Sophie, marquise de
R.
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Que ces lectures vous procurent plaisirs et excitation...
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Bises libertines,
Sophie
L'attente fut très longue mais heureusement rien ne vaut un PC et quelques jeux pour faire passer le temps. Des coups d'yeux rapides à l'horloge, une sonnerie de portable pour rappeler l'heure : mieux valait tout de même ne pas être en retard. A minuit moins le quart j'éteignis tout et pris le chemin du lieu de rencontre. Nous allions enfin pouvoir tout mettre à plat, s'expliquer, et dissiper un possible malentendu. Il faisait frais cette nuit, presque froid, et un bon pull n'était pas de trop. De lourds nuages cachaient la Lune et les étoiles. La météo n'annonçait pas de pluie, mais cela rendait la nuit vraiment noire. Je pris une lampe de poche dans la commode de l'entrée et partis donc en expédition.
Même ainsi éclairé, le parcours n'était pas très aisé : je devais tout à la fois faire attention au sol et aux branches basses qui, parfois, me cachaient la vue. Cela me ralentit tant et si bien que je n’arrivais sur place qu'avec cinq bonnes minutes de retard.
En m'approchant, je vis une lumière assez forte. Du haut des gradins, je pus la voir qui m'attendait au même endroit que l'autre fois. Elle était entourée de trois lampes tempêtes qui l'éclairaient, de sorte que je pouvais parfaitement l'observer. Elle portait un manteau de fourrure synthétique qu'elle avait trouvée d'occasion au cours de la dissolution d'une association de théâtre. C'était un costume de scène, mais il avait une certaine classe. Elle devait avoir chaud là-dessous. Je m'approchai donc à grand pas en l'appelant pour ne pas lui faire peur en sortant de l'obscurité. Et se tourna vers moi et nous nous embrassâmes et nous prenant dans les bras.
« Avant que je ne te laisse définitivement à elle, j'aimerais le faire une dernière fois
avec toi.
- Ce ne serait pas bien : je sors déjà avec elle, tu sais.
- Rien qu'une fois, un adieu en quelque sorte. »
Tout en disant ça, elle ouvrit son manteau. Je compris alors pourquoi elle le portait : dessous elle était entièrement nue et, très vite, ses tétons se mirent à pointer sous l'effet du froid. J'étais hypnotisé par cette vision. J'aimais Lucie de tout mon cœur, cela ne souffrait aucune discussion, mais il s'agissait là d'un appel de la chair auquel il serait bigrement difficile de faire la sourde oreille. Je commençais déjà à réagir, je le sentais.
« Une toute dernière fois, j'aimerais que ce soit sauvage. J'aimerais que tu me traite d'esclave, de chienne, et que tu m'engrosses de force. J'aimerais que tu le dises bien fort en me prenant. Ne t'en fais pas, j'ai pris mes précautions, mais c'est un fantasme... »
Les filles aiment à plaisanter en disant qu'il n'y a pas assez de sang dans le corps d'un homme pour correctement irriguer à la fois le sexe et le cerveau. Je dois avouer que pour ce soir ce fut le cas : mon entre-jambes reçu soudain toute ma pression artérielle, laissant mon cerveau assurer le minimum syndical, donc certainement pas la réflexion, juste l'action. J'étais complètement amoureux de Lucie, mais ce soir c'était différent : c'était purement sexuel et le corps qui s'offrait à moi avait tout de celui d'une succube. Je luis pris les cheveux et ordonnai, d'une voix autoritaire :
« A genoux, chienne, et suce-moi !
- Mais Marc... je suis ta sœur... »
Sa voix était implorante, son expression faussement timide, mais un clin d'œil coquin réveilla le feu en moi d'autant plus fort. Lui tirant les cheveux je la forçais à s'agenouiller devant moi tout en libérant mon sexe dur de l'autre main.
« Je vais te montrer comment je fais taire une esclave ! »
Je lui présentai mon sexe et l'enfonçai dans la bouche d'un geste dominateur. Elle m'offrit là une merveille, une fellation comme je n'en avais jamais eue. Tout en gardant une expression semblant contrainte, elle me fit une superbe démonstration, tant et si bien que je dus réduire la durée de la scène sous peine de ne pouvoir tenir plus longtemps.
« A quatre pattes, chienne ! Tu vas me faire une belle portée de bâtards !
- Mais Marc... »
Son petit air timide, le même clin d'œil complice pour me faire comprendre qu'elle n'attendait que ça...
CHAPITRE 31 : Conclusion 2/2
Lui saisissant les hanches je la forçai alors à prendre la position exigée et, à genoux derrière elle, j'entrai d'un seul coup de hanches jusqu'à la garde. La chose fut aisée et le gémissement qu'elle lui arracha était indéniablement de plaisir. Assurant tout d'abord ma prise, je la limai avec force, avec violence. C'était la dernière fois que je le faisais avec elle et j'y mettais toute ma force, toute mon énergie.
Elle haletait comme une chienne, une femelle soumise à mes pulsions, et je la sentais entièrement à moi. Elle continuait à jouer le jeu, à tenter de s'enfuir, de se libérer, mais même si elle l'avait vraiment voulu, je pense qu'elle n'eût pas été capable. Tout d'abord, chacune de ses tentatives était contrée par quelques coups de hanches particulièrement forts qui lui faisaient perdre le peu d'équilibre qu'elle parvenait à acquérir, ensuite le plaisir était indubitablement là et l'empêchait de se concentrer.
« Je t'en prie Marc ! Je suis ta sœur !
- Tu n'es qu'une femelle, tu es à moi !
- Je ne prends pas la pilule ! Pense aux conséquences, je t'en prie !
- Je l'espère bien, chienne ! Tu vas porter mes bâtards ! Tu vas voir comme je vais t'engrosser. »
En d'autres circonstances sa dernière remarque m'eût fait reculer, mais là elle m'avait bien averti qu'il n'y avait aucun risque, et puis je dois bien avouer que ça m'excitait. Au fond de moi ce désir de paternité qui était né n'était jamais mort. J'avais terriblement souffert de la perte de l'enfant, et je l'avais accepté ; pourtant il restait un trou que je désirais combler, et en pénétrant ainsi Chloé c'était ce que je faisais d'une certaine façon.
Alors que mon corps se lâchait et agissait de façon animale, mon esprit était ailleurs. Je repensais à son ventre qui avait tout juste commencé à s'arrondir, à sa poitrine qui avait gonflé, à cet être qui vivait au fond de son ventre. Evidemment mes doigts ne pouvaient pas le sentir, et pourtant je le sentais, j'en étais sûr. Ce n'était pas tactile, c'était un lien du cœur, entre celui de Chloé, le mien, et ce qui naissait de notre union.
Ces phrases qui étaient au départ faites pour faire plaisir à Chloé, pour jouer un rôle, venait doucement de plus en plus de mon cœur, et ce furent bientôt des phrases cathartiques que je criai tout en la prenant. Je ne savais pas si ça me libérait ou si ça ne faisait que raviver la flamme. Ca me faisait mal, ça me brûlait, mais je ne voulais pas l'oublier, parce que ce serait renier une part de moi-même.
e sentis bientôt mon plaisir arriver. Cela faisait plus d'une minute que Chloé criait un orgasme qui ne voulait pas s'éteindre. Les cris s'amplifièrent encore quand elle sentit ma semence l'envahir. Même si ça ne pouvait pas fonctionner, je plongeai au plus profond d'elle pour offrir de meilleures chances à mes graines. C'était de la nostalgie je crois, tout comme quand on retrouve une ex avec qui les choses s'étaient bien passées mais qu'on a du quitter pour des raisons indépendantes de notre volonté. On ne peut s'empêcher de se demander si ça n'aurait pas marché, si on n’aurait pas pu être heureux avec elle. Tous les bons moments reviennent.
Les mauvais aussi, mais on les voit désormais sous un jour nouveau. On a une terrible envie de courir vers elle, de la prendre dans ses bras, de l'embrasser, mais elle a un copain désormais, et puis si elle ne veut pas ? Enfin, tout ça pour dire que ma tête était dans un sacré bazar.
Je restai quelques temps en elle, jusqu'à ce que mon sexe finisse par perdre de sa taille. Il faisait rudement froid. L'action aidant, la transe même, nous n'avions plus sentit cet air nocturne glacial, mais il m'assaillit très vite. Ce fut la même chose pour elle si on en juge la vitesse à laquelle elle revêtit son manteau de fourrure. Nous nous regardâmes, un peu hébétés, puis nous nous embrassâmes pour une dernière fois. Aucun des deux n'avait envie de partir je pense, mais il le fallait. Elle me dit simplement « adieu ». Je lui répondis de la même façon. Nous allions nous revoir, mais comme frère et sœur, jamais plus comme amants.
Je repartis sans me retourner. Si je l'avais fait, j'eus très certainement vu ma volonté s'effondrer. Je pensais à Lucie et cela me donnait du courage. La douleur était là, mais j'avais la force de l'accepter, de l'endurer. Tout se passa très bien durant les semaines qui suivirent. Lucie était vraiment une fille géniale, et j'allais la voir tous les weekends, et tous les weekends, Chloé rentrait à la maison pour me laisser en paix avec elle.
Evidemment, il faudrait un jour que Lucie apprenne qui Chloé et moi étions l'un pour l'autre, mais elle ne saurait jamais que nous avions été un temps amant et c'était aussi bien comme ça.
Signé : Sélénime
Comme Sélénime est une petite coquine, elle a en fait écrit une suite pour lieux "clore" cette
fabuleuse historie.. Ce sera pour bientot...
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