Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
Je voudrais vous informer que mes textes sont dorénavant protégés par un copyright, qui garantit la propriété intellectuelle. Toute copie non autorisée des textes de ce blog est donc formellement interdite. Toute infraction constatée sera sanctionnée selon les textes en vigueur.
Mes récits sont protégés par e-auteur.com
Mais je suis tout à fait disposée à vous en autoriser la copie sur votre site, si vous me le demandez au préalable !
Bises libertines,
Sophie
Introduction
Il y a quelques mois, j'étais au volant de ma voiture pour me rendre à mon travail. J'écoutais la radio en chantant quand l'animateur propose de téléphoner pour répondre à une question et gagner un magnifique voyage en Égypte. Ayant toujours été fascinée par l'époque pharaonienne, et connaissant la réponse à la question, je me garais en catastrophe sur le bas côté pour appeler et répondre à la question. Sans grand espoir d'être sélectionnée, je fus étonnée d'être prise en ligne. Je donnais donc la bonne réponse et l'opératrice me dit que j'allais passer à l'antenne pour répondre à plusieurs autres questions. L'interrogatoire de l'animateur passé avec succès, je suis sélectionnée pour la fin de la semaine afin de gagner le voyage où un tirage au sort devait être effectué. À ma grande surprise, je suis appelée le vendredi et l'on me dit que je suis la grande gagnante.
Me voici donc à l'aéroport, mes bagages enregistrés et prête à m’envoler vers Le Caire et les merveilles de la vallée des Rois. Pensez donc, une semaine entière tous frais payés à visiter les vestiges de cette civilisation, logée dans les plus beaux hôtels... je suis toute excitée à cette idée.
La découverte du Caire
Après un peu plus de cinq heures de voyage, nous atterrissons au Caire, et je suis accueillie par deux membres de l'hôtel où mon séjour doit se passer. La réception est chaleureuse et je n'ai pas l'impression d'être une touriste au rabais qu'ils reçoivent parce qu'elle a gagné à un jeu.
L'homme récupère mes bagages tandis que la jeune femme, me propose de la suivre jusqu'à la voiture. Sur le parking devant l'aéroport, je découvre une splendide limousine dont le chauffeur ouvre la porte. Je n'ose croire qu'il s'agisse bien de la voiture dans laquelle je dois monter mais le sourire insistant de la jeune femme et le fait que l'homme mette mes bagages dans le coffre me décident à y pénétrer. Nous montons tous les trois à l'arrière de la limousine.
Ma tenue légère attire l’œil de l'homme qui ne cesse, depuis que je l'ai rencontré, de me fixer, concentrant son attention sur mes jambes nues tendues par une paire de talons hauts.
Il est quatorze heures lorsque nous quittons l'aéroport. Au cours du voyage jusqu'à l'hôtel, je remarque son regard insistant sur mes cuisses et l'obscurité créée par ma jupe qui l'empêche de voir si j'ai une petite culotte ou non. Je sens qu'il meurt d'envie de le savoir, et cela m'excite, je m'amuse à croiser et décroiser les jambes pour faire monter en lui la frustration. La jeune femme m'explique que je serai logée au Conrad Cairo Hôtel et joue les guides touristique lorsque nous passons prêts de sites importants de la ville.
M'intéressant à son discours, je joue à me mouvoir comme un chat, me mettant à 4 pattes sur la banquette de la limousine en cambrant les reins pour regarder lorsqu'elle me montre du doigt tel ou tel monument, tel ou tel quartier. L'homme, même s'il reste impassible, n'y tient plus. Je sens dans son regard son envie de me sauter dessus. Même s'il n'est pas très beau, l'idée qu'il me prenne là dans la limousine m'excite au plus haut point. Je le ressens d'ailleurs entre mes cuisses.
Si le voyage avait été plus long je ne sais pas si j'aurais pu résister à l'envie de faire l'amour dans cette voiture. Mais nous voici arrivés devant l'hôtel et je dois me résoudre à ne pas succomber à mon désir. Je suis donc conduite à la réception de ce magnifique hôtel.
Une chambre luxueuse.
Le réceptionniste m'accueille en souriant et me donne ma clé. Un bagagiste prend en charge mes valises et me conduit à ma chambre au 17ème étage. Dans l'ascenseur, le bagagiste et le groom ne peuvent s'empêcher de me fixer et dans le miroir je surprends les regards et sourires complices des deux jeunes hommes. Décidément ce séjour commence à m'exciter. En fermant les yeux, je m'imagine dans cet ascenseur sauvagement prise en sandwich entre ces deux garçons. Le ''Ding'' et l'ouverture des portes me ramènent à la réalité. Je sors en suivant le bagagiste et découvre ma chambre dont le luxe me laisse rêveuse. Je ne m'attendais pas à un tel standing. Un grand salon, donnant sur un balcon, à droite, la porte donne sur une chambre impressionnante dans laquelle trône un immense lit orné de 4 colonnes égyptiennes. Une très grande salle de bain me donne envie de m'y glisser nue. Je donne au bagagiste un billet et le salut coquinement.
Me voici seule dans ma chambre. J'ouvre la baie vitrée et sors sur le balcon. La vue sur le Nil, et au loin le désert, me coupe le souffle. Je me sens portée par l'histoire fascinante de ce pays. Je me mets à l'aise et retire mes vêtements avant de me jeter sur le lit. La chaleur me rend toute excitée et je ne peux m'empêcher de me caresser. Pendant une bonne heure, je m'adonne à ces plaisirs solitaires qui me procurent tant de jouissance. Mes doigts glissent entre mes cuisses, pour venir caresser mes lèvres rendues humides par les pensées qui m'ont accompagnée jusque là. De mes doigts, j'ouvre mes lèvres pour caresser mon petit bouton. Mon excitation est telle que mon autre main se joint à la première. Je récolte alors le résultat de mon excitation et le porte à ma bouche. Suçant mes doigts, je me délecte du goût de mon plaisir. Mes doigts se posent sur mes tétons tendus que je caresse au rythme de mon clitoris. Lentement je rejoins le septième ciel et l'explosion de mon désir m'arrache un soupir langoureux.
Une salle de bain bien étrange.
Je me dirige alors dans la salle de bain. Les grands miroirs me renvoient mon image et je ne peux m'empêcher de contempler ma silhouette nue. Je me trouve très jolie. Je sursaute d'un coup à l'impression qu'une ombre m'observe au travers de la glace. Avec effroi, j'imagine une glace sans teint au travers de laquelle les personnels de l'hôtel observent les femmes seules. Effroi qui se transforme assez vite en une légère excitation. Après tout si l'on m'observe, autant leur en donner pour leur argent. Je m'exhibe alors sans honte devant les miroirs et m'amuse même à jouer les allumeuses. Mais à la réflexion quelle idée saugrenue !!! Aucun grand hôtel ne ferait ce genre de choses !! Allée K. range tes fantasmes au placard et reprends tes esprits. Je m'approche des miroirs et colle mon regard dessus pour vérifier que l'on n'aperçoive pas quelque chose. Tu es folle ma pauvre. Rien du tout. C'est toutefois un peu déçue que j'entre dans la cabine de douche.
Un Cheikh qui n'est pas resté de bois.
Après une bonne douche, je descends à la réception puis me dirige au restaurant pour dîner. J'ai enfilé une petite robe noire, moulante, courte. Une paire de spartiates à talons hauts gainant mes jambes nue. Mes cheveux tirés en une queue de cheval et mes créoles me donnent des allures d'amazone. Tous les regards se tournent vers moi lorsque j'entre dans le restaurant. Les hommes assis au bar, européens et égyptiens se retournent sur mon passage. Qu'il est bon de se sentir désirée ainsi. Le serveur m'installe à une table et me donne la carte. Par dessus le menu, je remarque encore le regard des hommes dans ma direction. Certains s'offusquant certainement de ma tenue, trop inadaptée à ce pays, d'autres me trouvant terriblement sexy. Le serveur m’interrompt alors dans ma consultation, me disant qu'un des hommes au bar désire m'offrir un verre et dépose une coupe de champagne sur ma table. Je lève les yeux à l'insigne de cet homme. Je suis surprise lorsque je découvre un égyptien, la petite quarantaine, bel homme, habillé d'un taoub et d'un keffieh. Il me sourit gentiment en levant son verre. Je lui rend alors son geste et son sourire. Je ne sais trop que faire et replonge dans mon menu après avoir trempé mes lèvres dans la coupe. Le serveur revient et je passe commande. J'en profite pour lui demander d'inviter l'homme à venir me présenter ses hommages. Il n'en faut pas plus à l'homme pour se précipiter sur la chaise vide en face de moi.
« Thank you for inviting me at your table miss.
- Thank you for this glass of champagne. Sorry for my english but I’m french.
- Oh vous êtes française. Je me disais aussi que vous aviez un charme très français.
- Vous parlez très bien français dîtes moi !
- Oui, j'ai vécu à Paris pendant pas mal d'années pour mes études. J'adore la France et les françaises. Vous êtes les plus belles femmes du monde.
- N'exagérez pas non plus, mais merci du compliment.
- Mais si je vous assure, et vous en êtes un exemple éclatant mademoiselle.
- Je vais rougir, arrêtez. »
S'engage alors une discussion au cours de laquelle il me demande ce qu'une aussi jolie femme fait seule en Égypte. Je lui explique alors le jeu, les excursions prévues. Le serveur m'apporte mon dîner et je me trouve quelque peu gênée qu'il ne m'accompagne pas. Mais le serveur revient avec un plat et c'est en tête à tête que je dîne avec cet inconnu. Ses sourires, son discours, ses manières et attitudes ont vite raison de moi et je commence à succomber à son charme. Sa main douce caresse la mienne et une fois le café pris, il me propose de nous rendre au salon pour y prendre un verre. Je ne me fais pas prier et nous nous dirigeons dans le salon. Cela fait quelque jours que je n'ai pas fait l'amour et mes jeux solitaires de l'après midi m'ont donné envie qu'un homme pose ses mains sur mon corps.
Et l'heureux élu se trouve actuellement devant moi. Il faut donc que je l'attire dans ma toile telle une mante religieuse... mais il ne risque pas de mourir et la seule chose que je veux manger de lui se trouve entre ses cuisses. La prédatrice se réveille alors et la séduction opère très vite. À coup de jambes qui se croisent et se décroisent, de sourire et de rires coquins, de mains qui se posent sur sa cuisse, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le voici qui m'embrasse fougueusement dans l'ascenseur alors que nous montons à ma chambre.
À peine la porte de ma suite fermée, il fait glisser la fermeture éclair de ma robe et je me retrouve nue devant lui. Il ne me reste plus que mes talons et mes créoles. Il se recule doucement et d'un sourire satisfait me contemple comme un propriétaire contemplerait la pouliche qu'il vient d'acquérir. Je ne m'offusque pas de cette attitude. Après tout je l'ai bien cherché. C'est moi qui l'ai attiré ici dans un but bien précis, je ne vais pas jouer les prudes effarouchée de son attitude machiste. J'avoue même que cela m'excite. Il se rapproche de moi et, posant sa main gauche derrière ma nuque me force à l'embrasser pendant que sa main droite se plaque sur mon intimité. Je le vois sourire alors qu'il constate l'humidité de mes lèvres.
Triomphalement, il insinue son doigt en moi. Sa vanité masculine l'empêche de se rendre compte qu'il est exactement là où je veux qu'il soit. Se croit-il à ce point irrésistible ? Il n'a, j'en suis certaine, pas conscience que J'AI décidé qu'il aurait l'honneur de me prendre et qu'à aucun moment il n'a eu les cartes maîtresses en main. Mais qu'il est bon de laisser cette illusion à un homme ! Qu'ils sont attendrissants quand ils ont cette impression de nous dominer. Me dominer... c'est d'ailleurs ce que je vais l'autoriser à faire pour les quelques heures qu'il aura l'honneur de passer dans mon lit. Je le laisse donc prendre ma bouche aussi brutalement qu'il le désire, tout comme je laisse ses doigts profaner sans tendresse mon intimité déjà lubrifiée de mouille. Je dois bien avouer que la sensation de ses doigts écartant ma chair matricielle m'électrise au point d'en trembler.
Croit-il qu'il en est la seule cause ? Il n'est pour moi qu'un instrument de plaisir, un sextoy en chair et en os. Moi même je me transforme en jouet pour lui. Et c'est ce que j'aime. Ainsi imbriqués nous nous dirigeons vers le lit où, sans douceur, il me couche.
Repliant mes jambes sur le bord du lit, il s'offre une vue imprenable sur mon hymen ouvert. Il y plonge alors son visage et c'est maintenant sa langue qui goûte pour la première fois le produit de mon excitation. Une vague de plaisir m'envahit alors que cette langue entre en contact avec mon clito déjà gonflé. Je me cambre pour lui signifier qu'il est sur le chemin. Il ne lui en faut pas plus pour plaquer deux doigts sur mes lèvres et les enfoncer à toute vitesse à l'intérieur de moi. Quel plaisir de les sentir caresser la chair intime, masser la paroi intérieure. Très vite, alors que sa langue se déchaine sur mon clitoris, ses doigts vont et viennent au fond de moi. Alors qu'il s'occupe ainsi de moi, mes mains caressent tendrement mes seins déjà tendus de désir. J'éprouve avec délectation la dureté de mes tétons et la chair de poule qui s'en est emparée. Mon ventre me brûle de l'intérieur tellement mon excitation monte. Mes mains descendent alors sur sa tête encore recouverte du keffieh. Je le saisie et le jette sur le lit. Je repose mes mains sur sa tête et lui laboure le cuir chevelu de plaisir. Il est si doué de sa langue et de ses doigts que je m'abandonne à ses prodigues. Très vite j'inonde son visage de cyprine dont il se délecte visiblement.
N'y tenant plus il se relève avec précipitation et dans un mouvement félin se retrouve au dessus de moi. Il s'agenouille en soulevant son taoub. Au dessus de ma tête, il extrait son sexe déjà bandé de son slip :
« Suce-moi maintenant. »
Je ne me fais pas prier et ouvre grand ma bouche. Il s'y engouffre perversement et bute au fond de ma gorge alors que j'ai à peine refermé mes lèvres. Il donne de grands coups de reins et j'aspire en salivant de gourmandise. Alors qu'il besogne ma bouche, sa main se pose à nouveau sur mon intimité et me pénètre de trois doigts. Il synchronise les deux pénétrations. Je me sens si dominée que très vite un second orgasme m'envahit. Il sait alors le comportement qu'il peut adopter avec la petite chienne que je suis devenue. Il se retire de ma bouche et sans autre forme de procès attrape mes hanches et me retourne sur le lit en levrette. J'ai tellement envie de son sexe au fond de ma chatte que je lui tends ma croupe d'envie. Ses mains se posent sur mes fesses, il les caresse et je m'électrise de la douceur de ses paumes. Il joue avec, les écarte, les claque gentiment pour en éprouver la fermeté. ''Tu as un sacré cul, tu sais''. Je sourie sans le regarder.
Fière de l'état dans lequel j'ai réussi à le mettre... et celui dans lequel il m'a mise d'ailleurs. Il se plaque contre moi et je sens son gland frotter mes lèvres béantes d'envie. J'ai tellement hâte que son poignard s’enchâsse dans mon fourreau que je n'en peux plus. Mais visiblement il n'a pas envie d'entrer si vite et son sexe dur glisse le long de mes lèvres. C'est une douce torture qu'il m'inflige. Alors qu'il s'adonne à ce jeu, les mains agrippées à mes fesses, je sens ses pouces s'approcher de mon petit œillet pour le caresser doucement. Par de petits mouvement circulaires, il tente de le détendre doucement. Je suis si excitée que je le laisse faire et lentement mon petit trou s'ouvre, inexorablement. Au bout de quelques instants, je sens ces deux pouces ancrés profondément dans mon cratère. J'ai tellement envie qu'il me défonce !!! tout à coup, son sexe quitte la gouttière de mes lèvres et à peine ai je le temps de réagir que sa salive pénètre mon orifice anal, très vite suivi de son sexe.
Dans un cri de suffocation, je tente de me soustraire à la sodomie mais ses mains véloces me retiennent par les hanches.
« Ah non, tu l'as voulu, maintenant tu assumes ma grande. »
Il se penche au dessus de moi, profondément fiché dans mon conduit anal, saisit le keffieh et le pose sur ma tête. S'en suit une sodomie profonde et sauvage du meilleur effet. Je hurle de douleur et de plaisir, le carré de tissus frotte sur ma peau si sensible que le glissement du tissu en décuple le plaisir. Les yeux mi-clos ma tête se lève et redescend au rythme du plaisir qu'il m'offre. La stupeur me prend lorsque j'aperçois dans la salle de bain la silhouette d'un homme dans l'obscurité de la salle de bain. Mais à peine ai-je le temps de réagir qu'elle a déjà disparu. Mon assaillant ne relâchant pas son étreinte, je ne sais comment vérifier la présence de cet homme. Peut être ai je rêvé et qu'il n'y a personne.
Les coups de butoir de mon amant d'un soir sont si puissants que je m'abandonne à nouveau à ses faveurs. Je reste toutefois intriguée par ma vision et scrute de temps en temps la salle de bain à la recherche de cette apparition. Durant toute la saillie, je ne descelle aucun mouvement suspect dans la salle de bain et j'oublie très vite pour me consacrer à l'orgasme qui nous submerge quasi simultanément. Ces doigts profondément enfouis dans ma chatte reçoivent mon orgasme alors qu'il se vide dans mes intestins. Nous nous affalons sur le lit et nous nous endormons lovés l'un contre l'autre, moi nue, recouverte du taoub qu'il a gardé. Dans mon sommeil, je sens ses mains me caresser et l'image de cette silhouette vue dans la salle de bain hante mes rêves. Ce sont d'ailleurs les caresses de mon amant qui m'extirpent de mes songes. Quelle n'est pas ma surprise lorsque, ouvrant les yeux, je constate qu'il a disparu. Je ne retrouve qu'un petit mot sur la table de nuit où il me remercie, accompagné d'un billet de cent dollars. Mais qui me caressait pour me réveiller ? Ai-je rêvé ? Je me dis qu'il s'agissait tout simplement de mes propres mains.
La main
Il est dix heures du matin et je dois être dans une demie heure dans la voiture pour me conduire retrouver le groupe touristique qui se rend à la vallée des rois.
Nue comme un ver, je me dirige dans la salle de bain. Je passe devant les miroirs et mon attention est attirée par des lueurs qui se dégagent des glaces. En un instant, elles ont disparu. Je dois devenir folle. Ce sont les reflets du soleil !! Ma pauvre tu commences à avoir des hallucinations. Je n'y fais plus attention et ouvre le robinet pour déclencher le jet de la douche. Je me glisse dessous et me délecte de la caresse de l'eau tiède sur ma peau. Les yeux fermés, je m'adonne à quelques jeux érotiques qui me procurent tant de plaisir. Les mains posées sur le carrelage, je me penche pour coller mes fesses sur la paroi de verre à l'opposé. Je me cambre pour sentir le jet s'abattre sur mes reins.
Au bout de quelques instants, je sens comme une caresse sur mes fesses. Comme une main douce, délicieuse, tendre. Je m'abandonne à cette caresse comme si elle était tout à fait normale. Soudain ma réflexion reprend le dessus : mais je suis seule dans cette salle de bain. Est ce que je rève ? À qui appartient cette main qui me caresse. La peur m'étreint, je me redresse vivement et me retourne. Personne !! je deviens folle. Qu'est ce qui m'arrive ? Voilà que mon imagination me joue des tours et je somatise mes désirs. Mon cœur qui battait la chamade se calme doucement quand tout à coup mes yeux se fixent sur la vitre perlant d'eau en y voyant dessinée tellement précisément l'empreinte d'une main. Malgré l'eau qui continue de ruisseler sur la paroi, la marque ne disparaît pas. Mon regard parcourt la pièce, mon oreille s'attache à écouter le moindre bruit. Mais rien, personne, aucun bruit à part celui de l'eau. Un fantôme peut être, une mauvaise blague. Je me précipite à l'extérieure de la douche, enfile la fine robe et mes chaussures et sors à toute hâte de la chambre.
Visite touristique.
Je saute dans la voiture encore tremblante sans remarquer que ma robe n'est pas vraiment bien ajustée. Le regard du chauffeur insistant dans son rétroviseur m'étonne et je me rend compte que j'ai traversé le hall d'entrée de l'hôtel un sein à moitié sorti de la robe et l'autre sein carrément visible à tout le monde. La robe retroussée laisse voir mon intimité nue puisque je n'ai pas eu le temps ni le réflexe de mettre une petite culotte. Je suis toute gênée et d'un mouvement hiératique cache mes attributs féminins au sourire pervers du chauffeur. Je rajuste ma robe timidement. Arrivée à l'aéroport, la voiture s'immobilise. Le chauffeur se précipite pour m'ouvrir la porte. Son regard perçant me déshabille et je me sens salie par ses yeux. Il me conduit jusqu'au petit avion et je m'installe tout au fond pour ne pas me faire remarquer. Un groupe de personnes âgées investit alors l'aéroplane et nous prenons le départ.
Le guide nous fait alors l'article des lieux que nous survolons. Je me penche au hublot pour admirer les paysages désertiques alors que nous volons au dessus du Nil. Dans la vitre je remarque deux yeux à nouveaux posés sur moi. Je suis quasi hypnotisée par ce regard souligné d'un trait de charbon. Je ne peux bouger, dans une sorte de torpeur. La voix du pilote me réveille en annonçant notre descente. Je tourne le visage pour découvrir mon observateur et me rends compte qu'il n'y a personne. Je commence vraiment à penser que je suis en train de sombrer dans la folie. Nous atterrissons et prenons un bus jusqu'au site de la vallée des rois. La chaleur étouffante du car m'assomme et je sombre dans un léger sommeil peuplé d'égyptiens vêtus de cheddit pour les hommes et de haïk pour les femmes. Je me sens transportée presque quatre mille ans en arrière. Un homme se distingue dans ce rêve, venant vers moi, me tendant les bras. Je me sens attirée par lui. Il s'approche de moi et alors que j'allais lui donner ma main, je suis secouée par une grosse dame qui me demande de me réveiller parce que nous sommes arrivés et que je vais rater la visite. Je sursaute et d'un mouvement brusque me lève et la suis. Nous entamons la visite sous le refrain lancinant du guide qui annone son programme comme un prêtre récite sa messe. Nous passons d'une visite de tombeau à une autre.
Nous pénétrons alors dans la sépulture du pharaon Amenhotep 1e. Dés l'entrée un courant d'air chaud se glisse entre mes cuisses, relevant légèrement ma robe. La caresse du vent me semble si douce que j'ai l'impression qu'une main s'attarde sur mes lèvres nues. Je réfrène un gémissement de plaisir et reprends mes esprits. Plus nous avançons dans le tombeau plus je me sens épiée, observée. Je crois deviner des yeux sur les parois peintes suivre tous mes mouvements. J'entends des murmures que l'exposé même du guide n'arrive pas à couvrir entièrement. Une sensation étrange me prend lorsque nous arrivons dans la chambre funéraire où trône le sarcophage du roi mort depuis près de trois mille cinq cents ans.
Des mots incompréhensibles se bousculent dans ma tête, mon corps se crispe de plaisir, mes lèvres humides gonflent et palpitent au rythme des pulsations sanguines qui les irriguent. Je suis obligée de m'assoir alors qu'un vieux monsieur me demande en souriant si je vais bien. Se rend il compte que des vagues de plaisir me submergent sous ses yeux ? Son grand âge ne me laisse que peu d'illusion sur sa sagesse et je crois qu'il a très bien compris ce qui m'arrive, même si moi, je suis incapable de le comprendre. Dés que je ferme les yeux, des flashs incompréhensibles de mon corps possédé par l'homme de mon rêve, me hantent. Il me faut sortir au plus vite de ce lieux si je ne veux pas défaillir plus encore. Les regards des anciens sur moi me rendent mal à l'aise et je remonte vite dans le bus une fois la visite terminée. Les deux heures du voyage de retour sont si tourmentées qu'une extrême sensibilité envahit tout mon corps. Un simple courant d'air, le moindre touché d'un tissu me procure du plaisir et du désir.
Ma robe elle même me brûle à en devenir insupportable. Le cuir de la voiture qui me reconduit à l'hôtel me torture au point d'avoir envie que ce chauffeur, qui ce matin me répugnait, arrête la voiture et me prenne sauvagement. Je ne peux m'empêcher de me caresser sous son regard alors qu'il me ramène. Mes yeux rivés dans le rétroviseur, j'écarte mes cuisses, lui offrant une vue imprenable sur ma chatte lisse, luisante du désir incessant que je vis depuis le matin même. Mes doigts s'enhardissent et caresse mon clitoris dur et brûlant à m'en faire mal. Mon autre main dégage mes seins de la robe que je remettais maladroitement quelques heures auparavant. Je me masturbe sans honte devant ce porc immonde qui me conduit. Je n'en éprouve aucun honte mais repousse la main qu'il tente de poser sur ma cheville. Il comprend qu'il n'obtiendrait rien de plus qu'un spectacle et semble s'en contenter.
C'est sans vergogne que mes doigts vont et viennent au fond de mon vagin en lui criant le plaisir que je m'offre. Je me transforme en véritable chienne avide de plaisir. L'orgasme ne tarde pas à m'envahir. Et pendant de longues minutes, je gémis avant de m'affaler sur la banquette jusqu'à l'arrivée à l'hôtel. C'est difficilement que je rejoins la chambre d'hôtel que j'avais été si prompte à quitter le matin même.
A suivre....
Derniers Commentaires