Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
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Bises libertines,
Sophie
Chapitre 1 – Les portes du Paradis
« Les mecs sont vraiment tous des connards !
- Sympa pour moi...
- Tu sais bien que t'es pas un mec, t'es mon frère. »
Je faisais mine de bouder, avant tout pour la forme sachant très bien à quoi m'en tenir. Chloé se jeta sur moi pour m'assaillir de chatouilles, technique déloyale
compte-tenu de ma résistance plus que théorique en la matière.
« Pouce !
J'étais hors d'haleine. Elle cessa, le regard brillant, l'envie de jouer n'avait pas disparue.
- Tu es ma merci ! Je suis juste trop forte pour toi.
- Tu t'attaques à mes points faibles aussi, c'est pas super correct.
- Parce que dans tes jeux vidéo, quand tu t'attaques à un boss tu ne choisis pas les armes adéquates ? »
Elle marquait un point. En fait elle en marquait même deux : d'abord il est logique de s'assurer un maximum de chances dans un conflit, ensuite le fait de
m'associer à l'image de boss flattait mon ego, et j'étais aussi sensible aux flatteries que n'importe qui d'autre.
Je me dégageais et me relevais de mon lit. La bagarre fraternelle m'avait presque déshabillé et je remettais donc en ordre mon pyjama. Pour ce qui était de mes cheveux, c'était peine
perdue : la tignasse brune n'avait jamais accepté de recevoir d'ordre de personne, un cauchemar de coiffeur, un hymne à la tondeuse. Ayant quelques motifs personnels et familiaux de ne pas
apprécier les militaires, non à titre individuel mais dans le concept, j'avais opté pour une sorte de boule de hérisson au repos sur le crâne. Elle y passait maintenant la main, j'adorais
ça.
Pour ce faire, elle s'était légèrement redressé et, involontairement, m'offrait maintenant une jolie vue sur l'ouverture de son pyjama. Avoir chahuté avait fait sauter deux boutons, formant une belle mise en valeur. C'était avant tout son odeur qui m'attirait, une odeur douce et chaude, celle de la femme au réveil, juste belle. Je doute qu'elle ait remarqué mon regard, et c'est plutôt pour continuer le jeu qu'elle me poussa soudain, me prenant au dépourvu. Elle se jeta ensuite sur moi, comme un prédateur sur sa proie. Elle avait vingt-deux ans et moi seize : le combat était inégal.
Ses mains tombant directement sur mes poignets, elle m'immobilisa, mais son pied était arrivé sur le boîtier (heureusement vide) de l'un de mes jeux favoris :
un vieux truc qui m'avait fait découvrir le genre (Final Fantasy IX pour ceux que ça intéresse).
Là je sens que vous allez me demander : « Qu'est-ce que ce jeu vient faire dans cette histoire ? »
Tout d'abord c'est mon histoire et si j'aime ça j'en parle, ensuite c'est l'élément déclencheur de ce qui va suivre. En
effet le boitier, en plastique, glissait particulièrement bien sur les draps. Alors, quand son pied était venu assurer son équilibre en se posant dessus, c'est tout l'édifice qui chavira par ce
défaut de support. Elle me tomba littéralement dessus de tout son long, lèvres contre lèvre, en un baiser complètement inattendu. Elle mit quelques secondes à se rendre compte de ce qui se
passait, secondes très longues et pas du tout assez à mon goût, qui vit nos lèvres délicieusement jointes. J'étais un adolescent, les hormones étaient au mieux de leurs forme, mon sexe se fait
rappeler en un temps record à notre bon souvenir. Était-ce à cause de ces lèvres, de son odeur, ou de sa poitrine pressée contre moi ? De tout cela, je n'en sais rien. Toujours est-il que,
bafouant mon anti-militarisme encore au stade primaire quand j'étais au lycée, il se mit au garde-à-vous.
Elle retira assez vite ses lèvres, mais ne se releva pas tout de suite.
« Mais dis-moi Marc, ce n'est pas une gaule que je sens là ?
- Une quoi ?
- Une érection, espèce de geek ! »
Je devins rouge plus vite qu'un crabe découvrant les joies du jacuzzi à haute température. Elle bougeait un peu les hanches de gauche à droite, ce qui ne m'aidait pas du tout à me calmer. Plus
coquine qu'elle, je ne connaissais pas, juste pour m'emmerder.
« Arrête ! C'est pas drôle ! C'est juste une érection matinale !
- C'est ça... à 11h du matin alors qu'on est réveillés depuis 9h...
Je ne trouvais rien à répondre. Bon, elle avait bien deviné... D'une voix plus sérieuse elle continua :
- Dis, tu me trouves belle ? »
Ça c'est LA question piège des femmes. Je ne suis pas un grand spécialiste, mais ça saute aux yeux. Pourtant je n'avais pas besoin de mentir pour lui répondre, cependant j'avais fortement envie
de lui rendre la pareille.
« Tu sais, avec des vêtements, souvent du maquillage, c'est dur de le dire : ce qu'on voit ce sont les artifices. Il faudrait que je te voie toute nue... »
Elle me regarda, d'abord avec un air de défi, puis me tira la langue.
« Petit malin ! Je vais aller prendre ma douche, pendant ce temps range ta chambre. Après je fais la cuisine et tu m'aideras ! Ce sera ton gage. »
Je la regardais se relever et repartir en bondissant. Je crois qu'elle n'avait jamais cessé d'être énergique d'aussi loin que je la connaissais. En tous cas, cette fois elle se remettait bien de
sa dernière rupture, c'était toujours ça de pris. Il fallait maintenant ranger ma chambre. En réalité je ne savais pas s'il fallait appeler ça une chambre, un capharnaüm ou, bien pire encore, une
chambre d'adolescent, geek de surcroît.
Chapitre 2 – Une promesse d’avenir
Ainsi commença le travail herculéen. Luttant seul contre une armée de livres en vrac, de magazines informatiques, et même contre de vicieuses petites vis qui
m'attaquaient par la plante des pieds quand je posais le pied dessus, par inadvertance. C'est toujours attelé à la tâche que je vis passer Chloé dans le couloir, drapée dans une serviette et
s'étant fait un turban d'une autre pour sécher ses cheveux.
Il faut dire à ce propos que la génétique nous joue parfois de bien curieux tours : elle avait hérité de notre grand-mère
paternelle une belle chevelure rousse qui tombait, fine et droite, jusqu'à ses omoplates. Si à cela on devait ajouter ses yeux bleus comme un torrent de montagne et sa peau pâle et constellée de
taches de rousseur, elle eût plutôt fait penser à une irlandaise de guide touristique. Elle qui adorait le soleil allait encore devoir se contenter la plupart du temps de le regarder par la
fenêtre selon l'ordre stricte de son dermatologue qui lui interdisait de trop s'exposer.
« Tu rêves ? Ne me dis pas que tu as recommencé à dormir en gardant les yeux ouverts pour me tromper ! »
Elle était plantée devant moi, habillée et prête. Ses cheveux à moitié secs faisaient, selon leur degré d'humidité, les traits d'une crinière ondulant sur ses épaules au rythme de sa respiration
et de ses mouvements de tête. Ah oui ! J'avais oublié de vous dire ! J'ai la fâcheuse habitude de rêvasser un peu partout.
« Pas du tout ! Je me demandais juste comment je vais finir de ranger.
- Ça tu te le demanderas plus tard. Tu vas m'aider à préparer le déjeuner, il est déjà 11h30 et papa et maman doivent revenir dans trente minutes. Tu sais bien que c'est leur dernier repas ici
avant quelques temps, alors essayons de ne rien leur laisser à faire. »
Nos parents allaient partir l'après-midi même. Pour leurs vingt-cinq ans de mariage, toute la famille s'était cotisée pour un magnifique voyage d'un mois autour du monde tous frais payés. J'avais
contribué à hauteur de mes moyens, ce qui était plutôt théorique. Mes deux oncles polytechniciens et ma grand-mère châtelaine avaient assuré le gros de l'apport... Mais c'est l'effort qui
compte ! Nous étions à la dernière semaine de juin, c'étaient les grandes vacances et Chloé était là pour me « garder »... Comme si j'étais un enfant de cinqans ! Je la
suivais donc pour l'aider à préparer le repas : saumon frais à l'aneth, pommes de terre vapeur et sauce hollandaise. Le tout se préparait assez vite et avait cependant un petit air de
fête.
Le repas se passa très bien. Les parents étaient ravis que tout soit prêt, le taxi vint à l'heure les chercher pour les emmener à l'aéroport, et nous nous retrouvions tout seuls pour un mois, le
cœur lourd de les voir partir, et pourtant terriblement heureux de les voir se bécoter comme de jeunes amoureux dans la voiture qui les emmenait à la découverte du monde.
« Nous voilà seuls... et c'est moi qui aie le pouvoir !
- Hé ! Ne commence pas à faire ta petite chef !
- Tu préfères peut-être que je te chatouille ? »
Je reculais d'un pas. Sous son sourire angélique, elle pouvait être un véritable démon. Jamais je n'avais envisagé ça sous cet angle. Il allait falloir négocier, sinon elle deviendrait vraiment
une terreur.
« Et quel genre de chef serais-tu ?
- Sévère mais juste ! Et tu vas commencer par ranger ta chambre.
- Tout travail mérite salaire !
- Que fais-tu de la satisfaction du travail bien fait ?
- Le salaire doit venir de toi, pas de moi, sinon c'est un marché de dupes.
- Alors je t'offrirai un baiser si tu finis tout d'ici le goûter. »
Mes yeux s'agrandirent jusqu'à faire de moi un modèle plausible pour dessiner un personnage de manga. Un baiser ? Comme ce matin ? Avant que j'aie pu réagir, elle était partie s'occuper
de la piscine. Ah oui ! J'avais oublié de vous le préciser ! Nous habitons un mas provençal en plein Cantal. Pas exactement le bon endroit pour ça, mais ma mère a eut un coup de cœur
pour cette demeure, et nous nous y sommes installés il y a maintenant douze ans.
Mais voilà que je m'égare ! Elle m'avait donc proposé un baiser, ce qui m'avait laissé interdit. Évidemment j'en avais
envie ! Je me suis mis alors au travail d'arrache-pied, tant et si bien que deux heures plus tard j'avais bien tout fini. Je vins donc chercher mon dû au bord de la piscine. Elle y était
allongée dans un transat en train de lire un livre, sous le parasol et munie de lunettes noires. C'était amusant, elle faisait star comme ça. J'avais aussi un peu de fierté : cette robe
d'été toute simple, blanche aux fleurs bleu pâle brodées, c'était mon dernier cadeau d'anniversaire, et ça lui allait très bien.
« Tout est fait !
- Déjà ? Il faut que je vienne voir ça. »
Elle se leva donc et me suivi jusqu'à la chambre, ôtant ses lunettes en entrant dans la maison. Arrivée à la chambre elle n'eut
rien à redire, et ce malgré un examen attentif. Se tournant alors vers moi, elle s'approcha d'un pas.
« Prêt à recevoir ta récompense ? »
Oh que oui j'y étais prêt ! Je fermais les yeux pour me détendre et me préparer, et c'est alors qu'elle m'embrassa, sans que je m'y attende. Ses lèvres sur moi, ses délicieuses lèvres
pressées contre les miennes, me firent frissonner. A ce moment là je m'en fichais pas mal que ce soit ma sœur : la sensation était délicieuse et elle était venue se blottir contre moi pour
m'offrir ce baiser. Elle murmura d'une voix tendre :
« Garde les yeux fermés. »
Incapable de lui résister, comme hypnotisé, je restais immobile, très tendu. C'est en sentant sa main sur ma braguette que je
compris à quel point j'étais vraiment tendu.
« Rouvre-les. »
Je m'exécutais pour les ouvrir sur un magnifique spectacle. Elle était à un pas de moi, légèrement penchée en avant, et le laçage du corset de sa robe était détendu. Il laissait voir une
très belle poitrine dont seuls les tétons, pressés contre le tissu, demeuraient cachés. Avec un étrange mélange qui rendait sa voix à la fois timide et espiègle, elle me demanda :
« Dis-moi que je suis belle. »
Je déglutis difficilement. « Belle » ? Ce mot était bien fade pour une telle merveille.
Chapitre 3 - Le supplice de Tantal
C'est d'une voix étranglée que je répondis :
« Belle... tu es vraiment très belle... »
Avec le recul, c'est évident que je devais avoir l'air d'un benêt, une sorte de Quasimodo, pourtant cela ne sembla pas lui
déplaire. Ses yeux brillaient de satisfaction à la vue de l'état dans lequel me plongeait cette contemplation.
« Aurais-tu envie d'en voir plus ? »
Incapable de répondre, je hochais vivement la tête. Elle avait croisé les bras sous sa poitrine pour l'arrondir, la mettre en
valeur. Alors qu'elle se soulevait au rythme lent et régulier de son souffle, je perdais le mien. Elle se redressa, me privant de cet éden.
« Bon... Tu y auras droit ce soir, après le dîner. Vas donc jouer sur tes jeux vidéos, moi je vais aller en cuisine pour nous mijoter quelque chose. »
Ce n'est pas directement dans ma chambre que je filais, mais aux toilettes pour soulager ma tension, et cela ne dura pas plus d'une demi-minute tant j'étais tendu. Je battais ensuite en retraite
vers mon antre, à la fois soulagé et plein de questions. Est-ce vraiment bien ce que je faisais ?
Évidemment ça la flattait, et c'est pour ça qu'elle devait le faire, mais avais-je le droit de désirer ma sœur comme ça ? Après tout il s'agissait bien d'inceste, et c'était mal. En bon geek, quand je me posais des questions, j'en cherchais des réponses sur Wikipedia, et d'autres sites. J'étais très surpris de lire qu'en France la chose n'était pas interdite, seul le mariage l'était, et que tant qu'il s'agissait de pratique « normale » et pas de viol, il n'y avait rien à craindre.
Certaines études disaient même qu'il s'agissait d'une chose bien plus courante qu'on ne le pensait et ce particulièrement lors de
l'adolescence et de la découverte de soi. Allais-je avoir ce genre de relation avec Chloé ? Mes fantasmes s'envolaient déjà et je me mis à taper sur un nouveau document texte. J'avais mon
fichier caché avec mes différentes photos porno et les récits érotiques que j'aimais, mais là c'était moi qui en écrivais un pour me soulager. C'était entre la fiction et le journal intime,
plutôt un journal intime fantasmé dirais-je. Après quelques pages je cessais et lançais ma console. Un bon vieux Zelda, voilà ce qu'il me fallait.
Je l'entendis bientôt appeler à table, le temps avait passé sans que je m'en rende compte. C'est tout guilleret que j'allais déjeuner sur la terrasse où elle avait dressé la table. Le repas fut
simple : un apéritif, un tabulé, un peu de fromage et un dessert. Parlons du dessert justement.
« J'ai fait un sorbet aux fraises pour le dessert, as-tu encore faim ?
- Pour une glace ? Toujours ! »
J'avais presque complètement oublié ce qu'elle m'avait promis. A mon corps défendant, c'était un excellent Zelda, très immersif même s'il était vieux (Ocarina of Time, si vous ne le connaissez pas il vous le faut). A ça il fallait ajouter l'imminence d'une glace maison, et je reste un homme. Lorsqu'on me propose ce genre de chose, j'oublie le reste ! Elle partit donc la chercher et revint une ou deux minutes ensuite avec le bol de crème glacée, une cuillère pour faire des boules, et deux coupelles. J'étais bouche bée, hypnotisé, en transe !
La glace avait beau avoir l'air délicieuse, elle cédait cette fois le pas à un autre spectacle : Chloé était venue me
l'apporter vêtue d'un tablier, et c'est tout. La ficelle bien serrée n'empêchait pas un léger bâillement quand elle se pencha pour me servir, m'offrant une nouvelle vue plus qu'agréable. Elle fit
ensuite le tour de la table pour aller s'asseoir, me tournant le dos et me laissant à la fois voir une chute de rein qui était une promesse de plaisirs éternels, mais aussi de belles fesses
rondes et d'un blanc laiteux, constellées tout comme son visage de taches de rousseur.
« Bon appétit ! »
De l'appétit ça j'en avais, et pas uniquement pour la glace. Le tissu pressé sur ses seins nus laissait clairement voir la forme de ses tétons que j'imaginais dressés pour être aussi clairement
découpés. Je mangeais, mais distraitement. C'est elle que je dévorais des yeux. Une fois sa coupelle finie, elle me lança un regard coquin et dit d'une voix douce :
« Pour me remercier de tout ça, j'aimerais bien que tu me montres ce que tu caches sous ce pantalon tendu. Simple retour de politesse. »
Le marché me paraissait effectivement tout ce qu'il y a de plus honnête. Après tout c'est moi qui profitais entièrement d'elle et
non l'inverse. Je rougis cependant : j'étais terriblement gêné et me montrer ainsi à elle c'était comme admettre brutalement que je la désirais. D'un autre côté c'était vraiment le cas... Et
puis si je voulais plus, je devais aussi donner. Je me levais donc et baissais brusquement mon short et mon slip dans le même mouvement. Mon sexe se dressa droit et fier face à elle. Elle se leva
alors et s'approcha pour le voir de plus près.
« Je peux toucher ? »
J'étais tellement tendu que le moindre contact pouvait me faire exploser. Mais comment refuser ça, et si je refusais, tout
allait-il se finir ? Je fis mon brave, espérant pouvoir me retenir de mon mieux.
« Bien sûr… »
Chloé s'agenouilla devant moi, m'offrant une vue plongeante dans son tablier. Après avoir bien regardé, elle passa d'abord sa main sur le sexe tendu en une caresse qui me faisait déjà sentir le
zénith plus qu'imminent.
« C'est tout doux, j'aime bien. »
J'étais ravi que ça lui plaise, mais elle me décalotta ensuite pour mieux tout voir et là ce fut l'explosion. Vraiment je n'avais pas tenu longtemps... mais elle m'avait échauffé bien trop fort
et là c'était plus fort que moi. Elle eut juste le réflexe de baisser mon sexe qui projeta trois épais traits de sperme sur la naissance de sa poitrine. J'étais honteux, vraiment, mais elle me
sourit, visiblement ravie.
« Je vais aller prendre une douche, ne bouge pas d'ici. »
Je ne pouvais refuser après avoir gaffé comme ça. Seigneur, faites que ça ne soit pas la fin de tout ! Elle se releva et s'en alla, marchant lentement et faisant rouler ses hanches que je suivais des yeux, ravalant difficilement ma salive. Avant de quitter la terrasse elle jeta le tablier au sol, toujours dos à moi, et c'est une déesse nue que je vis disparaître dans l'obscurité fraîche de la maison.
Chapitre 4 - Un coin de parapluie contre un coin de paradis
Je restais planté là, la voyant partir, et même plusieurs minutes après qu'elle ait disparu complètement, je continuais à la voir comme apparaît le soleil quand on
regarde ailleurs après l'avoir fixé quelques secondes. Je venais à peine de jouir, pourtant j'étais plus dur que jamais : ça doit être ça le pouvoir d'une déesse. A en juger par l'horloge de
la cuisine, je mis bien dix minutes à m'en remettre et à trouver quoi faire. La question m'assaillait : devais-je la suivre ?
Tout mon corps m'y poussait, mais ma tête me l'interdisait. J'avais déjà fait assez de conneries pour aujourd'hui. Elle me
l'avait interdit, autant rester dans ses bonnes grâces. Je fis donc ce qui me semblait le plus judicieux : débarrasser la table et faire la maigre vaisselle afin qu'elle n'ait pas à s'en
occuper et ne puisse que me remercier. Ce soir là je la guettais inutilement jusqu'assez tard. A peine la douche prise elle avait du aller dans sa chambre. Je regagnais la mienne et m'y endormis
avec autant de difficulté que de déception.
Au réveil je me sentais un peu vaseux. J'allais donc prendre une douche pour me décrasser, me réveiller. J'avais trop dormi, je le savais, mais je n'avais réussi à m'endormir que très tard, ou
très tôt selon les points de vue. J'entendis soudain sa voix dans la pièce.
« Bonjour Marc. Bien dormi ? »
Je me retournais en me cachant, par réflexe. La douche était fermé par une grande porte de verre et mes mains n'étaient donc pas
superflues.
« Chloé ! Je prends ma douche !
- Après ce que j'ai vu hier je pense que ça ne sert à rien de me le cacher, et après ce que je t'ai montré hier, ce n'est pas correct de le faire, non ? »
Je réfléchis à toute vitesse, autant parce que ma position actuelle était objectivement ridicule que parce qu'elle était inconfortable de multiples façons. Il y avait deux façons de présenter les
choses : soi cette exposition mutuelle avait été ponctuelle et elle avait tort, soi ce n'était que le début et elle avait raison. Et après tout j'avais envie que ça continue... Oh et puis
merde ! Ce que femme veut, Dieu le veut ! Je découvrais mon sexe qu'elle sembla dévorer des yeux.
« Ca te dirait qu'on se douche ensemble ? »
Je hochais la tête trop vite à mon goût. En tous cas mon avis était bien clair. Elle défit la ceinture de sa robe de chambre de satin violette. Avant toute chose je dois dire que c'était mon
cadeau d'anniversaire d'il y a deux ans, que ça lui va bien, et qu'elle ne la quitte jamais. Après qu'on n'aille pas dire que les geeks n'ont pas de goût ! Ou de copine qui en ont... Bon,
ok, je me tais.
Passons à la suite. La robe de chambre s'ouvrit donc sur sa poitrine nue, ronde, ferme et belle. Je la voyais pour la première
fois en entier, et je dois dire qu'elle était magnifique. Non pas énorme comme certaines, mais juste comme il faut. Ses mamelons roses se détachaient bien de la pâleur laiteuse de ces deux
merveilles, mouchetées de taches de rousseur comme pour en mieux percevoir la forme et le volume. En dessous elle avait une taille fine, sans excès, puis une culotte aux bords dentelés du même
violet. Devant mon air surpris, un peu déçu peut-être, elle dit joyeusement :
« Ne sois pas si impatient ! Tu ne crois quand même pas que je vais me doucher toute habillée... »
Elle se pencha donc pour la retirer après avoir fait glisser la robe de chambre au sol. Je m'accroupis dans la douche pour mieux
voir sa poitrine tombant lourdement sous elle alors qu'elle se libérait, et j'étais incapable de me relever quand je vis, presque face à moi, son sexe découvert. Et pour une découverte, c'en
était une : voilà le tout premier que je voyais en vrai, pas en vidéo ou en photo sur internet. C'était une belle toison rousse qui couvrait à la fois ses lèvres et son pubis, mais assez
courte pour qu'on puisse clairement les voir à travers.
« Retourne-toi !
- Hé ! Mais comment veux-tu que je...
- Je te lave, puis tu sors et tu me vois me laver. Si tu cherches à avoir plus, tu n'auras rien, c'est clair ? »
Sa voix était autoritaire et sans équivoque. Je me retournais donc, déçu. Pourtant tout cela s'envola quand je sentis l'éponge de bain savonneuse glisser dans mon dos, me nettoyer les bras. Pour faire mon torse sans qu'on soit face à face elle se pressa contre moi et je sentis ses tétons durs contre mon dos. Cela suffit à provoquer une érection de tous les diables. Elle me nettoya tout le haut du corps, puis une jambe, l'autre, et fini par le sexe. Là, par contre, elle laissa l'éponge et s'en occupa à mains nus, ce qui n'aida pas du tout à calmer mon érection.
Elle devait être très inquiète de mon hygiène intime parce que c'est avec application qu'elle frotta mon membre, faisant bien des
vas et viens tandis que son autre main assurait par une sorte de massage une bonne répartition du savon sur mes testicules. Il ne me fallu pas bien longtemps pour voir tomber sur le sol de la
douche autre chose de blanc que du savon. Elle rit de satisfaction puis me rinça.
« Sors de là et sèche-toi, c'est à mon tour !3
Apaisé, j'obéis docilement sans mot dire et observais à travers la porte la douche de la plus belle des créatures.
A suivre....
Sélémine
Table des matières, de cette histoire publiée sur le site Doctissimo.fr :
- Chapitre 1: Les portes du paradis
- Chapitre 2: Une promesse d'avenir
- Chapitre 3: Le supplice de Tantal
- Chapitre 4: Un coin d'parapluie contre un coin d'paradis
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