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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
  • Les Mémoires Libertines de Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Virtuose de violon dans sa tendre enfance et au-delà de son adolescence dorée, elle est devenue par la force des choses, enseignante du savoir-faire de l'archet. Et depuis peu, elle assure chez elle des cours particuliers pour les prodiges des gammes mélodiques, et de passionnés des subtilités des concertos de grands maîtres.

Ainsi, depuis un certain temps, elle reçoit dans sa demeure luxueuse deux apprentis violonistes, qui viennent avec un plaisir certain recevoir le savoir des mains mêmes de cette belle veuve, partie en retraite un peu trop tôt.

La cinquantaine, toujours très agréable à dévisager, le corps svelte et à l'allure distinguée. Elle dégage à travers ses yeux d'un vert doux, une sérénité apaisante qui pourrait la faire passer pour une adepte des dojos zen des arts martiaux. Mais voilà, son seul art à elle est le violon, et "occasionnellement", un violon d'Ingres particulier à savoir le plaisir de séduire ses jeunes étudiants, comme pour se convaincre à elle même qu'elle est toujours vivante et désirable dans tous les registres.

Alors, les langues se sont déliées pour casser sur son dos du sucre au goût acidulé et même très sulfureux. La rumeur, il faut dire, à horreur des femmes d'un certain âge, libres et côtoyant sans tabous des jeunes hommes qui pourraient être les rejetons de ses esseulées bien dans leur peau. Mais elle n'en a cure.

Pour sa part, elle met un maximum de soin dans sa présentation pour accueillir ses élèves particuliers. Parfums et tenues soigneusement étudiées sont arborés par tous les temps. Surtout qu'aujourd'hui, elle reçoit deux spécimens qui lui font chaud au cœur.

Quatorze heures, la sonnerie retentit au portail de sa villa refuge. Elle sursaute de joie, plus que ravie, un sourire malin aux lèvres, elle se dirige, inspirée vers la porte d'entrée.

Deux messieurs d'une vingtaine d'années, se présentent à la porte. Après les salutations coutumières, et leur entrée dans le jardin fleuri avec goût, elle referme énergiquement le portail dans un silence poli. Elle les précède d'un pas baladeur, tout en essayant de briser la glace en leur faisant des compliments poussés sur leur ponctualité royale.

Tous les trois longent dans une sérénité apparente, d'immenses plates-bandes bien vertes et une espèce de triomphe muet étincelait dans ses yeux à elle. Elle semblait narguer tout entendement. Au fond de l'allée, les eaux d'un bassin d'eau sont apparues en contrebas, pareilles à une tapisserie d'argent.

A l'intérieur de la maison, nos deux musiciens en herbe ont posé délicatement leurs étuis à instrument sur une table du séjour, comme pour ne pas trop déranger l'ordre qui régnait en maître.

Mais, très vite, elle les met à l'aise en leur offrant une boisson de bienvenue, accompagnées de quelques réflexions subtiles et peu innocentes sur leur look branché. Sans perdre une minute, tout se beau monde se met en place, les deux lui faisant face, et elle, dans un première temps assise, tout en leur expliquant le déroulement du cours.

Quand je dis assise, je suis loin de la réalité. Disons, affalée dans un divan, comme pour leur expliquer qu'elle n'était pas en forme pour leur communiquer son savoir musical. Et que si elle pouvait les détourner de leurs violons pour d'autres jeux plus passionnants, elle l'aurait fait volontiers. Sa posture était un appel sans équivoque pour une récréation à trois.

Défiant tous les protocoles, l'un des protagonistes de la séance de l'après-midi, l'air volontaire et la timidité de circonstance renvoyée avec pertes et fracas, pris  son audace à deux mains pour aller s'asseoir au pied de sa maîtresse. Un sourire radieux traversa son visage, alors qu'il commençait à lui caresser son mollet. D'un coup d'œil révélateur, elle invita l'autre à les rejoindre dans cette improvisation inespérée.

Le deuxième, plus timoré, mais apparemment très assoiffé d'apprendre les autres choses de la vie, s'exécuta dans l'instant même.

Elle avait maintenant de beaux gaillards à son service. L'un, le plus téméraire à ses pieds, et le deuxième plus réservé, en train d'amorcer, tout en étant agenouillé, un baiser audacieux d'une rare violence. Fougueux et d'une imprévisibilité diabolique, le futur concertiste, apprend vite. Et elle, tout autant impétueuse et décidée de se faire plaisir tout naturellement et en donnant à son cours très particulier un note tellement intimiste.

 

Le début de la bataille suprême, mais néanmoins pacifique, celle qui demande un sacrifice total de soi, allait se jouer dans ce salon chiquement décoré par les soins de celle qui venait de lancer sans sommation des hostilités où inexorablement tous les trois allaient sortir vainqueurs.
 
Une victoire qui restera gravé à jamais dans l'esprit de tous. Surtout dans la mémoire de nos deux néophytes qui semblent avoir reçu les pleins pouvoirs afin de mener à bien leur mission. Déjà, elle se retrouvait assaillie de tous les côtés.
 
Les deux élèves débarrassés de leur devoir de réserve, avaient une faim de loup et étaient bigrement excités à l'idée d'arriver vite aux allégros de la béatitude.

Mais, ils se décidèrent à coordonner leurs mouvements pour essayer de laisser dans la mémoire de leur anticonformiste prof un souvenir indélébile. Alors instinctivement, ils la font descendre doucettement de son canapé cuir, pour la mettre à quatre pattes sur une moquette, plus apte à recevoir ce trio fantasque.

Elle avait les lèvres peintes et souriait de toutes ses dents, deux fossettes se dessinaient distinctement et lui conféraient un air encore plus juvénile.

Son parfum, donnait à cette scène excessivement érotique, la sensation que des milliers de perles de fleur d'oranger voletaient autour d'elle et, ainsi ses deux bienfaiteurs ne se faisaient pas prier pour humer et boire plus que raison dans cette fontaine de jouvence.

Affairés dans un premier temps à la dépouiller de sa tenue de grande marque, une jupe noire et un chemisier grenat. Restaient les bas résilles et un string rouge qui pouvaient rester en place en attendant le coup de feu final.

De façon très méticuleuse et à l'unisson, les préliminaires indispensables à mettre toutes les fusées de l'extase en orbite, étaient mis en route dans un silence religieux. Elle dégustait toutes ses bonnes choses dans un relâchement total, faisant entière confiance à ces novices animés d'une effronterie insoupçonnée.

Lorsqu’une meute de deux loups s'attaque à une proie consentante, le plaisir est partagé, et donc la convivialité reste de mise. Mais, comme dans le règne animal, l'hiérarchie doit être respectée. Le dominant à toujours les honneurs de croquer le premier un butin inespéré.
Ce que fait le plus dégourdi des deux, lui arrachant sauvagement son string tel un taureau, énervé sûrement par la vue excitante du tissu de couleur rouge qui cachait peu pudiquement l'entrée de cette terre tant promise.

Juste un soupir de sa part, et voilà son autre archet, fait de sang et de chair planté au plus profond des entrailles de la maîtresse des lieux. Frottant crescendo les cordes sensibles, plus de quatre, qui tapissent ce tumultueux, mystérieux et délicieux vagin... opéra.

L'autre, le deuxième couteau, avec un aplomb de chef, bascula les deux corps vers l'avant pour mieux terminer de jouer la partition entamée, et ainsi accéder facilement au deuxième orifice. Dans un mélange de râles jubilatoires et de respirations désordonnées il lui enfonça sans coup férir sa baguette magique dans un anus élargi à l'extrême.

Donnant ainsi le signal, à l'envolée lyrique des trois corps. Du grand art fait de sonorités mélodieuses et d'envie de se surpasser, qui cohabitaient dans une symbiose presque trop parfaite.
Prise en sandwich, par ces deux « innocents » chérubins, elle pouvait ainsi atteindre le paradis dans un concert dédié aux seuls plaisirs du corps.

De temps en temps, un changement de place se faisait rapidement, sans freiner aucunement le tempo, et ceci pour le plus grand bonheur d'une virtuose qui ne finissait de parfaire ses connaissances, tout en accomplissant bénévolement son sacerdoce sacré... Faire dispenser son savoir en donnant de sa personne... tout en recevant autant !

Je quitte sur la pointe des pieds, ce cours particulier peu conventionnel, qui devrait se terminer à des heures pas possibles. Convaincu que d'autres rencontres studieuses et de même nature se feront dans les jours à venir.

Ce ne sont pas les candidats qui manquent. Certain que le bouche à oreille fonctionnera à merveille, faisant de l'enseignement de notre virtuose du violon un modèle dans l'apprentissage de la vie.

Signé : Le Persifleur

Par Le Persifleur - Publié dans : Vos contributions - Communauté : LES PORTES DU PARADIS
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