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  • : Les Mémoires très Libertines de Sophie, Marquise de R. Je vous livre mes mémoires érotiques, mes rêves, mes fantasmes très débridés que je vous invite à partager dans ce blog. Je compose aussi mes propres récits, selon mes fantasmes les plus intimes.
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  • Sophie de R.
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  • J'aime la vie et ses plaisirs, surtout ses plaisirs libertins... Qu'existe-t-il de meilleur que de faire l'amour ? Rien, selon moi !

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Chers amis libertins, chères coquines,

 

Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...

 

J'espère que vous l'appréciez !

 

Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.

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Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !

Bises libertines,
Sophie

Ce matin, je vous livre un article de reflexion sur la liberté sexuelle, et surtout, la liberté des jeunes femmes... Finalement, nous ne sommes sans doute pas "libérées" que cela ! A vous de fare le débat dans les commentaires !

 

Coups d'un soir, « sex friend », petit copain... Il est loin le temps où il fallait attendre le mariage pour avoir des relations sexuelles.

Mais notre société soi-disant décomplexée autorise-t-elle vraiment les femmes à s'approprier la « culture (masculine) du plan cul » ?

 

Réponse avec Peggy Sastre, auteur de "No sex" et "Ex Utero".

 

 

Dans son dernier livre "la fin des hommes" (dont la traduction française sortira au printemps chez Autrement), Hanna Rosin considère la "culture du plan cul" comme une bénédiction pour les femmes, un signe à la fois de leur autonomie grandissante et de la revanche qu'elles sont en passe de prendre sur leurs congénères masculins.

 

Et parce qu'elle consacre son premier chapitre au fait que de plus en plus d'étudiantes s'adonnent aux délices du sexe sans lendemain, sans mauvaise conscience et sans effet notable sur leur "vie de famille" ultérieure, on pourrait même y voir l'un des pivots de sa thèse voulant que, quoi qu'on en dise (et en particulier du côté des féministes), la situation des femmes s'améliore à pas de géant, notamment par rapport aux hommes, désormais grands perdants de notre modernité et des tendances qui s'y dessinent dans un futur relativement proche.

 

Le contraste d'un tel discours avec celui que véhiculait, il y a quelques années, des gens comme Ariel Levy est aussi saisissant que rigolo. Face à une Levy chouinant sur l'avènement des " nouvelles salopes "– ces jeunes filles faisant dans la surenchère sexuelle, prenant des stars du porno comme modèles et piétinant des décennies d'avancées féministes du haut de leurs platform shoes –, Rosin pose un regard beaucoup plus optimiste sur le phénomène.

 

Ce que montre Rosin, c'est qu'en permettant aux jeunes femmes de sauter sur tout ce qui bouge, sans forcément penser couple et engagement, la "culture du plan cul" leur offre, aussi, un moyen de prendre leur existence en mains et d'adapter leurs exigences amoureuses aux besoins du moment – la réussite scolaire et universitaire pâtissant, par exemple, beaucoup plus d'une mise "en ménage" que d'une succession d'aventures "superficielles".

 

Le sexe "romantique" reste la norme

 

Néanmoins, de récentes études américaines permettent de pondérer ces deux points de vue – à la fois l'alarmisme d'une Ariel Levy et l'enthousiasme parfois un peu trop « Yes Man » (ou « Yes Woman ») de Rosin.

 

La première menée par Robyn L. Fielder, Kate B. Carey et Michael P. Carey, a étudié la fréquence des "coups d'un soir" chez 483 étudiantes en première année et montre que la chose, si elle est certainement plus répandue qu'il y a quelques années, est encore minoritaire. Ainsi, selon les chercheurs, même si l'arrivée à l'université augmente la prévalence de ces relations sexuelles "sans lendemain" (au lycée, les participantes étaient 34% à avoir connu ce genre de rapport, contre 40% une fois à l'université), le sexe pratiqué dans un cadre "romantique" reste la norme : 58% avant et 56% après l'entrée à l'université (où sont passés ces 2% ? se sont-ils dévergondés ou tournés vers l'abstinence ? l'étude ne le dit pas).

 

De même, lors de leur première année d'université, si entre 7 et 18% des participantes ont eu, chaque mois, un ou plusieurs rapports sexuels « sans attache », elles étaient entre 25 et 38% chez les « casées »  à avoir coïté aussi régulièrement – et entre 2 et 4% avaient eu, sur la même période, des relations à la fois contingentes et conjugales, les grosses veinardes. On peut noter (pour des raisons qui restent encore à élucider), que les "plans culs" sont les plus fréquents au mois d'octobre et que le mois d'août est, par contre, particulièrement propice aux ébats formellement pratiqués dans un cadre pseudo-matrimonial – le mois de mai mettant tout le monde d'accord : les deux types de rapports y sont à égalité.

 

Au final, les scientifiques en concluent que les rapports sans lendemain ont bien plus uncaractère d'expérimentation qu'autre chose – ce qui pourrait rassurer les Ariel Levy et autres Cassandre du déclin moral de la jeunesse. Peut-être que les jeunes baisent, mais ils préfèrent toujours se mettre en couple avant de et pour le faire.

 

 

Lendemains dépressifs après du sexe sans lendemain

 

La seconde étude, plus conséquente, et fruit du travail de Jane Mendle, Joseph Ferrero, Sarah R. Moore, et K. Paige Harden, pose un voile encore plus sombre sur la "culture du plan cul" qui excite tant Hanna Rosin. L'article, fondé sur l'observation statistique de 3102 adolescents, âgés de 13 à 18 ans et rassemblés en 1551 couples frère/sœur (ou frère/frère, sœur/sœur), montre qu'ils ont davantage de risques de souffrir de troubles dépressifs s'ils pratiquent le sexe sans lendemain que celui "cadré" par une relation "stable" – la chose étant d'autant plus significative pour les jeunes âgés de moins de 15 ans.

 

Contrairement à des études antérieures, celle-ci montre que le phénomène touche équitablement les deux sexes : ici, rien ne dit que les "plans cul" soient plus délétères pour la santé mentale des filles. Par ailleurs, rien ne dit non plus que de tels rapports soient la cause des problèmes d'humeur de ceux qui les pratiquent (selon la belle mais néanmoins pertinente tarte à la crème du "corrélation ne veut pas dire causalité"). On peut très bien imaginer que les ados, à terrain dépressif, se tournent davantage vers le sexe sans lendemain, comme ils se tournent vers la drogue ou les conduites "à risque", ou qu'une plus grande stigmatisation sociale du "plan cul" soit aussi à prendre en considération – deux conjectures qui demanderont d'autres études pour être confirmées ou infirmées.

 

 

Liberté sexuelle, facteur d'émancipation, mais...

 

Dans tous les cas et à titre personnel, je considère toujours la liberté sexuelle en général, et celles des femmes en particulier (jeunes ou moins jeunes), comme un important facteur d'émancipation.

 

Mais ce que montrent ces deux études, c'est qu'une telle liberté sexuelle ne va pas de soi : dans nos cultures et nos génomes, nous gardons la trace de millions d'années où le sexe, parce que lié à la reproduction, était quelque chose d'éminemment grave, où la "légèreté" pouvait avoir d'effroyables conséquences (à commencer par une grossesse non désirée et provoquée par un spermatozoïde tout pourri dévaluant fortement la "fitness" de l'enfant à naître). C'est une avance que cinquante ans de pilule et de "mon corps m'appartient" auront du mal à rattraper sans un minimum d'efforts.

 

Et c'est justement ce genre d'efforts que l'ouvrage d'Hanna Rosin, même et surtout en prenant sa part d'utopie en compte, permet de réaliser. C'est ainsi que sa puissance « féministement » performative me semble supérieure. Parce qu'elle ne se satisfait pas d'un quelconque statu quo, parce qu'elle préfère se focaliser sur les nouvelles tendances et privilégier l'audace à la mesure, Hanna Rosin peut pousser de nombreuses femmes à prendre des risques, à commencer par celui d'être des « filles faciles », qui boivent et qui beuglent des « non veut dire oui, et oui veut dire sodomie » ou qui préfèrent leur plaisir immédiat à un quelconque investissement reproductif et marital – car après tout, évolutivement et statistiquement parlant, c'est sur ce genre de risques que repose une bonne partie de l'hégémonie masculine.

 

Source : http://leplus.nouvelobs.com

Par Peggy Sastre - Publié dans : Mes petites infos... - Communauté : les blogs persos
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