lentement. Emma gémit. La deuxième passa aussi vite que la
première.
« Alors ? Tu aimes ?
- Oui ! J’ai la chatte en feu !
- Et attendez lorsque vous marcherez, cela fait encore plus de sensations.
- Parfait, dis-je, ce soir, je te veux aussi chaude qu’une baraque à frites !
- Je crois que je le suis déjà ! »
Je payai et on partit. Bien que pouvant prendre un métro, je décidai que nous marcherions un peu plus longtemps.
« T’es vraiment une salope sous tes airs de sainte-nitouche !
- Que veux-tu ? J’ai un bon professeur.
- Mais ici l’élève a dépassé la maitresse, dit-elle en riant. Qu’est-ce que cela fait du bien ! Il faut que je fasse
attention.
- A quoi ?
- Je mouille tellement que je dois faire bouger mes muscles internes pour éviter qu’elles ne tombent par
terre.
- Arrête de parler ou je vais me les mettre aussi tout de suite.
- Chiche ?
- Pas encore, j’ai une petite idée.
- Laquelle ?
- Cela te dirait encore un peu de marche ?
- Si je ne jouis pas avant, oui !
- Alors, suis-moi.
- Où ?
- Je connais une esthéticienne qui reçoit sans rendez-vous et comme j’aime être lisse de partout, je me disais que
l’on pourrait aller à deux !
- Coquine ! D’accord mais à une condition !
- Laquelle ?
- Que toi aussi, tu te promènes avec cet engin infernal que j’ai entre les jambes.
- Ok ! Laisse-moi cinq minutes, j’arrive. »
J’entrai dans un café et allai aux toilettes. Je sais ce n’est pas très class mais à la guerre comme à la guerre. Je sortis les boules
de leur emballage, les passai sous l’eau et me les enfonçai.
Quelle sensation ! C’est vrai que cela fait du bien ! Chaque pas était transmis dans tout mon corps. Et moi aussi, je devais faire un
effort afin qu’elles ne tombent pas toutes seules.
Je rejoignis Emma et nous allâmes main dans la main vers l’institut de beauté.
La sonnerie du gsm d’Emma retentit.
« Allo ?
- …
- Quoi ?
- …
- Merde ! Pas eux !
- …
- Tu fais chier quand même ! Heureusement que…
- …
- Ouais ! Je vais arriver. Mais c’est la dernière fois que…
- …
- C’est ça ! A plus !
- C’est qui ?, fis-je.
- Rodrigue ! Il avait oublié un repas important ce soir et ma présence de future bonne mariée est
indispensable.
- T’es obligée ?
- Ben oui ! Cela commence à m’emmerder cette mascarade. Je vais tout foutre en l’air.
- Tu le savais en le faisant ? Non ?
- Ne retourne pas le couteau dans la plaie ! J’en ai assez avec ce repas où ils vont parler chiffres tandis que je
devrai écouter les ennuis domestiques de Madame Machin. Merde !
- Du calme ! Je n’y peux rien moi !
- C’est vrai mais je suis si bien avec toi !
- Moi aussi ! Allez file ! Il ne faudrait pas faire attendre Madame Machin. Et puis dès que les contrats sont signés,
vous pourrez vous séparer ? Non ?
- Oui, enfin…
- Chaque chose en son temps !
- Je file alors ! A demain normalement.
- A demain. »
Elle m’embrassa langoureusement sur la bouche.
« Ah oui ! Je crois que mes petites boules ne quitteront pas mon antre si chaud. A chaque mouvement, je penserai à toi et à ta langue
caressant mon petit bouton.
- Va-t-en ou je te viole sur place ! »
Emma partit. Ne me laissant pas abattre, je me dirigeai vers une terrasse et commandai une bonne trappiste. Rien de tel pour oublier
les soucis.
En fait, je crois qu’il fallait que je fasse le point car depuis mon arrivée dans cette maison beaucoup de choses se sont
bousculées.
En un, je dirai que Caroline, la maîtresse de maison, m’a fait découvrir des plaisirs insoupçonnés. Je l’adore mais je ne me vois mal
l’aimer. D’ailleurs, je crois qu’elle aussi me considère comme une amie et non comme une amante. Elle revient dans deux jours. Je me demande comment s’est passé son séminaire. Elle a du connaître
d’autres langues que celle de Florence, sa collaboratrice.
Elle arrive en deux. Autant j’étais attirée par elle au début de notre rencontre, autant maintenant elle me laisse un goût de trop peu
! Pourquoi est-elle partie subitement après une nuit inoubliable le soir des fiançailles d’Emma ? Je crois que je ne le saurai jamais. Peut-être qu’entre elle et Caroline, un lien puissant s’est
tissé et qu’elle a eu peur de mon arrivée.
Emma est en troisième position. Même si les débuts furent très froids voire brutaux, je l’apprécie de plus en plus. Point de vue cul,
elle en connaît un bout mais cela me satisfera-t-il assez ? J’en doute ! Pourtant parfois, j’ai l’impression qu’autre chose se passe entre nous ! Wait and see !
Steve ! En quatre ! Quel bonhomme ! En une semaine, il a goûté aux charmes d’une femme, moi, et aussi ceux d’un autre homme. Il est
craquant lorsqu’il parle de son mec. Un chouette mec. Un futur ami ?
En cinq, il y a Jacques. Quelle crapule ! Je vais lui faire payer sa tentative de v Il paiera ainsi que sa pouffe de maîtresse, cette
Thérèse. Elle me donne la nausée rien que d’y penser mais elle fait aussi peur. Si je veux la battre, il faudra que je fasse attention.
Catherine arrive en six. La secrétaire très particulière de Caroline m’aide à trouver le moyen de faire disparaître les deux derniers
cités. Elle est bizarre cette fille. Elle voue à Caroline un culte que je pourrais décrire. Pourtant Caroline n’est pas tendre avec elle. Je me demande comment elles se sont rencontrées
réellement.
Il y a aussi Cerise et sa compagne, qui m’ont appris l’amour à trois. Mon bel hidalgo qui m’a prit violemment le soir où j’ai eu ce
boulot de femme de ménage. Moi qui pensais que cela se limiterait à faire les lits. Je passe presque autant de temps à les défaire avec la ou le propriétaire du meuble.
J’oubliais Rodrigue. Quel drôle de mec ! Se fiancer à la fille de son futur associé juste pour que celui-ci donne du fric et surtout
son nom ! Il me fait penser à une pute vendant son corps. Mais mazette, qu’est-ce qu’il baise bien ! Il sait faire grimper les femmes au septième ciel.
En résumé, je suis seule ici devant ce verre de bière. Même si la trappiste est bonne, je sens qu’il me manque quelque chose.
Est-ce que je suis capable de vivre comme eux dans l’urgence du plaisir ? Plus les jours passent, plus j’ai envie d’une relation stable et profonde. La seule qui pourrait me combler serait peut-être Emma mais… le voulais-je ?
A suivre...
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