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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

Mes récits sont protégés par e-auteur.com

 

Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Ce chapitre est l-avant dernier que vous avez écrit... Alors, deux solutions :

- soit je fais une clonclusion, et on arrete là..

- soit un auteur se dévoue pour continuer....

 

A vos plumes !

 

Chapitre VII

 

 

Lasse de me retourner dans mon matelas à deux places, je décide de sortir du lit pour délaisser ma paresse. D'un bond olympique satiné, je quitte Mira la gisante pour me retrouver hors de la pièce. Arrivée à la cuisine, une belle créature, que je voyais de dos, était en train d'essuyer de la vaisselle. Un sourire est décroché à mon attention. Elle m'a servie un café dans un grand bol et je l'ai pris en silence.

 

J'étais assaillie par des idées noires et je pensais avoir mal agit, même une scandaleuse peut parfois être frappée d'un coup de blues passager. Ma serveuse attitrée était tirée à quatre épingles. Elle portait une robe rouge bien échancrée dont les déhanchements commençaient à me donner le tournis, faisant ainsi disparaître tous mes questionnements pessimistes. 

 

Le maquillage de ses yeux était prononcé.  Sa bouche rugissante de tentations était entourée de deux lèvres neutres et charnues encadrées d'une paire de fossettes à la fois sensuelles et moqueuses que dominait l'éclat lumineux d'un visage trop parfait. Finement ciselée, avec des formes diaboliquement bien proportionnées, elle avait appris à en faire sa vitrine ambulante avec succès. Une carte de visite qui annonçait que la femme avait le feu au corps. Ses seins virevoltés d'impatience dans un corsage déjà trop petit pour contenir ces deux volumes en rébellion explosive

 

Le bas n'avait rien à envier au haut, loin de là. Une chute de rein rageuse et flamboyante ne finissait pas de donner à ce cul en forme d'étendard qui déployait magnifiquement ses lettres de noblesses aux quatre vents de sa vie. Pouvant ainsi crier haut et fort toutes ses revendications refoulées.

 

Elle n'avait vraiment pas la gueule de l'emploi, c'est à dire une cuisinière chargée de régaler des convives assez spéciaux.

Mais je me suis rendu compte tout de suite qu'elle me dévisageait avec perplexité, comme si elle voulait me tendre une perche.

Ses yeux s'exprimaient sans détours. Ils révélaient une grande sensibilité et beaucoup d'audace.

Mon horizon était largement prenable, à deux encablures de mes phantasmes récurrents.  
Elle avait vaincu toute sa pudeur pour paraître encore plus féminine. Ceci pour dire que les femmes qui affichent leurs féminités sans réserve me troublent positivement au plus haut point. Surtout si celles-ci, comme ma bonne occasionnelle, croquent  sans vergogne des gaufrettes à la fraise avec un naturel sidérant.

 
Réveillée définitivement grâce aux bienfaits de l'arabica et d'une bouffée de fumée volée, je me sentais pousser des ailes. J'étais subitement attirée par les miettes sucrées qui dégringolaient de sa bouche à l'odeur de cigarette blonde.

 

Plus tard, mon raisonnement faiblissait. Je me suis laissée traîner jusqu'à ma couche, Mira avait déserté les lieux Je me suis recroquevillée sur mon lit et j'ai eu un ultime sursaut de contrôle. J'avais élaboré au fil de ma vie de femme fatale, un film que je projetais dans ma tête à chaque fois que je sentais l'envie me dévorer.

 

Pour rien arranger, elle s'était invitée dans ma pièce, sous le fallacieux prétexte de faire quelques rangements.

 

Elle ne finissait pas de tournoyer autour de moi comme une ballerine entraîner par la magie des ses improvisations.

Elle me sondait et, de mon côté, j'aiguisais le regard en refaisant dans ma tête le protocole d'approche. Je me suis imaginée qu'elle m'était due et que c'était à la vie de se racheter des douleurs qu'elle m'avait infligées. Aujourd'hui je vais aller au fond de moi-même et je sais que je n'ai pas le droit à l'échec.

 

J'étais prête à mettre un terme à ce ballet rempli de grâce. Assis au bord de mon lit, j'attendais son passage obligé pour la happer de sa trajectoire et la faire dévier vers

ma paillasse.

 

J'ai prolongé sans limite cette attente en me concentrant sur chacun de ses mouvements. Mais une vague ondoyante venue de nulle part tel un tsunami allait tout emporter sur son chemin. D'un geste irréfléchi, je me suis jetée sur elle, l'attrapant par la taille pour la ramener vers moi. Un semblant de résistance de sa part, puis le renoncement...
 
L'attente avait trop duré pour les deux protagonistes... moi, l'éhontée et elle, la fausse candide...
Le bonheur me restituait le rire de mon enfance.

 

Son sourire à elle semblait s'élargir vers des zéniths improbables, aussi épanoui que les petits nénuphars qui ornent le jasmin d'Arabie agrémenté de fleurs blanches.


Un vent très frais venant du néant a soufflé sur notre enlacement. J'ai même cru entendre l'écho de sa voix intérieure me dire des mots gentils comme pour me remercier de mon implication totale dans ce face à face "interdit".

 

Je savais maintenant que l'issue de la confrontation allait déboucher sur quelque chose qui dépasserait toutes mes prévisions, mêmes les plus optimistes. C'était mon jour de chance et plus la peine de croiser les doigts.

 

Sous sa robe rouge sang, le petit délice transpirait d'impatience...

 

Allongée dans sa demie nudité, j'ai vu dans ses prunelles sombres, deux planètes peuplées de lueurs dansantes, et j'ai eu du mal à m'en détacher. Elle était plus chaude que toutes les braises enfouies sous les cendres incandescentes des enfers, où le châtiment des damnés, parait-il, serait à la hauteur de leurs méfaits terrestres...

 


Persifleur

 

Par Persifleur - Publié dans : Les histoires à épisodes... - Communauté : sexblog
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Commentaires

une suite un peut calme mais tres bien ecrite
commentaire n° :1 posté par : romain57 le: 01/01/2011 à 08h48

Tu as raison... La suite le sera moins, mais c'est ausi le dernier chapitre à publier !

réponse de : Sophie de R. le: 12/01/2011 à 12h56
Toujours autant de plaisir à lire cette histoire coquine, si variée dans ses situations.. belle imagination, mes amis !
commentaire n° :2 posté par : Michel de Lyon le: 01/01/2011 à 14h50

DOmmage que tu n'y ais pas participé....

réponse de : Sophie de R. le: 12/01/2011 à 12h59
petit jeu du chat et de la souris assez intéressant...
commentaire n° :3 posté par : mika le: 24/08/2011 à 23h08

Le jeu, il n'y a que ça de vrai pour ne jamais se lasser du sexe...

réponse de : Sophie de R. le: 29/08/2011 à 02h33
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