Sophie, marquise de
R.
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Bises libertines,
Sophie
ELLE :
Quelques mois plus tard.
Il est presque vingt-trois heures quand ce vendredi soir, je t’accueille à la gare de Perpignan où je suis venue t’attendre. Quelques mois se sont écoulés depuis le weekend passé avec toi en Lorraine et depuis, nous avons bavardé sur l’ordinateur à plusieurs reprises.
Nous nous sommes promis un weekend bien chaud et coquin… Je te laisse prendre le volant et je m’installe près de moi à l’avant de la voiture. Un quart d’heure plus tard, nous arrivons à la maison vide d’une amie qui est un peu en retrait de la route. C’est un nid discret, entouré d’une haie de cyprès et de lauriers rose où il fait bon vivre. On me l’a prêtée pour le weekend.
Je te guide vers la chambre mais j’ai le secret espoir qu’elle ne servira pas beaucoup. Je préfère nettement la grande pièce à vivre située sous le toit pour ce que j’envisage.
Cette grande pièce est meublée essentiellement de divans profonds et de fauteuils confortables disposés en fer à cheval devant une grande cheminée. Partout il y a d’épais tapis et de nombreux coussins de formes et de tailles diverses. Un grand écran plat de télévision occupe une partie du mur à côté de la cheminée.
Cette pièce doit être très agréable en hiver et facilement réchauffée par la cheminée. Ça me fait rêver.
Peu à peu je te fais découvrir la maison pour finir à l’étage où j’ai préparé un verre de bienvenue : un planteur bien corsé, cela va nous mettre en forme. J’aime beaucoup ce breuvage dont j’ai ramené la recette et les ingrédients d’un séjour en Martinique cet hiver.
Avant d’aller à la gare, je me suis changée. Je porte un chemisier en soie ivoire largement échancré (les deux boutons du haut ne sont pas fermés) et mes seins sont libres. J’aime beaucoup le contact de mes tétons et de la soie plutôt fraiche. Ma jupe arrivant à la moitié du mollet est largement fendue sur un côté. Quand je m’assois, elle s’ouvre largement et dans un des miroirs, je vois que la bande de dentelle de mes bas est apparente !
En dessous, je porte un string très réduit et un serre-taille qui maintient les bas. Mes cheveux châtains sont noués en queue de cheval et je suis chaussée de mules à hauts talons. Comme cela, je suis aussi grande que toi…
Nous bavardons ainsi une bonne vingtaine de minutes. Je profite pour te mater dans le miroir qui se dresse sur l’un des murs, toi, un grand gaillard brun aux cheveux ondulés et à la carrure d’athlète.
Appuyé contre le dossier du fauteuil dans lequel je suis installée, tu glisses tes mains dans mon corsage pour aller caresser les pointes de mes seins puis, achevant de défaire les derniers boutons, tu le fais glisser pour l’enlever. Ma poitrine opulente, légèrement plongeante s’offre généreusement à ta vue. Je sais bien que tu es amateur de ce genre de poitrine sensible aux caresses et stimulations diverses et autres caresses.
J’aime bien aussi en fin de baise prendre un sexe sur le point d’exploser entre mes seins et en quelques mouvements de va-et-vient, recevoir une abondante giclée de sperme sur le bas du visage ou sur le haut de ma poitrine.
Ce liquide chaud et visqueux me fait fantasmer au plus haut point… Je rêve encore un petit instant et tu me demandes :
« T’as peur de lui ?
- De qui…ah…de…lui, non je n’ai pas peur
- T’en fais pas il ne se douterait jamais qu’on est là, si près de lui… »
Tu reprends les caresses sur mes seins et t’agenouilles devant moi. Tu relèves les pans de ma jupe et plonges dans la fourche de mes cuisses où je sens ton souffle chaud sur ma vulve.
Je soulève mes fesses pour que tu fasses glisser mon string et redécouvres mon abricot tout lisse avec ses deux anneaux dorés. Je sens aussi les poils de ta barbe qui irritent doucement la bande de peau au dessus de mes bas.
Je sens ta langue qui fouille les replis de l’entrée des délices et fait rouler mon clitoris entre tes lèvres puis le mordilles doucement. J’en frémis des pieds à la tête. Ensuite, complètement excité, tu fais glisser ma jupe. Je n’ai plus que mes bas et le serre taille sur moi. De nouveau un coup de cœur m’assaille et te dis :
« Tu n’as pas de remords toi ?
- Moi…je ne sais pas… j’essaye de ne pas y penser. »
Puis tu me prends par la main et m’allonges sur une table basse rembourrée tout exprès. Ta bouche ne cesse de mordiller mes seins, en aspirant mes tétons qui, sortis de l’aréole, sont déjà gros comme un pois chiche. Waouh ! Que c’est bon cette caresse.
Tu ne portes qu’un survêtement et l’enlèves très vite après ça. Ensuite, excité par la vue de mon corps offert et des caresses qui lui sont prodiguées, tu restes debout, ton pénis palpitant m’invitant à la débauche totale. Je me relève et m’agenouille sur le tapis.
Tu ne te fais pas prier et t’approches un peu plus de moi. Je prends en bouche ton sexe d’une belle taille et l’enfourne le plus loin possible pour l’enduire de salive. Ensuite, je le masturbe de la main avant de le reprendre en bouche. Ah vraiment, je peux sans aucune difficulté l’avaler entièrement dans une gorge profonde où ton pubis vient se coller à ma bouche.
J’alterne entre léchage de gland et gorges profondes, laissant tomber un océan de salive et t’aimes bien ça. Quant à moi, j’ai la chatte qui ruisselle déjà tant je suis excitée.
Le feu à l’entrejambe est impossible à supporter. Je m’allonge sur le dos, les jambes levées en « V » et te dis de venir me prendre la chatte ! J’ai envie que tu commences sans me laisser une seconde libre, car mes pensées me ramènent toujours le grand absent, celui dont on ne veut pas parler.
Tu me prends sans plus attendre et me pistonnes vigoureusement la chatte, allant bien au fond à chaque fois, me tirant des soupirs d’aise. Nous atteignons bientôt le point de non retour. Je suis tellement sensible que je suis la première à partir.
A quelques instants d’intervalle, tu sors de ma chatte pour vider ta sève sur mes seins. Sans rien se dire, on a eu la même idée. J’étale ton sperme gouteux sur mes seins et les masse avec. Tu ne décolles pas ton regard de mon corps tout couvert de ton lait…
Après une nuit paisible, j’ai récupéré des forces. Tu t’es déjà levé et je ne comptais pas que tu sois aussi lève-tôt que ça. Le petit déjeuner est servi sur la table ronde de la cuisine et tu es là, le visage un peu triste et le regard perdu.
« Qu’est-ce qui t’arrive mon loup ? »
Je me laisse tomber en m’asseyant sur tes genoux et caressant tes cheveux.
« Mon frère vient d’appeler…
- Et alors ?…
- Rien, il voulait tout juste me dire bonjour, depuis le temps qu’on ne se parlait plus… »
Et tu prononces ces mots avec légèreté comme pour essayer de te convaincre toi-même que notre histoire à nous n’a rien d’interdit.
« Dis-moi pourquoi vous êtes restés aussi longtemps sans vous parler ! Quel est ce secret qui vous sépare ? lui demandai-je en sourient.
- C’est assez banal en fait, cela arrive parfois dans la vie.
- Mais encore ?
- Cela remonte à quelques années. Mon frère et sa femme sont venus passer des vacances à Cannet en Roussillon. Là, il a rencontré une femme. Ce devait être une aventure sans lendemain mais, dés son retour en Lorraine, il a demandé le divorce, laissé sa femme pour revenir dans la région.
- Et alors ? Comme tu le dis, ça arrive !
- Et bien je vais te surprendre ! Je me suis renseigné : ton mari, c’est mon frère ainé ! »
Bien sur, je tombais des nues.
« Alors c’est ça ! Je me disais bien qu’il avait un secret. Il m’a dit être divorcé et être originaire de l’est de la France sans plus de précision. Jamais il ne parlait de sa famille ou de ce qu’il avait fait avant. »
Puis, j’ai expliqué que chaque fois que mes affaires m’appelaient dans l’est de la France, mon mari était particulièrement inquiet et soupçonneux. Avant et après le voyage, il posait plein de questions : Qui je devais rencontrer, sur quel dossier je travaillais, bref tout ce qu’un mari jaloux peut demander.
Bien sur, lors de notre weekend à l’automne dernier, j’ai du inventer des choses pour justifier mon déplacement sur le weekend. En fait, je travaille dans l’immobilier, et j’ai profité d’un séminaire de deux jours à Paris où je m’étais inscrite sans y participer. Une amie complice (celle qui nous prêtait la maison) m’avait rassemblé la documentation et me l’avait remise à mon retour.
Après toutes ces explications, je n’avais plus guère d’entrain. Ce n’était pas la première fois que j’avais des aventures similaires après avoir rencontré quelqu’un sur la toile. Mais là, je m’étais mise moi-même dans le pétrin : je m’étais laissée draguer sur internet par le frère de mon mari et je n’avais rien su jusqu’à ce soir du lien qui unissait les deux hommes. J’étais tombée dans un piège auquel mes habitudes libertines clandestines ne m’avaient pas préparée.
Heureusement, tu as su me dérider en me racontant plein de blagues et en me câlinant doucement. J’étais véritablement désemparée. Même en étant libertine et ayant de gros besoins sexuels, j’aime mon mari qui a su en quelques années me donner une certaine stabilité.
C’est grâce à lui que j’ai pu progresser dans mon milieu professionnel très machiste. Et toi, en deux rencontres, tu as su me combler au-delà de ce que j’aurais pu attendre d’une aventure comme celle que nous vivons.
Je suis toujours sur tes genoux dans la cuisine de la maison de mon amie et complice. Il y a bien longtemps que le p’tit déj’ est terminé. Sous mes fesses, je sens une bosse qui grossit. C’est vrai que nous sommes très légèrement vêtus : toi un T-shirt et un boxer, moi, une nuisette un peu opaque et un string.
Une de tes mains court le long de mon dos, vers le bas, toujours plus bas et l’autre frôle doucement la rondeur souple de mes seins. Je sens que tu as envie de moi et moi, j’ai cette sensation de poids derrière mon pubis qui arrive lorsque j’ai besoin de faire l’amour. Je me lève.
« Viens ! Montons à l’étage ! »
Et tu m’entraines en me tenant par la main jusqu’à large divan où nous nous allongeons sur le côté, face à face. Tu me prends dans tes bras. Tu caresses mes cheveux défaits. Tu embrasses mes lèvres, le côté de mon cou, les lobes de mes oreilles en une multitude de petits baisers qui sont plus des effleurements.
Nous avons envie l’un de l’autre, cela se sent mais cette douceur dans laquelle tu m’enveloppes devient pour moi une sorte de béatitude sereine où je me sens bien.
Je réponds désormais à tes caresses et baisers. Par-dessus le T-shirt tu griffes les bourgeons de mes seins d’une main et de l’autre, tu descends vers mon pubis où mon sexe mouille abondamment.
Moi, de mon coté, je me plais a jouer avec ton pénis qui bande dur. Je l’englobe de ma main et après quelques va-et-vient, je fais glisser ton boxer puis mon string.
La chaleur monte et ma libido bat à son plein, mon cœur palpite si vite que j’ai l’impression d’avoir un moteur de locomotive dans ma poitrine qui n’a rien à voir avec ta douceur et ta maitrise de toi-même, je ne te reconnais plus…mais j’aime bien cette facette de ta personnalité, sensuelle et douce à la fois.
Je me mets sur le dos, les cuisses légèrement ouvertes. Tu viens te mettre au dessus de moi. Tu m’embrasses langoureusement mêlant ta langue à la mienne dans ma bouche en même temps que ton sexe pénètre le mien.
C’est une étreinte douce, pleine de tendresse qui nous unit. Ma main droite passée derrière ton cou, je prolonge ce baiser initial. Nos langues se livrent une joute humide, tantôt dans ma bouche, tantôt dans la tienne.
Jusqu’à maintenant, tu n’as pas encore fait un seul mouvement dans mon sexe. Cependant, bientôt d’un mouvement lent de tout ton corps qui se fait léger sur le mien, tu commences le va-et-vient dans cette chatte humide et chaude que tu remplis bien.
Et cela dure… longtemps. Tu prends ton temps, attentif à mes réactions, faisant monter et refluer mes sensations de plaisir alors que tu retiens le tien.
Mais bientôt, nous n’en pouvons plus d’attendre la délivrance. Je te dis de te libérer. Tu accélères tes mouvements, entrant et sortant totalement de mon vagin pour mieux y replonger. La jouissance déferle en nous, violente et douce à la fois. Je sens les jets de ton sperme qui viennent frapper le fond de mon sexe. Que c’est bon!
Tu restes en moi et nous basculons sur le côté, dans la même position qu’au début. L’un comme l’autre, nous nous taisons. Nous savourons ces instants qui suivent une étreinte amoureuse et tendre. Et tu continues de me bercer comme un jeune enfant à consoler.
En début d’après midi après être passés sous la douche, nous prenons un repas frugal à base de viandes froides et de fruits. D’un commun accord, nous décidons d’écourter notre weekend.
C’est le cœur plein de tristesse et de doute que je te reconduis à la gare. Tu ignores quel train tu vas prendre, mais tu me dis que ce n’est pas grave. Avant que tu me quittes dans la voiture, tu me dis que tu vas rappeler ton frère comme s’il t’avait joint en Lorraine. Si de son côté il souhaite une réconciliation.
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A suivre...
Merci, la suite est à la huteur du debut... j'ai hate de lire la nouvelle suite ! merci le Matou de nous regaler autant !
Elle arrive le 21...
Sexe et suspens... tout ce que j'aime ! merci, le Matou !
Alors, tant mieux !