Sophie, marquise de
R.
Vous êtes sur un article en particulier... N'hésitez pas à visiter les autres, à vous délecter de mes expériences intimes vécues, mes rêves, mes fantasmes les plus fous...
Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
Chers amis libertins, chères coquines,
Vous venez sur ce site, plus ou moins souvent, pour y trouver plaisirs et peut-être insiprations...
J'espère que vous l'appréciez !
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Bises libertines,
Sophie
Toinou :
J'étais allongé sur mon lit, j’avais rejeté mon ange, alors qu’il n’y était pour rien. Je commençais à sérieusement le regretter quand j'entendis quelqu'un monter les escaliers.
De nouveau, je fus pris d'angoisse … La porte s'ouvrit lentement, me laissant face à un Julien qui paraissait très, très énervé.
« Je viens de voir mon fils, tu as osé tout lui raconter alors que je t'avais prévenu ! de plus, il en a parler a sa mère. Mais comme je suis sympa, je te laisse une deuxième
chance. Tu vas aller trouver Valentin et lui confirmer ce que je lui ai dit. A savoir que toute cette histoire à été inventé par toi, que tout est faux !
- Comment ça…. Mais…. Mais c’est… honteux de votre part, balbutiai-je
- Honteux…. Prends le comme tu le souhaite, mais su tu ne confirmes pas ma version, je ferais de toi un homme mort et ta carrière de violoncelliste sera bel et bien terminée. Crois-moi, je
suis prêt à tout pour sauver mon couple, mon fils et ma carrière. »
Soudain, la porte s’ouvrit en trombe, laissant apparaitre mon ange. Ses yeux étaient remplis de larmes. Il fixait son père avec un regard rempli de haine et de dégout.
« Alors c’était vrai…. Antoine n’as pas menti… MAIS TU ES UNE ORDURE !!!!!!!!! Je vais reprendre le téléphone et appeler les gendarmes, je ne ferais pas de sentiments, tu va croupir en
prison, sale con !! »
Julien avança vers la sortie de la chambre, il s'arrêta au niveau de la porte, où se tenait mon homme.
« Tu n'es vraiment rien pour t'être mis avec cette chose ! lui dit-il en me pointant du doigt. Et en ce qui concerne la police, réfléchi bien…. N’oublie pas que je connais du beau monde. Tu
va vite te casser les dents mon fils… et qui crois tu qu’ils vont croire. Deux gamins ou moi ?? HEIN !!! A TON AVIS ????
- Barre-toi de ma chambre !!! Et ne m’appelle plus JAMAIS ton fils !!! COMPRIS ??? »
Les larmes coulaient le long des joues de Valentin. Il avait les poings crispés et regardait son père sortir de cette pièce, presque fièrement. Mon ange était anéanti par ce qu'il venait
d’entendre.
« Mon ange, lui dis-je, viens près de moi. il faut qu’on parle. Je n’ai vraiment pas assuré tout à l’heure, je m’en veux et j’en suis désolé.
- C'est vraiment un monstre ! Mon père est un monstre !!! » enchainait Val sans cesse.
Il s’approcha de moi et s'effondra alors en larmes dans mes bras. J'étais également en pleurs, je ne pouvais plus supporter de voir l'homme qui fait vibrer mon cœur, être dans cet état.
« J'appelle la police ! me dit-il.
- Non, ne fais pas ca.
- Attends, il ne peut pas rester impuni !!
- Laisse, s’il te plait… oublions, c’est le mieux… »
Un blanc se fit alors… il ne comprenait pas.
« Je ne veux pas revivre ça mon ange ! enchainai-je. Je ne veux pas redire tout ça lors d’un procès.
- Mais je serais là pour te soutenir Toinou! Je pourrais témoigner! Il faut le faire. Pour ton honneur, ta dignité…
- NON, S'il te plaît mon ange n'appelle pas ! Fais le pour moi !
- Mais on ne peut pas faire comme s’il ne s'était rien passé ! C'est un violeur, Toinou ! Tu m'entends ! Un violeur … et même si c’est mon père, même s’il est influant. On s’en fout…
- Ecoute… demain je pars d'ici, ensuite j’aviserais. Tu viens avec moi ou tu restes ici ?
- Comment tu peux me poser cette question ! Mais bien sur que je viens. Je ne veux pas rester une seconde de plus, ici. Et je ne reviendrais plus jamais, sauf peut être si ce n’est pour le tuer
! »
Le fait de savoir que mon ange me suivrait, ça me comblais. J’ai heureux qu’il comprenne ma volonté de ne rien faire. Et puis je n’avais pas dit mon dernier mot… ma vengeance personnelle sera
peut être pire qu’un simple appel à la police. Mais ca, j’aviserai plus tard… Petit à petit, nous nous apaisons tout les deux et finissons par nous endormir.
Au petit matin, avant que les parents de Val soit levé, nous partîmes en direction de la Gare du Nord, avec sur le dos, un sac à dos rempli du strict minimum que nous avions pu récupérer chez
Val, ainsi qu’un peu d’argent.
Valentin :
Mon père m’avait sidéré. Impossible de croire à tout ce qu’il m’avait dit… Mais quelle ordure. Comment osait-il ? Et ma mère… prête à le soutenir et à le défendre ? Pas impossible. Tout ca
devenait pour moi, de plus en plus insupportable. Il fallait qu'on parte au plus vite d'ici. Demain matin, à l'aube, sera l'idéal. De plus, mon ange qui ne voulait pas aller voir les gendarmes…
mon père allait s’en sortir, presque avec les honneurs. Tout me trottait dans la tête.
Je finis tout de même par trouver le sommeil, dans les bras de mon ange, les yeux bouffis par les larmes.
Au petit matin, alors que la maison était encore calme, nous nous levâmes sans faire de bruit. Toinou ramassa ses affaires personnelles et fit son sac à dos pendant que je préparais le strict
minimum pour me changer.
« Je prends le strict minimum, on gérera sur place… »
A ce moment mon ange me regarda, inquiet
« Sur place ? Mais au fait, on va aller où ? Impossible d’aller chez moi. Mes parents ne comprendraient pas mon retour brutal.
- Non, t’as raison, et puis mon père va chercher par la bas en premier. Non, il faut qu’on parte loin. Je ne sais pas ou, mais loin.
- Dans le sud mon ange ? Ca peut être bien. On se débrouillera pour se nourrir, mais je veux partir loin d’ici
- Mais Toinou, réfléchis. La musique c’est toute ta vie. Et les meilleures écoles sur ici, à Paris.
- Mouais…. Et ton père connait toutes les écoles parisiennes.
- A merde… mais bien sur. T’as raison. Allez, partons vite avant qu’ils se réveillent. »
Je finis mon sac en vitesse, et ordonnais à Toinou de me suivre. Il fallait faire vite. Le jour était déjà bien levé et je ne voulais pas tomber sur mon père. Nous commençâmes à partir quand
soudain je m’arrêtai et fis demi-tour.
« Hey, tu va ou ? me demanda Toinou
- Suis-moi, on retourne à la maison...
- Arrête, t’es fou, et si ils se réveillent.
- T’inquiète, on fait vite… »
Il me suivit et nous dirigeons vers la cuisine. J’ouvris mon sac et m’approchais du frigo.
« Il nous faut un minimum de bouffe mon ange. »
Je récupérai un max de nourriture pour deux, avant de retourner dans ma chambre où se trouvaient mes économies et ma carte de retrait. J’avais de l’argent dessus, je comptais bien m’en servir
pour survivre.
« Attends Val, tu prends ton argent ? Mais non. Moi je ne veux pas vivre à tes crochets. On se démerdera. Pose ca, s’il te plait.
- Ne t’inquiètes pas, on va aller chercher ton pécule…
- Mon quoi ? me demanda t-il, surprit
- Suis-moi. »
Nous partîmes en direction du bureau de mon père. Là, aucun risque de se faire attraper, il se trouvait dans l’aile opposé aux chambres et au reste de la maison.
J’entrai dans le bureau et m’approchai d’un tableau de maitre, contre le mur. Je le fis pivoter, sous les yeux perplexes de Toinou, laissant apparaitre un coffre. Le coffre fort de mon père. Je
savais qu’il y déposait des objets de valeur de la maison, ainsi qu’une petite quantité de liquide… pas forcement honnête, peut être…
Je savais pertinemment que mon père détournait de l’argent des entrées de ses concerts, donc aucun risque qu’il aille à la police… Trop risqué.
Je pris une liasse en en regarder le montant ni le type de billets et l’enfoui au fond du sac de Toinou.
« Voila… allez, suis moi, on comptera plus tard...
- Non… attends, on ne peut pas, c’est du vol…
- Oublie, considère que c’est un dédommagement pour ce que tu as subi et ne t’inquiètes pas, je suis a 99% sur, que cet argent n’est pas honnête ! »
Je pris une feuille sur le bureau, griffonnai quelques mots à l’attention de mes parents, puis, sans laisser le temps à Antoine de poser des questions, je l’attrape par le bras et le tire hors de
la maison, après avoir pris le temps de poser le mot sur la table de la cuisine.
En sortant de la propriété nous marchons un bon moment d’un pas rapide, en espérant que mon père n’aurait pas la mauvaise idée de venir nous rechercher.
Il est huit heures quand nous arrivons à la gare. A leur réveil, mes parents comprendront que nous nous sommes enfuis, en lisant mon petit mot.....
A Maman,
Apres ce que papa a fait et dont tu doutes encore malheureusement, je ne peux plus continuer a vivre ici.
Ne cherche pas à essayer de retrouver ma trace, je te contacterais en temps voulu.
A bientôt, bisous, je t'aime quand même.
ton fils, Valentin D.
A mon géniteur,
tout ce que tu as fait ou dit est ignoble.
Je ne te le pardonnerais jamais. Sache qu'Antoine ne souhaite pas porter plainte, mais considère qu'a partir de maintenant, nous ressurgirons tôt ou tard et tu paieras...
en parlant de payer, j'ai donné à Antoine, ce que je considère comme une indemnité pour ton crime commis: 1 liasse de ton argent sale, dans ton coffre. Préviens la police si tu veux, mais
trouve un bon argument pour la nature de cette rentrée d'argent
A jamais, ordure......
Le fils de ta femme
Valentin D.
A
suivre...
Chacun ses gouts, et j'aime que tu aimes ce qui n'est pas ta sexualité !
Ce recit change un peu de ce que je publie d'habitude, et j'aime beaucoup ! merci encore à leus auterus de l'avoir publié ici !
En effet, et le style change un peu... j'aime beacuoup !
La suite va venir bientot, et j'espère qu'elle te plaira...