Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
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Bises libertines,
Sophie
♥ Préambule ♥
Il y a trois jours, un ami m'a parlé d'une soirée très spéciale, organisée par une de ses connaissances. Cherchant de jeunes et jolies femmes pour y participer, il a tout de suite pensé à moi. Le connaissant, il ne pouvait s'agir que d'une soirée libertine et sans plus d'explication, je m'empressais d'accepter. La seule chose qu'il m'a demandée était de porter quelque chose de très sexy, et il ne me fallait porter aucun sous-vêtement.
♥ Chapitre I : Préparatifs ♥
Me voilà donc aujourd'hui à me préparer. Après qu'il m'a parlé de cette soirée, j'étais allée voir mon esthéticienne pour être parfaitement épilée sans aucune rougeur apparente et faire honneur à mon ami.
Après un bon petit bain pour me détendre et avoir la peau douce et parfumée, j'enfile une petite robe noire, des dim-up, et une paire d'escarpins. Je noue mes cheveux en un petit chignon et attends mon ami. À son arrivée, il me complimente sur ma tenue si bien choisie.
« C'est absolument parfait K., ils vont t'adorer. Je pense que tu vas avoir un succès monstre ce soir. »
Il m'embrasse sur le front et vérifie en même temps que je ne porte rien sous ma robe. Nous échangeons un sourire complice. Après avoir bu un verre, nous prenons la route et au bout de deux bonnes heures, nous arrivons devant une grande maison. Il sort alors d'un sac posé sur la banquette arrière, un collier et une laisse. Je le regarde en écarquillant les yeux.
« Rassure-toi, K., c'est juste un jeu. Je leur ai dit que tu étais ma soumise. Vas-tu jouer le jeu ? Si tu ne veux pas, nous rentrons. Mais je sais que tu aimes sinon je ne te l'aurais pas proposé.
- Ai-je l'air apeurée ? lui dis-je en souriant. J'aurais simplement voulu que tu m'en parles plus tôt, pour me préparer au rôle. Y a t il d'autres surprises ?
- Oui mais je ne peux rien te dire pour le moment, fais moi juste confiance, s'il te plait.
- Il n'y a rien de glauque j'espère ?
- K. tu sais que je connais tes limites et que je ne ferai rien qui te mette en danger ou que tu n'aimes pas. Je vais juste te demander de m'obéir en toute chose, quoi qu'il se passe. Et si tu sens que ça va trop loin, tu n'auras qu'un mot à dire et on arrête. Disons le mot...... papillon, ça te va ?
- papillon ! »
Je lui tends alors mon cou pour lui signifier mon approbation. Il m'embrasse sur le front et sors de la voiture, en fait le tour et m'ouvre la porte. Il prend la laisse en main et de l'autre m'aide à descendre. Il se retourne et avance vers l'entrée. Comme une bonne soumise, je lui emboîte le pas, les mains dans le dos et la tête baissée. Il y a bien longtemps que je n'ai pas vécu cette situation et j'avoue que malgré une certaine excitation, un léger malaise me prend.
Nous arrivons sur le perron de la porte et Marc sonne à la porte, un carillon lugubre raisonne alors. Il me semble avoir fait un bon de trente ans dans le passé à l'écoute de cette sonnette. Ce retour dans le passé se confirme quand la porte s'ouvre.
♥ Chapitre II : M. Serge ♥
En effet, un homme étrange nous accueille. Je me sens comme dans un vieux film sur la mafia. L'homme d'une cinquantaine d'années, quelque peu bedonnant porte un pantalon à pinces noir à ourlet. Sur ce pantalon, une chemise rouge, flanquée d'un foulard jaune noué et rentré dans la chemise. Il porte une sorte de robe de chambre en soie imprimée d'un camaïeu marron et jaune. Ces cheveux sont tirés en arrière par de la gomina. À sa bouche un barreau de chaise fumant finit la caricature parfaite du parrain de film des années 50, voire du mauvais mac. Il salut Marc avec politesse et bonhommie. Après avoir observé l'homme rapidement et rebaissé la tête, je l'entends s'adresser à nouveau à Marc.
« Ainsi voilà votre soumise. Dîtes-moi, elle semble absolument magnifique. Puis-je ?
- Je vous en prie, lui répond Marc. K. approche de Monsieur Serge qu'il voit à quel point tu es belle. Tu peux lui dire bonsoir.
- Oui Maître, avec plaisir. Bonsoir Monsieur Serge.
- Bonsoir K. »
Je sens le regard observateur de M. Serge sur moi. Les yeux baissés, les mains dans le dos je reste immobile. L'homme entame une inspection de ma silhouette. Il tourne autour de moi, comme on le ferait d'un meuble qu'on veut acheter.
« Hummm, cela me paraît tout à fait charmant. Peut-elle lever la tête et mettre ses bras le long du corps ?
- Tu as entendu, K., fais ce que Monsieur. Serge demande.
- Bien Maître. »
Je relève donc mon menton et place mes bras le long de mon corps. Je croise le regard curieux de Monsieur Serge. Une main sous son menton, il m'observe sous toutes les coutures, ponctuant ses manœuvres de quelques « humm » éparses. Une de ses mains s'aventure alors et se pose sur ma fesse droite, fermement mais non sans douceur. Mon petit sursaut ne l'ayant pas gêné, il en éprouve la fermeté. Je sens une sorte de dégoût à son touché, pourtant mêlé d'une certaine excitation. Puis s'adressant à Marc :
« Je vous félicite d'être le propriétaire d'une telle œuvre d'art. Cette soumise est digne des plus beaux chefs d’œuvre de Michel-Ange ou De Vinci. Je pense que les enchères vont monter. »
Marc lui sourit et le remercie de ses remarques. Il ne m'adresse pas la parole ni ne me regarde. Il fait bien à ce moment car, discrètement mon regard se fait noir, il doit même s'en douter.
« Entrez donc, Marc, soyez le bienvenu dans ma demeure, je vous précède.
- Je vous suis. »
Alors qu'il s’apprête à suivre Monsieur Serge, la tension de la laisse l'en empêche puisque je ne bouge pas. Dés qu'il se retourne, il comprend qu'il va avoir le droit à une petite « engueulade ».
« Je vous demande un instant, Serge, je viens de recevoir un message sur mon portable, il serait impoli que j'entre en le lisant. Me permettez-vous ?
- Bien sûr Marc, à tout de suite. »
Balbutiant quelques mots incompréhensibles, il s'approche de moi.
« Bien vu le coup du sms. Tu m'expliques ce que c'est que cette histoire d'enchères ? Tu n'as pas l'impression d'avoir oublié quelques détails ?
- Si K. j'avoue, mais serais tu venue si je t'avais dit que chaque soumise serait mise aux enchères et à disposition du plus offrant ?
- Espèce d'enfoiré !! Et en plus ce type.... Brrr, il me donne des frissons.
- De bons frissons ? demande-t-il en souriant.
- Pas d'humour s'il te plait, tu n'es pas vraiment en bonne position pour ça. Et non, pas de bons frissons.
- Bon, on fait quoi ? On reste ? On repart ?
- Eh bien puisque nous sommes là, nous allons rester mais je te préviens, tu me fais encore une entourloupe de ce genre et je quitte la soirée.
- Promis, il n'y a plus de mauvaise surprise.
- J'espère au moins que je ne suis pas la seule.
- Non, je te l'ai dit, Les soumises seront mises aux enchères. Normalement vous êtes quatre.
- Bon, tu as du terminé de lire ton sms. En avant, allée, nous n'avons pas que ça à faire. Au fait, quel type d'enchères ? De l'argent ? Pour qui ?
- Oui, de l'argent. Après je crois que Serge est assez investi dans des œuvres caritatives. L'argent récolté sera reversé à une association.
- Il fallait me le dire tout de suite. Je suis prête à pas mal d'investissement pour la bonne cause moi », dis-je avec un grand sourire.
Montrant du doigt la porte à mon ami Marc, je l'invite à me précéder d'une tape sur les fesses avant de reprendre ma condition de soumise obéissante.
♥ Chapitre III : Une maison chargée d'histoires ♥
Nous pénétrons dans la maison. Il s'agit d'une vieille maison toutefois bien entretenue. Si la tapisserie est un peu datée, elle révèle son passé glorieux. M. Serge explique à son invité l'histoire de sa famille et de cette maison. Sa famille, issue de la noblesse russe a fui la révolution avant les grands événements pour s'installer en France, les investissements de son grand-père ont permis à toute sa famille de voir l'avenir en bleu. Dés le vestibule, l'ambiance est feutrée. Elle semble toutefois oppressante par la présence de portraits de famille qui à quelque endroit que l'on se trouve semblent nous observer d'un regard inquisiteur. La lumière diffuse qu'envoie les vieux lustres ajoute à l'atmosphère.
Nous entrons alors dans une première pièce, le petit salon. Sur les fauteuils et canapés, un amoncèlement de vestes et autres effets vestimentaires laisse présumer un nombre important d'invités. M. Serge commence le récit des objets de cette pièce, dont certains appartenaient au Tzar Nicolas II. Avec un grand sourire, il nous présente par le menu le fauteuil sur lequel son père aurait été conçu, bien que sa grand-mère ait à ce moment tenté de se refuser à son étalon de mari. Marc lui fait remarquer la présence des bracelets de métal sur le dossier et sur le bord de l'assise.
« Comment croyez vous, mon cher, que mon grand-père a pu maintenir ma grand-mère en place ? dit-il avec un sourire entendu, accompagné d'un clin d’œil. Ce fauteuil a d'ailleurs appartenu à Raspoutine, comme quelques autres que j'aurai peut être l'occasion de vous faire découvrir... ou du moins à votre soumise. »
♥ Chapitre IV : Les hostilités commencent ♥
Nous passons dans la pièce suivante qui est la salle de réception. Une salle immense, remplie de canapés, d'objets d'art et accessoirement d'une vingtaine de personnes, pour la majorité, des hommes. En fait, avec moi, il n'y a que quatre femmes. Toutes en laisse reliées à nos Maîtres. Les hommes vaquent à leurs discussion et mes « consœurs » ; immobiles ou à genoux au pieds de leurs soumises, tiennent, qui un verre, qui une assiette d’amuse-gueules destinés à leur dominant et ses interlocuteurs. Comprenant que ma position serait donc celle-ci, je m'empresse de saisir un verre et de le tendre à Marc. Il faut bien donner le change. Je m'agenouille à côté de lui.
« Je vois qu'elle est parfaitement éduquée. Ça rajoute à sa valeur », lance Monsieur Serge.
Celui là, si je pouvais l’étriper !!!!
Marc me regarde en souriant et me remercie.
« J'avoue qu'elle me rend fier chaque jour un peu plus. »
Petit à petit, les convives arrivent et nous sommes maintenant une petite quarantaine, pour ce que j'ai pu compter. Les regards des hommes se posent sur nous comme pour nous juger, nous jauger. Après une heure de palabres, de bons mots et de discussions sérieuses, M. Serge annonce le clou de la soirée.
« Que les maîtres me rejoignent avec leurs soumises au centre du Salon. Allons allons, messieurs, on se dépêche. Je rappelle les règles. Pendant dix minutes, nous aurons tous le loisir de détailler les quatre soumises qui nous sont si gentiment mises à disposition par leurs Dominants. Je vous rappelle qu'il est interdit de les toucher. Vous pourrez leur demander de se lever, de tourner, de vous montrer leurs atouts, mais en aucun cas vous ne pouvez les toucher. De même, même si ce sont des soumises, je vous demande le plus grand respect, tant dans le ton que dans les mots que vous emploierez.
La bienséance prévaut messieurs, ne l'oubliez pas. Une fois les évaluations faites, chaque soumise se placera devant une urne. Vous mettrez chacun, pour chacune des quatre, une enveloppe fermée dans l'urne. Sur l'enveloppe, vous noterez l'enchère que vous faites et dans l'enveloppe, votre carte de visite ou votre nom. Si deux enchères sont identiques pour la même soumise, son Maître aura le choix : soit il désignera l'un des deux, soit les deux acquéreurs partagerons la soumise. Pour ceux qui n'ont pas de cartes, vous en trouverez des vierges sur la table avec les enveloppes. Je vous rappelle que les fonds récoltés nous permettrons de faire construire une école au Burkina Faso. N'hésitez donc pas à être généreux. Toutefois, dix pour cent de la somme ira bien évidemment au propriétaire de la soumise pour sa contribution. Que les festivités commencent. Messieurs, que vos soumises fassent leur œuvre. »
Marc m'indique alors que je dois marcher entre les convives afin qu'ils m'observent à nouveau.
« Votre nom, jeune soumise ? me demande un jeune homme d'une vingtaine d'année. Il me semble plutôt puceau que vraiment expérimenté dans l'art du D/s.
- Mon nom est K. Monsieur.
- Tournez sur vous même. Montrez-moi vos seins et ce qui se cache sous votre robe.Me demande-t-il d'un ton sec et dédaigneux.
- Je te rappelle, Arthur, la règle de la bienséance. Il s'agit peut être d'une soumise, mais tu lui dois le respect. Je te prie de changer de ton et de le lui demander poliment, intervient Monsieur Serge.
- Oui mon oncle, je te prie de m'excuser.
- Excuse-toi plutôt auprès d'elle.
- Excusez-moi, K. balbutie Arthur.
- Maintenant reformule ta demande.
- Oui mon oncle. K, auriez vous l'amabilité de tourner sur vous même puis de me montrer les atouts que vous dissimulez sous votre robe ?
- Voilà, c'est bien mieux Arthur. La domination n'exclut en aucun cas le respect.
- Avec plaisir M. Arthur, Merci M. Serge »
Je souris et m'exécute.
M. Serge vient de remonter dans mon estime. De gros dégueulasse adipeux, il m'apparait comme une personne bien élevée et raffinée qui connaît parfaitement les règles du D/s.
« K. vous êtes absolument divine.
- Merci M. Arthur. »
Je passe mon chemin et durant dix minutes, je me plie aux demandes des invités. J'avoue ressentir une certaine satisfaction et une grande excitation aux remarques et attentions que l'on me porte. Je vois Marc, en compagnie des trois autres Maîtres, discutant, souriant, buvant un verre. Il ne me quitte toutefois pas des yeux afin de guetter le moindre soucis ou incident qui pourrait me mettre en péril. Je me dis que décidément ce Marc est plein de surprise et qu'il serait un Maître des plus acceptables.
♥ Chapitre V : Les enchères ♥
Monsieur Serge sonne la fin de la période d'observation et demande à nos Maîtres de nous conduire à nos emplacements. Marc me récupère, et me tenant en laisse me conduit sur le coussin devant l'urne numéro trois.
« Très bien messieurs, maintenant c'est à vous. Soyez généreux, intervient Monsieur Serge. À vos stylos, à vos enveloppes. »
Devant mon urne, à genoux sur mon coussin, je vois passer tous les hommes pour y déposer leur enveloppe. Certains me regardent en souriant, d'autres plein de dédain, certains le regard concupiscent. Il en est même qui me font un peu peur.
Après que tous ont misé, M. Serge reprend la parole :
« Très bien, nous pouvons commencer le dépouillement. Allons-y. »
Il demande à chaque Maître de se mettre devant l'urne et de tirer une première enveloppe. Marc commence par une enchère à cinq mille euros, ce qui provoque un sourire chez lui. L'enchère pour la soumise suivante ne s'élève qu'à trois mille euros, tandis que les deux autres récoltent un joli dix mille euros.
J’avoue que cette première levée me déçoit fortement. Je mérite bien mieux que ces cinq mille euros, nom d'une petite chienne !
Certaines enchères montent encore et j'obtiens très vite un quinze mille euros, tandis que les autres ne peuvent faire mieux que leurs précédentes propositions. Tout à coup, Marc tire une nouvelle enveloppe et dans un grand sourire, sur un ton triomphal, annonce cinquante-trois mille euros.
L'assemblée se gausse et applaudit. Les enchères suivantes ne sont que peccadilles même si les enchères de mes consœurs réussissent à atteindre les dix mille euros. Je m'étonne qu'un homme ait pu proposer ce prix pour me posséder, mais j'avoue que ça me rend très fière, fierté mêlée d'inquiétude sur l'identité de mon acquéreur.
Mon inquiétude se confirme, puisque que l'heureux élu n'est autre que Monsieur Serge qui, dans un éclat de rire, se félicite de son achat.
« Marc, Permettez-moi de prendre possession de mon chef d’œuvre ?
- Faites Serge, faites. C'est un plaisir que de vous la mettre à disposition. Dit-il en lui tendant l’anse de la laisse. Je suis certaine qu'elle saura faire honneur à son Maître
- Je n'en espère pas moins mon cher Marc. Par ici Mademoiselle K. »
A suivre...
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